Mon canote ideal...


Ca sera le plus beau, le plus rapide, qui coule le moins vite, pas le plus long mais pas loin,et tout et tout....

Dites moi ce que vous en pensez, je n'admets aucune critique, mais je veux bien essayer...
(pour le chauffage, je n'admets que les critiques de ceux qui ont deja vecu plus d'un mois a bord en hiver, au nord du 50eme degre...)

Voila, bonne lecture !



La méthode : Nous pensons faire comme suit :

Construction sous hangar, chauffable et deshumidifiable sur la zone de travail.

* début d année 07 : préparation du moule de coque et du moule de pont

* printemps-été 07 : moulage de la coque et du pont .Appendices. Structure intérieure + grands éléments intérieurs. Pontage.


* A l’automne 07, le bateau devrait donc être “ hors d eaux “,
stockable a l’extérieur .
Pause dans la construction a plein temps, remise a flot de la caisse de bord. Ce temps pourra être mis à profit pour continuer l’intérieur, sur des opérations demandant plus de temps que d argent.

Pour le reste (gréement, électronique, accastillage, motorisation), ces postes demandant plus d’argent que de temps, ils se feront au fur et a mesure des entrées d’argent.
Fin de la construction espéré fin 08, soit deux ans en tout.








Cahier des charges :

Programme de navigation : périmètre allant d’Islande, Norvège aux Canaries.
Navigation en double pour la majorité, en solo parfois.
En côtière, possibilité d être 3 ou 4, sur des courtes durées.
Taille : 28 à 31 pieds
Biquille: mouillage ou échouage le plus souvent.
Performant sous voiles.
Une vivacité dans les petits airs serait un plus …
Doit être adapte a une navigation hivernale.
Insubmersible, pouvant être rendu étanche de l’intérieur.
Poids centres le plus possible.
Intérieur aéré, lumineux.
Si possible, une belle ligne !…



Coque:

Coque a bouchains en sandwich.
Construction a l endroit, sur moule femelle.
Le moule est en lamifié sur les œuvres mortes, en mélaminé sur les œuvres vives. La coque est donc en surface développable.
Matériaux à définir, mais une idée : résine vinylester, âme mousse.
Passage en monolithique sur certains endroits.
Gel coat extérieur, top coat intérieur.
Liaison pont-coque : plan de joint extérieur.

Forme : coque large (3,30 à 3,50 m au maitre bau), restant large sur l’arrière. Forme planante “moderne”. Coque 5 ou 7 panneaux.
Franc bord généreux, hauteur sous barrots de1, 80m au pied de la descente.
Carène équilibre (of course!), safran(s) parlant, si possible…
Déplacement léger à moyen.
Ballasts latéraux avec les réservoirs d’eau douce.


Pont:

En sandwich.
Construction a l’envers, sur moule femelle.
Le moule est en lamifié .Tout le pont et roof est donc en surface développable. Possibilité de mouler le pont et le roof séparément, et de rapporter le roof par la suite.
De même que pour la coque, les matériaux restent à définir.





De l’avant a l’arrière:

Davier simple, gros taquets d’amarrage, balcon et cadène d’étai solides. Une main courante pourrait être fixe longitudinalement. Baille a mouillage en avant du mat (voir intérieur).Roof long, hublots nombreux, de grandes tailles, mais maillage de tenue serre. Quelques hublots seront ouvrants, au dessus de la gazinière, par exemple. Aérateurs nombreux, par boites dorades ou équivalent, pouvant être rendus étanches de l’intérieur. Mains courantes sur le dessus du roof.
Chandeliers avec jambe de force, au moins pour certains.
Rail de génois réglable du cockpit. Drisses et prise de ris revenant sur le roof.
Descente a 45 degrés, étanche (style panneau de pont).
Le roof continue en arrière de la descente, couvrant ainsi partiellement les bancs de cockpit. A cet endroit, le banc est rabaisse, offrant de part et d’autre de la descente un siège de veille active. Au dessus de la descente, une glissière horizontale vient couvrir cette même descente.

