un nouveau port dans la rade de Lorient

le telegramme de ce jour

Des ports saturés, des listes d’attente longues comme le bras et des aires de carénage en surchauffe. Pour répondre à la demande croissante, Lorient Agglomération vient de lancer une étude pour la réalisation d’une aire de stockage sur la zone du Rohu à Lanester. D’une capacité de 200 places à terre, l’équipement, géré par la Sellor, pourrait accueillir des bateaux de grande taille, une offre complémentaire de carénage et une zone d’activités pour les professionnels.

Quelles sont les missions contenues dans l’appel d’offres lancé par Lorient Agglo ? La mission principale est la réalisation d’études pré-opérationnelles à l’aménagement d’un port de plaisance à terre sur le site du Rohu à Lanester. Les dossiers doivent être déposés avant le 1er juillet 2019. La mission de conseil en ingénierie, d’une durée de douze mois, doit débuter en septembre prochain. Le projet est d’envergure : il s’agit de créer une aire d’accueil d’au moins 200 bateaux stockés principalement sur bers, sur les 2 hectares du site. Des équipements nécessaires à l’exploitation du port à terre sont projetés (ateliers, bureaux, sanitaires). L’activité sur place y sera encouragée : pas moins de 15 modules « atelier » seront mis à disposition des artisans du nautisme et du secteur de la plaisance. Une aire de manutention et de carénage de 3 500 m2 fait également partie du projet avec une capacité d’au moins 400 carénages par an. De quoi soulager les usagers en manque de structure.

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Pourquoi un nouveau port ? Tout simplement parce que les équipements existants sont saturés. Les plaisanciers comme les professionnels ont besoin de nouveaux espaces. La rade de Lorient compte 3 200 places à flot (ports et mouillage) pour moins de 500 places à terre. Ce fort déséquilibre entraîne un engorgement des équipements de carénage existants dans la rade. Autre difficulté soulevée : l’offre de places à terre ne permet pas d’accueillir des multicoques « hors gabarit » ou de grands monocoques dans des conditions satisfaisantes. La Sellor, qui gère les équipements pour Lorient Agglo, constate, par ailleurs, des demandes croissantes pour des bateaux de plus de 12 mètres. Cet équipement doit également favoriser les offres mixtes à terre (en dehors des périodes de navigation) et des places à flot. Avec cet investissement, le pays de Lorient veut conforter son statut de place forte du nautisme et de la course au large. C’est également un nouveau relais de croissance pour le secteur de plaisance et les entreprises locales du nautisme. « L’heure n’est pas encore à chiffrer cet équipement, ni à le budgéter mais à valider ce scénario par des études plus poussées », explique t-on à l’Agglo qui précise néanmoins que la « demande de stockage devra être rapidement prise en compte ».

Pourquoi au Rohu à Lanester ? Le Rohu faisait partie des options examinées par Lorient Agglo pour investir dans la plaisance. « Le sujet est en cours », confiait, déjà en mars 2018, Nathalie Le Maguéresse, la vice-présidente de l’Agglo. Ses potentialités techniques, maritimes et foncières ont convaincu l’Agglo de franchir une nouvelle étape. L’un de ses atouts est un accès rapide à la mer et aux ports voisins. Plus de deux hectares en front de mer sont disponibles, sans bâti. Donc sans gênes occasionnelles pour le voisinage. L’environnement est industriel, proche d’un chantier naval (Kership), idéal donc pour l’aménagement d’un port à terre de cette dimension. Autre atout : des infrastructures portuaires sont déjà existantes. L’appontement sablier, actuellement sur place, pourrait être déplacé pour permettre le développement des activités nautiques.

Quels moyens d’accès à l’eau ? L’aménagement d’une cale de mise à l’eau n’a pas été retenu dans le projet. Pourquoi ? Les premières études ont considéré que cet équipement était peu adapté à un port à terre. L’investissement a aussi été jugé trop élevé. Plusieurs dispositifs seront mis en œuvre en fonction des usages. Premiers d’entre eux, une darse avec élévateur. L’objectif est de doter le Rohu d’un équipement complémentaire des outils de manutention déjà existants dans la rade (45 tonnes pour l’avant-port de Lorient, 45 tonnes à Lorient-La Base et 650 tonnes à Keroman). Sa capacité de levage sera de 75 tonnes, un outil calibré pour la manutention de bateaux jusqu’à 23 mètres. En complément, une grue fixe (de type potence) doit répondre aux besoins des plaisanciers pour une mise à l’eau simple, rapide et peu coûteuse. Une zone de grutage sera matérialisée pour l’accueil de grues mobiles

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L'équipage
06 juin 2019
06 juin 2019

Encore un parking à bateaux ?
Arrêtez-les !!!!

