voile solo sans moteur
Bonjour !
avez-vous connaissance de témoignages, récits etc. de navigation à la voile en solo sans moteur (en ayant déposé le moteur) pour des bateaux "gérables" et habitables (8-10 mètres) ?
Voir ce qui se pratique lors de la course Race to Alaska : avancer par pédalage et hélice...godille comme Yann Quenet ..mais sur des gros voilier c'est certainement pas facile et sécure.
www.bateaux.com[...]-alaska
ça peut être encombrant:
Tu peux regarder sur cette chaine youtube : sailing frenchman il y a quelques années, cherches dans les videos
Actuellement dans la Longue Route, Pierre-André Huglo sur son Contessa32 "Fresh Herring", il termine son 2e TDM sans moteur, il l'a carrément déposé avant le départ et utilise l'espace comme soute à ravito...
Il a écrit un bouquin et a fait une superbe video sur le premier TDM.
j'avais mis il y a quelques années sur un autre fil le récit de 'penneg' un voilier de 6,5 m qui avait fait un aller retour Bretagne Islande sans moteur et sans pilote dans les années 70. Je peux le remettre ici pour ceux qui auraient la flemme de le rechercher
ça va de Roger Barnes:
A Yann Quenet:
Sans compter ceux que vient de citer Flora...
Le problème c’est que la majorité des ports pour ne pas dire tous interdisent d’entrer à la voile, tu peux tenter la godille, mais si tu est en atlantique, tu risque de te taper des écluses, dans d’autres endroits c’est les courants… alors peut-être un hb
Le livre de Pierre-André Huglo mentionné par Flora un peu plus haut... avec son Contessa 32:
On a beaucoup navigué sans moteur. Avoir ou pas un moteur était une discussion récurrente des ti ponch du soir sur les voiliers de croisière dans les années 70.
Naviguer sans moteur est facile à partir du moment ou on ne cherche pas à naviguer de la même manière que si on en avait un.
Tout d'abord, on équipe son bateau d’apparaux de mouillage adéquat. On ne peut pas se permettre de déraper. On a donc de quoi mouiller en sécurité. Long et lourd.
Outre ce mouillage long et lourd, on en a aussi un qui permet de mouiller profond. On peut être obligé de mouiller dans des lieux non prévus avec du courant et pas de vent (exemple dans le chenal du Four).
Ensuite, les ports c'est fini, ou alors, des ports connus, par bonne condition. On mouille. On revient donc à la première préconisation : un bon mouillage qui tient tout le temps et partout + une bonne annexe (à voile de préférence).
Après, on anticipe et on tient compte de la météo locale. Aux Antilles, on ne passe pas sous le vent des iles, mais au vent. On part des mouillages tôt le matin pour profiter de la brise de terre etc...
Et aussi, on applique à la lettre les anciens préceptes "qui veut vivre vieux marin arrondit les caps et salue les grains", tout comme ce que me répétait mon grand père "à bord, quand tu dois te presser, c'est que tu l'as fait trop tard".
Enfin, on apprend à prendre son temps. Le plus long qu'on a été encalminés, c'est 13 jours. Entre Darwin et Timor. Le temps était tellement calme, qu'on avait abattu les voile et mis le taud de soleil.
Donc, Bon mouillage, peu de ports, bonne annexe, connaissance de la météo et patience et tout se passe bien.
Dans les années 70/80 on avait l'habitude d'attendre le vent...sur mon premier voilier construit en acier , bien lourd (12 t pour 11m ) le moteur de 25 CV ne servait qu'aux manœuvres de port...jamais au large...les temps ont bien changé depuis et les gens sont toujours de plus en plus pressés ...on se demande pourquoi !!!
Holà
J'ai navigué plusieurs fois sur des voiliers sans moteur en Med et dans les Caraïbes jusqu'à Panama,et je trouve ça un peu stressant près des côtes,alors qu'au large c'est cool on s'adapte.
Ne pas oublier que ne pas avoir de moteur c'est aussi ne pas avoir un guindeau électrique,et ça c'est important...un manuel ça va jusqu'à 10/11 mètres,on n'a pas trop de longueur ni de poids en ancre/chaîne, mais c'est lent et sans moteur pour soulager une remontée de mouillage par vent fort très sportif.
Entre les marées,les courants,la petole et les entrées de port il y a largement de quoi se prendre la tête.
On était rentrés une fois sous voiles à Port Vendres, c'était limite mais faisable sans traffic.
Je suis rentré aussi à Colon sans moteur,bloqué à l'arrêt pile au milieu entre les immenses digues,"klaxonné" par les cornes de brume des cargos en attente je n'en menais pas large ... le grain du soir m'a sauvé heureusement.
