Arrimage du mat pour remontée du Rhône

Marquer les réglages des ridoirs, pour ne pas avoir à tâtonner au remâtage.
Déposer les aériens.

S'il prend appui sur les balcons avant et arrière, il faut voir comment mettre un support intermédiaire; un XX prenant se calant sur les listons?.
Si le rouf est sur le trajet en ligne droite, il faudra relever l'avant ou l'arrière.
Imaginer la circulation sur le pont: passer au dessus ou au dessous du mât?

Déposer les barres de flèche permet déjà de faciliter les déplacements (en restant sur le même bord).
Garder les taquets accessibles, il y aura des escales.

Deux X en bois costauds, sanglés serrés, si possible un point d'appuis au milieu sur le pont. De la mousse et/ou tissus d'amortissement, pare-battages.

Une fois sur ses croisillons en bois, le mat va se promener (et pas qu'un peu !!) d'avant en arrière ... Donc, oui, il faut sacrément l'arrimer pour qu'il ne puisse pas jouer au bélier.
A priori, l'étais, les haubans et le pataras sont fixés qu'une manière ou d'une autre, et au pire, il arrive que les bateaux aient des taquets pour l'amarrage (mais faut pas les encombrer non plus)
Il ne faut pas non plus que le mat puisse sauter quand il y aura des vagues (parce qu'il va y en avoir de belles quand un cargo va passer à pleine vitesse à quelques metres dans un petit chenal)
Et s'il est penché, il faudra aussi l'empêcher de glisser vers l'avant.

Le voilier a une forme de coin, quand il sera dans l'écluse, il va naturellement se mettre l'étrave contre le mur ... A noter que dans les écluses du rhone, il n'y aura qu'un seul gros bollard, et ... pas trop de remous, sauf si vous êtes au mauvais endroit... Le bateau va donc sacrément gigoter, et vous ne pourrez pas y faire grand chose.
Franchement, le mat ne devrait pas dépasser du tout à l'étrave. (perso, j'ai même touché au niveau du balcon, j'étais content que le mat ne dépasse pas.)
A l'arrière, il y a beaucoup moins de risque, sauf à vouloir faire tout ses départs d'écluse sur garde arrière (ce qui serait inutile et ridicule)

Les barres de flèches se démontent ultra facilement, mais pour les replier le long du mat, c'est une opération un poil plus longue.

Pour la cartographie, la CNR donne les cartes.

Prévoir d'énormes pare battages ronds (pour l'avant et l'arrière, pour caler le bateau). Une très longue planche (5m mini) par dessus, c'est pas mal non plus, mais le plus important, ce sont les gros parebats.

Et je vous souhaite de bien rester sur le Rhône, et de ne pas avoir à rentrer sur le réseau des guignols de la VNF, vous découvririez très rapidement la différence !

Sites utiles :
www.inforhone.fr[...]/
carto : www.inforhone.fr[...]teECDIS (va savoir pourquoi il est impossible à retrouver)
www.cnr.tm.fr[...]one.pdf

Bonjour à tous,

@ Peuwi : Merci pour ces nombreuses précisions.
Concernant le dépassé du mât sur l'avant, j'ai lu un commentaire qui decrivait un bastain arrimé en travers au niveau de l'étrave (façon énorme moustaches) pour empécher l'avant du mât de toucher sur un abordage avec trop d'incidence. Je ne sais pas trop quoi penser de cette protection. L'arrimage de cet espar est quand même délicat. Il est sensé toucher en premier et doit, en conséquence, pouvoir encaisser un choc. Un peu compliqué à envisager.

@ Cédric 1983 : Je confirme que mon balcon n'est pas en état de supporter une telle charge. Je ne sais pas pour les autres Bavaria mais un probable dommage sur l'avant a fragilisé une fixation et rend l'ensemble un peu instable. Je dois justement travailler sur ce point durant l'hivernage près de mon domicile.

Suite à vos remarques collectives j'ai esquissé 2 autres configurations.

La première, horizontale, rien ne dépassant à l'avant, laisse un porte à faux important sur la partie arrière de près de 4m. L'avantage d'un centre de gravité plus bas et une meilleure position pour la tenue en eaux agitées vient en contrepartie d'une circulation plus compliquée dans le cockpit.

Le seconde, dans la lignée du premier jet, recule le mât en ne laissant dépasser que 75cm et protège la partie avant avec les espèces de moustaches évoquées plus haut.

Que pensez-vous de ces 2 configurations ?

Pour la protection de l'avant du mât, j'ai employé un seau de maçon bien costaud qui m'a été bien utile.
Cordialement

Le bastaing n'a aucune raison de s'allonger puisque sa longueur doit être égale à la largeur du bateau.
Il y a ainsi deux points d'appui: le maître bau avec ses défenses et le bastaing.
D'ailleurs, avec le dépassement arrière (4 m), le bastaing ne serait-il pas plus utile à l'arrière qu'à l'avant?