ucpa ou glénans

Bonjour j'aimerai réaliser un stage croisière avec mon amie
Que me conseillez vous ?
Gélans ou UCPA

L'équipage
03 fév. 2012
03 fév. 201203 fév. 2012

Je dirais UCPA, mais c'est complétement subjectif.
Quel serait le but du stage ?

03 fév. 201203 fév. 2012

Moi aussi j'ai un parti pris :heu: même si j'ai de la considération pour les 2.

Mais où souhaitez-vous partir (atlantique, manche, méd)? pour combien de temps ? quels sont vos objectifs ? Que recherchez-vous ?
En fonction de ces réponses, il sera plus facile de conseiller un organisme, une base, période,...

03 fév. 2012

une semaine en atlantique en mai objectifdécouverte et formation

03 fév. 2012

Le coeur de métier des 2.
Toutefois, je dirais UCPA, chez qui les encadrants PRO (pas les moniteurs dont ce n'est pas le job) orientent mieux vers le stage suivant, mieux == prochain stage adapté au mieux de vos souhaits/niveau ...

23 déc. 2013

Bonjour Fasanca.
Je maintiens. Il y a des encadrants pro à l'UCPA, qui eux-mêmes encadrent les bénévoles qui t'encadrent.
J'ai des noms :-)

23 déc. 2013

Pour ma part, étant un produit Glénan 95 %, je peux vous confirmer que c'est aussi le cas dans cette école de voile, il y a des moniteurs formateurs salariés qui viennent compléter les "trous de planning" par le système bénévolat. J'ai entendu parfois que les Glénan ont atteint les limites du système bénévolat et que ce renfort salarié devient décisif pour maintenir le système. En fait ce n'est pas gênant, cela renforce la diversité de l'enseignement et joue même un rôle social car certains marins ont ainsi retrouvés une stabilité d'activité. Évidement ce n'est pas un "boulot pèpère" d’où quelques dissonances dans les discours..
Par ma modeste expérience je pense que l'UCPA et les Glénan cela doit être assez proche pour se former basiquement, pour le perfectionnement là cela devient plus complexe car il faut personnaliser (un peu )les formations et là les gosses structures ne sont pas adaptées..
(PS j'ai aussi les noms de quelques monos salariés aux glénan)

23 déc. 2013

@Dagget : ok, en précisant le propos, on s'est compris.

23 déc. 2013

Excuses, mais complétement faux, les deux bases de formation utilisent des stagiaires pour leurs formations qui ne sont pas rénumérés, en échanges de réductions ou de gratuitées de leurs propre formation.
Daniel

23 déc. 2013

C'est un peu plus compliqué que ça bmayer.

A l'UCPA, il y a des permanents, salariés de l'UCPA, qui peuvent être amené à encadrer des stages.
Cependant, la plupart des stages à l'UCPA sont encadrés par des moniteurs diplômés bénévoles.

S'ils manquent de bénévoles ou pour en remplacer un au pied levé, ils peuvent avoir recours à un encadrant pro, mais ça reste l'exception.

Après, de dire que le pro. sera meilleur que le bénévole en termes de pédagogie and co., c'est un autre débat...

Et, bien évidement, j'ai des noms également... ;-)

28 déc. 2013

Une semaine en Atlantique avec objectif découverte et formation...

Je vous suggère l'école de croisière Mercator. Quoique mai est un peu trop tôt pour y faire un stage.

03 fév. 2012

Les formations de la Macif sont bien aussi. Divers niveaux plus ou moins intensifs ou à thèmes.

www.mcv.asso.fr[...]/

03 fév. 2012

Plus haut de gamme, c.a.d. un peu + cher, un peu + de temps pour arriver au résultat.

03 fév. 2012

Effectivement, votre programme rentre dans le registre des 2, la Macif a également bonne réputation...

Pour info., pas mal de moniteur se partagent entre les différentes écoles de voiles...

En tout cas, je conseillerais l'UCPA, mais je ne suis pas objectif :langue2:

03 fév. 2012

à la macif les moniteurs ne sont pas des esclaves ils sont....rémunérés! :jelaferme: :pouce:

22 déc. 2013

mon cher si on rémunerait les bénévoles ,il y aurait plus de gens qui travailleraient gratuitement .
alain

03 fév. 2012

@Pascal11 : Ce sont des BE ou des BPJEPS, non ? Avec un contrat de travail, responsable d'1 bateau, le même, je crois ...
Tu as + d'infos ?

04 fév. 2012

oui c'est exactement ça. D’ailleurs les textes disent "nul ne peut animer, encadrer , enseigner, une activité sportive sans un be ou bpjeps. :pouce:

04 fév. 2012

salutatous

pour avoir été salarié et bénévole dans les 2 associations, c'est équivalent même si les glénans sont plus tournés formation et l'UCPA "vacances" (cela dit vu de très loin)
la grande majorité des moniteurs UCPA ont été formés aux glénans et les glénans sont au conseil d'administration de l'UCPA
donc bonnet blanc et blanc bonnet
après, c'est une histoire de feeling suivant les personnes que tu croises sur ta route de stagiaires
quand au fait de dire que quand on est bénévole, on est un esclave ..., c'est d'une bêtise sans nom;
macif centre de voile est une entreprise; ucpa et glénans sont des associations

cordialités maritimes
larent le hareng

04 fév. 2012

Bonjour,

Je suis "surpris" de voir autant de "ucpa" ?... Mais je ne connais pas en atlantique...
En méditerranée j'aurai préféré "les glénans" ucpa faisant + colonie de vacances que école de voile...
A l'ucpa faire des noeuds n'est pas très important lol aux glénans ont en "parle"...
Ce n'est que mon avis constaté sur place et surtout retour d'expérience.
Je préfère un client arrivant des glénans que de l'ucpa, le discours n'est pas le même.
Après cela doit dépendre aussi de l'individu formé peut-être.
J'ai également rencontré une personne à qui l'ucpa avait répondu pour une formation;
"la formation se fera si nous avons le bon nombre de personnes inscrites".
Du coup il ne savait pas si il fallait poser ses vacances ou non ?
(en méditerranée...peuchère pô trop vite le matin et doucement l'après-midi).

23 fév. 2012

C'est marrant, mais dans le midi, je vois souvent l'Ucpa, ils naviguent en flotille, quittent le mouillage avec le vent et sont souvent les derniers à rentrer le soir, ce qui n'est pas le cas de beaucoup qui sont plus forts à l'apéro et au ponton que sur l'eau

04 fév. 2012

re
pour compléter, il y a des moniteurs de tous les niveaux dans les deux assoc; moniteurs fédéraux MF1 (côtier) et MF2 (hauturier), BE1 et BE2, BPJEPS
les chiffres des glénans : 14000 stagiares/an encadrés par 800 moniteurs; ça laisse le choix
cordialités maritimes
larent le hareng

04 fév. 2012

puisque le contrat de travail semble être un gage de qualité pour certains;
différents contrats de travail : CDI, CDD, bénévole rétribué, bénévole
cordialités maritimes
larent le hareng

24 fév. 2012

et pour d' autres ecoles de voiles, il y a aussi les independants ( meme si la fédé ne voit pas forcement cela d' un bon oeil ! )

04 fév. 2012

Réalisé 6 ou 7 stages (Côtier jour/nuit et hauturier) aux Glénans il y a pas mal d'années.
Rien à dire, bonne formation mais je n'ai pas de comparaison.
Les différents moniteurs que j'ai croisé m'ont semblé bien compétent et pédagogue.

