Visite Les Galapagos d'une autre façon (suite et fin )

Visiter les Galápagos d’une autre façon (suite & fin)

Après l’arrivée un peu mouvementée a San Cristobal, nous prenons la route pour visiter les autres iles.
Sur notre route à l’aller nous avons croisé L’ile de Génovésa, mais vu les ennuis de moteur du Coyote nous n’avons pas trouvé bon de la visité .Cette ile sur la carte nous intéressait beaucoup car on pouvait y voir une jolie baie bien abritée et la possibilité d’y faire un bon mouillage de plus étant éloignée des autres iles principales on devrait ne pas avoir de problèmes avec les autorités.
A une petite journée de navigation, le cap est mi sur Génovésa.
Nous arrivons en milieux de journée, et a première vu aucun bateau, rien à l’horizon pour nous en empêcher.
Il nous faut contourner la pointe qui marque l’entrée de la baie et nous nous régalons déjà à l’ avance de ce beau mouillage et de profiter de la nature qui l’entour.
Et bien catastrophe, le petit mouillage bien tranquille est occuper par un gros bateau ou y a écrit en grosses lettres, National Géographique. Tant pis, on verra bien comment vont tourner les choses. Enfin une chose est sur, il vaut mieux préparer un bon vrai gros mensonge.
L’ancre a peine tombée que déjà un zodiac nous accoste avec deux gus en uniforme des gardes du parc .Ils nous disent que l’on a pas le droit d’être ici sans être accompagné par un guide et avoir les autorisations.
Nous leurs disons que nous arrivons de Panama, que la traversée a été tres mouvementée, que l’on a presque plus de diésel et que nous sommes tres fatigués.
Rien ni fait, on doit partir. Ils nous accordent quand même la possibilité de nous reposer quelques heures .Mais interdiction de descendre à terre.
On en profile pour se baigner autour du bateau et d’observer a la jumelles les oiseaux très nombreux qui vivent sur la rive.
On croyait bien que Le bateau de cette organisation était surtout pour des découvertes et des reportages et cela nous déçoit un peu car il transporte surtout une bonne trentaine de touristes qui s’en donne a cœur joie en randonnées, visites et promenade en canoë kayak.
On quitte cette belle ile pour Santa Cruz pour une visite et surtout il nous faut faire du diésel et des provisions.
Santa Cruz, c’est la capitale, si l’on peu dire. Commerce de souvenir, aéroport, administration.
Bon première chose l’émigration, pour avoir un beau tampon Galápagos Ecuador. On s’adresse a la police qui nous dit d’attendre dans leurs bureaux, bon ça n’a pas l’air de bien démarrer.
Non c’est seulement que le fonctionnaire qui s’occupe de l’immigration son bureau se trouve loin a la sortie du village et qu’ils vont nous emmener en voiture. Super gentil un agent nous emmène dans la voiture de police et nous dépose au bureau de l’émigration.
Super accueil avec boisons fraiche, parce que ce brave homme est très occupé. Ça ne nous rassure pas car on se demande s’il ne cherche pas des infos sur nous vu que cela fait une bonne semaine que l’on navigue en toute illégalité dans les iles. Après une bonne heure d’attente ce brave homme nous libère et nous propose de nous faire raccompagner. Nous l’en dissuadons prétextant que un peu de marche a pieds nous fera pas de mal et profiterons aussi du paysage.
Un petit kilomètre plus loin, on lève le pouce pour rentrer plus vite en ville.
Santa Cruz, on visite, petite randonnée a cheval, baignade, apnée avec la faune aquatique et oubli volontaire pour l’administration.
Juste un incident au mouillage. On a entendu parler que des fois des bateaux perdent leur ancres, et que le club de plongée locale se fait un malin plaisir à retrouver votre ancre contre un billet de cent dollars
Le mouillage étant assez encombré nous avons mi un mouillage arrière et un beau matin au réveille le Coyote est tout le contraire de la veille et des autres bateaux. Je remonte le mouillage, il ni a plus d’ancre au bout .
Ça y est les ont dit s’avers être vrais, de plus notre voisin aussi est en mauvaise position, il ne peu plus relever son mouillage .
L’eau est trouble, d’une visibilité de moins d’un mètre .La profondeur entre cinq et six mètres. Je décide de rechercher mon ancre en apnée, Danièle fera la sécurité en surface.
Je commence par mon voisin anglais. Je suis sa chaine de mouillage et la trouve entourée autour d’un rocher. La chaine a fait deux fois le tour ce qui me parait presque impossible vu que avec la houle qui est toujours continuelle le bateau n’a pas pu détendre la chaine suffisamment pour pouvoir en faire deux tours autour du rocher . Je le libère en peu de temps puis part a la recherche de mon ancre.
Cela fait bien une heure que je fais apnée sur apnée et que je ne trouve rien, je suis très fatiguer et commence a me résoudre a aller voir le club de plongée. Une dernière et j’arrête.
C’est la bonne, je vois mon ancre bien a plat sur le sable avec juste posé a coté la manille et son manillon. Je mets un bout et récupère le tout.
Nous décidons, après avoir fait tous les pleins, de partir pour l’ile de Floréana (Santa Maria) visiter la baie des baleiniers et sa fameuse boite aux lettres.
Nous arrivons en début d’après midi et la baie est vide. Nous descendons a terre, mettons notre courrier dans la boite, moi je fixe le morceau de planche sur lequel est écrit le nom de notre bateau avec la date .
Puis nous visitons les environs, la grotte, les petits sentiers pour voir les drôle de cactus et retour au bateau .
En fin d’après midi un gros cruiser avec une douzaine de touristes jette l’ancre a notre coté .Aussitôt ,un guide nous demande ce que l’on fait ici et que sans guide il est interdit de descendre a terre et qu’il va nous dénoncer aux autorités .Bon ce n’ai pas grave la nuit dans une heure ou deux va bientôt tombée donc on aura pas la visite des autorités avant demain, ont joues les innocents et regardons le paysage .

