La mer rouge, mer difficile [Naufrage First-Class 8]

27 sept. 2020
27 sept. 2020

J’avais fait un post à son départ. Ça semblait risqué.

27 sept. 2020

Pas toujours en finesse les manoeuvre de la marine Égyptienne...

Je suis étonné qu'un class 8 n'est pas pu être plus manoeuvrant dans cette météo. Peut être pas la voilure la plus adaptée et bateau un peu surchargé aussi. Aucun jugement de ma part. Ça a du être chaud sur ce petit bateau.

27 sept. 2020

un bon marin tout de meme car un first class 8 en solo !!!! c’est un bateau qui demande du rappel

27 sept. 2020

Merci pour le lien et cet excellent recit!

27 sept. 202027 sept. 2020

Et ça ne choque personne de pas pouvoir/oser aller affaler le genois quand le vent forcit? Rappel en class 8? en régate, oui, mais en nav normale, t'adaptes ta voilure.

27 sept. 2020

si mais on étais pas a sa place !

27 sept. 202027 sept. 2020

Oui, Solent, je me souviens mais je l'ai pas retrouvé !

Si si, ED, moi ça m'a éberluée quand j'ai lu ça hier ou avant-hier... il semble qu'il était pas loin de ses limites physiques, ceci pouvant expliquer cela !

27 sept. 2020

Moi non plus, impossible de retrouver ce fil.
Je ne pratique pas le class 8, mais j’ai un copain qui en a un, il semblerait que le démâtage ne soit pas complètement exclu sur ce type bateau..

27 sept. 2020

Au club, on en avait. ce sont des bateaux qu'on surtoile en régate, à 5 au rappel, un gars à la GV à réguler, spi quel que soit le vent. On tire dessus, quoi. Mais hors régate, il m'est arrivé d'en ramener tout seul de Brest à l'herbaudière, par exemple. Eh bien tu arises, tu mets un petit foc, la barre est douce et équilibrée et le P.A. marche bien.
Suis plutôt d'accord avec Micmarin : soit c'est faux, soit c'est léger.

29 sept. 2020

Pour avoir beaucoupfait la plage avant en C8 avec 10 kilos et 20 ans de moins, il me semble qu'en solitaire, à plus de 25 nds sur un bateau toilé et modérément stable il est responsable de se poser la question et de décider de ne pas y aller

27 sept. 2020

Effectivement cette partie de l'histoire n'a aucun sens.

27 sept. 2020

En solo sur un petit bateau avec un pilote auto de beau temps, ça peut vite être chaud. T'es cloué à la barre et tu peux pas faire grand chose d'autre sous peine de sanction rapide. Ajoute à celà, un bout ou une drisse qui se coince pour une raison x ou y et là t'as gagné. On peut évidemment imaginer un manque de préparation, mais comme déjà dit, je ne juge pas. Je me suis moi même retrouvé une ou deux fois dans une situation un peu similaire, mais où heureusement le vent n'est pas monté à 40kt.

27 sept. 2020

Je ne m'emballerais pas sur cette histoire. Elle doit être l'histoire d'un journaliste qui n'a rien compris. Un marin ne reste pas surtoilé dans un vent qui augmente (prévu par la météo) avant la nuit. Puis n'aurait plus le choix que de laisser partir son génois en lambeaux, puis ne peut pas gréer ne fût-ce qu'un tourmentin. Enfin se met à la cape mais la direction de la dérive ne lui plait pas, donc il appelle les secours qui démolissent son bateau.

Si c'est vrai que cette personne a perdu son bateau, je compatis; mais je ne crois pas en ce récit.

27 sept. 2020

Je ne pense pas que FX Ricardou puisse être qualifié de "Journaliste qui n'a rien compris"
C'est un gars qui a une longue expérience dans le nautisme, pas un journaliste généraliste.

27 sept. 2020

OK Now, mais c'est est encore plus bizarre alors. Cet article est plein de fautes, y compris dans le vocabulaire marin, des phrases ne veulent rien dire...