Le littoral est assez massacré comme ça !

Qu'on emboîte ces Tupperware les uns dans les autres.
Comme à la maison ! :))

06 juin 2019

C'est vrai que l'endroit était encore un peu sauvage comparé à d'autres, mais bon, ca reste Lorient, dans les berges boueuses.
On a vu plus chouette et plus sauvage comme littoral.
Personnellement, j'aime bien les ports, et quand c'est dans une grande ville portuaire, ca ne me gène pas, au contraire. C'est la classe les villes portuaires avec plein de bateaux !

D'ailleurs, tous les bassins inutilisés au Havre, je trouve ca un peu triste. (bon, ca fait des plans d'eau pour les optimistes directement en centre ville, mais quelque part, même ca, c'est pas super glamour)

Par contre, des ports comme Arzal, je trouve ca dommage, parce que c'était réellement 100% nature avant.

06 juin 2019

Que ce soit à Lorient ou ailleurs, on sait d'avance comment ça va se passer.
On va faire un port et pour pouvoir y aller sans complication avec un gros SUV et une remorque attelée, on va aménager les rues, les élargir, ....

Pour assurer la sécurité aux intersections, on va faire des ronds points comme on aime les faire en Bretagne : un tous les 200 mètres.

Et pour éviter que ça roule trop vite entre les ronds points on va faire appel à l'expert en chef spécialiste des ralentisseurs pour nous en flanquer un peu partout !!!

Et, bien sûr, faudra pas oublier un parking conséquent à proximité du port pour foutre les bagnoles et les remorques.

N'oublions pas non plus, au nom de l'emploi, ça va de soi, une zone d'activités pour dynamiser le tout.
Et immanquablement, vont débarquer les enseignes habituelles pour nous fourguer leurs cochonneries bradées chez Métro et réchauffées vite fait au micro ondes.
STOP ASSEZ

Y en a marre des aménagements du territoire, des ronds points, des ralentisseurs, des bagnoles, des ZAC, des ports ....
Arrêtons tout, tout de suite.

Bien sûr, il faut des ports pour accueillir la plaisance.
Bien sûr, je suis bien content d'aller me taper le cul sur la houle.
Mais on en a assez des ports !
Contentons-nous de ceux que nous avons déjà.
On en a même déjà trop.

Soyons des plaisanciers bienveillants.
Pensons à tous ces pauvres gens qui n'en ont rien à faire de la plaisance mais qui sont obligés de se taper le spectacle affligeant de ces parkings Bénéteau !

Vous seriez contents vous d'avoir un parking de camping-cars sous le nez toute la journée ?

On va interdire les trottinettes ?
Parfait.

Mais alors interdisons aussi la vente de bateaux neufs.
Assez de bateaux.
Utilisons déjà ceux qui sont déjà sur le marché.

D'ailleurs, dès ce soir, mettons tous les bateaux en commun, ils sont désormais à tout le monde.

Vous en voyez un qui vous plait ?
Prenez-le et partez avec.
Je vous couvre !

08 juin 2019

Très react ton message. On change rien, on touche a rien.

La demi-teinte de troll a peine caché derrière une vrai nostalgie de navigation au sextant et en suivant l'étoile polaire.

On change rien ! c'est déjà assez le bordel ! Tout les parisiens avec leurs SUV, leurs tatouages, et leurs musiques, coupables de tout, responsables de rien ! Dehors ! Y'en... a... vraiment... très.... beaucoup... marre....

T'as vu leurs trottinettes ? Le comble c'est qu'elles polluent même pas, quelle honte ! De mon temps on prenais la 2ch pour faire 5 kilomètres, c’était franchement mieux. Maintenant ils le font en vélo. Les cons! c'est moi qui te le dis.

Respire un grand coup, prends donc t'as Camomille, comme dirais l'autre.

Je ne vois pas en quoi, une génération a pu profiter de la plaisance, mais l'autre n'y aurait pas le droit. Surtout quand cette même génération essaye en plus d'en limiter les effets environnementaux et de faire d'une pierre deux coups en proposant des emplois et des lieux de vies.

Une ZAC ? A quoi ça sert les gens vivent des allocs de toutes façon. Dis, Tu faisait quoi papy ? Bah j'avais un vrai travail; pas comme ton père.

