Echouage : reve ou realite ?

Bonjour,

Nous sommes en train de preparer une ballade en famille d'un an ou deux en Europe. Pour le moment, nous en sommes a definir/chercher le bateau 'ideal'.

Un des criteres retenus jusqu'ici est la facilite d'echouage. L'idee serait de pouvoir se poser dans des coins tranquilles, multiplier les possibilites d'escales, et aussi limiter les frais de port dans un certaine mesure.

J'aimerais avoir votre avis sur la question : est-ce qu'il s'agit d'un avantage reel, ou plutot d'une idee 'bonne sur le papier' mais pas vraiment praticable en realite ?

Merci pour votre aide,

Laurent

L'équipage
31 mai 2006
31 mai 2006

Tout dépend
Tout dépend des conditions où tu vas naviguer. Si les fonds sont sableux, avec pas trop de pente, (comme les plages de la Normandie, par exemple) et le temps calme, ça pourrait être très bien. Si on trouve un endroit plus boueux que sableux... c'est moins agréable. Si vous allez visitez les ports que vous connaissez sont assez plats de fond, ça va. Si le fond est trop en pente à l'endroit que vous choississez... l'échouage peut arriver à une chute du bateau...pas agréable. Si vous allez du coté de la Bretagne vous commencerez peut-êre à trouver les fonds plus rocheux, et la possibilité grandissante d'avoir une qui puisse percer la coque. En Méd, (et en Scandinavie aussi?) il y a moins de marée. Si vous voulez vous échouer et les vagues montent, elles peuvent endommager la coque ou les bi-quilles en vous flottant un instant et vous laisser tomber (FORT! ) un autre. Si vous vous échouez par la marée baissante et le temps se gâte, vous y êtes jusqu'à ce que la marée monte. Si vous vous échouez et le temps s'améliore, vous l'aurez manqué. Si vous êtes échoué et le temps se gâte avec la marée montante, vous voilà probablement embayé, tout près de la plage avec le vent et les vagues qui vous poussent encore plus près, sans que vous pouvez naviguer sans endommager le moteur et/ou les safrans.

Il y en a qui aiment s'échouer. Ils arrivent à le faire dans certains endroits quand il fait beau. Il m'est un peu difficile d'envisager qu'il fasse beau pendant un ou deux ans partout en Europe. Est-ce que ce serait tellement utile pour une ballade où tu vas explorer des ports et endroits que tu ne connais pas bien les fonds? Je ne gagerais pas mon bateau comme ça.

31 mai 2006

Qui peut le plus peut le moins...
Bonjour,
J'ai eu la chance de pratiquer le quillard, le dériveur lesté, le dériveur intégral, il me manque le Biquille, mais ça ne devrait pas tarder....
Une fois que vous avez goûté aux plaisirs et avantages des bateaux qui peuvent se poser facilement de par leur conception, vous ne parlerez plus de quillard (ce n'est pas un troll, c'est juste mon avis !les utilisateurs de multi pense la même chose par rapport au mono ! !)
En effet, vous pouvez faire la même chose avec un quillard et un dériveur, mais avec un dériveur, vous pourrez vous échouer volontairement ou même involontairement et ça ne sera pas une cata !

Le DI nécessite un fond sableux "propre" tandis que le DL peut se poser sur un fond un peu moins "propre"
Concernant le genre de dériveur, il y le dériveur lesté ou le dériveur intégral : mon choix se porte plutôt vers l'intégral. Le DI une fois posé ne risque pas de bouger et se pose seul, tandis que le DL avec ses béquilles nécessite une surveillance à l'échouage et j'avoues que je ne me sens pas à l'aise avec un bateau perché sur ses pattes et qui risque de se coucher s'il y a un trou sous la béquilles....