27 sept. 2020

effectivement, ce récit est très étonnant ... le gars part, en solo, pour un sacré périple et ne semble pas du tout prêt ... il n'a pas rencontré la tempête du siècle mais juste un coup de vent et n'a pas su réagir ... bizarre

27 sept. 2020

Surtout que dans le golfe de Suez, et surtout dans sa partie sud (détroit de Jubal) le vent est à peu près en permanence au delà de 30 kn (et souvent au delà de 50). C'est toujours un passage éprouvant pour les bateaux qui rentrent vers l'Europe)

27 sept. 2020

Il y avait eue un post ici sur ce voyage ...

27 sept. 2020

Je trouve le récit parfaitement écrit et crédible. Le bateau n'est plus manœuvrant à cause de la météo et la côte sous le vent est toute proche..."Très lucide, il réfléchit plus de 45 minutes avant de se décider" a demander de l'aide...la suite ? il sauve sa peau et pas son bateau... l'essentiel est fait ?

27 sept. 2020

Peut être n'avait il pas de tourmentin,gardé un etai creux ???
Un petit pilote electrique c'est vite dépassé quand tu commences à surfer + fatigue.

27 sept. 2020

Quand on lit l'article, on a l'impression que les militaires ont volontairement endommagé son bateau. Je psychote ou quoi ?

"Marc voit arriver sur lui une vedette militaire. De façon surprenante, celle-ci au lieu de venir à couple présente son étrave. Le choc est inévitable. Au premier passage les bastaques et le pataras coincés dans l'étrave font tomber la tête de mât. Au second passage, la vedette dans le cockpit sur la survie contre la bôme. Au troisième passage, Marc voit l'étrave s'écraser sur la descente. "

27 sept. 2020

Un peu naïf peut-être, il semble très étonné que de nombreux bateaux dans cette zone n'aient pas d'AIS ! Du coup il n'ose pas se mettre sous pilote pour aller dormir et il finit par s'épuiser.

Il me semble qu'il avait fait un fil ici pour demander conseil, mais je le trouve pas et sous quel pseudo ?

27 sept. 2020

Il y a déjà eu deux autres récits sur Bateaux :

www.bateaux.com[...]de-marc

www.bateaux.com[...]class-8

27 sept. 2020

Pour ceux qui passent par le golfe de Suez, c'est vrai que la nav y est délicate. Nombreux cargos, nombreuses plates forme pétrolière + les supply ships, + les pêcheurs + trafic local, tout ça dans un vent entre fort et furie.
Il est possible, dans un sens comme dans l'autre de naviguer en journée, par petites traites.
Depuis Jubal, en bas, il y a Marsa Zayitiyah, avec des supplies ships en attente, ensuite, sur un bord, on atteint Shaykh Riyah, coté Sinaï.
Le bord suivant, on retourne coté Egypte sur Ras Gharib, ou on roule, mais on passe une bonne nuit devant les tanks de pétrole. Au coup d'après, c'est shab El Hasa, coté Sinaï, puis Mersa Thelemet, coté Egypte, et le Ras Matarimah en face. Et là, t'es content, le lendemain, t'arrives à Suez.

27 sept. 2020

Il parait que c est plus facile a descendre ? ( enfin j espère car je ferais comme ça )

27 sept. 2020

Oui, 30kn portant est du beau temps, t'en reçois 20. 30 kn à tirer des bords est du mauvais temps, t'en reçois 35/40. La descente est agréable jusqu'au Bab el mandeb ou tu attends l'accalmie. Les 2 fois, en venant du sud, c’était sans voile à 8 kn.

27 sept. 2020

Super photo de la Red sea ou de son approche, c'est rare.

27 sept. 2020

P... le mur d’eau qui t’arrive derrière 😳 vaut mieux regarder devant..

27 sept. 2020

Si vous regardez la carte, l'alizée rentre dans le golfe d'Aden et sa seule issue, c'est ce petit trou du Bab el Mandeb. Ca fait comme un entonnoir. Sur 100', t'as entre 50 et 60 kn. Ça ne lève pas une grosse mer, il fait 35°, la mer et le ciel sont bleus. Tu as l'impression de vivre l'expérience d'un suppositoire. Dans l'autre sens, t'attends.

27 sept. 2020

mai / juin ou septembre a priori mieux pour sortir vers l Est

27 sept. 2020

Regarde les Pilots chars du nord de l'Océan Indien en Juillet/aout et ça te refroidis de quitter le golfe d'Aden à cette période.
Je pense que le mieux est de quitter la med en fin d'été, bien profiter de la mer rouge en Automne (en descendant, c'est une mer très agréable, nombreux mouillages, bonne pêche...). Au sud, prendre son temps pour profiter des petites périodes de calme pour passer.