Et si la plaisance n'étaient pas que pour les bretons, suffisamment clairvoyant pour avoir acheter un deux pièces près d'un port quand les prix étaient encore abordable ? Hérésie !

Vite ! Chérie va chercher le fusil, y'a deux touristes qui prenne le port en photo ! Je pense qu'ils sont parisiens, ramène moi mon gilet en tycon. Je vois un commercial Bénéteau qui se dirige vers eux, vite vite ! dépêche toi Germaine ! Ils se dirigent vers le magasin bio ! dépêche toi jt'e dis !!!

Fiouuu on a évité de peu la catastrophe.

Et en plus ils voulaient transformer une ancienne zone industrielle en parking pour leurs bateaux de merde, tu te rends compte ? La plaisance, c'est plus ce que c'était. De mon temps on s'échouait sur la vase avec notre 22 pieds, on chiais dans un sceau et on s'éclairait a la bougie.. on était très content.

Vive la Bretagne, on serai mieux derrière une frontière sans les parisiens. On pourrait enfin profiter de nos ports d'échouages saturés, de nos antifoulings en téflons et de notre pêche intensive ! Non mais !

09 juin 2019

énervé Yves lol

09 juin 201916 juin 2020

Mon post était provocateur et je ne le regrette pas.
Merci Jatim, tu es ma plus belle prise !

Bon, ce que tu racontes est un peu confus mais, après avoir décodé, je pense malgré tout avoir saisi la substantifique moelle de ton charabia. (j’ai dit substantifique, pas subtile, hein !).

Certes, j’y vais un peu fort en disant qu’il faut actionner le frein d’urgence au développement de la plaisance.
Surtout quand cette mesure radicale est exprimée sur H&O.
C’est gonflé, je te l’accorde.
J’aurais pu choisir un forum de tricot ou de vannerie, ce serait passé comme une lettre à la poste ou plutôt, pour toi qui sent bon le modernisme numérique, comme un mail dans la fibre optique.
En plus, il est mal écrit. Faut que j'apprenne à réfléchir le smartphone en main.

Mais voilà, au nom du développement du tourisme et des loisirs qui fait office de politique publique du développement, on est en train de tout niveler ou, plutôt, de tout asphyxier, voire de détruire.
Il ne s’agit pas que de le Bretagne.
Toutes les villes touristiques, du moins les plus emblématiques, commencent à se révolter contre ce qui est devenu un véritable fléau : Barcelone, Venise, l’île de Majorque, la Croatie (l’Île de Brac), même l’Islande n’en peut plus de ces pitres en bermuda !
Et on se ridiculise à faire la queue pendant des heures pour arriver au sommet de l'Everest pour dire "J'y étais !" sans se soucier des tonnes de déchets qui s'y sont accumulés au fil des années par les précédents.

Plus près de chez nous, ce qu’on appelle "les plus beaux villages de France", commencent à se poser des questions sur le coût de l’entretien de l’espace public pour la commune qui veut conserver le label, sur la recrudescence des incivilités, des cambriolages et parfois même sur l’émergence d’un climat de suspicion et de rivalité entre habitants, entre ceux qui tirent profit du tourisme et ceux qui le subissent et n’en veulent plus.

De tous ces maux, la pression immobilière n’est pas la moindre.
On pousse toujours plus loin les terres agricoles et forestières pour proposer des appartements que louent des propriétaires inconnus des villages et dans lesquels vont venir s’entasser des vacanciers en mal d’authenticité mais qui, en même temps (!), et même si c’est involontaire de leur part, mette un peu plus à mal chaque année cette authenticité précisément recherchée.
Et on vire les locaux qui, du jour au lendemain, n'ont plus les moyens d'y rester.

Mais ce n’est pas tout.
La gestion des déchets que laissent ces touristes posent parfois d’énormes problèmes, la gestion des réserves d’eau est mise à mal (comme à Belle-ïle), dans le sud de la France ce sont les plages misent en gestion privée par des margoulins, en Turquie des plages sont réservées à des clients d’hôtels et, de ce fait, sont interdites aux populations locales qui ne peuvent plus accéder à leur propre littoral.
La mer, les plages, les îles s’enferment dans des clôtures de barbelés sous l’œil vigilant de gardiens parfois armés.