Eux se sont préparer a aller visite l’ile et tout le monde se trouve sur une barcasse pour aller a terre .La visite terminée tout le monde rembarque et pas vingt mètres de fait que le moteur tombe en panne et refuse obstinément de repartir.
Au bout d’un petit quart d’heure je prends mon annexe et remorque tout ce beau monde a leur bateau.
Le capitaine nous remercie chaleureusement, le guide aussi mais on le sent pas a l’aise, je me doute qu’il nous a dénoncé et qu’il est maintenant pas a l’aise de nous être redevable.
Le capitaine nous invite a diner et se joindre a eux pour passer la soirée ensemble. Ce fut une belle soirée bien arrosée, le Coyote étant des mieux approvisionner en rhum.
Au petit matin nos voisins nous quittent et nous restons seul a prendre notre petit déjeuner devant cette belle plage.
Le petit déjeuner n’ai pas encore fini que je vois sur l’horizon un petit point qui file vers nous a vive allure.
Pas de doute la visite est pour nous. On prépare l’accueille, c’est-à-dire de la bière au frais, deux bouteilles de wiski bien en vu, paquet de galettas , ,paquets de cigarette ,et en tout dernier ressort quelques billets de un et cinq dollars dans la table a cartes

La vedette vient à notre bord et s’amarre au taquet arrière.
Les trois hommes en uniforme montent a bord et demandent nos papiers . A part nos passeports il ni a rien d’autre. Là il va falloir la jouer serrée pour justifier notre présence ici, depuis un bon bout de temps déjà et sans aucune autorisation
D’abord je lui explique que nous sommes des Québécois des Canadien français que nous parlons que le français et un petit peu l’espagnol. Que nous sommes tombés en panne de moteur et fais réparer a San Cristobal en nommant nos deux sympathiques mécanos Miguel et Antonio .Puis que nous n’avons pas pu faire le plein de diésel a Santa Cruz et que nous sommes venu ici pensant trouvé un port avec une station de carburant ,ils ne comprennent pas tout mais les mots principaux sont exprimés aussi en anglais .
Et comme il commence a faire un peu chaud, on leur propose una buena cérvéza frèsca . Deux mots magique, le Canada et la bière fraiche.
Les papiers passent au second plant , ils veulent savoir comment on vit ,comment on fait pour vivre dans un pays ou il y a de la neige presque toute l’année et que le froid peu descendre a moins quarante
Deux heures après quand il ni a plus de bière fraiche, les bouteilles de wiski, les cigarettes, les biscuits, la moitié du régime de banane et quelques autres bricoles ont changées de bord, nos invités nous quittent en nos souhaitant bon voyage. Nous aussi en leur disant de saluer nos amis mécaniciens Miguel et Antonio à San Cristobal
Bon, voila une bonne chose de réglé. Nous avions l’intention de visité Espanola mais la on se dit qu’il ne faut pas trop tirer sur la corde .Aussi on décide d’aller a Isabella.
Isabella, le mouillage est pas des plus terrible . On descend a terre non pas pour visiter les autorités mais faire une petite balade a cheval dans l’ile et autres petites curiosités du coin ,la faune ,la flore ,et tout se qui vit dans l’eau on en a presque fait le tour .Aussi nous décidons d’aller voir la ou c’est interdit ,la ou personne ne va ,c’est a dire la cote nord d’Isabella et de l’ile de Fernandina .