Je suis un peu long mais si je continue, mon choix pour le prochain bateau se portera vers un biquille, genre RM 10.50. L'avantage par rapport aux DI et DL, c'est qu'il n'y a pas de lest mobile et donc moins de soucis éventuels et bien sur l'échouage est possible sans problème.
Effectivement, l'échouage n'est pas possible partout, mais on arrive à trouver des coins protégés, ne serait ce qu'en mouillant en eaux "profonde" la première journée pour repérer les fonds où poser le canot'pour les journées suivantes.

Vous parlez de naviguer en famille, pour l'avoir fait avec des enfants, ils apprécient le fait d'être posés........il peuvent monter et descendre à leurs guises et si comme moi un des enfants est sujet au mal de mer, ça permet de se retrouver au calme plusieurs heures par jour.....et aussi d'aller se balader l'esprit tranquille pendant que le bateau est posé, le mouillage ne va pas déraper !
Et pour finir sur une note agréable, la plupart du temps, l’échouage est gratuit…

Bonne balade
Michel de Nostria

31 mai 2006

nous
Notre bateau peut s'echouer et nous l'avons deja fait souvent, mais c'est quand meme quelque chose que j'evite si possible.

Par contre j'en suis tres content lorsque je passe la pointe de la bretagne et que je peux m'arreter dans les abers, au Conquet par exemple.
Et dans tous ces coins difficilement accessibles aux quillards.
Maintenant, sur un tour europeen, il faudrait verifier la proportion d'endroits concernes par la possibilite d'echouage. A part la Cornouaille et la Bretagne, je ne suis pas sur qu'il y en ait tant que cela.

31 mai 2006

Le DI
Pour ma part j'ai bien posé le bateau quelques fois, mais ce n'est pas à mon sens le grand avantage de ce type de bateau. L'avantage que je vois en navigation avec un DI, en l'occurence un Ovni, c'est surtout le fait qu'en cas de talonage la dérive va remonter.

Avec un tirant d'eau variant de 2,10m à 60 cm, il y a de la marge que je trouve vraiment appréciable lorsqu'on navigue au dessus de bancs de sable dans 3m de fond.

@+

31 mai 2006

petit TE

L'avantage d'avoir un bateau à petit tirant d'eau que ce soit un DI ou DL c'est aussi de pouvoir mouiller pres de la cote .Mais egalement d'avoir bien plus de l'attitude horaire pour rentré ou sortir des ports à fort marnage comme en Manche par exemple.

le WE dernier nous avons remonté l'Odet jusqu'à Quimper malgre que la marée était basse.Nous avons fait les canaux de Bretagne une saison ,pas mal non plus.

Mon choix irait vers le DL ,le fond protegé par le lest est sécurisant en cas d'échouage incontrolé ou m^me volontaire.

josé

31 mai 2006

Tout pareil que Nostria!
Bjr
Je pense tt à fait la même chose que Nostria pour avoir eu un quillard GTE, une quille relevable puis un PTE et maintenant un dériveur lesté.
Je n'envisage pas d'avoir à nouveau un T.E important. Oui, qui peut le plus peut le moins, sauf au prés serré qui est de ttes façons tjrs désagréable en croisère familiale.
Cordialement.

31 mai 2006

allez, je me lance......
je suis d'acord avec ceux qui preconisent le deriveur avec une petite preference pour l'integral quoiqu'en pense Calypso.
Si l'utilite de pouvoir echoeur est evidente, ne serais ce que dans les ports a marees, ou pire encore, les ports d'echouage, je reste quelque peut dubitatif sur les capacites d'echouages d'unitees de 13/14 metres. Faut en avoir une sacre paire pour poser un engein de 12 ou 13 tonnes sur un fond inconnu......

31 mai 2006

BiKi, oh oui... (+ question à Calypso)
Comme Nostria, je préconiserai le biquille pour toutes les raisons évoquées. En rajoutant que pour caréner ou le laisser à sec qques temps, c'est quand même plus pratique (pas de bers à louer).