Si j'ai de merveilleux souvenirs de ces navigations à la voile pure,les arrivées parfois sont difficiles et risquées selon l'endroit, c'est pas très agréable et avec du monde à bord pas très cool.
Je préfère faire une arrivée ou un départ de mouillage à la voile ça maintient l'habitude de manœuvre du bateau, mais naviguer sans moteur tout le temps,respect pour ceux qui font ça volontairement.
Il y a un certain temps ma douce avait un sangria avec un moteur essence qui a marchait parfois.
Que du plaisir, de la patience quand il n'y a pas de vent mais on est bien en mer.
L'avantage bateau léger manœuvrant comme un dériveur et déplassable à la godille.
Par contre on ne rentre que dans un port connu et ou l'on sait on l'on va, tu ne vas pas aller au quai d'accueil pour qu'on t'envoi à l'autre bout à la godille.
Mais le mouillage c'est très bien il faut prévoir un peu, ne pas se mettre au milieu de trop de monde, on n'a pas le droit à plusieurs essais ;) et surtout il faut arriver à partir !
Une annexe et des rames et voilà.
Et quand il y a trop de vent on reste sur le bateau au mouillage.
En gros il faut aimer être sur son bateau et ça dépend du programme...
par curiosité, pourquoi vouloir naviguer sans un moteur ?
de mon expérience perso, dans mon port, je trouve très moyen ceux qui entrent et sortent a la voile.
il y a une série de petits voilier sans moteur type Surprise qui font des régates régulièrement.
Je les ai vu sortir vent de face , a cogner un coup a droite , un coup a gauche les bateaux a quai ... c'est moyen !
J'ai découvres la voile sur le tard, alors je n'ai pas de principes particuliers. le moteur, il est la pour ca, et il n'y en aurait pas que c'est la première chose que je mettrais en place.
Il y a bien un navigateur qui entre au bassin Vauban à Saint Malo, via l’écluse à la voile. Son voilier n’est pas grand, genre surprise. Mais surprenant la première fois qu’on le voit se placer juste devant la porte du bassin, vent du cul.
On a eu un moteur (2.5cv) à partir de notre 4eme bateau...mais il quittait rarement son coffre tellement on avait peur de le laisser tomber à l'eau dans la manip de le mettre sur la chaise du quater...
Pour l'annexe on a gardé ce principe : pas de moteur, mais voile et bonne godille.
Sur mon Tumelaren on avait un aviron de godille de 3.50m, il faisait large le job au port
apprendre a naviguer sans moteur c'est une sacrée école...j'ai appris ainsi avec des Mousquetaire, ou Corsaire ,sortir et rentré dans les ports ..on apprends ,apres tout devient facile ..
mais bon les temps ont changé..
Quand j étais jeune et beau avec toutes les qualités, je naviguais sans moteur… jusqu au moment où j ai faillit mourir de soif en faisant Concarneau Les Glenan. C est lorsque j ai vu les goélands me doubler en palmant que j ai décidé de casser ma tirelire pour un 6cv hors bord.
Je pense que sans moteur, j aurai perdu mon bateau actuel depuis longtemps…
Bien entraîné par les HB des 70 s qui parfois tombaient en marche on a carrément fait Morlaix Lisbonne Tanger Palma Calvi
Été 76 sur notre requin moulé en plastique et un peu surélevé par le patron du Chantier Sapo qui voulait se faire la main
Pour faire de la voile il faut un bon moteur pas forcément puissant mais fiable .si tu as un bateau moderne avec une belle carène récente ton bateau sera évolutif dans le petit temps pas comme les anciens voiliers lourd peu performant dans le petit temps ,le moteur te sauvera un jour d un mauvais grain au mouillage,de ton bateau qui dérape vers la plage ou des rochers
Un bon moteur in-bord diesel fiable c'est un bonheur sur un bateau, même s'il est bon marcheur à la voile. J'ai mis du temps à m'y mettre mais je ne m'en passerai plus jamais. Faible bruit, faible consommation , il m'est arrivé de le faire tourner 24h sans jamais l'arrêter, il ne m'a jamais fait défaut. Il ne m'a pas vraiment sorti de galères mais ça peut arriver aussi. Pour ceux qui fréquentent les ports, devenus de vrais labyrinthes c'est quasi indispensable et surtout obligatoire. Mon petit plaisir c'est de faire un tout droit moteur-pilote 30mn avant d'arriver au mouillage pour avoir le temps de tout ranger (je suis la plupart du temps en solo), ce qui me permet de débarquer direct en arrivant. Effectivement c'est contraignant en entretien, il faut être hyper rigoureux mais le jeu en vaut la chandelle.