La dérive mercantile entraine nécessairement la privatisation de ressources naturelles et tous les excès pour les conserver.
On augmente les capacités aéroportuaires, les infrastructures routières ou ferroviaires pour les TGV (mais pas pour les lignes locales).
D’ailleurs, comme dans l’hôtellerie, on parle du nombre de lits à développer et on ne fait plus appel à l’autorité communale mais au lobby du tourisme de masse qui saura afficher sa toute puissance et sa force de persuasion.

Toi qui est parisien, tu connais sans doute le quartier latin.
Ce quartier a fait son renom parce qu’il était autrefois peuplé d’éditeurs, de libraires, de cafés animés où se retrouvaient des habitués en mal d’échanges et de débats.

C’était le symbole de l’intellectualisme politique à la française.
Le repaire de la gauche mais surtout du gauchisme estudiantin.
A la limite du folklore, d'ailleurs.

On y vient du monde entier.
Et qu’est-ce qu’on y trouve aujourd’hui ?
Des restaus chinois, des restaus grecs, turcs, des pizzerias, des marchands de fringue, des souvenirs à l’effigie de Paris mais made in China et vendus par des africains exploités par des grossistes véreux ….
On trouve tout sauf ce qui était à l’origine de cette curiosité que le quartier suscitait.

Alors certes, la Bretagne n’en est pas encore là. La Normandie non plus. Ni la Vendée.
Mais certains voudraient bien qu’on s’en approche à pas feutrés.

En ce moment, on commémore le débarquement en Normandie.
T’as pas vu ça à la télé ?
Des pitres en mal d’évènements glorieux, de souvenirs, faisant des selfies au milieu de cette myriade de croix blanches dans le cimetière américain d’Omaha Beach !
Un cimetière devenu un terrain de jeu dans lequel il faut se montrer, communiquer, se promouvoir dans des attitudes insouciantes, rigolotes, provocatrices quand elles ne sont pas simplement indécentes ou obscènes.

Ah ! Mais tu as raison, je n’ai rien compris.
Le sens et la décence, c’est bon pour les vieux !
Aujourd’hui place à l’égo, à l’exhibitionnisme, au m’as-tu vu.
Le passé on s’en tape.
On est des chiens et on lève la patte dessus.

Pour en revenir à la plaisance (Ah, enfin !), Lorient a suffisamment de quoi faire pour que les plus motivés puissent se faire plaisir sur un bateau.
Kernevel, Lorient centre, Port-Louis, Locmiquélic, …. Ça va.
Y a de quoi faire.

Concernant l’emploi local auquel tu fais allusion, les métiers de la filière navale c’est 20% de chômage à Lorient, malgré tous ces ports de plaisance.
Si c’était vraiment un remède à ce fléau, il y a longtemps qu’on en aurait vu les retombées positives mais, hélas, ça ne crée que des emplois saisonniers, éphémères et mal payés.
Comme dans les stations de ski.
Il y a assez de ports dans ce pays et assez de bateaux immobiles qui les encombrent.

On ne va quand même pas transformer tout le littoral en un Crouesty géant.
Mais c’est peut-être ça que tu aimes ?
L’ambiance bien beauf qui sent bon la merguez et où la glace italienne dégouline sur le ponton !

Tu te plantes pas mal à mon sujet et je vais te donner de quoi réécrire ton post aux 2/3.
Tu crois que je suis breton.
Tu n'a pas tout-à-fait tort.
J'ai du sang de penn sardin.

Toi, tu es parisien.
Ca tombe bien, on est donc voisin. Quel quartier ?
On pourrait se retrouver et discuter.
On doit avoir des trucs à se raconter.
Tu es un parisien, donc tu es un mec qui réfléchit vachement ! :))

Tu viens en trottinette ? Sur ton fier destrier de métal ? :)
www.lemonde.fr[...]16.html

07 juin 2019

ouais y a plus de 20 ans qu il en parle donc rien de nouveau ci ce n est encore gaspiller du fric

Bonjour,
-1 à Yves.
Je ne vois pas en quoi une « dent creuse » dans une friche industrielle transformée en parking à bateau peut gêner.
Si tu navigues sur un bateau un peu conséquent, tu as forcément une place pour le garer.
Pourquoi un nouveau plaisancier ne pourrait pas bénéficier de la même structure ???
Et si on veut aller plus loin, je ne trouve pas spécialement esthétique des bouées de mouillage alignées dans un paysage bucolique.
Je te conseille comme lecture « ravage » de Barjavel. Cela correspond à tes états d’âme.
Bonne journée
Patrice

Peniche, Portugal

Phare du monde

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Peniche, Portugal

2022