Anticyclone des Açores, va-t-il se redresser ?
Bonsoir,
Je lance ce topic, n ayant rien vu sur ce sujet ces dernières semaines. Si je me trompe, merci de le signaler.
Parti fin avril de Douarnenez, je suis monté progressivement au nord, vers la Norvège, pour traverser la mer de Barents et atteindre l Île de Spitzberg le 1er juillet. Séjour assez (trop) bref de 15 jours, avant d amorcer le retour vers le sud, et atteindre Alesund 1ere semaine d août. Durant toute cette période, +/- 3mois, la météo a été plus que clémente, trop même si je regarde les heures moteurs qui ont occupé, selon les séquences, 32 à plus de 40 % des temps de navigation.
Mais arrivé au sud d Alesund, et tanké sur cette partie de la côte norvégienne, je me rends compte que la situation météo est totalement pourrie, et ce depuis plusieurs semaines/mois.
Je m explique.
Sij ai pu remonter courant mai les côtes irlandaises puis écossaises et atteindre la Norvège sans difficulté, j ai pu constater, qu à un intervalle de 2,5 semaines, cad fin mai, les conditions météo se sont très fortement dégradées. Ainsi, un bateau ami parti avec ce décalage, sur le même parcours, s est trouvé bloqué deux fois, à Stornoway d abord, puis Lerwick, en raison des dépressions remontant l Atlantique du SW au N, NE. Me concernant, ayant franchi une latitude au nord du cercle arctique, je n ai pas subi ce désagrément, bénéficiant d un système météo sous influence de l anticyclone arctique. Mais à présent, revenu plus au sud, je retrouve un régime depressionnaire intense.
Je me doute que ceux qui connaissent un peu cet espace géographique, vont me dire que tout cela est assez classique avec une circulation des dépressions remontant du sud et passant entre Islande et Norvège, avec comme corollaire/origine, un anticyclone des Acores couché vers l Espagne et qui n arrive pas à se redresser et renvoyer le couloir depressionnaire vers le NW.
Sauf que, le truc pas très normal est que ça dure depuis 2,5 mois... en quelque sorte, on a une configuration météo cet été, très similaire à celle rencontrée en période hivernale.
Si je parle de tout ça, c est que bloqué un peu au nord de Bergen, je ne vois, à 10 jours (temps max des gribs) aucune fenêtre météo de 48 h, temps minimum pour atteindre les Shetland ou 72h, pour viser Inverness (entrée du canal calédonien), et cette situation prédomine depuis de nombreuses semaines. Nous guettons l option de descendre par la mer du Nord (sans aucun enthousiasme) mais elle ne se présente pas plus.
Si d autres heonautes sont confrontés à cette méme situation, ou l ont été par le passé, je suis preneur de leur réflexion stratégique sur les options à envisager et plus largement leur analyse de ce contexte météo très perturbé.
Par avance merci
Hervé
Bonjour,
Passé mi août, voire début août, nous avons très souvent été confrontés à du vent de sud au dessous de Alesund, situation normale.
C'est la raison pour laquelle nous avons hiverné à chaque fois dans le Hardangerfjord.
Il reste l'option de descendre jusqu'à kristiansand (attendre le bon créneau pour passer Lindesnes) et filer vers le Danemark puis les Pays Bas par les canaux mais c'est aussi un peu compliqué en cette saison.
Sinon, il faut être patient et attendre les petits créneaux éventuels pour descendre par étapes.
Bonjour,
je donne la vue à ce jour 16 Aout 2024, pour illustrer ta question.
Effectivement l'anticyclone centré sur les Açores est allongé et incliné
Dans le Sud Ouest il y a une dépression 873 mb assez forte (PTC 5)
Dans le Nord la dépression centrée sur l'Islande stationnaire, légère tendance d'évolution vers le NE
Ceci donne ce vent classique de SW fort sur la côte Norvégienne
C'est amplifié par les 2 morceaux anticycloniques sur Terre Neuve et Sud Irlande
Les 2 autres copies d'écrans sont les prévisions pour Samedi et l'accumulation des vents de Samedi à Dimanche
Le "Potentiel Cyclone Tropical n°5" devrait monter franchement au Nord. L'anticyclone va se resserrer sur les Açores en se déformant.