J'ai en moteur HB qui, installé entre les deux coques, est trop exposé pour pouvoir être fiable. Cela fait qu'effectivement il faut en permanence se comporter comme si je n'avais simplement pas de moteur.
Je ne vais donc quasi jamais au port, sauf pour hiverner. Je stationne sur ma bouée, d'où je pars ou arrive sans problème à la voile.
Et surtout, je ne vais jamais me mettre dans une situation où j'aurais besoin d'un moteur pour en sortir.
Dans le pacifique le moteur le fut très utile pour les passes ,je redis malgré mes -3 ,pour faire de la voile il faut un bon moteur
Je redis, sans moteur, tu ne navigues pas comme quand tu en as un. D'abord, tu ne dérapes pas. Tu mouilles pour. Si t'as un doute, tu mouilles 2 ancres.
On trouve encore de très bon guindeaux à main qui font le job, plus lentement certes, qu'un guindeau électrique, mais ils permettent de contrôler la remontée et faire que le départ se passe bien.
Les atolls du Pacifique sont généralement ventés et on est toujours rentré à Ahé, Manihi, Apataki, dans les iles sous le vent, à Souvarov, Wallis et Futuna sans moteur, tout comme aux Fidji.
La seule "difficulté" a été à Pago Pago ou ce port est dans un ancien cratère, sans aucun vent à l'intérieur. 2 plaisanciers américains sont venus nous aider avec leur annexe.
Naviguer sans moteur en navigation lointaine est tout à fait possible et plaisant.
Il n'empêche que maintenant que nous avons un bon moteur qui démarre quand on le veut et qui est fiable, on l'utilise et on va dans de coins ou on ne serait sans doute pas allés si nous n'en avions pas eu.
Par exemple, notre navigation de l'an passé, entre Panama et Seattle, sans moteur, nous aurions suivi la route préconisée dans "Ocean Passage for the world", soit partir loin vers l'ouest, faire le tour de l'anticyclone puis retourner vers l'Est au niveau de Juan de Fuca. Avec un moteur, nous avons suivi la côte et fait des dizaines d'escales.
un port où la voile est interdite , Binic
je me suis meme fait interdire un voilier radio commandé de 53 cm de long et 900gr de déplacement, un Micro Magic pour ceux qui connaissent par le personnel du port , sous prétexte que je pouvais faire des dégâts !
jusqu'où peut aller la bêtise
J'ai possédé un Challenger alu une quinzaine d'années sur l'étang de Thau et j'alternais entre mouillage vers le grau de pisse-saume, le canal des Onglous et le port de Marseillan ville .Il me fallait traverser sur la rive opposée ( la base des glénans ) en utilisant les prames disponibles ...J'ai donc très rapidement appris à godiller ...
A tel point que lorsque j'ai fait l'acquisition de mon challenger export l'un de mes premiers travaux a été de poser un tolet ( j'ai deux avirons de godille ) .
J'avais fait de même sur mon "super cha" que j'arrivais à déhaler sans avoir à pleurnicher auprès de riverains souvent absents l'hiver . Celà se fait donc sur un bateau un peu lourd qui, lorsqu'il a pris un peu d'erre, se manoeuvre bien,pas sur des milles bien sur ...Cela ne remet pas en cause l'intérêt d'un bon moteur, déjà souligné par Marcel Bardiaux ...
Bonsoir,
dans certains port tu peux entrer à la voile si tu as un bateau monotype du style J80 et autres bateaux de régates en baie de Quiberon.
Avec un bateau plus classique, il faut avertir la capitainerie par VHF qui enverra quelqu'un pour t'assister ou te suivre pour te prendre les amarres quand tu arrives.
J'ai fait cela 3 fois au Crouesty en 20 ans, bout de casier dans l'hélice.
En Solo, ce n'est pas facile de faire une veille visuelle en permanence
En solo au large sans moteur, il faut penser à consommer le moins possible d'électricité et avoir Panneaux Solaires et Hydro-générateurs.
Ou faire comme Pierre-André: cartes papier et sextant.
Il a amélioré la carène en supprimant l'hélice et l'étambot, un beau raccord qui ferait penser que ce bateau n'a jamais eu de moteur.
Le silence de la mer est pour toi et toi seul.
Hello, n'oublions pas que "yum" parle de nav' en solo, ce qui est tout à fait différent des expériences des uns et des autres sur ce fil.