04 fév. 2012

Outre les 3 grosses structures citées, en cherchant dans la région où tu souhaites naviguer, tu devrais trouver pas mal d'écoles de croisière. Ça vaut le coup (et parfois le coût) de voir si une petite structure ne conviendrait pas mieux qu'une grande enseigne.
Faut voir selon ce qu'il peut "garantir" en cas de stage annulé pour cause de manque de participants ou de météo trop pourrie.
Souvent l'enseignant viendra de ces "grandes écoles" mais s'adaptera peut-être plus facilement au groupe qu'il a bord. En finalité, c'est ce qu'on y apporte plus que ce qu'on en attend, qui fera un bon stage.

04 fév. 2012

Première question : où souhaitez vous naviguer.
Cela faciliterait la fourniture d'informations en fonction de nos bassins de navigation respectifs.

04 fév. 2012

lieu, date, objectif du stage là :

www.hisse-et-oh.com[...]glenans
:litjournal:

19 fév. 2012

Tout moniteur de voile qualifié bpjeps ou be et moniteur féderal se doit en debut de stage faire une table ronde pour prendre en compte les attentes de ses stagiares ,ucpa ou glénans ils sont tous formés sous les prérogatives de le ffv .aprés ... tout dépend des chefs de bord et de leur compétences ...

20 fév. 201220 fév. 2012

je me suis aperçu sur le site de l'ucpa que l'age limite maxi est de 39 ans !!! pas vu d'âge limite sur les glenan

21 fév. 2012

Effectivement pas de limite d'age pour participer à un stage Glénans. Néanmoins il est demandé un certificat médical à la première inscription attestant de la capacité à exercer des activiés nautiques. Bref ne pas avoir de gros soucis de santé.
Les stages Glénans ( surtout en croisière) sont souvent l'oocasion de mélanges de générations et celà contribue très souvent à des contacts très positifs entre stagiaires.
PS : il s'agit de l'age officiel, mais tout le monde sait qu'il y a des anciens à l'esprit jeune et des jeunes vieux avant l'age !

24 fév. 2012

Tout d'abord quel stage souhaite tu faire ?
J'ai fais 5stages dériveurs en tant que juniors aux Glenans (Ile d'arz et archipel des glenans), et deux en croisières ( Paimpol)et je n'en suis pas décu.
Sache qu'aux Glenans 90% des moniteurs sont bénévoles. Donc c'est une passion qu'ils transmettent.
tu connais mon choix...

24 déc. 201324 déc. 2013

@dexter si on fait un stage c'est que la passion est là en revanche ce que j'attends d'un moniteur c'est qu'il transmette la technique

21 déc. 2013

J'ai testé l'UCPA et ce n'est pas mal. C'est bien jusqu'à un certain niveau (avant maitrise), après il faut passer à des stages spécifiques. Le mélange de stagiaires et sympa, mais comme toujours le programme dépend du chef de bord et de l'ensemble de l'escadre.

Pour l'exemple je n'ai pu faire de petite nav de nuit autour de Port Cros car les autres stagiaires, des autres bateaux, ne le souhaitaient pas alors que nous si.

C'est une ambiance assez cool, très bien pour décompresser et apprendre à son rythme.

Eric

22 déc. 2013

J'ai fait un stage croisière aux Glénans après 25 ans d'arrêt de la voile. Je voulais savoir où j'en étais et si cela me plaisait encore au point d'acheter un bateau. Je n'ai pas regretté. Ambiance sympa avec des jeunes et des moins jeunes. J'étais le plus âgé. De l'apéro certes mais aussi une demande exceptionnelle d'autorisation au centre pour naviguer par force 7. Nous avons passé l'AM à faire des essais de récupération de seaux reliés à un pare-battage, mise à la cape, navigation au solent avec ris, entrées et sortie à contre courant du golf du Morbihan à la voile, supers moments. En huit jours, nous n'avons pas utilisé de GPS.Nous avions un élan 31 quasi neuf. Nous avons échangé à la fin du stage avec le moniteur. Je lui ai dit que j'avais l'intention d'acheter un bateau. Il m'a répondu n'hésites pas, vas y prends un 31 pieds.. J'ai pris un 28 pour commencer..
J'en suis à mon deuxième bateau et j'ai un 37 pieds. Quand je vois un bateau des Glénans arriver au port, j'ai toujours un regard attentif, des fois que je puisse revoir notre moniteur..

22 déc. 2013

L'ucpa n'est pas uniquement jusqu'à 39 ans pour la voile.

22 déc. 2013

As tu déjà une formation ou de l'expérience en voile "légère" ? Cela me parait un fondamental avant la croisière. Pour ça, il y a beaucoup d' écoles locales de bon niveau. Après UCLA ou Glénan,j crois que ça dépend beaucoup du mono.

22 déc. 201322 déc. 2013

Les glénans ont "l'inconvénient" à mon sens d'etre une "école de vie" aussi, assez communautaire, ça ne convient pas à tout le monde, et l'avantage de transmettre les connaissances de "stagiaires" à "anciens stagiaires" devenus moniteurs benevoles; assez sympa comme état d'esprit;
Par contre autre désavantage : les sites des glenans sont implanté dans des lieux précis assez éloignés pour certains (comparés à d'autres écoles de voile comme l'ucpa);
J'étais recemment du coté de marseillan entre autre, où il y a une base glénans (comme en bretagne et autres), mais du coté de la cote atlantique, arcachon, la rochelle, rien à l'horizon venant d'eux;
J'ai entendu parler d'école ucpa du coté de bordeaux, pauillac etc, donc ça peut etre interessant aussi;

22 déc. 2013

Je confirme: le cœur de metier des GLENAN: un école de vie avec comme inconvénient : il n'y a que la façon GLENAN de valable.

22 déc. 2013

Je trouve plutôt rassurant qu'une méthode éprouvée soit la règle lors d'un enseignement, d'autant que plusieurs moniteurs différents interviennent tout au long du cursus. Sinon c'est vite la cacophonie et ça n'est pas la meilleure pédagogie me semble t'il. Après, libre à chacun d'adapter le fruit de son enseignement à son expérience une fois les fondamentaux acquis. Les Glénans annoncent une baisse de fréquentation de 3 à 4 % (en journées) pour 2013 et la fin de la base en Irlande si l'on en croit "la lettre du pésident" reçue par mail hier. Quid de l'UCPA ? Est ce conjoncturel ou le signe de mauvais choix propres à l'école ? En tout cas ce n'est pas un bon signe pour le marché, moins d'élèves c'est forcément moins de voileux potentiels donc moins de ventes.

22 déc. 2013

Pourquoi moins d'élèves, parce que moins d'école accessible d'une part ,parce que avec internet on peut tout savoir, parce que si on tombe en panne de carburant, ou si l'on démate, la SNSM viendra vous chercher....

la voile est un mode de vie pour gens reponsables et qui savent se prendre en mains et assumer leur autonomie.....

24 déc. 2013

C'est Conjoncturel. Les Glénans s' en sorte beucoup mieux que les autres écoles.

22 déc. 2013

Et comme disait Auguste le peintre:
"Les Glénan mènent à tout quand on s'en sort"

22 déc. 2013

Hello,

Les deux sont bien à mon avis (même si je n'ai pratiqué que l'UCPA), et la qualité du stage va dépendre plus du skipper sur lequel tu vas tomber que de l’association choisie. En effet, sans parler de compétences, tu t'entendras mieux avec certains qu'avec d'autres, mais ça tu ne le saura pas à l'avance alors il faut tester (c'est valable aussi pour les autres stagiaires de la bordée).

Donc aller discuter avec l'association de ton coin et puis faire le choix "au feeling" me parais être la seule solution valable.
Le risque n'étant pas énorme pour une ou deux semaines de stage.