Ceci étant, notre précédent était un biquille mais nous n'avons profité de sa capacité à s'échouer qu'une seule année, lors de vacances en Bretagne. Extrèmement agréable, on conjugue la terre et la mer, l'annexe et les sandalettes, toute la famille en rêve encore (hope so, méthode coué;-) ). Mais même avec une faible utilisation de l'échouage, il faut reconnaitre que l'hivernage à terre était sans souci et rien que pour ça...

Le futur/actuel (?) est un DL, pour des raisons de budget (il m'a fallu près de 2 ans et je me suis fait violence).
J'essayerai de lui trouver des qualités, mais ne pense pas l'échouer en vacances (en Bretagne, certains jours, une des 2 quilles s'enfonçait lentement dans le sable. Rien de grave pour un biki, mais quid d'un DL...).

A Calypso, sur ta fiche, il y a échouage et échouement. Cet échouement a-t-il été +/- "volontaire" ou subi (par définition) et les structures n'ont-elles pas trop souffert ?

01 juin 2006

Echouement
"on" m'avait garanti que ça passait... Comme quoi il faut ne jamais faire confiance, même à un bon pote du coin et regarder les IN ou autres guides.
Aucun dégat heureusement (sable pur sans caillasses). Et festin de coques pour finir !
Pour info, la passe nord de Chausey, c'est en gros 2H avant/2H après la marée haute, sinon...
Rigolards, des anglais (oh honte!) compatissants sont passés au moment où, philosophes, nous ramassions les coques. Ils nous ont dit que c'est à ça qu'on reconnaissait la différence entre nos deux peuples: en cas d'échouement, les français pensent à la bouffe et ramassent des coques tandis que les anglais dans le même cas en profitent pour gratter un peu la coque, mimant un échouage volontaire...
O perfide Albion !

01 juin 2006

Damned !
le célèbre flegme britannique se perdrait-il ?

01 juin 200616 juin 2020

pas si sûr !
pour les français, oui Gilou, j'suis d'accord.
Jes vais même me planter volontairement au nord de Chausey la où tu t'es échoué pour ramasser les coques.

Pour les anglais, c'est moins sûr.
A la marée de fin mars à Chausey, j'ai assisté à une crise de panique frisant l'hystérie de trois anglais mâles sur un Dehler 34 alors que leur bateau au mouillage se couchait lentement sur un banc de sable immaculé du sud du sound.

Ils ont rameuté des plaisanciers dans trois gros semi rigides fortement motorisés pour se faire "tirer" alors qu'il restait environ un mètre cinquante d'eau...
Le désordre général et la volonté de chaque skipper de semi rigide à montrer toute sa puissance à amené de Delher couché à 90 degrés les chandeliers raclant le sable en haut du banc de sable dans moins d'un mètre d'eau !

Les cris d'anglais qui ont stoppé les moteurs à la vue du mat tordu, m'ont fait pensé au cochon qu'on égorge...

Bref... deux heures plus tard, le bateau s'est redressé et les anglais ont immédiatement filé au moteur.

...

31 mai 2006

échouage
Pour un bateau d'une certaine taille, l'échouage est tout de même à manipuler avec circonspection, et plutôt dans les coins qu'on connait très bien. Toujours délicat en fonction de la météo et de ses varations inattendues.

Par contre,l'augmentatin du rayon d'action dans les criques, fleuves et canaux est très intéressant. Aussi l'absence de stress quand on passe dans des endroits avec des hauteurs d'eau un peu limite et l'accès à des fonds de ports.

Si c'est possible, choisir une carène moderne spécifiquement dessinée pour une dérive mobile, plutôt qu'une carène de quillard transformé en dériveur (intégral ou lesté) pour des raisons de marketing .

Si ce qui est recherché est l'échouages régulier avant tout, un bon biquille moderne est peut-être préférable au dériveur.