27 sept. 2020

oui j ai regardé tout l été le vent , oui sur j etais mieux chez moi , c est violent

27 sept. 2020

ah oui plus cool au portant .. enfin mieux qu au prés ..

27 sept. 2020

Le mur d'eau comme ça sur un class 8... 😲

27 sept. 202027 sept. 2020

Oui en solo sans regul, et avec difficulté pour gerer les surtoilages et vrac avec un etai creux en solo, qui te rende captif si ça deconne de trop, il faut vraiment avoir envie. Dommage pour ce marin mais pour moi ce projet en l'état manque de recul, et est un peu olé olé, one again free style.
La manip des voiles d'avant sans enrouleur apporte l'avantage de pouvoir toujours posséder une super voilure, mais en solo cela s'accompagne d'un organisation trés rigoureuse. Avec des solutions et schémas connus et préparés pour chaque cas de figure.

29 sept. 2020

La fatigue c'est l'ennemi! Perte de lucidité! retard dans les décisions etc...
En tout cas il est allé au bout de ses rêves et en solo! Chapeau !!!

02 oct. 2020

Je suis entièrement d'accord avec cette constation simple : d'après le récit il était épuisé par le passage de Suez et c'est peut-être ça qui a précipité les choses : manque de lucidité, manque de rapidité pour changer le genois, manque d'envie daller se mouiller à l'avant et de se dire "ca va se calmer", etc, etc...
Vraiment désolé pour lui , sanction est terrible materiellement. Par contre il a sauvé sa peau, c'est l'essentiel!

29 sept. 2020

Quelqu'un saurait-il retrouver le fil où il était question de son projet ?

29 sept. 202029 sept. 2020

Il y a eu ce fil la (celui dont parle Solent en tout début) : www.hisse-et-oh.com[...]class-8

Pas beaucoup de contributions, mais un lien vers un article décrivant le projet.

29 sept. 2020

www.bateaux.com[...]class-8
Cette histoire me parait complétement illogique dans la relation:

"Seul un radar permettrait de déceler de nuit un autre navire. Mais le Class 8 n'en est pas équipé". On ne voit les autres bateau qu'au radar?

"Tout au long des nuits, Marc va devoir gérer les amarres et les pare-battage pour ne pas que son voilier s'écrase sur les quais en béton". Le mouillage devant de yacht club de suez est protégé et tranquille.

"Ce n'est que quand il va sentir les embruns s'écraser sur sa nuque et quand les vagues qui déferlent emplissent le cockpit ouvert du Class 8 que Marc va comprendre que le vent est largement supérieur aux 20 nœuds annoncés. Mais il est alors trop tard pour aller à l'avant du voilier et affaler le foc. Son poids risquerait alors de faire sancir le petit voilier…" Non, mais 25 kn sur 40' de fech, ça ne lève pas 3 m de creux. Et avant de faire sancir un class 8, il faut y aller.
Après, la destruction du bateau par les gardes côtes....

Pour moi, il y a quelque chose qui ne va pas dans cette relation.

29 sept. 2020

Merci à vous deux.

29 sept. 202029 sept. 2020

et un génois sur ralingue ... il n'a pas imaginé que, si le vent monte, son génois sur ralingue va être ingérable ? ... beaucoup de questions autour de ce voyage ... on dirait qu'il s'est décidé, au dernier moment, à l'arrache ...

29 sept. 2020

Les photos montrent bien un étai creux, pas une bonne idée ça.

29 sept. 2020

De mieux en mieux ici. A vous lire, le mec s'est décidé au dernier moment, n'a pas pensé son voyage correctement, voire fait n'importe sur la fin.

Le mec a quand même traversé la Med en solo sur un dayboat de régate, avant une fortune de mer en Mer Rouge ça me rend plutôt admiratif d'un tel périple.

On peut se poser les questions de l'enchainement qui à amené cette (in)fortune sans forcément poser des jugements à l'emporte pièce.