Il va te falloir faire comme les anciens être attentif et utiliser des petites fenêtres météo pour faire du Sud
tu peux aussi envisager de rentrer par le Danemark côté Est du Jutland puis le canal de Kiel (on y est passés il y a deux jours)
Bonjour Hervé,
L'ouragan ERNESTO est prévu remonter au Nord dans les jours à venir. Il va surement affecter la position de l'anticyclone des Açores...
Oui, t'as pas grand choses avant fin aout.
Après, ça dépends si t'es pressé. La dernière fois qu'on était allé en Atlantique, on avait quitté Fair Ile en Septembre et arrivés à Ouessant en passant par la cote w d'Ecosse et la mer d'Irlande en Octobre et avions eu du très beau temps.
L'automne peut être très beau.
Bon courage, c'est râlant d'être bloqué quelque part, mais tant qu'on n'est pas dans un port à 60€ la nuit, ça va.
Merci pour vos retours !
Oui, la situation va perdurer au moins pour les 7 à 10 jours à venir. A Florø où nous sommes amarrés, 80 mn au nord de Bergen, on n est pas malheureux avec 28 € la nuit avec douches et machines à laver incluses.
J avoue ne pas trop sentir cette option de descente par le Danemark et le canal de Kiel. A part les CM93 je n ai aucune doc nautique de ce secteur géographique. Et surtout, je risque de me trouver en solo avant la fin du mois, et ne me vois vraiment pas manœuvrer seul dans des eaux fluviales et le passage des écluses. Donc je reste encore orienté vers un retour par l Ecosse et l Irlande (que je connais assez bien) ou alors si c est la seule option, la mer du Nord et la Manche avec le moins d escales possibles.
Mais tout ça reste assez ouvert...
Vos avis sont toujours bon à prendre
Nous sommes partis mi avril des côtes bretonnes sud et nous sommes montés vers le nord par étapes selon le vent: Irlande (1/05) Écosse (15/5) Orcades-Fair isle- shetlands (fin mai) - Norvège (1/06) puis très lente montée vers les Lofoten très souvent au moteur … pour y arrivent le 12/07 et redescendre depuis le 16/07 mais cette fois contre le vent dominant. J’ai donc exactement la même situation et suis dans la région de Molde depuis plus de 8 jours sans avancer. Nous avons contacté différentes personnes dont Entre Côtes pour chercher un hivernage et pris la décision d’hiberner sur place et reprendre notre boucle mi mai 26. Difficile de prendre cette décision mais l’analyse need cartes de pression de surface du met office UK montrer exactement ce qui est décrit avec les même options : Écosse-canal calédonien -Irlande, manche par l’est Angleterre, manche par l’ouest dk - no - b, et est DK-D-V et
Rien ne fonctionne bien en cette saison. Nous allons hiverner ici dans 90% des options.
J'ai regardé les prévisions météo sur Ventusky et je pense qu'il y a moyen de le faire par la Mer du Nord en partant le plus Sud possible de la Norvège.
Le vent va osciller entre l'Ouest et le Sud (plus rarement). Je descendrais tribord amure par vent W et bâbord amure par vent S (des petits bordes donc). Avec çà ce ne devrait pas être trop compliqué d'arriver à Den Helder ou Ijmuiden aux Pays-Bas.
Cela permettrait aussi d'éviter l'ancien cyclone Ernesto qui devrait arriver sur l'Ecosse.
Je pense que vous êtes pessimistes. La question est une question de temps, pas de météo. Sur l'automne, il y aura des périodes de Nord ou d'Est, des périodes de beau et de moche.
Si tu as le temps, il ne faut pas désespérer. On est le 16/8, on navigue encore 3 mois.
Rester bloqué avec des prévisions météo mauvaises, on a eu ça tout l'hiver dernier entre Panama et Seattle. Et puis à un moment, on voit que c'est bon et ça passe.
Bon, payer 30€ la nuit, c'est dur, mais tu dois bien avoir des mouillages pas loin pour éviter ça.
Bon courage. La navigation, c'est aussi la patience.
Bonsoir les amis
Tous ces conseils et retour d expériences sont très utiles, et certainement m aideront à éclairer ma décision le moment venu.
