un port peut il lever au ROULEV un bateau avec une personne a bord?

La règlementation des autres ports l'interdit.
Au port du Brise lames d'Anglet, cette pratique est la règle.
Quelqu'un aurait il les règles officielles?
Merci a tous, et bonnes navigations

L'équipage
17 déc. 2017
17 déc. 2017

lever..PORT La Foret le fait ....

17 déc. 201717 déc. 2017

Folleux idem, à mon avis pas de règle, peut être des restrictions sur le contrat d'assurances du chantier?

17 déc. 2017

Oui, à Port La Forêt on a étés levés dans le bateau.

J'ai vu cette pratique sur des vidéos avec des voiliers d'une dizaine de mètres dans d'autres ports.

17 déc. 2017

Le bon sens voudrait qu'on reste à terre...

17 déc. 2017

à Marine West à Locmiquelic tous les ans lorsque mon bateau est mis au sec je reste dedans à l'aller et au retour et tous les autres bateaux font de m^me

17 déc. 2017

Bonsoir. Alors, ne venez pas à Cherbourg, avant, on restait à bord jusqu'à ce que l'étrave se trouve au niveau du quai et l'on pouvait débarquer. Maintenant, c'est débarquement dans un zodiac et vice versa sans oublier une fois les sangles réglées et en tension de les relier avec un bout' pour éviter tout glissement. Dans le nouveau travel-lift, c'est écrit dans la cabine en grosses lettres. Il faut dire que dans le passé, il y a eu un ou des accidents surtout au moment de passer sur le quai en enjambant le balcon ceci expliquant celà.

17 déc. 2017

erreur de ma part il ne s'agit pas d'"un roulev à Marine West

17 déc. 201717 déc. 2017

A quoi ça sert ? Ben quand le bateau est au fond de la fosse, comment on fait pour descendre à terre ? A Diélette, par exemple, la fosse doit faire une bonne dizaine de métrés de profondeur.
Les gens prévoyants embarquent une planche ou une échelle pour débarquer quand le bateau est suffisamment levé pour que le quai soit accessible.
A la remise à l'eau, d'autre part, je tiens à être à bord dès que le bateau touche l'eau pour vérifier l'absence de voie d'eau (oubli de remettre le loch dans le passe-coque, bordés ayant sèché, accident de manipulation, etc.)

18 déc. 201716 juin 2020

Bonjour à tous,
Et merci de votre participation . L'interêt de ma question était de savoir si le fait de lever un bateau avec une personne à bord était légal, car il me semble que non.
La Rochelle l'interdit formellement,
Je continue ma recherche. En effet, en cas de chute, le grutier serait ou non en faute et mis en responsabilité, tout comme le port.Je joins la brochure sécurité du port de Nice.`Bonnes navigations et joyeuse fête de Noel .


18 déc. 2017

Bonjour déjà dit je crois mais sur Palavas, le grutier lève le bateau jusqu'à ce que l'équipier puisse sortir.
Gilles

Bonjour,
Pour faire simple, la réglementation (en France) en matière de levage n'autorise pas le levage de personne avec un appareil de levage de charge. Cette action ne peut se faire que sous certaines conditions (circulaire DRT 99/7 du 15 juin 1999). Dans tous les cas, la personne n'est pas admise sur la charge.
Donc, il est de la responsabilité du grutier d'admettre une personne sur la charge (bateau). En cas d'accident, la responsabilité incombera le responsable du port (Chef d'établissement), mais le grutier aura une part responsabilité pour non respect des obligations de sécurité (règle de l'art dans son métier).
En conclusion, certaines situations peuvent emmener à commettre des fautes ... Il appartient à chacun d'en mesurer les conséquences. Mais attention, en cas d'accident, il sera toujours difficile de faire admettre à un juge les raisons du non respect des textes en vigueur !
A méditer.
DHS

:oups: :non:

19 déc. 2017

Lol!
Je connais un chantier qui souvent après matage à flot grute un employé pour installer et ajuster la girouette!