Avec ma femme, on avais fait un stage UCPA en méditerranée il y a environ 25 ans (déjà !) et ça c'était très bien passé. Le seul problème est que on à attrapé le virus incurable de la voile et que j'ai acheté mon 1er bateau en sortant de ce stage ;-)

A l'époque, ils avaient 3 niveaux (débutant, perfectionnement et skipper). On avait fait directement le 2eme niveau car on avait qques notions (2 semaines de croisière à la voile avec de la famille ou on avait appris les bases) et puis on à zappé le 3ieme niveau en se disant qu'on apprendrais la suite avec notre propre bateau, ce qu'on à fait.

Voila, AMHA.
Bon stage.

22 déc. 2013

Naviguer en équipage sur un bateau de croisière n'est pas simple mais très instructif. C'est une vie en commun dans un espace confiné.
C'est le chef de bord qui est le lien principal.

Il n'est pas possible de tout apprendre sur le bateau pendant un stage.
La méteo, c'est à terre ainsi que les noeuds, la théorie du mouillage, de l'amarrage, les allures, les caps, la lecture des cartes les marées, la navigation,le point, la théorie de la manoeuvre, le moteur.....

En mer et en stage, ce sont les exercices pratiques qui tiennent compte de l'équipage, de la météo, du bateau, de la zone de navigation et de ses particularités.

Les motivations des stagiaires sont des éléments déterminants pour la réussite d'un stage. Le moniteur, ou chef de bord, est le garant de la sécurité.

Il y avait autrefois aux Glénan des stages d'une semaine pour les futurs ou nouveaux propriétaires de bateaux, le programme était établi le er jour en fonction des demandes des stagiaires.
Stages avec beaucoup de tonus et dans lesquels les participants trouvaient ce qu'ils venaient chercher.

22 déc. 2013

Ni l'un ni l'autre si tu as un bateau à toi! Prends des cours particuliers avec un moniteur sur ton bateau, pas sur le bateau des autres. Ensuite il y a les potes, les copains, les amis....

22 déc. 2013

Je ne m'imagine pas me payer une semaine de croisière pour faire des cours à terre, je pense que tu peux tout faire à bord.

23 déc. 2013

bon, et personne ne parle des glénans de maintenant???

parce que pour ma part, depuis 3 ans que je navigue, quand un bateau des glénans arrive dans un port, c'est toujours le bazar le soir..... Bizarrement ce sont ceux qui ne disent jamais bonjour sur les pontons, et les discussion fortes au téléphone pour raconter leur stage se résume plus à beuverie que navigation......
bref je n'accroche pas à l'esprit du coup........

Mais j'ai bien sur mon très vieux manuel des glénans à bord, que j'ai lu et relu!!

26 déc. 2013

Dis, t'étais pas à Groix à la Toussaint de l'année dernière toi?

23 déc. 2013

Pas sur que ça vienne que des Glénans, c'est l'esprit actuel...

23 déc. 2013

En tous cas je sais d ou viennent les personnes que je ne prends plus sur mon bateau. Les Glenans. Je ne remets pas en cause les connaissances qu ils ont acquises, mais leur ego surdimensionné. Cet ego et source d accident. Un conseil de jeune, va a l ucpa!

23 déc. 2013

L'égo surdimensionné se dévoile aussi par le choix d'un pseudo pompeux, Capitaine.

23 déc. 2013

Je suis très heureux qu il te fasse réagir, ça prouve que tu y portes attention

23 déc. 201323 déc. 2013

@flakyjo et chouf
je supporte les glénans qui sont mes voisins de pannes depuis des années (bruit, téléphone au cul de mon bateau, valises à roulettes à 11h du soir, cris entre la dinde perchée en haut du mat et ses groupies au pied du mat etc etc)
Pour moi les responsables sont les chefs de bord et le chef de base qui ne sont pas capables ou ne veulent pas faire régner un minimum de correction. Nous qui habitons sur place considérons que c'est à eux de s’accommoder à notre mode de vie (cool et zen) et non à nous de supporter des gamins et adultes mal élevés! :pouce:

23 déc. 2013

La question est "UCPA ou Glénans ?"
Tes généralités tartàlacrèmesques seraient t'elles différentes si tes voisins étaient l'UCPA ?
Et puis quand je lis "c'est à eux de s’accommoder à notre mode de vie (cool et zen)" je ne te voudrais pas comme voisin, malgré la coolitude qui transpire dans ton message. Ni au ponton ni ailleurs.
Bonne dinde de Noël. Et si ça fait du bruit en rentrant de la messe de minuit tu diras que les chrétiens, gamins et adultes, sont mal élevés.

23 déc. 2013

Oui c'est vrai, mais c'est partout comme ça, le respect n'est plus de mise dans ce bas monde, pas seulement en mer :)

Après si c'est au chef de bord d'éduquer des stagiaires adultes, il y a un malaise, pas sur que ce soit leur rôle, peut être n'ont ils tout simplement pas envie non plus.

C'est comme au camping, ceux qui viennent se reposer, ceux qui viennent faire la fête... pas toujours évident de lier tout ça :)

23 déc. 2013

J'ai "encadré" des jeunes et des moins jeunes dans des activités de plein air qui nous mettaient en contact des autres, par exemple dans les gîtes d'étape et je peux te garantir que jamais je n'aurai toléré une telle attitude et un tel sans g^ne de mes clients quel que soit leur âge.

Le fait que les "moniteurs" soient des purs produits de la maison qui n'ont pas de brevet d'état ou bp y est peut être pour quelque chose

P11 BEES2

23 déc. 2013

tous les moniteurs de toutes les écoles de voile de France sont formés selon les règles éditées par la fédération française de voile et pas par telle ou telle école; le monitorat est un diplôme fédéral

23 déc. 2013

pour faire simple, ni l un ni l autre .... va a la macif :)

23 déc. 2013

les glenan sans hésiter!

23 déc. 201323 déc. 2013

Le dernier stage que j'ai effectué, il y a maintenant longtemps, était organisé par l'ENV de Quiberon. C'était très bien.

Ne serait ce pas un peu la loterie ?
Cela ne m'étonnerait pas.
Un ami a effectué l'année dernière un stage croisière aux Glénans : très satisfait.
Tout semble dépendre de la qualité, aléatoire, du formateur.

Sur ce point, on peut imaginer qu'aucune école n'est à l'abri.

Tout près de chez moi, je dispose d'une très bonne boulangerie-patisserie. Les autres sont plutôt décevantes, et pourtant les boulangers ont tous été formés professionnellement.

23 déc. 2013

On loue un bateau à plusieurs, je vous enseigne ce que je sais :)

24 déc. 2013

@flakyjo: Ben voyons! t'es pro? tu connais les fondamentaux croisière? leurs niveaux? la progression dans ces fondamentaux?
Ensuite les gens? tu sais les évaluer? tu les situent dans chaque fondamentaux? tu saurais mettre en place une progression qui leur soit adaptée? sans leur mélanger l'esprit? Car pour qu'une progression soit assimillée il faut qu'elle soit la plus naturelle possible, qu'elle s'imbrique, que toutes les expériences vécues soient toutes en fonction de l'objectif que tu as (aurais) décidé pour eux...
Tu saurais mettre une séance en place, quelles que soient les conditions? (bien) expliquer, décortiquer, évaluer l'aquisition, l'echec avant qu'il n'ait lieu? décomposer encore, encourager, détourner l'esprit, faire travailler une chose en laissant à penser que l'on travaille une autre pour qu'au final tu démontre que le blocage est dépassé? travailler sur du propriocéptif autant que sur du cognitif? Le tout sur 4 personnes à la fois (quand c'est pas sur 6)...
Si c'est le cas, Gwen, fonce, ouvre même une école...
Si c'est pas le cas, oublie. C'est un métier.

