Vagues scélérates : la science progresse !

Bientôt on pourra les créer nous même :-)

Qui connaissait le soliton peregrine ?

L'équipage
24 sept. 2020
24 sept. 202024 sept. 2020

Un camarade de terminale au lycée Malherbes a développé cette thèse du solution il y a plusieurs dizaine d'années.
Pour la petite histoire ce gars qui avait deux ans d'avance était aussi un athlète.
Je me souviendrai toujours du premier devoir surveillé de math (durée 4 h) il se pointe en survêtement avec les chaussures de course autour du cou tenues par les lacets et annonce à la prof ;"je pars dans une demi-heure de j'ai une compet'"
Et il a fait celà toute l'année et 20 à chaque fois !
Il fallait au moins une tête comme lui pour modéliser la rogue wave

Un bouquin intéressant

Anatomie curieuse des vagues scélérates
Livre de Janette Kerr et Michel Olagnon

26 sept. 202026 sept. 2020

Et oui, X et dommage pour finir gratte-papier au fond d'un bureau obscure d'un institut publique...qui n'a de "publique" que le nom du fric qu'il dépense!

27 sept. 2020

Mais non, il deviendra député LREM, mais ne sera pas maire de Paris !

27 sept. 2020

Comme d'habitude, Roberto donne la meilleure réponse. C'est actuellement la seule explication réaliste de la survenue des vagues scélérates...
PS La modélisation par un solitron, donnée dès le 19ème siècle pour rendre compte de la propagation d'une vague sans affaiblissement dans un canal, reproduit bien l'allure des vagues scélérates en haute mer, mais n'explique en rien l'origine du phénomène...

24 sept. 2020

Mouai..
J'ai surtout l'impression que l'on surfe sur une vague de buzwords pour expliquer que l'on continue à étudier les vagues.

Mais le problème, c'est que ca fait des années que l'on sait dessiner à peu prêt n'importe quelle forme dans l'eau, y compris en faire de largement plus belles que celles là.

Aussi, réussir à dire que des vagues aléatoires peuvent déclencher des événements aléatoires, je ne pense pas qu'il soit nécessaire de faire une quelconque recherche pour conclure ca.

27 sept. 202027 sept. 2020

Si, les scientifiques ne sont pas des imbéciles, ni ceux qui les financent. Les statistiques à très long terme sur les vagues (seule manières d'étudier les phénomènes aléatoires) indiquent que la probabilité d'une vague scélérates devrait être (pratiquement) zéro. Or elles sont bien plus fréquentes que cela, donc il s'agit d'un phénomène différent des vagues 'ordinaires'....

PS Sortir un 6 au dé est un phénomène aléatoire. Mais on sait que sa probabilité à (très) long terme est parfaitement connue (si le dé est parfait): 1/6ème (16,666.. chance sur 100). Mais une vague scélérate, c'est sortir un 7 avec un seul dé ordinaire...Il faut deux dés pour que cela soit possible...

28 sept. 2020

et sortir 7 avec deux dés a la plus haute probabilité !

30 sept. 2020

Ouais (1 chance sur 6). Faut pas pousser mon exemple simpliste trop loin...pfff :-(

27 sept. 2020

Dans cette vidéo, c'est l'aspect lors de la simulation Jonswap Random sea qui est proche de la réalité des vagues en mer du Nord lors d'un coup de vent, de l'évolution temporelle des vagues entre le début et la fin du coup de vent (mais pas de la variation en fonction du fetch)

25 sept. 2020

très sympa le geyser. après en mer, je ne visualise pas bien un vent sur 360° générant de la houle sur 360° !

On s'en approche avec le ressac contre une digue comme au Havre ou avec une mer croisée

26 sept. 202026 sept. 2020

Bonjour,
à minima, je m'en suis pris une qui m'a rempli le cockpit, et c'est là que tu vois que les vide-vite ne vident pas si vite que cela.
Nous étions partis de Frontignan pour aller à Port Vendres, tout se passait bien, brise marine qui s'établissait en milieu d'après midi à F4, tranquillou. Nous naviguions au bon plein, dans le clapot du vent, c'est à dire 30 à 40cms avec un poil de crêtes blanches, à peu près à la hauteur de Canet à 8 nautiques de la côte. A un moment, j'entends une sorte de rugissement au vent, le temps de me tourner pour voir et je me prends une déferlante qui submerge le bateau et remplit le cockpit. Le bateau vient bout au vent, le cul enfoncé, et reste planté comme un con dans cette position, voiles faseillantes. Et je vois la vague sous le vent qui continue sa course. A vue de nez, quatre bons mètres. Je débranche le pilote, mets la barre au vent et choque en grand. Le cockpit se vide, le bateau reprend de la vitesse, réglage, pilote, je descends me sécher et me changer.
Sais pas d'où elle venait, celle là, mais elle n'avait rien à faire là à ce moment là.

27 sept. 202027 sept. 2020

On peut parler d'une vague scélérates si elle fait plus de deux fois la hauteur moyenne du tiers des vagues les plus hautes. Si on prend ton estimation de 30 ou 40 cm comme hauteur significative, il faut que la hauteur de cette vague ait été entre disons 65 cm et 85 cm. Si 30 ou 40 cm était la hauteur moyenne des vagues, il faut multiplier ces valeurs par 1,4 soit 90 à 120 cm.

27 sept. 2020

Un article en français sur le sujet.

theconversation.com[...]-146646

28 sept. 2020

j'ai assisté il y a quelques années à une conférence donnée par un chercheur qui nous montré une modélisation de vague scélérate en insistant sur le fait que le gros problème n'est pas la modélisation mais l'incapacité du moins à l'époque de prédire où et quand se forment ces vagues

30 sept. 2020

Si on connait les conditions d'apparition d'une vague scélérate, on peut délimiter les zones et/ou l'intervalle de temps où elles peuvent apparaître...
Exemple du brouillard d'advection: avec une prévision de la température et du degré d'humidité de l'air, et la température du sol et/ou de l'eau on peut prévoir (par exemple !) qu'il y aura du brouillard vers Rouen (basse vallée de la Seine) dans deux jours entre approximativement 6 et 10 h du matin...

30 sept. 2020

on ne connait pas les conditions on sait comment elles se forment , modèle mathématique, mais pas pourquoi
de plus les données statistiques n'apportent aucune information par rapport aux lieu aux conditions météos
mais mes informations datent un peu

Phare du monde

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2022