18 déc. 2017

C'est tout le problème avec les règlements et la réalité. Comment fait-on pour mettre le bateau dans une darse, arrêter le moteur vérifier l'emplacement des sangles et ensuite ..... sauter à l'eau ..... pareil au retour.
Gilles

18 déc. 2017

Bonjour pendruig. Je l'ai expliqué plus haut. Une fois le bateau dans les sangles et celles-ci assurées, moteur bien évidemment stoppé, on débarque dans un zodiac et l'on fait l'inverse à la remise à l'eau.

19 déc. 2017

C'est ainsi que c'est pratiqué ici, le zodiac est amarré au bout du ponton carburant, il y a juste à mollir ses amarres pour sortir ou grimper à bord et on a pas le choix.

19 déc. 2017

Ce n'est pas une question de sécurité, mais de responsabilité.
Ou une forme d'irresponsabilité. :jelaferme:

21 déc. 2017

Comme tu cherches la petite bête: on a posé une échelle adéquate sur le pont et contre le quai, assurée avec un bout évidemment, et la petite bête elle monte, elle monte, elle monte....

18 déc. 2017

Et tu crois que tu vas mobiliser un mec avec un zodiac à chaque sortie et mise à l'eau alors qu'il suffit de passer sur le quai et côté risque tu en as autant à faire la manœuvre avec un zodiac.
Gilles

19 déc. 2017

Tant mieux pour vous et si la personne passe à l'eau entre le bateau et le zodiac qui paye le smartphone qui est dans sa poche ????
Gilles

18 déc. 2017

Je suis étonné qu'aucun heonaute n'intervienne sur ce sujet en indiquant qu'il existe une solution qui résoud le problème.
Il s'agit d'un petit ponton installé au fond de la darse. On débarque sur ce ponton, une fois le bateau dans les sangles et avant le levage. Une échelle permet de monter sur le quai sans danger.
Pour une mise au sec, il est préférable de pénétrer dans la darse en marche arrière, le débarquement sur le ponton est plus facile.
Pour une mise à l'eau, idem et l'appareillage est plus simple.
Cette solution est mise en oeuvre au Crouesty.

18 déc. 2017

Je ne sais pas ce qui est le plus insécuritaire : laisser une personne sur le bateau pendant le début du levage ou bien faire grimper à ladite personne 6 ou 7 m sur une échelle avec des barreaux gras et couverts d'algues, sans crinoline.
Quant à entrer en marche arrière, il faut généralement démonter le pataras au préalable pour permettre le levage.

18 déc. 2017

@Margotte. Non, mais j'entre dans la fosse avec le bout-dehors relevé. Une fois le bateau un peu monté, je l'abaisse pour pouvoir enlever la drisse qui tient le bout-dehors levé. Et même comme ça, l'étai va toucher la poutre transversale du Roulev quand le bateau est complètement levé. Il s'en faut de peu pour que je doive démailler aussi l'étai.
Il n'y a pas de généralité. Tout dépend de la configuration du bateau et de celle du Roulev.

18 déc. 2017

@Lulu
Et en marche avant, tu enlèves l'étai ?? :heu: :tesur:

18 déc. 201716 juin 2020

C'est bien pratique et depuis un moment, il y a une "encoche" dans le ponton pour avancer l'étrave pour faciliter le passage par l'avant.