24 déc. 201324 déc. 2013

@Oliv: Je viens d'avoir mon monitorat, j'ai de ce fait quelques bases sur la pédagogie et la façon d'enseigner la voile, je n'ai pas la science infuse, c'est juste que ça peut être aussi sympa voila tout :)

24 déc. 2013

Moi je trouve ta proposition sympa flakyo. @oliv ne le prends pas mal mais je ne crois pas que tout ce que tu viens d expliquer soit nécessaire à l apprentissage de la voile. On parle de naviguer pas d atteindre le niveau d un thésard en fission nucléaire en 2 jours.

Moi j ai appris comme bcp en famille et sur optimiste puis dériveur en école de voile. Et c était bcp plus basique.

Joyeux Noël a tous.

24 déc. 201324 déc. 2013

@Tomcauwe: je ne le prends pas mal, c'est juste qu'enseigner la croisière ne s'improvise pas... mais tu ne dois pas vraiment être de la partie car tout cela n'a rien a voir avec de la fission Nucléaire, mais bien des fondamentaux de la croisière: cela comprends entre autres à ammarer un bateau, faire une manoeuvre de port en marche AR, faire un point sur la carte, faire une nav d'exclusion, apprendre a faire un noeud et savoir lequel est le plus adapté dans une situation plutôt qu'une autre, savoir utiliser un WC en mer, cuisiner au près, régler une voile, le rôle de la barre d'écoute...
J'ai eu plein de stagiaires comme toi qui avaient appris "en famille" et avaient commencé sur dériveur... Bien sûr tu as des connaissances, mais tu les à auto-construites empiriquement... souvent avec des erreurs, des enchainements non logiques, de mauvaises habitudes prises et ancrées. Je me suis souvent retrouvé dans la situation du prof de tennis qui doit déconstruire un mauvais geste pour reconstruire une bonne base, tant sur le plan proprioceptif (sensations de barre, position sur un winch) que cognitif (positionnement sur un plan d'eau vis à vis du vent, navigation...). Il en va de même pour l'apprentissage de la croisière: c'est une activité avec un très gros volume d'apprentissage, alors bien apprendre, bien comprendre, bien structurer les tenants et aboutissants permet d'alléger l'apprentissage, de ne pas encombrer l'esprit et de progresser rapidement. Une fois les acquis ancrés, il ne reste plus qu'a dévellopper l'expérience et la confiance en soi.
En mer plus qu'ailleurs, une tête bien faite est préférable à une trop pleine et embrouillée.
.
@Flakyo: Si tu as un CQPAMV avec une bonne pratique de la croisière, alors ok. Fait tout de même attention car c'est illègal et pourrait passer pour du travail au noir déguisé, même si tu ne te fais pas payer mais que les autres supportent les frais de location du bateau et le CDB.

25 déc. 201325 déc. 2013

Toi qui a forme de nombreuses personnes aurais tu un exemple plus concret de personnes qui aurait mal appris. Ça m aiderait à comprendre

Je prends l'exemple du moniteur de Tennis, car tout le monde en a entendu parlé. Mais c'est valable pour tous les sports, ou activité sportive dans notre cas. D'autant plus que la notre est bien plus complexe car très cognitive (spatialisation, trajectoires, raisonnement ...) mais aussi proprioceptive (équilibre).
Un moniteur qu'il soit pro ou pas a à faire façe à trois type de stagiaires:
- le débutant complet: pour lui c'est facile, il a tout a apprendre: on commence par les bases.
- Celui qui se situe dans le cadre d'une progression "normée": c'est celui réalise ses stages dans une structure proposant un cursus: typiquement Glénans ou UCPA. Pour lui, tu vérifie ses acquis du niveau précédent, tu combles eventuellement quelques lacunes de ce niveau et tu lui apprends le contenu du stage dans lequel il se situe.
- Celui qui a appris empiriquement, quelques fois mâtiné de stages ici ou là, au contact d'autres marins, pas toujours pédagogues, pas toujours bien formés eux mêmes. C'est typiquement la clientèle que tu trouveras dans des structures type MACIF, les Guides du grand Large, et chez les quelques indépendants/petites structures non associatives. Ce sont là les clients les plus difficilles: il faut sans cesse les évaluer dans tous les fondamentaux (conduite/manoeuvre/navigation/météo/sécurité/vie à bord/ vocabulaire/environnement ...) et combler les lacunes en commençant quelques fois par les bases. C'est de la déconstruction. Il arrive quelques fois que cette déconstruction soit mal vécue par la personne qui ne veut pas toujours se remettre en cause. Elle a payé pour apprendre du nouveau, pas pour revoir/reprendre ce qu'elle sait déjà (ou crois savoir) : par exemple celle qui s'arrête à la voile toujours bout au vent: réapprendre à s'arrêter en ralingue, même si elle en comprends la démarche (le pourquoi) il lui fait refaire tous ces repères cérébraux (spatialisation) et c'est pas simple quand des habitudes sont ancrées. Idem, une des attentes "classique" d'un stage concerne le spi (conduite et manoeuvre)... mais avant tout, tu dois t'assurer que la personne sait barrer au portant... et là tu as parfois de grosses surprises. Beaucoup se focalisent sur le près, riche en sensations de barre et font "comme si" au portant, pourtant extrêment différent et plus "pauvre" en sensations. Dans ce cas, par exemple tu dois reprendre les repères et les gestes pour réapprendre a barrer au portant avant de spier. par exemple tu travaille l'empannage (manoeuvre souvent faite n'importe comment) comme cela tu reprends des bases, mais ton objectif (non dit) c'est d'évaluer/gommer les défaults d'une mauvaise pratique de la barre au portant, sans même que la personne sache que c'est ce que tu la fait travailler (cela évite qu'elle ne se sente dévaluée, mise en echec). Une fois "déconstruit/reconstruit", tu peux attaquer le spi.
.
C'est quelques fois une adaptation au navire qui pose problème et tu dois déconstruire une pratique de la barre franche quand la personne n'a jamais touché une barre à roue. C'est également des problèmes de postures: sur un winch, à l'écoute de GV, comment monter à bord, manipuler un tangon "lourd", de ceux qui ne sont pas sur pantoire... c'est aussi fréquent en ce qui concerne les manoeuvres qui réclament une certaine chronologie: des empannages à la volée, des bosses de ris que l'on étarque avant la drisse, c'est des habitudes prises sans réflexion /démarche globale: "le vent n'a pas de prise parce que je manoeuvre au moteur";"j'amarre mon bateau comme cela, parce que j'ai toujours fait comme ça"; " pour quitter la place, tu largues tout et tu embrayes"; " pour mouiller, tu descends tout, puis tu tire au moteur pour étaler/crocher l'ancre" etc...
Idem pour la conduite/ réglages: "Dans la survente tu choques pour soulager le bateau" ; "Pour prendre un ris, on commence toujours par se mettre au près" ; "Pour prendre un coffre à la voile, on s'arrête bout au vent" etc, etc, etc...
Quant à la navigation, ceux qui ont quelques connaissances "familiales" comme tu dis, ne connaissent souvent que deux façons de faire le point: le GPS et le point par 3 relèvements... dans tous stage spécifique "navigation" tu commence par démontrer l'inéficience de cette méthode. Ce fondamental Navigation est LE domaine ou les gens n'ont que peu de démarche structuré pour aborder ce thème (les différents type de nav, les techniques propres à chaque famille de nav, rôles et références de chacun...). Pourtant tous savent au départ lire une cartes et se servir d'une règle Cras...
.
En même temps, ces gens qui font la démarche de venir se former, qui payent pour cela (et quelques fois cher) c'est bien parce quelles sentent bien que leur pratique est bancale, qu'ils "font" mais que quelques fois cela passe "tout juste" et surtout parce quelles comprennent pas "pourquoi" elles font.
Alors oui, tu peux apprendre tout seul à jouer de la guitare ou du violon, mais si tu n'y travaille pas 6h par jour, n'espère pas jouer dans un groupe. Il en va de même pour la croisière.