31 mai 2006

Le problème est de connaître les fonds
J'ai un cata de 35' et pratiquons très souvent le beachage. C'est vrai que c'est génial. D'abord, avec les gamins, t'es posé direct sur la plage (ou en tout cas là où ils ont pieds) et t'es jamais emmerdé par des histoires d'annexe. Tout le monde est autonome pour aller à terre ou revenir. C'est aussi pratique pour aller te fourrer dans des coins (arrière ports, petits abris ou pontons aux fonds des criques) où les petits camarades ne peuvent pas aller.
Mais ce n'est pas aussi simple que cela. Il faud deux conditions impératives. D'abord connaître parfaitement le coin. Tout le monde a déja vu une superbe plage de sable avec, au milieu, un putain de pavé juste immergé ou je ne sais quel piège dans ce genre. Dans les coins que je ne connais pas, je commence toujours par mouiller "normalement" avant d'aller faire un repérage à pied. Deuxième chose, être assuré de l'absence totale de clapot (attention, pas seulement celui du vent, mais aussi des cinglés qui passent à 30 nd avec leur bourrin de moteur à 100 m au large). Si le vent tourne et que le clapot se lève, tu auras rapidement de gros soucis.
Reste aussi un truc, souvent les plages n'ont pas un fond en pente douce, mais ont un espèce de talus à une cinquantaine de mètre du bord, qui te coince (le fond n'est plus que d'une cinquantaine de centimères) et tu es donc coincé.
Un faible tiran d'eau est évidemment un avantage pour les escales. Tu seras libre de t'en servir ou non, mais tu dois aussi veiller à ne pas le payer trop cher en navigation (prés, gite et volumme intérieur...)
Jacques

31 mai 2006

Technique
POur te poser, pourrais tu me dire comment tu pratiques ? Arrivé en marché avnt et tenu par un mouillage arrière ?

Cordialement

31 mai 200616 juin 2020

échouage vs échouement
L'échouage est une manoeuvre volontaire, l'échouement est accidentelle.
ci joint une photo d'un échouage

31 mai 2006

pour se poser
Avec notre DI, arrivée en avant lente, on file le mouillage AR en ayant pris soin de rallonger le cablôt et on continue en dépassant le point d'échouage pour aller filer le mouillage avant. Ensuite, on se déhale sur le mouillage AR jusqu'à revenir au point d'échouage prévu en filant du mouillage AV.
Si on veut se poser tout de suite, on "beache" en douceur directement sur la plage et on installe les mouillages ensuite......

31 mai 2006

Ca dépend un peu de la température de l'eau
S'il fait bon, j'arrive doucement (moteur ou parfois à la voile, avec un affalage à 3 ou 4 longueurs et finir sur l'erre), je me beache et je pose mes ammares à pieds (sur le sable ou sur un arbre ou un rocher devant, un mouillage derrière). Je navigue en med, alors je veille à toujours flotter (il y a quand même des variations de niveau significatives et je me suis déja retrouvé bien posé).
si l'eau est froide, alors j'évite de me mouiller et je pose le mouillage arrière lors de l'approche et je saute directement sur le sable sec.
Pour perfectionner tout ça, je réfléchis à me bricoler un énorme tire bouchon que je planterais dans le sable pour m'ammarer dessus. J'ai vu un système comme ça pour attacher les chiens... J'ai toujours un problème de tenue des mouillages quand il y a une grande longueur, puisque le bateau peut avoir un gros ballant. Un mouillage n'est pas une bonne solution si tu ne veux pas que le bateau bouge du tout. Si tu souques dessus, il dérape toujours. Alors je cherche un point dur.

01 juin 2006

Brehat :
Tout au fond de la "Chambre" , devant le village mais suffisament à l'ecart du chenal pour laisser passer les vedettes à passagers qui passent par là à marée haute : fond de sable (enfin à premiere vue ;-) ) mais quelques "cailloux" cachés par les algues ... Ovni posé "un peu" de travers dans la nuit :-( mais sans aucune trace visible ensuite : posé et remise à flot à l'abri du vent et par faible coeff si je me souviens bien donc tres faibles courants.
André

31 mai 2006

Pas calypso,
Mais Gilou29, désolé...