Il appartient au Chef du port d'assurer et de garantir la sécurité des personnes utilisant ou se déplaçant dans la zone technique de carénage (zone privée et réglementée pour l'accès). Pour cette raison, un plan de prévention doit être communiqué à toute personne admise à pénétrer sur la zone de carénage (Cf. PJ de Capitan64)
La présence d'une personne sur le bateau est nécessaire pour la préparation du levage (cela n'est pas interdit). Ce qui est interdit, c'est de rester sur le bateau au moment du levage. Dans le cadre de l'obligation de sécurité que doit apporter le Chef de port, la darse doit être aménagée pour permettre à la personne de sortir du bateau ou d'y accéder.
En conclusion: Ce n'est qu'au moment de la manutention que la présence d'une (des) personne(s) est interdite. Comme évoqué ci-dessus, il appartient au gestionnaire du port de mettre à disposition des infrastructures adaptées. Bien sûr, chacun se de doit mesurer le risque, il ne faut pas oublier que les plaisanciers ne sont pas des professionnels dans le domaine de la manutention des bateaux. Pour certains, ils n'ont plus l'age de faire "les acrobates".
Le personnel du port a le savoir. Il va de fait, qu'il a l'obligation de gérer l'ensemble des actions (lui seul a la connaissance des risques).
DHS
:reflechi:

18 déc. 2017

On dérive, la question du départ concernait le "Roulev" et si j'en crois l'opérateur du port où je suis, un Roulev n'est pas considéré comme un engin de levage mais comme une remorque de mise à l'eau, il n'est donc pas soumis comme les portiques à sangles, grues ...à des contrôles périodiques de la DRIRE.
Avec les autres modes de sortie d'eau, on peut être sujet à une sangle qui glisse, qui casse.

18 déc. 201718 déc. 2017

Le port prend une lourde responsabilité en manutentionnant ou laissant manutentionné un bateau avec une personne à bord.

le principe est que le bateau doit être manutentionné sans personne à bord

20 ans directeur de port, j'ai vu des bateaux glisser, voire tomber! suite à carène liquide ( dans un bateau qui coulait), a un mauvais positionnement de sangle, si une personne est à bord, elle peut dans ces circonstances perdre l'équilibre, tomber, se blesser, et peut être elle même la cause du glissement en se déplaçant à bord.

pour moi:
personne à bord lors des manutentions, faute professionnel du grutier.
engagement de la responsabilité du port, qui fait directement les manutentions ou qui les sous-traitent. La responsabilité du port est engagée pour toutes les activités qui se font dans sont enceinte.

18 déc. 2017

Roulev est une marque mais pas un type de matériel de levage.

www.usinenouvelle.com[...]37.html

18 déc. 2017

frigidaire est une marque et non un réfrigérateur,
citroen est une marque et non une automobile, ou un garage

Roulev est un type d'engin de manutention inventé par les établissements VERDY

l'engin de levage pourrait s'appeler RENNER (made in USA) ou Manitou, ou Fenwick....

la langue française permet ainsi d'appeler un outil de manutention, un engin de déplacement, un élément de confort, un moyen de déplacement par sa Marque

18 déc. 2017

Merci de l'info, mais ça ne fait pas avancer le schmilbilck. Si tu as une remarque pertinente sur le sujet, n'hésite pas.

18 déc. 2017

Merci de l'info, mais ça ne fait pas avancer le schmilbilck. Si tu as une remarque pertinente sur le sujet, n'hésite pas.

18 déc. 201716 juin 2020

Merci margotte de me mettre dans le droit chemin! J'ai en effet confondu avec le PARKLEV!

18 déc. 2017

@Moby;

tu réponds à la question initiale en mettant une photo d'un voilier sorti avec quelqu'un à bord !
:mdr:

18 déc. 201718 déc. 2017

C'est pour illustré ce qu'est un PARKLEV, j'ai toujours pratiqué comme cela aussi bien à la mise à l'eau qu'à la sortie, c'est nettement plus simple et rapide que des montées descentes avec un zozo ou une annexe par l'échelle de bain et je n'ai besoin de personne pour me trimbaler.
Le bateau est vraiment bien calé dans les patins et même si un flex de vérin pète il y a des clapets de sécurité.