Même si je suis d accord que pour être chef de bord il faut avoir une bonne connaissance de la navigation

Mais ce n'est pas la même chose d être chef de bord pour un we de mai en baie de Quiberon que pour un tour du monde (les 2 savent naviguer mais le second a nécessairement des connaissances que le premier n a pas forcément et pourtanr les 2 peuvent naviguer)

Détrompe toi. La sécurité en mer n'a rien à voir avec la distance et tu peux très bien noyer tout ton petit monde à bord en baie de Quiberon. pas besoin d'aller passer le Horn pour cela. La comptétence requise est la même pour tous dès que le bateau largue ses amarres. Seul la navigation dans les glaces est un domaine de connaissance facultatif. Il ne faut jamais oublier qu'il est hautement plus compliqué de faire le tour de la Bretagne que de traverser un océan. De plus notre façade maritime est l'une des plus riche et diversifiée au monde: on y trouve des endroits très dangereux et d'autres parmis les plus techniques au monde...

25 déc. 201325 déc. 2013

Non, non, c'est très juste. Il y a un fil qqpart Moitessier Vs. Tabarly, le premier paliait des connaisssances empiriques (mais l'époque et la jeunesse de cette activité voulait cela) par un sens Marin très devellopé et au contraire le second était très (trop?) technicien.
Cela ne les empêchait pas de faire des conneries...
.
Il faut également dire que ce n'est que depuis les 60' que l'apprentissage de cette activité c'est structuré (grâce aux Glénans) et ce n'est que dans les 75' que cela a commencé à être vraiment aboutis, pédagogiquement parlant. Depuis cela n'a cessé de progresser (FFV + Glénans)

25 déc. 2013

C'est l'ensemble des techniques de cotière (donc à base d'amers) qui exclue des zones de dangers (relèvement de garde, ligne de sonde, cercles d'exclusion au sextant ...). C'est aussi ce que l'on fait de nuit, sans même le savoir, car les secteurs de feux sont un système d'exclusion de fait.
Très peu de gens naviguent de cette sorte, très peu d'école enseignent ceci. C'est abordé ici (avec un peu de confusion):
www.permis-hauturier.info[...]les.php
.
Il est vrai que la péda s'apprends un peu, mais se développe surtout. Perso, j'ai toujours eu plus de plaisir à enseigner la croisière, qu'a naviguer...

24 déc. 2013

Edith: [...] les frais de location du bateau et la Caisse De Bord.

24 déc. 2013

Hello oliv44

Effectivement je ne suis pas moniteur. Mais je suis tout de même pas du même avis car je considère que la navigation au sens large est relativement aise à apprendre.

Attention je ne critique pas les moniteurs loin de moi cette idée. Heureusement qu il en existe ! Je suis aussi passé par les glenans.

Ce que je veux dire par la c est que pour moi la navigation reste quelque chose de relativement "simple" et techniquement facilement accessible. Je m'explique, pour reprendre ton exemple du tennis. En tennis la gestuelle est très importante. C'est très important d etre observe par un prof qui fe fera travailler ton geste pendant des heures ce qui n est franchement pas le cas de la navigation à mon sens.

Une fois que tu as compris comment barer et régler tes voiles après qqs heures (voire moins) tu peux vite partir seul sur un petit dériveur. Puis progeressivement passer à plus grosse unité en se formant dans les bouquins pour tout de ce qui est navigation pure (estime, marrée, etc.) et ou au contact d autre marin plus expérimenté pour les manœuvres ou le réglage de voile. Etc

Toi qui a forme de nombreuses personnes aurais tu un exple plus concret de personnes qui aurait mal appris. Ça m aiderait à comprendre

Bref pour moi la voile est bcp plus accessible que ce que la plupart des gens s imagine.
Même si je suis d accord que pour être chef de bord il faut avoir une bonne connaissance de la navigation

Mais ce n'est pas la même chose d être chef de bord pour un we de mai en baie de quiberon que pour un tour du monde (les 2 savent naviguer mais le second a nécessairement des connaissances que le premier n a pas forcément et pourtanr les 2 peuvent naviguer)

25 déc. 2013

Si je te suis, Moitessier ne savait pas naviguer ?

Bon, allez, c'est Noël, ne vois là qu'une boutade !

Joyeux Noël à tous ! :alavotre:

25 déc. 201325 déc. 2013

Oliv, peux tu m'expliquer ce qu'est une nav d'exclusion? J'ai bien une petite idée... Sinon, j'ajouterais qu'avoir des talents de pédagogue ne s'apprend pas et j'ai navigué avec beaucoup de profs (educ.Nat.) qui n'ont pas ce talent... Savoir transmettre n'est pas à la portée de tous.

Quand à savoir si Moitessier savait naviguer, à l'évidence oui, mais ce n'est pas le nombre de milliers de milles parcourus qui font le navigateur capable de faire progresser un débutant. Nombre de plaisanciers n'ont pas les connaissances minimum pour transmettre beaucoup de données.
De nombreux accidents relatés ici le démontrent, ce sont souvent une suite de mauvais choix ou d'insuffisance technique.
On peut aussi observer les manoeuvres dans les ports ou les fils d'H&O pour conclure à un manque de connaissance approfondie de beaucoup de plaisanciers.

25 déc. 2013

Merci, je pratique donc depuis longtemps la navigation d'exclusion sans le savoir...

24 déc. 2013

Pour moi ce fut Glénans.....dernier stage effectué en juin de cette année.....avec plusieurs précisions.
D'une part, chaque base a ses propres spécificités. Pour aligner les stages et être rapidement autonome, c'est le top.
Mieux vaut naviguer hors saison, si l'on cherche de la formation ( juin, juillet c est plus de la dilettante); idem pour les stages dit "a destination" ou Antilles ou là c'est loisir
Privilégié les stages plutôt longs, 15 jours en embarqué après le dégrossissement NIveau 1/2 est idéal.
Ne pas forcément écouter les conseils du mono pour la proposition du stage Glénans suivant
Après l'esprit "glénans" en croisière embarqué on le vit pas comme a terre, c'est très relatif
Reste le coté aléatoire du moniteur, de fantastiques expériences, une plus mitigée mais ça c'est le lot de chaque école.
Le plus reste la qualité de la flotte, des bases et les choix proposé

Bon et puis quelques sublimes partie de rire, de bon moments, d'instant d'anthologie et ça je ne suis pas sure que j'aurai retrouvé cela ailleurs.....bref j'ai adoré
Si j'avais pas acheté mon voilier, je continuerai aux Glénans peu etre une incursion aux guides du grand large

Bon Noel a vous tous

24 déc. 2013

@ flakyjo Bon vent, bonnes fêtes. Comme toi je me suis battu contre les soit disant moniteurs autoproclamés qui nous bouffent la laine sur le dos. Autant te dire qu'en cas d'accident les assureurs ne font pas de cadeau et c'est tant mieux!

:pouce: :bravo: :alavotre: :pouce:

24 déc. 2013

Les "soit disant moniteurs auto proclamés" ? Tu parles de qui ?