(cf. la question par rapport à la fiche)

31 mai 2006

Loch-Speedo
Bonjour,

Pourriez-vous me dire comment est placé le loch-speedo (cata et DI) car je vois mal comment il s'en sort avec le poids du bateeau sur le tête.

31 mai 2006

Je n'ai pas
de loch/speedo, mais quand j'en avais un, il suffisait de le rentrer dans son passe-coque avant l'échouage et surtout de ne pas oublier.....Je n'arrive pas à me rappeler sur mon Fruit de me ( DI ), je crois qu'il était hors de la zone de pose...

31 mai 2006

pour moi
le choix quillard/non quillard est une "religion" personnelle.
DL depuis 20 ans, j'échoue le moins possible en préférant rester à flot, un bateau est fait pour ça. Tous les systèmes de béquilles sont des "bricolages", bien utile mais précaire. L'avantage DL/DI, c'est qu'on peut travailler sur la coque, nettoyer voire même changer la bague hydrolube en faisant vite, sur un DI, c'est plus sportif. Perte de cap au près, bruit de la dérive, remplacement coûteux (en argent ou effort) ne sont pas des avantages.
les quilles longues et lests courts peuvent aussi échouer, et peut-être même mieux (CG +bas), le biquille est certainement plus facile (pas de béquille). Un peu meilleur au près, entretien plus léger.
les grands tirants d'eau: en général lest court, donc très sensible à l'assiette, voire non échouable car non redressable si couché. Je n'ai aucune idée des performances.
bon, ce n'est qu'un résumé, tout dépend du programme et des désirs de l'équipages. Vivre à 2,5m au dessus de la vase pendant 6H, ou être planté au pied de l'échelle ou de la béquille sans marche pied, c'est sympa aussi et ça laisse des souvenirs, mais c'est un choix perso.
bon choix :pecheur: et bonne mer.

31 mai 2006

non echouable car non redressable ??
Simbad, tu peux citer des modeles qui ne se redessent pas ???

31 mai 200616 juin 2020

DL
genre trismus, et encore, a semelle fortement renforcée.
Quand je vois l'échouage de Nostria, soit il connait bien le coing, soit il a eu pas mal de bol.
poser un fond de carène sur un caillou pointu, et bien taper avec le clapot... beuh.

Je me suis retrouvé limite echoué l'été passé à Bonifacio. ça a duré pas plus de quelques heures, mais quand j'ai vu les dégats après :-(

31 mai 2006

Oui
je connais bien le coin et on "jardine" toujours avant l'échouage , c'est-à-dire que nous nettoyons l'emplacement avant

31 mai 200616 juin 2020

Rien d'autre...
Bonjour,
Je ne voudrais rien d'autre qu'un DI, en tous cas pour les côtes de bretagne.
On rentre plus ou moins à n'importe quelle heure de la marée. Au mouillage on se place le plus près de la plage ou le plus au fond de la crique
sur le sable on se pose pour nettoyer la coque mais avec toutes les précautions citées précedemment.
Que du bonheur.
A+
Marcellin

31 mai 2006

Ma (petite) experience
Depuis 4 ans avec mon boat de 8,5m, un Mopelia IOR à quille relevable (au fait est-ce la même chose que "Deriveur Lesté", DL ?), j'ai testé différentes situations d'échouage en Bretagne Nord, Iroise, anglos, Scillys,...

J'en tire les enseignements suivants :
- coupler grand tirant d'eau et lest en navigation, avec PTE au mouillage est un élément certain de sécurité, surtout en Manche : performance au près par vent frais, d'une part, large choix de mouillages protégés à condition de tirer très peu ou de pouvoir échouer, dans des régions encore épargnées par les marinas et à très fort marnage, d'autre part

  • cet avantage amène forcément des contraintes : extrême vigilance au moment de l'échouage et faire attention au clapot qui peut se lever très vite si le vent tourne ; c'est vrai qu'il y a risque de casse avec des points d'appui multiples qui vont venir au contact du fond dans le plus grand désordre : lest, béquilles, aileron de safran.