La définition d'un appareil de levage est donnée dans la directive "machines" (2006/42/CE).
La machine qui permet d'effectuer le déplacement d'une charge, dans un sens plus ou moins vertical, est considérée comme une machine de levage. Il appartient au constructeur (et non pas à l’utilisateur) de définir si la machine répond à cette définition.
En ce qui concerne les contrôles périodiques, l'arrêté du 1er mars 2004 en fixe les procédures. L'annexe de cet arrêté donne la liste (non exhaustive) des machines concernées.
Donc, en ce qui concerne le "Roulev" (avez vous une photo) il y a de forte chance que ce soit un appareil de levage.
Je ne pense pas que l'on dérive (suivant la question en debut de fil).
Pour exemple, un "porte auto" est un appareil de levage (dir. 2006/42/CE)mais il n'entre pas dans le champ d'application de l'arrêté du 1er mars 2004 (pas de vérification)
DHS

18 déc. 2017

ouaaah, Merci encore. J'ai l'impression que le sujet est vaste. le roulev est en effet un appareil de levage a sangles.

18 déc. 2017

Au Marin, j’ai toujours utilisé le chariot de mise a l’eau tiré par un tracteur, mon bateau étant trop large pour la darse et la grue, il était systêmatiquement demande de ne pas rester à bord du bateu. Et je le comprends, il y a parfois des a coups, et fort risque de chute dans le bateau.

CaptainRV

Oui le sujet est vaste! et malheureusement lors de l'accident chacun de nous ne veut pas voir sa responsabilité engagée !!
Donc attention. Tous les gestionnaires de port n'ont pas une connaissance parfaite des règles en matière du Code du travail. Il appartient a chacun d'entre-nous d'être attentif et de ne pas effectuer des actions pouvant nous mener dans des positions de responsabilité.
Comme il a été évoqué ci-dessus, c'est une affaire de bon sens !!
Tout doit être fait pour que la présence d'une personne ne soit pas nécessaire sur le bateau.
Bon vent !
DHS

19 déc. 2017

Le personnel des ports est qualifié, il a des consignes à appliquer et faire appliquer. Mais les clients usagers font pression ... la meilleur preuve est la réponse de Dame de Savoie qui se place comme usager en situation de responsabilité alors que c'est le port qui a une responsabilité peut être engagée si les travaux, qui s'exécutent avec son personnel ou quelqu'autre intervenant habilité, se font sans respect des règles de sécurité qui s'appliquent à tous.

Dans le cas présent,
personne ne doit être sur un bateau manutentionné par un "ROULEV" engin de levage et de transport.

18 déc. 201716 juin 2020

Trouvé sur internet (c'est je crois aux USA)

19 déc. 2017

jusque là...ca vas! :heu:

20 déc. 2017

un appareil de levage comme une grue n'est pas un ascenseur. On ne lève en aucun cas un bateau avec quelqu'un dedans/dessus et importe peu la raison.

20 déc. 2017

Prendre des positions ayalollesques, c'est bien dans la généralité et c'est parfois nécessaire. Mais dans la pratique, n'est-il pas préférable de se poser la question au cas par cas de ce qui est les moins risqué pour les personnes ? 1) Lever partiellement le bateau jusqu'à ce que la personne puisse rejoindre le quai dans de bonnes conditions, ou bien 2) Obliger ladite personne à évacuer le bateau et à rejoindre le quai avant le levage dans des conditions acrobatiques.

20 déc. 201720 déc. 2017

En terme de responsabilité, la réponse est claire :

Une personne, adulte et responsable, prendra SES responsabilités pour DÉCIDER si elle rejoint ou non le quai avant levage dans les conditions du moment.

Si elle juge que c'est possible, elle peut quitter le navire et le levage peut être effectué.

Dans le cas contraire, le levage ne peut être effectué puisqu'il ne peut l'être avec une personne à bord au risque d'engager la responsabilité professionnelle de l'opérateur.

Et il faudra soit faire autrement, soit ne pas faire ce qui justifiait de devoir effectuer un levage.