24 déc. 2013

Je parle de ceux qui se parent du titre de moniteurs alors qu'ils ne le sont pas au regard des textes qui régissent l'enseignement des activités sportives. La loi sur le sport dit :
"Nul ne peut animer,encadrer ou enseigner une discipline sportive sans être titulaire du diplôme (maintenant je crois BP ou équivalent ou +) correspondant de même que nul ne peut se parer du titre de "moniteur ou instructeur ou enseignant" sans les diplômes correspondants. :pouce:

24 déc. 2013

@Pascal11
juste pour ta culture... un moniteur diplomé sur six en France est un moniteur des Glénans. Les Glénans forment chaque années environs 300 moniteurs DIPLÔMÉS Ils sonts formés par 104 formateurs habilité par la FFVoile.
Les Glénans forment également des BPJEPS.
en 2013, 917 moniteurs bénévoles diplomés on assuré 75% des encadrements. 25 % des encdrants sont rémunérés.

24 déc. 201324 déc. 2013

@o (Salut pascal!)
Tu as raison, mais là on est limite... Pascal11 défends son travail pour lequel un moniteur Fédéral propose de faire le même (avec un niveau de compétence certainement moindre) dans un cadre totalement illégal: l'exercice hors vac. scolaires et surtout hors de l'encadrement d'un BE/BPJEPS...
C'est non seulement une dérive du cadre CQPAMV qui "bouffe la laine sur le dos" des diplômés en travaillant au noir et en faisant du tors à une profession, mais aussi une grosse prise de risque pour le CQPAMV en cas de problème façe à la justice (responsable civilement/pénalement).
Mais ce genre de dérive était facilement prévisible quand il a été décidé de pouvoir rémunérer les MF.
Oliv

24 déc. 2013

les moniteurs formés dans les associations affiliées à la FFV ne peuvent enseigner que dans le cadre de ces écoles FFV à condition que celles -ci soient dirigée et encadrées par un BEMV.

Le moniteur bénévole (ex CAEV) est couvert par l'association
L'association ne peut organiser des stages payants que s'il y a un BEMV

24 déc. 2013

merci pour l'info. Quid des autres, moniteurs à diplôme fédéral ou brevet d'état ou assimilé?

24 déc. 2013

Je pense que les moniteurs sont en général techniquement formés, pour le type de formation qu'ils ont à transmettre.
Où je suis plus critique, c'est au niveau de qualification des moniteurs des glénans quant aux conseils à dispenser du point de vue comportement en général sur les pontons.
Les stagiaires ne sont pas forcément au courant des usages, mais les moniteurs devraient l'être. Un petit tour sur les pontons de concarneau la veille d'un week end est édifiant.

24 déc. 2013

Bonjour nimreno

Peux tu donner un exemple de comportement édifiant sur les pontons à concarneau ?

Pour ma part j ai bcp apprécie ma semaine aux glenans

24 déc. 2013

Après il y a peut être des niveaux 5 et des moniteurs non? Les moniteurs ont une formation pour enseigner la théorie, des modules complémentaires que n'ont pas les niveaux 5 de la FFV.

24 déc. 201324 déc. 2013

Moi je ne jure que par la SNEM à Marseille.
www.snemvoile.com[...]
Pas les moins chers, mais formateur au top.

25 déc. 2013

Quelqu'un qui vous dit: j'ai fait les Glénans, cherche à vous donner l'impression qu'il a fait le tour de la question. Si les Glénans apprennent la voile, ils n'apprennent pas l'humilité.

25 déc. 2013

trêve de Noël JOYEUX NOËL A TOUS :alavotre: :pouce:

26 déc. 2013

Quand je parle du comportement des stagiaires, en fait, les glénans ont installé leur logistique sur le ponton visiteur. Lorsque les stagiaires arrivent, personne ne leur dit que le ponton est utilisé par d'autres plaisanciers, qui sont là en escale. Le ponton devient donc une sorte de dépôt de matériel, zone de réparation pour annexe,étalage de voiles etc...
Pour ma part, même le catway était squatté. d'ailleurs, emprunter le ponton obligeait à piétiner des annexes dégonflées, sans que personne ne daigne les déranger.
Je passe sur les hurlements des stagiaires en train de réaliser la sacro sainte escalade du mât pour vérifier les haubans (manoeuvre devrant être réalisée à chaque appareillage, tout le monde le sait). J'ajouterais, que pour ma part, le port de gants solides,éviterait l'enfoncement d'éventuelles gendarmes au cours de la descente).

26 déc. 2013

@mimreno
on pourrait croire que tu décris la conduite des grenouilleux à Sète!
Pour ce qui est de la grimpette de mat une encadrante, grimpe régulièrement en hurlant pour montrer aux stagiaires, elle a une grande qualité elle nous permet de prévoir la météo, un vieil adage agricole disant que quand les dindes sont perchées c'est qu'il va pleuvoir!

26 déc. 2013

Je crois plutôt que tu décris les effets néfastes inhérents à tout groupe conséquent.

Je ne pense pas que cela soit propre aux glenans.

Quand je pars un samedi naviguer et que c est le départ des locations je constate le même bordel.

26 déc. 2013

il fut un temps que les moins de 20 ans......
où je vous aurai dit ni l'un ni l'autre, mais rosbras brigneau.
helas de tres mauvais gestionnaires ont fait capoter cette ecole.
reste les deux autres et une tendance naturelle m'orienterai vers l'ucpa. non que je connaisse cette ecole mais parce-que je connais le manque de savoir vivre et le coté imbu d'eux meme des glenans.
derniere experience à groix au printemps dernier: un 10m des glenans vient à coulpe sur diaoulig à 1 h du matin. le mono explique à forte voix l'utilité de chaque aussieres en passant bruyament sur mon pont.
sur le coup de six heure je suis parti en le reveillant juste pour qu'il reprenne ses pointes que j'avais portées au ponton en me degageant en silence.... (je l'ai reveillé juste pour le plaisir).
bref ce sont les meilleurs et tout leur est du.
vous l'aurez compris je n'aime pas les glenans donc ucpa.
jpierre

26 déc. 201326 déc. 2013

J'ai approché les glénans coté Marseillan, sans l'intention d'y aller; Je ne critique pas tout mais mon impression globale : ca me fait penser un peu à une "colonie de vacances snob" version nautique, avec les "brice de nice, moi je sais tout" et les stagiaires-écoliers;
Cela dit, il y a toujours des bonnes surprises et des mauvaises quelquesoit le lieu ou la personne; Et même en équipier sur le bateau d'un proprio (ce que j'ai surtout fait jusque là, sauf trois exceptions plus "officielles), on peut tomber sur des gens "pas très sympa" pour rester poli; Mais l'essentiel est de savoir à qui on a affaire (surtout en bourses aux équipiers, pour éviter de tomber sur un incompétent qui nous envoie sur les récifs !)
Et pour Slocum, moitessier, gerbault et compagnie, à ma connaissance, aucun n'est allé dans une école ou club de voile, entre autre pour la raison simple que ca n'existait pas (ou très peu) à leur epoque ! Ce qui ne les a pas empecher de se lancer et de tracer des sillages plus qu'honorables ! Donc la voile était déjà une aventure pour apprendre soi même (ou avec des pecheurs ou caboteurs à voile), à leur risque et périls, se responsabiliser et tout assumer de A à Z, y compris souvent pour la construction;
Les erreurs de nav se soldant plus souvent par un naufrage ou un mort, plutôt que par un passage de stage ou de niveau FFV reporté au prochain ; )

26 déc. 201326 déc. 2013

Au-delà des questions de compétence pédagogique des chefs de bord qui est évidemment variable aux Glénans comme ailleurs -le meilleur peut y cotoyer le pire- il y a la culture de l’institution « Glénans ». On s’y adapte, on s’y sent bien ou on la rejette. Je fais partie de la deuxième catégorie. Un bateau ou plusieurs bateaux des Glénans dans un port se remarquent immédiatement par le comportement sans gêne et l’absence d’entraide proposée aux autres. Ils sont à la fois chez eux, sûrs d’eux et entre eux.
Sur la pédagogie -j’y ai fait un stage- il y a beaucoup à dire. Tout se passe comme si la voile avant d’être un plaisir devait se mériter. Ce sont les corvées inutiles, les vexations que l’on inflige, la surenchère dans les exercices (fais moi encore trois prises de coffre quand on attend le plaisir d’un mouillage), les précautions excessives et ridicules au nom de la sécurité.
Après avoir connu quelques pères fondateurs hors pairs qui ont dessinés les bateaux de la plaisance moderne (Herbulot, Harlé) et les premiers rédacteurs du manuel des Glénans, les successeurs se sont identifiés à cet héritage sans avoir la capacité à se mettre au niveau. Il ne reste plus qu’une nostalgie, une image et de vieux tics pédagogiques qui ne sont plus adaptés à la façon de vivre la voile.