29 sept. 202029 sept. 2020

Son debrif des erreurs commises montrent un manque d'expérience (sens marin?) pour la navigation hauturiere sur un "petit bateau" pas fait pour affronter le large...pour avoir naviguer en catamaran F18 autour de la Corse et ailleurs... et d'avoir du gérer des vents de 45 nœuds et plus...une très large capacité d'anticipation est la seule chance pour réussir sa navigation sans casser son matériel et donc abandonner... mais l'essentiel dans ce genre "d'exercice limite" est de sauver sa peau ? Ce qu'il a fait ! Un class 8 cela n'est pas cher...il n'a plus qu'à recommencer en mieux ?

29 sept. 2020

naviguer au large sur un bateau qui n'est pas fait pour ça se fait mais ça nécessite une grande préparation et un grand sens de l'anticipation puisque tout se paiera cash.

29 sept. 2020

Mais au delà de la capacité du bateau et du skipper, le récit est étonnant. Il me semble comprendre qu'il a cherché à se mettre à l’abri à Mersa Thelemet (coté Egypte) et n'a pas réussi. C'est à 50' de suez. Avec 25/30kn, il n'y a pas des déferlantes de 3m en 50'. Pour les suisses, vous avez déja vu des déferlantes sur le la de Genève? Ensuite il s'aperçoit que les vagues déferlent en recevant des embruns dans la nuque. On rêve non?

29 sept. 2020

La hauteur des vagues c'est comme le sex des anges...c'est une discussion sans fin ? Demande aux surfeurs ce qu'ils en pense ? Son appréciation de la météo ? je lui la laisse...je n'étais pas là...et "des embruns dans la nuque" Je pense à des tournures de phrases littéraires ? Ce n'est pas un rapport de mer ?

02 oct. 2020

Ed,j'ai déjà fait de la planche de vague sur le lac de Genève par forte bise...
Pas de déferlante mais pas un seul bateau dehors...

06 oct. 2020

"des embruns dans la nuque"
je pense que c'est une "tournure de phrase faite par le pigiste de la rédaction de "bateaux"

29 sept. 2020

Est-ce que sur un First class 8, en fuite, il est possible de border plat le génois pour diminuer la surface projetée au vent, et donc la poussée vélique?

29 sept. 202029 sept. 2020
29 sept. 2020

Honnêtement je n'ai jamais pratiqué la fuite en bordant les voiles dans l'axe ! Mais je sais que certains coureurs,en solitaire, sur les trimaran océanique bordent la GV dans l'axe et descendent plein vent par l'arrière pour gérer dans l'urgence un grain subit...

29 sept. 2020

Si tu navigue à plat c'est pas un souci, mais un monocoque qui tangue, je te souhaite bien du plaisir..

05 oct. 2020

J'ai fait cela une fois, entre la Tunisie et les Baléares.
Je n'ai pas mis en fuite, puisque j'etais sur ma route au portant.
Ni pilote ni régulateur. Il fallait barrer. Annoncé pour de l'E 6/7, ça atteignait le coup de vent dans la nuit.
La GV était ferlée depuis déjà un moment, le bateau tiré par son génois avec quelques tours.
Mais il devenait de plus en plus dur à barrer, la mer était creuse et courte.
Je voulais me reposer.
J'ai alors roulé le genois aux 2/3 de sa surface, et bordé plat aux winches de chaque bord.
La vitesse avait diminué, mais quand il partait au lof sur une vague, la force du vent sur le foc le ramenait dans l'axe, voire sur l'autre bord, et ça agissait de la même manière.

30 sept. 2020

grossière erreur de partir sous génois seul! qu'il va pouvoir porter assez longtemps certes mais sans gv qu'il sera évidement délicat d'affaler le moment venu...
en solo la dessus pas d'autre choix que de naviguer sous toilé, d'avoir un coup d'avance tout le temps pour pouvoir réduire de manière approprié.

06 oct. 2020

Pas mal non plus de faire des phrases compréhensibles même pour un phare de la pensée corse!

30 sept. 2020

images.app.goo.gl[...]Xuqgjf9
Au spi ouest France 1994, c'est monté ce jour là à 48 kn. Tout le monde était sous spi.
Sur les class8, bateau planant au portant, sous génois seul, tu prends ce que tu veux. Plus le vent forcit, plus t'avances. Et faire sancir un class 8, allo, quoi🤔

30 sept. 2020

Ed tu serais parti, à sa place, sous génois seul ?