Je ne vois pas bien où est le problème :tesur:

Contrairement à une idée trop répandue, le respect de la réglementation n'est pas un objectif mais un préalable. :litjournal:

20 déc. 2017

Tu parles du risque d'engager la responsabilité de l'opérateur, alors que je parle de risque d'accident de personne. Nous ne sommes pas en opposition Il me semble quand même que la meilleure façon d'éviter d'engager la responsabilité de l'opérateur est d'éviter l'accident.
Pour la petite histoire, il m'est arrivé de faire sortir mon bateau dans une installation où un zod vient te chercher avant le levage. Jusque là, tout est à peu près ok du point de vue sécu. Après, c'est un peu moins bien. Pour rejoindre le quai, l'opérateur du zod et la personne du bateau doivent grimper à une echelle de quai de 7 ou 8 m, sans sécurité, sur des bareaux gras et couverts d'algue humides. Et là, ça craint pour les deux.

Je vais reformuler ta position :
Tu t'offusques, en fait, de ce que l'opérateur refuse de prendre à son compte un risque qu'il n'a aucune raison de prendre à la place du risque que refuse de prendre le client qui, lui, est le demandeur.

J'attire ton attention sur le fait que le levage d'un navire n'est en aucun cas une obligation.

Si il est possible dans des conditions satisfaisant tout le monde, qu'il s'agisse, de la sécurité, du coût, de la préservation du bateau, de la date, que sais-je..., le levage est faisable.

Si les conditions ne conviennent pas, que ce soit à l'opérateur parce qu'il fait froid, qu'il y a du vent, qu'il pleut, qu'un câble s'effiloche et...ou au client parce qu'il a les chocottes ou qu'il ne se sent pas en sécurité, c'est simple : le levage ne se fait pas.

De manière claire, pour reprendre ton exemple, je suis sujet au vertige et il est rigoureusement hors de question que je monte sur une échelle de 7 mètres.

Si ça doit être le cas, je réfléchi deux minutes et je prends rendez-vous pour un levage à marée haute, ou ailleurs.

La question de vizumène est totalement étrangère à ce débat qui ne porte que sur la responsabilité.

Ce n'est certainement pas ce que tu avais envie de dire mais vu de dehors : c'est exactement ça. :litjournal:

20 déc. 2017

Merci d'essayer de reformuler ce que je dis, mais ce n'est pas vraiment ça.

20 déc. 2017

Bonjour. Ce qui n'est pas le cas à Cherbourg car, si échelles il y a, il suffit de rejoindre le quai par la passerelle ce qui est bien plus sécurisant surtout si comme moi,on est victime du vertige (même une simple image et mon ventre se noue). Débarquer dans le zodiac , c'est comme le faire si l'on va à terre dans un mouillage forain dans sa propre annexe.

22 déc. 2017

Si c’est vraiment le cas, l’operation de levage ne dois pas ce faire. C’est une règle de sécurité d’annuler une opération s’il y a un risque, surtout en plaisance puisque c’est une activité de loisir sans aucun caractère d’urgence ou d’obligation.

20 déc. 2017

Quand on grute notre bateau fluvial, il faut qu'il y ait une ou deux personne à bord en guise de lest mobile "pour équilibrer" ...

23 déc. 2017

Cherchez "cône de levage" sur le net. Dans ce type de manutention, il doit y avoir un chef de manoeuvre qui dirige le ou les opérateurs. Sa responsabilité est engagée en cas d'accident. En aucun cas vous ne devez être sur la charge à soulever et dans le cône de levage de la charge pendant la manoeuvre . Dès l'instant que la manutention est faite par une entreprise, cette règle s'applique au moins en France.
Mais j'ai du contrevenir à cette règle au Portugal, faute d'échelle adaptée...

2013-07-25 - Vaeroy (Norvège)

Phare du monde

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2013-07-25 - Vaeroy (Norvège)

2022