Cockpit en deux parties:

Cote roof, il est court, à deux étages. Dossiers hauts, pour des hiloires pentues.
Plus en arrière, la forme du cockpit dépendra du nombre de safrans: une ou deux barres? Quoi qu’il en soit, j’aime assez la forme du Gib Sea plus 80, à savoir juste une bassine étroite et peu profonde sous la barre, le reste étant au même niveau que le pont.
Coffres sous les bancs, nombreux, étanches et blocables, dispositif d’évacuation de l’eau (pour ceux qui suivent, il y a une boulette !...)
Coffre à bouteilles de gaz, équipe d’un robinet d’arrêt accessible.
Davier arrière et baille a mouillage secondaire.
Le rail d’écoute de GV est long, et sépare les deux parties.

Le pont est ceinture par un rail de fargue alu de hauteur convenable.
Une peinture antidérapante est rapportée à certains endroits.
Jupe simple, courant sur toute la largeur, type RM 800 ou 900.



Gréement:

Gréement du sloop, plus étai de trinquette largable.
Génois sur mousqueton, trinquette a ris sur mousqueton.
Pas d’enrouleur.
Bastaques si nécessaire au niveau du capelage d’étai de trinquette. Spinnaker symétrique .Mat alu, de bonne section.
Prise de ris classique, ris nombreux.
Toutes les pièces rapportées sont à fixer de manière très sérieuse
(capelages, embases de barres de flèches, vit de mulet, anneau de tangon…)
Drisses intérieures.
Câblage protégé par une gaine intérieure .Prévision d’un câble pour le radar (mais pose indécise).
Girouette non électronique. Feu de mat, antenne VHF en tète, projecteur de pont aux barres de flèches.

Appendices:

biquille, quilles fixes à bulbe, profil efficace. Pour simplifier la construction, et pour la solidité, chacune est intégrée dans un puits, stratifie à la coque. Des gougeons transversaux tiennent la quille. Un dequillage est alors possible, exceptionnellement.Je préférerai deux safrans, pour le contrôle du bateau, mais un seul safran pourrait être indispensable pour l équilibre a l‘échouage. S’il y a un seul safran, l’axe devra être avance, pour le passage du moteur. A voir, donc…



Intérieur: Structure classique, cloisons en CP.

De l’avant a l’arrière :

Cabine avant:

Lit breton, long et large aux pieds (seule lit double du bateau).
Matelas de qualité, sur un sommier a lattes. Le dessous est condamné pour la flottabilité (coffres s’il reste du volume).

Le long de l’étrave, ne pas prévoir de flottabilité, mais un espace vide pouvant servir à contrôler (et réparer si besoin) la coque a cet endroit par l’intérieur, en cas de choc, par exemple.
Vide-poches sur les flancs.

Accessibilité au plafond des fixations de l’accastillage.
Panneau de pont ouvrant, aérateur a chicane, pouvant être rendu étanche de l’intérieur.

Un endroit protégé devra être prévu pour les capteurs de vitesse et profondeur.
Si la structure l’oblige, un tirant de cadène sera nécessaire pour l’étai de trinquette. Peut être un système amovible serait le mieux, pour ne pas couper la bannette en deux. A voir…

La cloison séparant l’avant du carre est semi-ouverte, si c est structurellement possible.

Finition top coat au plafond, vaigrage sur la coque.

Carre:

Le carre est court.
Disposition classique, une table fixe au milieu, a cotes rabattables.
Pour laisser plus de passage vers l’avant, la table pourrait être décentrée.
De part et d’autre, deux banquettes courtes (pas prévue pour servir de couchages). Une des deux banquettes est raccourcie, pour servir de logement à un poêle à gasoil, type Sigmar.

(Le plan de pont est à cogiter en fonction de l’endroit de sortie de la cheminée.).Le réservoir peut se situer soit sous la table a cartes, soit sous le coin cuisine (loin du réchaud !..)