  • le béquillage en lui même n'est pas trop contraignant, béquilles courtes et assez légères, faciles à installer (10 mn); mais être attentif à la nature du fond où l'embase va venir se poser ; aïe aïe le petit caillou vicieux qui va juste porter à faux et faire sauter la plaque en CP (béquilles en bois avec embase en CP) : d'où l'idée de faire faire des béquilles en alu ?

Voilà, voilà

31 mai 2006

Merci
Merci a tous pour vos reponses.

En gros, il semble que la majorite penche en faveur de cette solution, sous reserve d'un bateau vraiment pense pour ca et de faire attention.

Bien note les points concernant les enfants, c'est un critere important pour nous : le voyage ne durera que si tout le monde y trouve son compte.

La plupart des reponses me confortent aussi dans le choix d'un cata : sans bequilles, on a moins de problemes de bequilles ;-)

Une question : dans ce cas, un reservoir a eaux noires me parait indispensable ? Comment 'faites' vous ?

Laurent

31 mai 2006

ben,
on s'assoit.
pas toi ?
:reflechi:

31 mai 2006

au risque
de s'erafigner le-dit arriere train, voire ... :-D

31 mai 2006

WC chimique
C'est ce que j'ai adopté, pour des raisons techniques (je ne suis pas plombier, ni chimiste, d'ailleurs. Mais il est impossible de s'improviser chimiste, alors qu'on peut se retrouver plombier par la force des choses) et d'encombrement. Me restait le problème métaphysique de l'environnement, et sur ce site il a été dit que les produits de traitement pouvaient être balancés par-dessus bord (au large) sans danger, étant donnée la dilution dans la mer. Dont acte. Vive le pot de chambre moderne !
Mais tout ceci est un autre sujet...

31 mai 2006

elle
est assied, c't'histoire :-D dit-il sur son quand t'assois,euh,quant à soi...(in peto... :-D

31 mai 2006

Pas du tout !
Moi je m'assied. C'est la même différence qu'entre un échouage et un échouement : l'asseyage est volontaire, il s'agit d'une action de confort qui vise à prendre ses précautions en prévision d'une longue nuit au cours de laquelle on ne trouveras pas forcément le temps d'aller trôner sur le sain-siège.
L'assoiement, quant à lui, survient sans que l'on ne s'y attende ; soudain, une envie pressante contraint à poser son arrière-train sur le premier endroit venu, et à procéder à la libération du lest sans chichis (si j'ose dire, et j'ose...)

31 mai 2006

évidemment,
on rigole un peu et tt de suite ...
mais la question est bonne.
je deviens un peu camping cariste et j'utilise un WC chimique; et je pense qu'à court terme je vais utiliser un WC chimique aussi sur le bateau. Evidemment pour famille nombreuse ce n'est pas très autonome ni économique, mais à 2, ça me semble le plus intéressant, parce que les cuves sceptiques, ça me laisse de même. On m'a dit qu'au niveau odeur, ce n'était pas "top" les cuves eau noires. :mdr:
Le dommage, c'est que les autres, y font pas forcément de même, tout en s'asseyant... (je la fais pour couper l'herbe ss les pieds). Et sûr des fois, on nage en eau trouble... :oups:
bons bains,
à+

31 mai 200616 juin 2020

poser par plaisir
pour pas mal de partisants irréductibles de Bretagne Nord, dont je fais partie, l'échouage n'est pas une religion, mais un mode de navigation, sans lequel la croisière perdrait beaucoup de son sel.

Pour nous, c'est un réel plaisir de nous poser un peu partout ou c'est possible, et avec les enfants, c'est un réel plus.

Non, les béquilles ne sont pas toujours un "bricolage", pourvu qu'elles soient convenablement pensées et échantillonnées, ce qui n'est souvant pas le cas, effectivement.