30 sept. 2020

Suis pas à sa place, mais je pense que le class 8 passe partout. Comme je le dis, je trouve plein d'incohérences dans la relation de l'histoire. Je ne comprends pas comment on peut ne pas pouvoir abattre une voile, surtout une voile d'avant. Tu choque la drisse, ça descend, quoi. Après, se faire surprendre. Non, ce n'est pas un grain subit, ça monte peu à peu... Ensuite, golfe de suez, il y a du vent, d'accord, mais pas de mer, ou du clapot de baie.
Une histoire, mes parents avaient acheté leur second bateau en Corse à un italien parti de Cannes vers la Corse. Le mistral s'était levé et il n'avait pas osé aller à l'avant affaler le génois léger. S'était fait la peur de sa vie. Le bateau était neuf, avait 15h de nav, génois léger défoncé, 1/2 prix du neuf.

30 sept. 2020

le génois, pris dans sa ralingue, ne peut descendre que face au vent ... et, encore, avec 40 nds, ça doit pas descendre facile ... si pas de GV, moteur poussif et creux de mer importants ... il s'est piégé lui même ...

30 sept. 2020

En allant à l'avant, il y a de forte probabilité que le bateau fasse toupie sur l'étrave enfoncée sous le poids de l'équipier.
Le bateau se retrouve alors face au vent.
Mais il y a intérêt à se tenir fermement en faisant gaffe à la voile et les écoutes qui battent.

En dériveur, il n'était pas idiot que le barreur se recule pour compenser le poids de l'équipier passant à l'avant pour empanner ou rentrer le spi. Sinon départ au lof quasi assuré.

30 sept. 2020

le class8 n'est pas un petit dériveur de plage; 8,50m, 1,5t à lège, soit en croisière 2t. Très stable en route, il était homologué en 3ème catégorie. Le genois est petit, 18m2. Il se tient au portant très loin. On ne peut pas dire que par 25/30 noeuds de vent portant, on ne peut pas aller à l'avant affaler dans une mer fermée.

30 sept. 2020

Je n'écris pas que c'est un dériveur, mais quelques dizaines de kg sur la plage avant, accompagnés de la poussée vélique du foc à quelques mètres au dessus du pont suffisent à mettre le bateau sur l'étrave dont la partie immergée est une petite pyramide; donc un point parfait de rotation.
Pour peu qu'une vague soulève l'arrière à ce moment et c'est la pirouette.
Deux photos,
la première, issue d'un vieux fil hisse et oh, pour illustrer le besoin de mettre les équipiers dans le balcon arrière quand cela souffle.
La seconde pour montrer que vent arrière reculer l'équipage peut être nécessaire pour garder le voilier dans ses lignes et pour continuer à le maîtriser.

Nota:
Le FC8 n'est pas un dériveur, mais n'est pas encore un voilier hauturier.
Pour caréner le FC8 avant régate, à l'eau bien sûr: un équipier en tête de mât et il se mettait gentiment (Le FC8) avec le mât à l'horizontal. Facile de passer l'éponge sans se mouiller!

30 sept. 2020

Peut être qu'un class 8 bien surchargé en mode TDM ne se comporte pas aussi sainement qu'un class 8 armé régate. Mais pour avoir un peu naviguer en surpise en croisière, je pense aussi ce type de conditions auraient dû être gérables. Mais nous n'y étions pas...

05 oct. 2020

En version video ou le skipper décrit sa situation .
www.bateaux.com[...]class-8

05 oct. 2020

extrait de l'article de la revue bateaux le concernant;
"Marc est tout sauf un inconscient, au contraire. Cet homme à justement basé toute sa carrière sur la prévention de risques. Depuis 30 ans, son métier consiste à la formation sécuritaire. Alors cette fois, il applique ses règles pour lui-même, évitant les risques, testant des solutions."

05 oct. 2020

"je vais téléphoner aux gardes côtes pour dire que les pêcheurs n'ont pas d'AIS" 😂😂. Et sinon, beaucoup laissent leur génois faseyer devant par 25 kn de vent jusqu'à ce qu'il se déchire? En fait, le pauvre class8 n'y est pour rien.

06 oct. 2020

J'ai aussi du mal à comprendre.
Rester collé à son écran pour chercher les "pêcheurs" AIS en Mer Rouge !!!
Alors que déja en France aucun petit pêcheur n'est équipé...