Juste pour bien remettre les choses dans leur contexte, je voudrais préciser un ou deux points
1/ Je ne suis pas rongé par l impatience du retour ; pas de plan de carrière à remplir, pas d année sabbatique à boucler. Mais juste quand même, des êtres chers à retrouver à terre, après 4 mois d absence... C est tout, sauf dramatique
2/ Comparer trois mois d attente en période hivernale avec la situation météo qui sévit depuis une durée à peu près équivalente en Europe du Nord (mais au sud du cercle arctique) en plein été n a pas bcp de sens. C était un des points de mon topic initial. M interroger sur cette situation très perturbée qui s étend sur une période aussi longue en période estivale, qui n'a pas commencé en août mais plutôt dès début juin ! Et dont l un des symptômes (ou la cause ?) est un anticyclone des Acores couché sur l Espagne depuis un bon moment (pas depuis deux jours).
3/ Je prends bonne note de ce conseil éclairé par l expérience, de passer par la côte Est du Danemark et le canal de Kiel... mais qui n'a pas encore achevé de me convaincre. Cette navigation au milieu de la flotte commerciale la plus dense du monde, surtout si je dois l effectuer en solo ne m enthousiasme pas du tout... mais une fois de plus,à cette heure, aucune option n est fermée.
Pour l heure, nous programmons des petits sauts de puce pour atteindre Bergen avant la fin de semaine prochaine là oû nous saurons si Ernesto aura fait rouler la grosse caisse, ou non. C est de là que l option Sud, Ouest ou SE se decidera. D ici là, notre conversation peut se poursuivre.
A suivre...
De Florø, il est assez facile de rejoindre Askvoll.
Puis c'est très protégé jusqu'à Fonnes et de là, tu passes sous le viaduc Fonnesstraumen et tu rejoins Bergen en passant par le petit chenal qui mène à Alversund et Knarvik. C'est un peu étroit par endroit mais très abrité et calme par tout temps.
J'ai quand même trouvé que cette année et la précédente, le temps était quand même bien moins sympa que les autres années en Baltique.
Pour info, on a repris la descente vers le sud, avec escale hier soir Skjerjehamn (imprononçable comme tous les lieux dits Norvégiens ;-)). A la voile dans les secteurs en mer ouverte, à tirer des bords dans 20 kts de vent et mer bien cassante, sous deux ris et génois au tiers (le solent aurat été plus adapté mais chiant à affaler pour les phases moteur pour le renvoyer 5 mn après), et au moteur dans les passages étroits. Physique, mais superbe avec une lumière éclatante entre les grains.
Pose dans ce petit resort absolument charmant pour repartir mercredi où le vent fait un break, pour Bergen.
Et là on se remet en attente de la fenêtre météo qui nous permettra de rentrer (enfin, disons, de progresser). En tout cas, à 8 jours les dep continuent de débouler pleine balle du SW vers le NE de l Europe, une belle météo hivernale, ma fois !
Hello Flora
Quelle est la source d info permettant de requalifier un cyclone tropical (en l occurrence Ernesto) en simple dépression (il y a sûrement plein d Infos sur d autres fils d Heo, mais j ai la flemme d aller chercher). Sinon ce qui est impressionnant sur windy, c est de voir la combinaison-fusion de cet ersatz d Ernesto avec une dépression qui se creuse au SW de l Islande. Et notre feignant d anticyclone des Acores, vautré sur l Espagne qui ne se donne pas la peine de repousser tout ça vers le NW. C est encore les Irlandais qui vont morfler. Pas une bonne idée d'aller naviguer (ni même d être au mouillage) sur la côte ouest de l Irlande en ce moment.
Et pour nous, toujours au nord de Bergen, on attend gentiment la pose de demain pour faire les 35 mn qui nous séparent de Bergen.
A suivre...
Il semble qu'il y ait une petite fenêtre entre Samedi 31 et Lundi 2 pour faire un saut jusqu'à Lerwick?
Oui c’est bien ce que je pense pour les chanceux qui sont au sud de Bergen ça doit passer et ouvrir la route du retour par le canal calédonien puis l’écosse et l’Irlande !! Avec un peu de moteur au milieu. Nous allons rester là malheureusement. Bon retour à toi !🤞
Hello la compagnie,
Comme l ont repéré ED850 et Annokia, nous avons saisi lz fenêtre qui s est ouverte en fin de semaine dernière. D abord pour nous placer dans un petit port au sud de Bergen, face à la mer ouverte, puis pour appareiller samedi. Traversée en 2,5 jrs pour atteindre Inverness ce matin à 3h. Une nav plutôt sympa même s il a fallu s appuyer au moteur au milieu et à la fin, mais avec de belles séquences sous voiles avec des vents de 15 à 20 nds, d abord de NW, puis S, SE. 6,5 à 7,5 nds, c était jouissif surtout après ces longues journées sous la pluie sans discontinuité à Bergen (même les Norvégiens parlent d un été pourri, et dieu sait qu ils sont experts en pourriture météo dans ce secteur).
