Voiles de Saint Tropez

Quelques jours au Voiles de St Tropez embarqué à bord d'un 60’.

J’ai la tête pleine d’images et le tri n’est pas facile.

Comme l’impression d'avoir feuilleté tous les bouquins de photos qui m’ont fait rêver.
C’est à la fois un musée vivant et un salon nautique.
Et l’occasion unique de revoir ce port vraiment magnifique, d’habitude totalement invisible du môle à cause des vedettes HLM qui masquent tout.

Le port est entièrement voué à la voile. Magique !

J’ai particulièrement adoré le joyeux bordel auquel nous assistions matin et soir, et à chaque fois avec la même frénésie, quand les bateaux quittaient ou rentraient au port.
Nous étions amarré le long de la digue et donc aux premières loges.
Un balai incessant durant plus d’une heure.
Des embouteillages monstres mais dans la bonne humeur si on fait exception des vedettes à passagers qui avaient choisi la tonalité agressive.

Je n’imaginais pas qu’une telle pagaille pouvait être aussi joyeuse.

Mais en course, c’est une autre affaire. Pour tout le monde.
Au départ des régates, il suffisait de fixer le bout dehors d’un 100’ frôler à bonne vitesse le hauban d’un 80’ !
Les coups de gueule des uns, les appels à la VHF des autres au comité pour protester contre un bateau adverse ….

La règle du jeu.

En ce qui concerne le bateau sur lequel j’étais embarqué, on n’a pas fait d’exploit à part le premier jour mais l’ambiance était au top.
Pas de prise de chou, pas de maux de tête à part un des équipiers, le barreur et non des moindres (Guy Ribadeau Dumas, pour les connaisseurs) qui, s’il est tout à fait charmant avant et après la course est un bonhomme hybride mi-morpion, mi-teigne pendant les régates. :-D
A la barre, l’œil rivé sur la bordure du spi ou du génois, les moulins à café ne sont jamais restés au repos plus de 2 minutes et on s’est pris quelques avoinées quand l’ordre traînait un peu à être exécuté.
Redoutable.
Mais il y avait tellement de spectacle autour qu’on oubliait parfois qu’on était aussi en course.

Et il nous a fait franchir la ligne de départ à chaque fois en tête.

Grand moments.

A ceux qui n’y sont jamais allés : l’année prochaine, foncez !

Des diaporamas bruts de fonderie.
Merci de votre indulgence je ne suis ni photographe, ni monteur et ne me demandez ni le nom des bateaux, ni l’âge des capitaines !!!

Bateaux sous voiles :

à suivre ...

:-)