26 déc. 2013

comme c'est bien dit messire gradlon!!!

26 déc. 2013

Je n étais pas la pendant ton stage aux glenans. Mais personnellement quand j y ai fait ma semaine (départ de Paimpol) ce n était pas pour des mouillages. C était effectivement pour pour faire des prises des coffres à la voile que l on recommençait plusieurs fois en changeant les rôles.

De même pour la navigation et les manœuvres de port.

Bref pour ma part j ai bcp aime ma semaine et j ai trouvé la formation top (intensive selon le programme choisi)

Une petite annecdote : on part s abriter à perros (force huit prévu pour le lendemain) nous sommes 2 bateaux pendant le mois de mars . En fin de journée pendant un briefing météo à l abri dans le carré, un uluberlu, hurle sur le catway. Il gueule en expliquant que nous sommes amarres à sa place et que son bateau tout neuf devrait arrive d un instant à l autre. Le mono lui explique calmement qu il est désolé mais qu en arrivant la capitainerie lui a indiqué cette place et qu avec le vent qui souffle très fort il ne préfère pas bouger le bateau (sachant que ce ne sont pas la places de de dispo qui manquaient à a côté.

Étant donné que le c... Ne décolère pas le mono avec un calme olympien lui propose d aller en discuter avec la capitainerie. 10 min plus tard le mono revient, tout est réglé, la capitainerie à rappelé au c.. que :
1/ ce n état pas sa place, tant que le bateau n était pas arrivé il n avait pas de place attitré.
2/ la place nous avait été attribuée pour la nuit et que nous bougerions pas.

Et ben que croyait vous qu il ait fait le c.., il a attendu que l on s absente pour aller larguer nos amarres par F8. Heureusement un mec était reste à bord et s'est rendu compte et a pu l arrêter à temps.

Incroyable mais ce c.. , ne faisait pas partie des glenans, ils honnissaient les voileux et plus particulièrement les glenans avec leur gueule de parisien (ironie du sort sur les 7 il n y en avait pas un seul)

Ce C.. Retraite d'un corps de métier bien connu des gens de mer. Pour ma part ce n est pas pour ça que je les considèrent tous comme des C..

Thomas

15 mars 2014
26 déc. 2013

nous sommes le 26 décembre la trêve de Noël est terminée, la prochaine pour le jour de l'an! :acheval: :acheval: :acheval: :acheval:

26 déc. 2013

Je suis quand même un peu étonné de ces réactions assez négatives sur les Gl. J'y est passé quand même 8-9 semaines sur 10 ans , quelques rares fois c'était un peu "relou" mais globalement cela ce passe bien... Pourtant ce n'est pas la 1ère fois que je reçoit des mauvais feed back alors c'est assez curieux, peut-être qu'une minorité de mauvais assombrissent l'image de tous les autres qui sont plutôt cool, et peut être qu'il y a un peu d'autres explications moins nobles.. Les Gl cherchent à s'améliorer et à évoluer, je le sais car suite à mes réactions sur leurs forum à propos de la formation moniteur, j'ai eu des contacts avec certains acteurs du "conseil de moniteurs" qui s’intéressent aux retours des stagiaires.. Si vous avez clairement et factuellement des observations de mauvaises attitudes lors de stages, le plus intelligent serait de les communiquer aux responsables des bases, car si on vise une école "modèle" en respect de la mer et acteur de la société, alors il faut bien suivre la logique et clarifier quitte à exclure ceux qui n'y ont pas leur place. Et si vous êtes justes vous pouvez aussi souligner les cas ou les voiliers GL se sont montré Gentlemen...

26 déc. 2013

les glenans furent ma base entre 75 et 82, j'y ai ete monoteur et chef de bord. Je relis avec garnd plaisir le bouquin comme un roman, c'est sans doute aussi par nostalgie
la formation de l'epoque sans aucune electronique ni moteur m'a permis d'etre polyvalent et de me donner une connaissance sure qui me permet depuis de pouvoir manoeuvrer n'importe quel bateau seul dans n'importe quelles conditions...Les autres ecoles sont peut etre bien mais comme je ne les connais pas ..??
philippe

27 déc. 2013

Parole de Motutunga : "...une connaissance sure qui me permet depuis de pouvoir manoeuvrer n'importe quel bateau seul dans n'importe quelles conditions..."

Une vraie caricature de la surestimation de soi évoquée ici dans d'autres posts.

26 déc. 2013

et pour ceux qui critiquent les manoeuvres a la con a repetition , je pense que vous savez tous retrouver et repêcher un homme a la mer par fort vent ( ou peut etre preferez vous le bouton rouge)

26 déc. 2013

en ce qui me concerne, ce n'est pas la pedagogie façon "drill" qui me derange. c'est une attitude globale faisant passer les autres (ceux qui ne font pas partie du "club") pour de pietres marins sans aucune notion de "securité" ne meritant aucun respect.

la lecture du post de tomcauwe en est un parfait exemple. si les places ne manquaient pas pour l'autre alors pourquoi ne pas manoeuvrer soit meme et ainsi le respecter lui? ok la capitainerie à donné "raison" aux glenans mais etait-ce la bonne chose à faire alors qu'il s'agissait d'un equipage nombreux qui de plus aurait pu apprendre quelque chose de ce deplacement par vent fort ?

pour reprendre mon annecdote plus haut si ce "skipper/mono" avait expiqué à ses stagiaire qu'en arrivant de nuit à couple d'un bateau il fallait essayer de deranger le moins possible, je ne l'aurai pas reveillé à six heure du mat pour qu'il reprenne ses pointes alors que je l'avais fait pour ses gardes et que j'aurai pu partir sans qu'il s'en aperçoive tout solitaire que j'étais.

je repetes donc UCPA

jpierre

26 déc. 2013

je n'ai pas dis qu'il fallait le faire , juste qu'il ne servait à rien de le prendre de haut.
un simple "ok pas de probleme, si il arrive on se déplacera" aurait plus que probablement suffit au lieu d'un "j'y suis j'y reste va te faire foutre connard!"
quand à dire qu'une manoeuvre est super délicate car par vent tres fort de f8 sans dire que cela aurait ete facile ce n'etait pas non plus le bout du monde.
cela aurait meme peut etre ete justement l'occasion de savoir que faire dans ce genre de situation.
je ne suis pas loin de penser que ton skipper a manque d'a propos :mdr:
jpierre glenantophobe assumé :langue2:

26 déc. 2013

Tu veux donc dire qu'il faut se déplacer car un gugusse estime sans fondemen (car ce n était pas sa place) que tu es sur sa place alors qu il n a même pas de bateau à placer et ce par manœuvre plus que délicate car vent très fort.