Rangements sous les banquettes, ainsi que derrière et au dessus des dossiers, en fonction de la place laissée par la flottabilité, les réservoirs d’eau/ballasts, et les puits des quilles.

Tous les rangements peuvent être maintenus bloques en navigation.
L’épontille traverse la table, lui servant de soutien.

En avant de l épontille, tube creux (puits a chaine), débouchant sur le pont, situe en avant du mat. L’idée est de ramener la chaine du mouillage dans une baille sous la table du carre, pour un centrage des poids. (système du Glénans 33).Un nable de vidage pourrait être relie a un passe-coque.

Planchers CP, chants en bois rouge, poses sur les varangues, maintenus en place par des loquets.
Finition top coat.




Coin cuisine:

Cuisine en L ou U.
Evier double, profond, eau de mer sous pression, eau douce sur pompe a pied. Pas de glacière, mais une cuve-égouttoir à la place. (il fait frais dans les fonds, et on ne sais jamais ou mettre la vaisselle sale sans encombrer l’évier!) Réchaud a gaz sur cardan le long de la coque.

Un hublot ouvrant est place au dessus de cette gazinière.
Sous le plan de travail, les rangements sont simples: casiers plastiques retenus par un fargue. Des portes en CP ferment ces rangements, s’il y a la place pour les ouvrir !

Une sangle de calage doit être prévue pour cuisiner a la gite.
Vannes de passe-coque et de coupure de gaz accessibles.




Table à cartes:

Taille: environ 85 x 60.
Disposition classique vers l’avant. Siege fixe, a bords relevés. Le dessous du siège sera accessible, pour le rangement du matériel de sécurité de première nécessité.

Rangements par le cote au pied de la table.
Instruments au dessus, ou sur le cote.
Petite bibliothèque. (la principale peut être prévue au dessus des banquettes du carre, ou sur la cloison avant).
Tableau électrique.


Coin toilette:

Pas très complique. Un support pour un seau, c’est tout.

Un effort est fait pour une penderie efficace: grande, aérée, avec un râtelier pour stocker les bottes à l’ envers.




Arrière:

A la fois endroit de stockage, et de repos en navigation.
Deux bannettes simples sur cadres, une de chaque bord, sont fixées le long de la coque. Elles sont à bords relevés, réglables suivant la gite.

Des volumes de rangements sont prévus, pour les voiles, l’outillage, pièces de rechange, matériel de sécurité, en fonction de la place laisse par la flottabilité et le caisson de rangement du moteur.

Une place est réservée pour la partie technique : chargeur, régulateur d’éolienne, tuyau de pompe de cale…etc…
Une aération est à prévoir, la encore.




Electricité:

Parc a batteries important, de l’ordre de 315 Ah. Recharge par
chargeur de quai, une éolienne puissante, un ou des panneaux
solaires. Si l’option s’avère efficace, un alternateur pourrait être
installe sur le moteur hors-bord.

Si possible, centrage des poids des batteries sous la table du carre, ou sous la descente.
Distribution des câbles électriques pense pendant la construction:
Les câbles pourront être passes dans les lisses, par ex, ou encore pour les plafonniers, dans l’âme du pont (si la solidité n’en pâtit pas !!!)
Accessibilité du tableau électrique.

Arrivées: chargeur de quai, éolienne, panneau solaire, (alternateur: si il y a…)

Départs : électronique (VHF, GPS, loch speedo, sondeur)
(radar: fils en attente)
éclairage intérieur
feu de navigation (feu tête de mat, mouillage, éclairage compas, projecteur de pont)
pompe électrique
pilote, radio, prise allume-cigare.


Motorisation:

propulsion annexe, donc peu puissant. Moteur hors bord,
installe sur une chaise coulissante horizontalement. Il se range
sous le cockpit. Une porte ferme la “boite”. Carburant stocke en nourrice, dans un coffre indépendant.





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