Cela illustre bien les dangers de l'illusoire sécurité du tout-écran !

05 oct. 2020

Sans porter de jugement trop facile, je le demande des lors que son pilote fonctionnait bien comme il le précise sur le choix une fois le genois choqué de ne pas aller l'affaler. La mer n'était pas grosse ni le vent en furie. Ça aurait tout changé a sa situation, en lui permettant de conserver le controle et éviter que cela empire en subissant. Même s'il est vrai que parfois on se laisse déborder, et que cela peut devenir périlleux voir impossible d'aller à l'avant quand la mer est trop formée.

05 oct. 2020

Oui, en plus, là ou il était (à une trentaine de miles de Suez) avec le vent qu'il décrit (20/25 kn depuis peu de temps), il ne peut y avoir de mer. Comme on le voit lorsque le bateau est remorqué.
Cette histoire est incompréhensible.

05 oct. 2020

Une chose interressante et logique qui est dites est de favoriser la descente côté droit sous le vent de la côte . Surtout avec un petit bateau on doit faire attention à tout. Celui ci est sportif, et avec le genois en drapeau sur l'etai creux, cela doit pas être évident à affaler vent arrière, mais surement faisable.
Un muscadet dans ces conditions, avec voiles sur mousquetons, vent arriere en drapeau ou pas c'est surement plus facile.
Beaucoup de petits paramètres dans les choix et les circonstances qui conduisent au final à une situation compliquée et regrettable, car voir couler son bateau comme ça doit être rude.

05 oct. 2020

Mais personne ne se mets vent arrière voile en drapeau, ni sur un class 8, ni sur un muscadet, ni sur aucun bateau. Par 20/25 kn. En plus, il navigue avec son taud à poste. Et à droite, à gauche? Le vent est dans l'axe du golfe. Tout est délirant, dans cette histoire.
Il y avait eu il y a quelque temps une un fil sur un "spécialiste de la sécurité". C'était déjà délirant.

05 oct. 2020

En ce cas lui oui. Mais pas une bonne solution bien qu'il l'ait jugée seule possible. De toute façon une fois que tout est lâché aucun intérêt à avoir une autre allure. C'est un peu distribil and Co.

05 oct. 2020

"Cette histoire est incompréhensible." mais si tu l'as bien compris ED!
il les a toutes faites à l'envers le spécialiste des risques. il était temps que ça se termine, pas si mal que ça pour lui d'ailleurs, pour le bateau c'est pas la meme.
il n'a plus qu'a vendre ça sur youtube, ça va cartonner!

05 oct. 2020

J'ai un peu l'impression que c'est le but, oui.

05 oct. 2020

Je rejoins ENCORE une fois ED850... Ya des choses pas claires.
De plus sûr la vidéo disponible sur le lien ci dessus, il est très clair qu'il n'y a pas de mer (ou très peu).

Concernant le danger de se rendre à l'avant pour ne pas plonger l'étrave, j'y croit pas une seconde. C'est pas un ponant ou 420 non plus....

Bref, a suivre.

05 oct. 2020

Même genre de "spécialiste de la sécurité" : www.hisse-et-oh.com[...]essante

05 oct. 2020

Oui cette video c'était triple ceintures, quadruple bretelles, et short Tyrollien . Moins minimaliste quand même, le gars en C8 a juste mal appréhendé le milieu et l'équipement necessaire pour un tel périple.

05 oct. 2020

C'est vrai que tout ça est étonnant. Sur la vidéo et la photo, les conditions semblent gérables pour un class 8.

Sans intention de juger, il semble que le skipper passe rapidement en mode panique : déjà son histoire d'AIS et ensuite avec 25kt de nuit et il semble totalement pris au dépourvu. Clairement il a peur pour des choses somme toute assez banale sur ce type de navigation. C'est à se demander comment il a réussi à arriver jusque là.

Un truc que j'ai pas compris : son génois, il est sur enrouleur ou endraillé ?

05 oct. 2020

Si j'ai bien compris il n'as pas d'enrouleur puisqu'il explique ne pas pouvoir se rendre à l'avant pour changer de voile.

05 oct. 2020

Étai creux, apparemment.