On traverse à présent le canal calédonien en espérant trouver à la sortie une météo favorable pour un retour express.
A suivre...
Hervé
Merci HV pour ce retour d’expérience. Heureux de savoir le bateau et l’équipage en Écosse et un peu envieux de ne pas avoir été plus au sud pour vous accompagner !
Bon retour
Personnellement j’aime bien descendre jusqu’à Killmore Quay et me mettre en attente pour une traversée de la mer d’Irlande (jusqu’aux Scilly) ou plus selon météo. Joli port de pêche, ponton visiteur et pub avec wifi
Islay, Port Ellen, je connais bien. C est généralement mon port d atterrissage quand je viens du sud et si on ne passe pas par la côte ouest de l Irlande qui est qd même plus attrayante que la mer d Irlande. Killmore quay je note, je ne connaissais pas. D une façon générale je m arrête peu en mer d Irlande, l Île de Man est aussi une option. Dublin aussi pour aller en ville et au pub, mais les marinas du nord et du sud sont très chères.
On est encore unpeu loin de la sortie du canal mais les projections grib donnent un flux de nord idéal pour effectuer la descente vers l Irlande et la Bretagne.
On croise les doigts !
Bonsoir à toutes et tous,
Initiateur de ce fil il y a un mois alors que nous étions bloqués par une météo exécrable en Norvège, nous fermant la porte du retour en Bretagne via l'Ecosse et l'Irlande, je viens donc vous informer que ce retour s'est achevé hier avec notre arrivée à Douarnenez.
Après l'attente interminable à Bergen, nous avions enfin trouvé le 2 septembre la fenêtre météo pour traverser vers Inverness et à partir de là effectuer la traversée vers la côte SW de l'Ecosse via le canal Calédonien. De là nous avons mis le cap direct sur Dublin sans perdre de temps avec la perspective d'un renforcement notable des vents de secteur Nord dans la deuxième partie de notre traversée. L'arrivée à la Marina de Dun Laoghair le 8 septembre a été vraiment acrobatique avec un vent de 25 nds et des rafales à 30-35. Autant dire qu'avec le volvo de 28 CV qui propulse le Centurion 36 d'un déplacement de 8T, ça a été une affaire vraiment borderline pour nous amarrer au ponton.
A Dublin il a fallu à nouveau se mettre en attente pour laisser passer le puissant flux de NW bien établi à plus de 30 nds. C'est donc le 11/09 en soirée que nous avons pu à nouveau appareiller et tailler direct en 3 jours sur Douarnenez avec une grosse pétole à mi chemin et donc pas mal de moteur, puis un retour du vent de sud et de grands bords tirés en Manche. Mais voilà nous sommes de retour !
Je ne reviens pas sur mon questionnement de départ mais je soulignerais tout de même que par delà le fait que la saison bascule très vite de l'été à l'automne sous les latitudes de la Norvège et l'Ecosse, la situation météo a été particulièrement agitée en cette période, cette année.Du dire même des Norvégiens de Bergen, un peu experts dans le domaine de l'hygrométrie et de ce que nous qualifions de temps pourris (comme ils disent "ce n'est pas le temps qui est humide, c'est toi qui n'est pas correctement habillé" !), cette année a été particulièrement pourrie, au delà même de ce qu'on nommerait un été pluvieux (c'est un Breton qui vous parle)... Les mesures indiqueraient une pluviométrie jamais atteinte depuis un siècle... et à Bergen il tombe 2500 mm par an normalement... On en a pris la mesure durant nos 7 jours tankés à Bergen. Croyant déceler une accalmie, chaque fois qu'on mettait le nez hors de la capote, la rincée suivante arrivait.