Pour preuve, les miennes sont conçues pour qu'en cas où le bateau se couche ( lit de rivière ou sol qui cède ), rien ne casse.

j'ai expérimenté à mes dépends ( voir photos ) dans un lit de rivière. Le sol a cédé et le bateau est tombé alors que nous dormions.
Impression désagréable mais aucune autre concéquence qu'une nuit à 20 degrés de gite, les 7 tonnes du bateau appuyées sur une béquille en alu de 10 cm de diamètre.

Un biquille serait tombé de beaucoup plus haut et un DI se serait couché avec un risque pour un safran, s'il y en a deux.

A mon avis, seul un cata à ailerons fixes garantit de ne jamais avoir de mauvaise surprise.

01 juin 2006

Di pas couché :-)
25 aout 2005 : à l'entrée de Quimper : une seule bouée de mouillage "utilisable" et 2 bateaux : un Ovni 345 et un "petit bateau" d'environ 4 tonnes qui se met à couple de l'ovni. A 3 heures du mat ; l'Ovni est posé à peu pres à plat mais pas tout à fait et l'autre à quille courte est posé sur sa quille , appuyé sur l'ovni avec le mat posé dans les barres de fleche de l'Ovni; son skipper essaye de dormir en serrant les fesses dans son cockpit ... Les 2 bateaux ont repris une position "normale" vers 6 heures du matin mais bien apres les autres bateaux au mouillage dans cette partie de la riviere :-) ; le skipper de l'Ovni n'a pas trop mal dormi cette nuit là , merci ;-) .
André

01 juin 2006

une autre voie
le quille longue ou à bulbe faible tirant d'eau et bidérives latérales faisant également office de béquilles...

1er avantage, on pose sur le lest et pas sur le fond de coque

2ème avantage, on peut carèner sans avoir l'obligation d'un ber

3ème avantage, moins de tirant d'eau qu'un biquille

4ème avantage, moins de lest qu'un DI

5ème avantage, meilleur cap au près (dérives assymétriques) et moins de surface mouillée au portant

1er défaut, le coût des dérives et manoeuvres de dérives
2ème défaut, la place occupée par les puits

01 juin 2006

Le cata, c'est le top, mais
attention lors du beachage. Les ailerons sont en strat, pas en fonte...
Ils doivent être hyper renforcés, surtout sous la semelle. Tu dois avoir une semelle résistante au ragage, soit au moins 3 ou 4 cm de strat.
Je ne crois pas aux inserts (inox, bois ou autre). Tu peux facilement restrater la semelle (un bon bibiais de 400/m²) avec de l'époxy.
Mais, en général, je conseille de ne pas toucher le fond, mais plutôt de mouiller avec 10cm d'eau sous les ailerons. Je ne suis pas non plus certain de la stabilité d'un cata échoué et hors d'eau avec la marée. Les ailerons sont trés à l'arrière, et si tu vas vers l'étrave, tu peux facilement le faire basculer.
Mais, c'est vrai que c'est le top d'être libéré des emmerdes d'annexes.
Jacques.

01 juin 2006

quels modeles de cata
se pretent bien / mal a l'echouage regulier, d'apres votre experience ?

Il est souvent difficile d'avoir une idee de l'echantillonage des fonds, et de la forme des ailerons quand il y en a.

Faut-il oublier tous les cata a derives ?