J’ai repéré sur la carte une petite baie qui me parait abritée.
Départ au petit matin pour arrivé en milieux d’après midi vu que l’on ne sait rien et que les carte ne sont pas des plus détaillées et précises.
La navigation se fait a la voile au moteur, avec courant sans courant, les vents un peu dans tous les sens a cause des volcans, des longues pentes de coulées de lave qui viennent jusqu'à la mer.
Il nous faudra plus de temps que prévu et arrivé dans la petite baie ,elle s’avers être nullement protégée de la houle .

Le soir arrive et il est trop tard pour trouvé un autre endroit. On mouille le coyote de notre mieux.
La nuit sera épouvantable, pas trop a cause de la sécurité, mais a cause du fond sur lequel on a mouillé. Ce doit être plein de roches de lave et la chaine du Coyote n’arrête pas de raguée contre les rochers faisant a l’intérieur un bruit d’enfer qui nous oblige a chaque fois d’aller sur le pond voir si ce n’ai pas la coque qui frotte sur une roche.
Au levé du jour on lève l’ancre .pour trouvé un autre mouillage. Au moteur et doucement on suit la cote et l’on découvre enfin le mouillage parfait enfin presque car on ne sait pas comment ça sera si le vent change.

On descend a terre il y a une toute petite baie entre deux coulée de lave. Les oiseaux, les pingouins, et toute la faune nous regarde et ne se préoccupe absolument pas de nous. Nous pourrons ainsi voir ce fameux cormoran qui a perdu l’usage de ses ailes qui se sont atrophiées au fil des siècles car il n’en avait plus l’utilité tellement l’abondance de poisons ne nécessitait plus de se déplacé en volant pour aller chercher de la nourriture
Nous sommes un peu perdus dans ces grands espaces. L’environnement est très austère. Tout est noir de lave, la végétation rare et rabougrie, un grand silence, que le bruit de la mer .Pleins de petits cratères de volcan en bordure de la mer font de cet endroit un drôle d’endroit. Un endroit vraiment pas rassurant, de plus une odeur de souffre et d’œufs pourris flotte dans l’air.
Nous resterons deux nuits et décidons de partir continuer notre voyage traverser le Pacifique pour rejoindre les Marquises.
Bien nous en a pris huit jours plus tard nous apprendrons que le volcan de l’ile de Fernandina est entré dans une violente éruption crachant cendres et fumées a des lieux a la ronde. On a loupé le spectacle mais sans regrets.
Ayant une fois vécu cette expérience a proximité de l’ile de Montserrat aux Antilles. Je remontais de la Guadeloupe a St-Martin et en passant au vent et prés de L’ile une éruption c’est déclenchée. J’ai trouvé cela très beau et impressionnant, cela faisait comme un champignon atomique. Sauf que quand ça c’est mi à redescendre c’était chaud et suffocant. Voiles et moteur a fond ont été nécessaire pour me tirer de là.
Voila adieux merveilleuses iles Galápagos.
Le Coyote file sur le grand océan ou il ni a rien sauf une baleine un peu loufoque qui lui rentrera dedans .Mais cette histoire je vous l’ai déjà racontée.
Bonne navigation a tous.
Danièle et Raymond sur Coyote

L'équipage
19 fév. 2015

Merci pour ce récit.
Dommage que les Galápagos ne soient plus ce qu'elles étaient du temps de Moitessier.

Phare du monde

  • 4.5 (69)

2022