C'est assez, quand on a le dos fin, on se cache à l'eau

Un des intérêts de ces voiliers extrêmes est qu'ils sont des bancs d'essai de technique qui pourraient peut-être être transposées dans le transport maritime.
Les BE qui se penchent sur la question existeraient-ils sans la course ?

Venant du dériveur, j'ai adoré régater sur tout ce que je pouvais en monotypie, ou la course à l'armement est un peu limitée. Il y avait peu de doute c'était moi qui gagnais ou me prenais un branlée. Les régates avec handicap sont différentes on passe la majorité du temps (outre le départ) à régater contre soit, c'est à dire le chrono, autre chose...
La coupe américa et les déclinaisons en circuit fermé avec partage d'informations parfois, avec une bonne couverture images est un bon vecteur, comparable à la F1.
Mais la course au large même s'il n'y a pas d'images autre que le départ et l'arrivée fait rêver différemment. On est plus comme les anciens paris dakar.

Pour les calendriers des sponsors c'est plus vendeur une belle image d'un monstre seul face au large.

Donc pour en revenir à la question du début, ça me fait de moins en moins rêver .... l'age peut être mais sans dire que 'c'était mieux avant'.
La recherche des archis au milieu de la jungle des jauges compliquées pour trouver le petit plus est toujours intéressant même s'il peut aboutir à des aberrations ;)

Bonjour,

Merci pour l'article de Reporterre, un media que je découvre (donc un double merci ;-)), qui pose bien et sans manichéisme les termes du problème. La sobriété qui est devenue le maître mot des politiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de consommation des énergies fossiles, va bien au delà d'une simple équation technique à résoudre. Cela touche à un comportement global, à nos représentations de ce qui est bien et de nos jouissances, à nos relations avec notre environnement et notre frénésie à le consommer. Le "toujours plus vite" va de pair avec le "toujours plus riche, plus consommé, plus grand, plus fort..." et s'en affranchir soulève bien des obstacles d'ordre psychologique et sociologique.
Mais voilà, nous arrivons bien à un stade où cette course à la vitesse doit être mise en balance avec celle de son impact sur le climat et la biosphère. Nous n'avons pas d'autre choix que mettre fin à l’anthropocène et sortir de cette obsession de modernité qui confond toute idée de progrès avec celle d'innovation technique. Bruno Latour, philosophe des sciences, décédé tout récemment, résumait ainsi l'enjeu ; il faut qu'émerge une nouvelle "classe écologique".
Et bien sûr, tout cela a à voir avec un machin comme la "route du Rhum". et les questions soulevées par l'excès de vitesse de ces armes blanches nautiques lancées à la collision avec les cétacés. Des OFNI ? Quelle rigolade ! Du vivant, bien en chair que notre orgueil humain croit pouvoir superbement ignorer. Et croit-on qu'on règlera le débat avec l'invention techno de je ne sais quel pinger (qui augmente la pollution sonore des mers dont la faune est déjà sur-saturée) ; il faudra bien mettre fin à cette illusion.
Il est temps d'apprendre à ralentir !

La route du Rhum est depuis le début une course spectacle inventée par un publicitaire. Elle n'a absolument rien de sportif et n'a pas plus d'intérêt qu'un combat de catch. Il faudrait parler de son impact carbone (bateaux spectateurs, A.R. en avion etc...) qui est loin d'être négligeable. Que des navigateurs expérimentés ( disposant des connaissances techniques ) sur Héo puissent être dupe de cette mascarade me laisse un peu pantois.

a ce sujet,je suis étonné qu’un cetaces qui tchache avec sa belle a des centaines de kilometres n’entendent pas le foil arriver..
pendant une transat ,on est passé a 5 m d’une baleine 🐳 a 9,5 nds..
on a eu du bol de ne pas la percuter ..elle est sourde ou quoi la bas laine..?