01 juin 2006

le diaoulig
est un cabernet, un dl sur plan harlé. le precedant etait un dl, le prochain sera un dl et ainsi de suite.
maintenant pourquoi?
j'echoue aussi souvent que possible, ne serait-ce que parce que les port d'echouage sont tres souvent gratuit ou en tout pas trop cher, mais aussi parce que l'echouage permet de s'emanciper des mouillage encombrés.
à partir de là mon experience du di fait que je repugne à poser sur des fonds inonnus ou suspect alurs qu'avec un dl, qu'il soit à embryon de quille comme le cabernet ou à quille longue c'est la fonte, rapportée sous la coque qui pose et qui crée une securité avec le fonds. il peut y avoir un caillou, j'ai de la marge. pour ce qui est du trou sous le bequilles cela n'a jamais ete un probleme, au pire des pieds mouillé pour aller caler la dite béquille au moment de l'echouage. en plus un bateau sur bequille est en equilibre et sauf de tres grosses unités il est possible de les basculer de quelques degrés d'un bord à l'autre pour soulager le temps de caler. l'ideal etant les bequilles reglables mais c'est un peu cher.
pour ce qui est de poser des bateau de bonnes dimensions, je ne vois aucunes difference à poser un muscadet dl ou une gabare de 17 m et 90 tonnes (mepme celle la on a reussi a la faire changer d'appuis sans soucis).
reste la solution des bi safrans servants de bequilles. en ce qui me concerne j'aime pas trop mais c'est eventuellement enviseageable à condition de ne pas poser sur les safrans mais sur des ailerons renforcé recevant les safrans. mais bon c'est un risque de casse supplémentaire alors qu'il est toujours possible d'ecarter une bequille mal engagée sans compter que l'equilibrage au maitre bau est quand meme bien superieur en terme de stabilité.
voila pour en parler plus, tu peux toujours me contacter en direct.
amicalement
jpierre

01 juin 2006

sauf erreur de ma part,
le JNP 12 de Pinta a une solution interressante :

quille relevable et 2 béquilles qui trabersent le cockpit pour faire 3 points d'appuis

reste le côté relevable qui ne me séduit pas trop (si c'est mobile c'est susceptible de se coincer)

01 juin 200616 juin 2020

ou alors....
bien viser pour carèner sans se pencher
:mdr:

01 juin 2006

Vaste question...
Je ne navigue pas en atlantique, mais en med. Je ne sais pas comment cela se passe avec les marées.
Dans mon cas, Erendil fait 35' pour environ 2,5 tonnes. Les ailerons sont assez à l'arrière (le début de l'aileron correspond grosso modo au pied de mat...). A sec, posé sur les ailerons, il est certain qu'il bascule en avant au moindre truc.
Un des problèmes est la protection du safran, notamment lors des arrivées départs et en position échouée. La mèche du safran (la mienne est en tube inox) se tord facilement. Le safran doit être moins profond que l'aileron. Ce qui, pour moi, exclu l'échouage avec un cata à dérive si le safran n'est pas relevable.
Le problème du poids est aussi à considérer. Je n'ai pas trop de mal à désenchouer Erendil en le prenant par une étrave. Ce qui doit être un peu plus difficile avec un Privilège 65...
Dans le sable, j'ai déja utilisé un balai brosse pour creuser et arriver à sortir alors que la mer avait baissé, sans que je le remarque, d'une dizaine de centimètre. Je ne sais pas comment j'aurais fais si j'avais été posé dans les cailloux...
Depuis, j'essaie de toujours flotter, quitte à me déplacer un petit peu vers le large pour la nuit.
Voila ce que je peux te dire.
Jacques

01 juin 2006

autre avantage du DI...
...moins de manoeuvre de voile dans les grains !
Les rafales pointent le bout de leur nez, et hop ! on remonte suffisamment la dérive pour déraper plutot que giter !
Pas top pour le cap, faut de l'eau sous le vent, mais ça permet de continuer l'apéro sans prendre un ris pour 5 mn...
Et ça, c'est de l'or :-D :-D :-D

02 juin 2006

Après le DI...le biquille !
Pour la ballade cotière, pouvoir s' échouer est un plus dont les aspects ont été soulignés précèdemment.
Permettez-moi d' insister sur la reconaissance des fonds avant échouage, INDISPENSABLE...
Choisir un coin abrité avec un minimum de clapot pour le déséchouage, j' aime pas quand ça cogne avant de pouvoir me dégager!
En fait, je ne me pose guère plus de 3 à 4 fois par saison... qu' à coup sûr, et c'est un réel plaisir.
Comme je passe plus de temps à naviquer qu' à m' échouer :-D le biquille est incontestablement le meilleur choix (enfin, c'est le mien)
Bonne nav'
Patrick

Cap Otway  australie

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