Un drone pour protéger les cétacés

18 août 2018
19 août 2018

:pouce:
J'ai relevé cette phrase par contre "De petite dimension --17 mètres de long et 4 de large--" :mdr:

19 août 2018

j'aimerai biens savoir comment un engin comme ça a une autorisation des affmar pour naviguer sans personne a bord ,17m de long et 1 tonnnn

19 août 201819 août 2018

Le drone "géant", Sphyrna avec sa conserve le "Solar Odyssey", qui naviguent en Méditerranée ont prévu des passages à Toulon jusqu'au 31 août, amarrage au CNMT.

Une présentation rapide (extrait du site du CNMT):
Le Solar Odysssey de la société Lemer Pax experte en radioprotection des mammifères, est un bateau accompagnateur de drone. Ses dimensions: un trimaran de 18 m X 11 m.

Le Sphyrna de la société experte en robotique marine Sea Proven , est un drône muni d’hydrophones. Il a une forme de prao de 17 m X 4 m.

Ils stationneront à plusieurs périodes au CNMT jusqu’au 31 août.

Leur mission ?
Il s’agit de l’une des manifestations d’une mission en zone PELAGOS , sanctuaire méditerranéen pour les mammifères marins, née d’un appel à projets lancé en décembre 2017, par Sea Proven associé à Lemer Pax et Marine & Océans, revue bien connue du milieu maritime.

Le Laboratoire d’Information et des Systèmes (LIS) associé à l’équipe Dynamique de l’Information (DYNI) de l’Unité Mixte de Recherche CNRS 7020 de l’Université de Toulon (Professeur Hervé Glotin) et l’association Longitude 181, fondée par François Sarano et présidée par Patrice Bureau, ont ainsi été sélectionnés pour la réalisation, entre juillet et août 2018, d’une mission d’étude des cétacés dans le sanctuaire Pelagos intitulée “Suivi Bioacoustique des Cétacés par Drone de Surface” (SCDS).

Cette mission tire son originalité de l’utilisation du drone Sphyrna accompagné par le trimaran Solar Odyssey. Ces deux navires, dont l’un est équipé d’hydrophones, vont se laisser dériver dans le courant Ligure (d’Est en Ouest), au large de Toulon, tout en enregistrant les animaux.

Pendant deux mois, les enregistrements de Bombyx-station acoustique immergée au large de Port-Cros par l’équipe du professeur Glotin vont ainsi être corrélés avec les acquisitions faites à bord du Sphyrna.

Les positions des cétacés détectés à partir des pistes (2D voir 3D) pourront ainsi être transmises à Pelagos, à REPCET (Réseau de report des Positions de grands Cétacés) - outil mis en place sur les navires pour limiter les collisions avec les cétacés - ainsi qu’au CROSS Méditerranée qui pourra également transmettre l’information aux navires présents dans la zone.

20 août 2018

Top ! pour une fois les tunes sont dépensés au bon endroit

21 août 201816 juin 2020

C'est bien ! Il suffit de venir sur le forum pour tout apprendre sur ce drôle d'attelage croisé pas loin du Sicié

03 déc. 201916 juin 2020

Bonjour tout le monde,
Sur France Inter, malgré la grève, un reportage sur ce sujet, détaillé et actualisé.

Dans les chroniques littorales :
www.franceinter.fr[...]re-2019

je mets un extrait :

" Suivi de cétacés précis et long terme

Une perspective de ces recherches est de prévenir les collisions entre les cétacés et les bateaux qui est la principale cause de mortalité non naturelle des cétacés en Méditerranée.

La méthode de Sphyrna Odyssey consiste à déterminer les positions et les déplacements de grands sondeurs fréquentant la zone dans un rayon de 6 km du drone. Sphyrna Odyssey analyse leurs comportements et la profondeur de nage, calcule leur trajectoire calculée en 3 dimensions. Sphyrna Odyssey a fait la preuve de faisabilité en 2018 sur un cachalot observé au large de Toulon. Le but des missions Sphyrna Odyssey n’est pas de s’approcher des animaux, mais de les écouter dans leur évolution naturelle, sans les perturber et sur une longue période pour étudier finement leur comportement sous-marin.

La forme de nage durant leur chasse ou sous pression anthropique est riche d’informations. Par exemple, le cachalot a besoin de se déplacer et de s'adapter à son environnement : les mouvements sont primordiaux pour la vie sociale et pour trouver de la nourriture. Un cycle de plongée normal dure 50 minutes, avec une distance d'environ 3 km horizontalement et de 0,5 km verticalement. Les plongées sont généralement séparées par des périodes d'environ 7-10 minutes en surface. Près de 62% de la vie de l'animal est consacrée aux plongées profondes.
La vitesse horizontale (en surface) est comprise entre 3,5 et 6,0 km / h, la vitesse sous-marine horizontale est d'environ 9 km / h. La vitesse du cachalot peut atteindre 18-22 km/h mais seulement pour de courtes périodes. "

Sphyrna Odyssey 2019 ; Photo Pauline Cottaz

03 déc. 2019

un budget des dépenses , sauvons la planète ...

09 déc. 2019

Hello,
Un petit drone sous Marin,à la maniere d'un remora qui précède le bateau et sonarise les obstacles devant ...plus simple mais faut de l'énergie...
Celui qui invente ça se fera des c... en or!

10 déc. 2019

t'en fais pas il y en a qui s'en font en s'amusant sous couvert de mission scientifique ...
j'avais discuté avec une ingénieure du truc à hydrogène qui à un moment était à la seyne sur mer .
elle m'avait avoué sans la torturer ,qu'avec les panneaux solaires et les deux éoliennes ils n'avaient déjà pas assez d'énergie pour avancer ,mais comme en plus c'était pour fabriquer de l'hydrogène qui alimente une pile le rendement était ridicule .donc encore quelques millions d€ pour s'amuser sur l'eau .
il n'y a qu'a voir comment toute notre intelligencia est à dreuze en ce qui concerne la mer rien que les films sont un tissus de conneries ,mais à part ceux qui pratiquent personne ne s'en rend compte .
donc dès que l'on a une idée farfelue on trouve toujours un couillon pour la financer ,mais généralement pas avec son argent .
alain

Ponta do Castelo, Île de Santa Maria, Açores

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