J'en reste là, car au delà de ces considérations humides, c'était surtout le vent sans quasiment discontinuer qui s'est imposé avec des cartes météo où désespérément le barrage anticyclonique des Açores qui remonte vers la Bretagne et les Iles Britanniques en été et renvoie les dépressions Atlantiques vers le NW, a eu bien du mal à se redresser durant l'été 2024 (j'exposais au début de ce fil que cette situation très instable s'est manifestée dès la fin mai. Il fallait remonter bien plus au Nord, au dessus du cercle Arctique, pour trouver un temps de demoiselle et du ciel bleu !
Voilà, j'en ai fini. Malgré ces péripéties de fin de parcours, ces 4,5 mois de navigation pour atteindre le Spitzberg et en revenir, resteront malgré tout un des souvenirs les plus marquants de ma petite carrière de plaisancier. Les stupéfiantes images minérales et glacées du grand nord, en grande solitude, resteront gravées à jamais dans ma mémoire.
Bonne soirée
Hervé
Hâte d entendre ce récit de vive voix
Merci Annokia... pour tes remerciements (c est pas désagréable sur ce forum d échanger des amabilités plutôt que des invectives).
Je comprends bien ce grand désappointement de laisser son bateau loin de son port d attache. J y ai aussi songé mais comme un plan D, E,.... Certains font le choix d hiverner le bateau sur place et ne manquent pas d arguments en la faveur de cette option. Je crois surtout que ce qui fait la différence c est le fait d avoir anticipé ce mode d organisation sur des plans de navigation pluriannuelle. Quand on doit y venir par la contrainte c est très frustrant et possiblement assez coûteux (coût de l hivernage ajouté à celui du port d attache).
Concernant la remarque sur les temps d utilisation du moteur en Norvège et plus au nord, je confirme à 100%. Mes statistiques de cette année donne près de 40 % des tps de navigation au moteur ! Et je peux vous assurer que je ne suis pas un forcené de la clé de contact. Moteur rarement démarré tant que l on avance au dessus de 2,5 nds et de toute façon moteur peu puissant qui a du mal à propulser efficacement le bateau face au vent au delà de 15-18 nds.
C est ça qui a été marquant cette année (j étais déjà monté aux Lofoten il y a deux ans), paradoxal et parfois un peu déprimant, c est l alternance entre des grands calmes sans autre possibilité que la propulsion mécanique (notre traversée de retour de la mer de Barents entre le Spitzberg et les Lofoten s est faite pour près de la moitié au moteur. Sur 6 jours de nav ça fait bcp), et de l autre, des sérieux coups de baston tels que ceux évoqués tout au long de ce fil.
Mais tout cela n efface rien des images de splendeur de ces côtes nordiques arctiques... Quant à y retourner...?
Hervé
Merci Hervé pour cette réponse. Pour nous aussi, même si nous avons eu cette déception à gérer de laisser notre bateau, nous revenons avec des images plein les yeux ! Le nord est magnifique et nous avons préféré Rorvik - Bodo aux Lofoten abordées trop tardivement pour échapper à la foule de touristes débarquant des autobus. Pour moi aussi ce site est source de réponses intéressantes dès que l'on fait le tri entre des navigateurs heureux de partager une expériences et des "donneurs de leçons" pas forcément aussi compétents qu'ils le disent.
La météo change très vite entre été et automne et il nous a manqué 8 jours pour être autour de Bergen et pouvir envisager ce que vous avez pu faire. Pour nous, y retourner va être mai 2025 et nous hésitons entre un retour par la Baltique ou par le chemin "habituel" de l'Ecosse et de l'Irlande. A ce propos, votre arrêt à Dun Laoghaire a du vous couter cher car cette marina est l'une des plus chères de tout l'Est. J'avais laissé Annokia pendant 6 mois lorsque je travaillais à Dublin. Nous avons abandonné notre place en France cette année dès que nous avons opté pour un hivernage en Norvège pour cette raison. Nous verrons en 2025 où nous trouvons de la place.
Bonnes nav' automnales en Bretagne !
Bonjour RV,
Notre voilier est actuellement à Bergen pour l’hiver.
Comptons dés avril 2025 nous rendre à Tromso et réfléchissons à aller au Spitzberg.
A ce propos étant plongé dans les autorisations administratives je me demande comment obtenir le document declarant que je sais utiliser en toute sécurité un fusil. N’ayant pas fait de service militaire je ne vois que passer le permis de chasse ou alors trouver un club de tir qui ferait un stage adapté.
Comment as tu fait de ton côté ?
Merci