05 oct. 2020

Je ne connais pas l'etai creux. Mais si je comprends, tu ne peux pas rouler la voile facilement comme avec un enrouleur, et tu ne peux pas la tomber instantanément comme une voile sur mousquetons. Donc pas idéal en croisière comme système.

05 oct. 2020

Oui, il faut un peu tirer pour descendre. Mais le génois sur un class8 fait 18m2 (la GV en fait 20); Au portant, tu portes GV et spi jusqu'à 25, et plus en régate. Génois seul, au portant, il n'y a pas vraiment de limite, t'es à moins de la moitié de le surface totale du bateau.

05 oct. 2020

Oui je suis d'accord avec toi. pas vraiment surtoilé la bête dans ces conditions.

05 oct. 2020

En conclusion du récit, quelles que soient les éventuelles erreurs du navigateur, il apparaît quand même in fine que le naufrage de son bateau est dû à l'incompétence de la vedette de secours, que ce soit lors de la prise en charge comme du remorquage.
A peu près certain que si la même mésaventure avait eu lieu sur nos côtes, elle ne se serait pas terminée en fortune de mer...

06 oct. 2020

Ben oui, ce n'est pas la SNSM du bassin d'Arcachon, ils n'ont pas l'habitude d'aller chercher 10 bateaux en panne d'essence par jour. Ils sont allé récupérer le bonhomme, pas le bateau !

06 oct. 2020

ben voyons!
"les éventuellles erreurs du navigateur" ?????
"le naufrage de son bateau est dû à l'incompétence de la vedette de secours" ????
non Kobaia, le mec est une cruche, point barre, les mecs lui ont sauvé les miches il n'a plus qu'à les remercier platement et à s'excuser!
l'inconscience n'est pas de partir avec un class8, un cata de sport pour parcourir les océans, à la rame, à la godille ou je ne sais quoi c'est de partir en mer quand tu n'as aucune connaissances des risques et que fondamentalement tu n'es pas structurer pour les affronter.

06 oct. 2020

Senetose me plait de plus en plus....

06 oct. 2020

C'est ton point de vue. Pas le mien.

06 oct. 2020

Un abordage en bonne et due forme. Mais il semblait aller à la cote. Obligé de choisir entre peste et choléra.

06 oct. 202006 oct. 2020

Justement, si la SNSM récupérait les naufragés de cette manière, ça en refroidirait peut-être quelques-uns et le vice-président de la SNSM de Port Blanc aurait moins de cachets à prendre.

06 oct. 2020
06 oct. 2020

Peut-être que le navigateur, qui était parti fatigué n'a pas fait suffisamment attention à son hydratation et son alimentation.
Conséquence, le cerveau et les muscles qui se mettent en "off", avec les conséquences désastreuses qui ont suivi.

06 oct. 2020

Il a quand même assez de neurones pour faire une vidéo. Et il a juste navigué 1 journée !

06 oct. 2020

Je pense que la conclusion n'est pas celle de Kobaia, mais plutôt de faire attention à tous les gourous quels qu'ils soient, puisque ce gars donnait des cours de sécurité en mer🤔. Chacun a à prendre des décisions en son âme et conscience et à réfléchir. Et celà vaut pour tout, que ce soit politique, choix d'un bateau ou choix de vie. Les conseils ne sont que des avis, et rien d'autre.

07 oct. 2020

"puisque ce gars donnait des cours de sécurité en mer"
Effectivement là, ça fait peur !!!
;-)

06 oct. 202006 oct. 2020

Je ne porte aucun jugement, mais en me basant sur mon expérience personnelle, je pense que son bateau n'était pas préparé pour son type de navigation. Avec mon Iroquois qui n'est pas vraiment prévu pour ça, pas plus qu'un First Class 8, j'ai pris des bastons à plus de 40 nds dans le golfe de Gascogne, et la mer qui va avec. À bientôt 70 ans, je n'ai certainement plus ni la force ni l'endurance de ce jeune homme, mais mon bateau est préparé pour la navigation en solitaire : génois sur enrouleur, trinquette sur enrouleur avec fausses bastaques, prise de ris automatique, etc… le tout manœuvrable depuis le cockpit. Il n'y a que pour le mouillage et le spi que je doive aller à l'avant. J'ai bien sûr été obligé de modifier ma route, et d'abattre (certains appelleraient ça la fuite, mais je n'ai pas honte !) pour soulager le PA, et surtout le bonhomme qui a besoin de se reposer assez souvent. Je ne parvenais pas forcément à l'endroit prévu au départ, mais je n'ai jamais été en détresse. Il ne me viendrait jamais à l'idée de faire de la croisière en solitaire avec un génois sur étai creux et des prises de ris qui m'obligeraient à aller au pied du mât.