Je me souviens d’une entrée à honfleur, après avoir flâné, caboté, en rentrant du treport, notre moteur un hb était (encore)en rade, sans électricité , batterie vide la vhf n’a pas fonctionné, heureusement nous avons mis des piles dans la portable pour joindre la capitainerie. Ils nous ont imposé d’être remorqué, un bateau placeur et venu nous chercher, nous a fait passer l’écluse et accompagné au ponton. Dans un monde parfait ou ancien cela aurait été possible, mais comme je l’ai dit plus haut (je radote) installer au minimum un hb pour être autonome et obligatoire. Tu peux faire de mouillage en mouillage mais un moment il faudra rentrer et le moteur est nécessaire…. Du moins obligatoire
Salut la compagnie :) Je n'ai jamais navigué complètement sans moteur, mais sur mon premier bateau je l'utilisais le moins possible et sur mon 2eme un cata de 40 pieds j'avais un HB 9.9hp sur chaise centrale, inutilisable hors d'une baie protégée ou contre plus de 25 nœuds de vent réel. Pour les nav' de plus de 12h il était stocké sur le pont. En plus, il était souvent en panne.
De ces expériences, je me retrouve tout à fait dans ce que dit Ed. On navigue complètement différemment des gens avec des moteurs, on ne fait pas exactement ce que l'on veut mais ça fait partie du charme. C'est comme voyager en autostop ou louer une bagnole : en stop on ne finit pas toujours où on veut mais quelle aventure. Si on loue une voiture on va exactement où on veut quand on veut ; les deux ont des avantages et inconvénients. Ce que j'aime beaucoup sans moteur c'est la nécessité de bien faire. Toujours penser ou mouiller et bien, on va pas se faufiler en première ligne la où c'est déjà blindé de bateau et lâcher 30m de chaîne pour gagner 5min en annexe... Pouvoir mouiller par 50m de fond mais relever à la main (j'ai un mouillage spécifique pour cela, pour pas me faire jeter à la côte quand empetolé). Surtout on observe énormément quand on est au mouillage : à quelle heure s'arrête là brise de terre ? À quelle heure le vent souffle t-il à plus de 20 noeuds ce qui rend le départ sans guindeau plus compliqué ? Etc etc.
Maintenant j'ai un moteur inboard et bientôt un guindeau fonctionnel, un bateau plus lourd aussi...
Mais être sans moteur n'est pas être une limite à l'aventure : un de mes plus beaux souvenirs de navigation était au Bijagos ou on empannait entre les pirogues de pêche échoué sur les bancs de sables qui essayaient de se dehaler au moteur, on leur demandait au passage les instructions ou passer au plus profond (ça se jouait à 10cm de profondeur !), ils n'en revenaient pas... Je n'oublierai jamais, jamais ça. Alors que j'ai déjà oublié le long bord au moteur que j'ai fait il y'a 2 semaines sous le vent de la Dominique car j'étais pressé...
Ce n'était certes pas en solo, mais voici quelques décennies les pêcheurs naviguaient tous sans moteur. Question solitaire, Le Toumelin a fait son TDM à bord de "Kurun". J'aime bien citer aussi Michel Martin avec son Ecume de Mer "Boroboudour", puis avec son cata de 9 m çonstruit de ses mains "Capitao as Arenas". Et combien d'autres, connus ou inconnus.
Encore un : saint Georges Grenade sur le muscadet remonter du chenal en tirant des bords pas de moteur bien balisé mais pas très large peut-être pas le dernier bord mais je dépasse un petit peu de l’alignement 1 mètre. Et paf nous touchons quelque chose le voilier se lève et dévie et je regarde dedans l’eau arrive a lAvant il y a un trou gros comme le poing avec un éclat entre deux lisses ça fait comme le dessus d’une boite de conserve que tu peux refermer .après avoir paniqué et écopé je décide d’appuyer pour refermer et ça marche l’eau rentre moins et nous pouvons finir nos bords et aller nous échouez devant yacht club où il y a une petite plage .après le séchage c’est la réparation avec un bout cp du bord et des vis et surtout un mastic sous-marin deux composants pour câble que nous donne Jon un retraité qui travaillait sur bateau câbleur il vie là heureux sur un bateau de 5 m il aussi un belge qui fait sa bières dans son cockpit c’est en buvant un coup avec lui il nous confirme la présence de pieux tout le long du du Chenal en dessous immergé pour La Défense du port à l’époque c’est écrit dans les instructions nautiques .
Hello, il y'a Kevin Boothby en solo sur son côtre aurique sans moteur : kevinboothbysailing.com[...]/
Je trainais pas mal sur son site à un moment pour son régulateur d'allure diy : kevinboothbysailing.com[...]ojects/
Il a également une chaîne youtube mais ça je connais moins, même si je suis sur qu'elle doit être sympa 👍