06 oct. 2020

Et dire qu'avec son bagage récent de navigateur il était déjà moniteur MACIF !🤔

06 oct. 2020

Il était déjà moniteur MACIF.
En 2005, j'étais à coté d'un bateau de la macif en Espagne, l'estartit.
Le matin, le skipper m'a demandé comment était la météo du jour " car on va aux baléares " aujourd'hui.
J'étais débutant et donc trèèèèèès sur les gardes. J'avais vu que le temps n'étais pas top pour un départ ce jour et que demain ça serait top.
M'a regardé de haut en disant "ils feront avec " en parlant des stagiaires qui visiblement n'y connaissait pas grand chose.
Ca m'a laissé rêveur...

06 oct. 2020

J'ai eu un class 8 avec tuff luff. Il m'est arrivé de devoir affaler le genois pour y mettre le solent au portant par bonne brise. Ca le fait sans trop de difficulté mais c'est quand même une belle corvée, tu fais un peu le sous-marin à l'avant.
Nous étions 2 et il y avait donc quelqu'un à la barre.
Avec un pilote c'est une autre histoire, si il n'est pas réactif ça peut vite tourner à la cata, le class 8 n'étant pas spécialement réputé pour sa tenue de cap.
Sur ce genre de bateau en solo, il ne faut pas hésiter à naviguer sous-toilé, surtout de nuit.
Quand je sortais seul avec je mettais le solent, très rarement le génois.
Maintenant c'est facile de juger derrière son clavier, l'essentiel est qu'il s'en soit sorti vivant.

06 oct. 2020

Il aurais réussi son périple, il aurais été encensé...
Une mésaventure qui illustre bien un propos de Daniel Gilard: "La différence entre un tour de force et un tour de con: C'est le résultat!"

06 oct. 2020

Oui, mais le résultat dépend de la préparation du projet et des compétences des acteurs…

06 oct. 2020

La vache... les commentaires de sa vidéo. J'en suis le cul.

Le cargo au mouillage : "on passe vraiment très très près, là".
Ben mon gars, il est mouillé en rade de Suez, alors tu pousses sur ta barre et tu t'écartes si tu ne veux pas passer à 50 m ...
Pourquoi ne pas demander aux plateformes offshore de se pousser, tant qu'on y est, pour pouvoir "aller tout droit" ?

"Il n'a pas d'AIS, je ne sais pas comment je le verrai de nuit. Faut que je réfléchisse à la situation".
Ben, c'est tout réfléchis. ça s'appelle des feux de route, et avant l'AIS, c'est comme ça qu'on faisait...

J'ai descendu le canal, la mer Rouge et l'Indien il y a 12 ans, en août.
Cette vidéo et les commentaires, ainsi que le déroulement des faits me laissent vraiment perplexe.

06 oct. 2020

parce que s'il avait eu ses feux de route, il aurait mieux vu le machin tout noir sans feu dans la nuit sans lune?

06 oct. 2020

" il aurait mieux vu le machin tout noir sans feu dans la nuit sans lune?" jdmuys, là tu brodes un peu!
le bateau dont il parle, il le croise au début de la vidéo. le bateau est au mouillage, de jour, on peut imaginer qu'il allumera ses feux de mouillage, ou pas! mais on en sait rien....

06 oct. 2020

Qui a dit que le cargo n avait pas ses feux de mouillage ? La on parle de l ais... dont l obligation ne s applique que lorsque le navire fait route, I presume
Ouais, le gars m a l air un peu à la ramasse, mais il peut y avoir plein de raisons

06 oct. 2020

Et j ajoute, que le nbredefois ou j ai croisé des pechous ais éteins, je ne compte même pas... Pas la peine d aller en mer rouge..
Rien ne remplace la veille visuelle, en solo ou pas, 24h durant ou 6 mois !

visite au phare des Roches Douvres

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