Effectivement nous n avons pas le même regard sur les événement. C

Petite précision, a toutes fins utile, quand nous somme partis le lendemain le gugusse n avait toujours pas récupéré son bateau

26 déc. 2013

Je pourrais entendre ce que tu dis si le mec n aurait pas hurle comme un fou

26 déc. 2013

C'est quand même assez rigolo de vous lire! 90% des post (dont le mien précédemment) argumentent de manière destructrice des 2 écoles. Mis à part le coté hautain ou snob de l'une des écoles, ou le coté laxiste de l'autre, elles permettent qd même d'apprendre et de donner la possibilité de naviguer à des gens n'ayant pas de bateau. Perso, je préfère que les gens soient encadrés plutot que laché en liberté dans une location.
Voilà je ne change pas ma position, mais je soutiens la volonté de vouloir apprendre via une école. La meilleure pour toi ptitvoilier sera celle ou tu te sens bien.

26 déc. 2013

j'ai l'impression qu'il n'y a que dans la nautisme qu'il est de bon ton de se moquer des écoles. non? en est il de meme en montagne?

26 déc. 201326 déc. 2013

Je crois que vous manquez pour la plupart d'objectivité, en même temps, c'est normal puisque on vous demande votre avis.
Oui, les Glénans (l'institution, pas les gens) peuvent être un peu fanfaronnant, mais il y a de quoi. Je rappelle que sans eux, vous ne feriez certainement pas de la voile, ou alors en ayant un portefeuille bien garni, un blazer portant l'ecusson de votre Y.C. Idem pour l'Italie et L'Irlande, deux pays ou les Glénans ont apporté une certaine démocratisation de la Plaisance... dans les années1960.
Je passe sur les bateaux pas cher en CP, l'essort de Herbulot, de son rival Harlé, de tout l'armement de sécurité (des fusées au Bib), du cours de Glénans, du CNSP, et même du Conservatoire du Littoral.
En un mot, les Glénans, l'enseignement et la promotion de la voile et plus particulièrement de la croisière, c'est leur coeur de métier. Le seul.

"Gradlon" le dit bien:

la surenchère dans les exercices (fais moi encore trois prises de coffre quand on attend le plaisir d’un mouillage), les précautions excessives et ridicules au nom de la sécurité.

Oui, aux Glénans, on ne lambinne pas. On est pas là pour profiter d'un mouillage mais pour rentabiliser les 600€ du prix de stage, de la caisse de Bord, du trajet A/R pour aller l'effectuer. C'est la moindre des choses vis à vis des stagiaires.
.
Maintenant, l'UCPA. Savez vous que dans le millieu, son petit nom est "Un Coup Par An"? Leur coeur de metier est bien différent: celui des vacances avec un large choix d'activités possible. Même si il lui aura fallu apprendre à apporter du contenu à sa clientèle, cela reste ancré dans l'institution. Ici, la philosophie est plus de profiter du mouillage et de moins mettre la pression sur la prise de coffre.
.
Faites donc ce petit test:
regardez les stages au catalogue:
UCPA, pas un seul stage en métropole avant Avril 2014 (le catalogue ne va pas au delà aujourd'hui. Par contre, on y trouve une 15aine de stages, tous aux Antilles. Ici encore, il n'est pas dans l'optique de l'institution d'aller se les cailler en croisière bonnet/gants/ polaire sous le ciré.
Les Glénans: Les niveau 1 (pour débutants commencent le 15/03 à Paimpol (Brr), la semaine d'après à Paimpol et à Concarneau etc...
Eux aussi proposent quelques stages aux Antilles.
.
Après, quand je lui des ânneries de type "doit-on vraiment monter au mat avant toute croisière?"... Il ne montent pas au mât, cher monsieur, ils apprennent à évaluer l'état d'un bateau qu'il ne connaissent pas avant de partir en croisière avec. C'est bien pour cela qu'ils le vident sur le ponton, vérifient le gréement, les vannes, le safran, le matériel de sécu (présence, état, lieu de rangement), l'état de l'annexe etc... tout ce que vous feriez vous même si vous louez un bateau... (enfin j'ose l'espérer pour vous)
Et vu que ce sont des bateaux collectifs, c'est parfois pas du luxe et il arrive que cela lève un Loup avant le départ.
.
Et pour finir, oui ils peuvent être turbulents sur les pontons... l'effet de groupe? la jeunesse? Ne lis-je pas ici assez souvent des remarques sur le non renouvellement des plaisanciers? Vous devriez plutôt vous réjouir de cette "vie tapageuse" qui s'assagieras bien assez tôt avec l'âge...
ré-écoutez donc un peu de Brassens, cela vous fera du bien; et cela vous rappellera qu'il vous est également arrivé de faire du bruit sur les pontons.
Oliv.

26 déc. 2013

"Un Coup Par An" oui, je connaissais... et je dois avouer que l'une de mes stagiaires est devenu ma femme... De plus, j'avoue qu'il y en eu d'autres et je pense ne pas être le seul.
A l'UCPA, je connais au moins une chef de bord, bénévole, qui a toutes les qualités requises pour être une bonne formatrice. Elle a, de plus, une expérience plus large que nombre de chefs de bord des Glénans. La qualité du stage dépend énormément de la qualité du chef de bord mais aussi, on l'oublie trop, de la motivation des stagiaires.

Il est possible, si ce n'est probable, que la moyenne des stagiaires Glénanais soient plus motivés.Cela dit, les critiques que je lis ici aujourd'hui, je les entendais déjà il y a une vingtaine, voire une trentaine d'années.
Aujourd'hui, si l'on me demande une bonne formation, j'orienterais plutôt la personne vers un chef de bord de mes connaissance dont je connais les qualités et la motivation.
Mais "nul ne peut obliger un âne qui n'a pas soif à boire..."

26 déc. 2013

@Vicking35
Moi aussi, si je devais conseiller un stage plus qu'un autre, j'orienterais plutôt vers un pro, indépendant, inconnu du grand public... l'avantage des ces personnes est qu'elles ont appris à se détacher des institutions, en ne gardant que le meilleurs...
De plus, avec ce type d'encadrant, on est plus dans une adaptation au client plutôt qu'une adaptation à la structure, moulée, formatée...

26 déc. 2013

Brassens, et Brel

26 déc. 2013

Perso pas de diplôme, pas même le côtier mais ça ne m empêche pas de naviguer 150 jours par an, de connaîtrepratiquement tous les ports de la Manche etdu sud Bretagne et personne ne m empêchera de faire du co- voiturage avec mon bateau non que j aie envie de donner des cours mais de partager avec des gens qui n ont pas né cessairement lesmoyens de se payer les Glénan .
Il ne s agit pas de travail au noir mais de partage. Point.
D ailleurs je disposedun volant d'équipiers qui reviennent régulièrement et qui ne se plaignentas au contraire
D autre part, mon bateau a besoin de ce partage de frais pour continuer à naviguer n étant pas un nabab de la mer
Jeconnaisdescapitaines de marine marchande hautement diplômés quinesavant pas navoguer sur un voilier....
Je touve bcp d' arrogance dans l intervention d olive et je ne monterais pas a bord de son bateau car il faut savoir d abord être modeste et aussi savoir parler aux hommes pour commander !
Prendre un coffre , ben oui, je le prends tout seul et mêmepas parl avant du bateau mais par l arrière qui est plus au niveau de l eau, je n ai pas besoin de gaffe pour faire cela et, en deuxième phase, j amè ne la bouée à l avant et letour est joué. La meilleure façon d apprendre, c'est sur le tas et avec beaucoup d heures de navigation !

26 déc. 201326 déc. 2013

@manapani.bi
- arroguant si tu veux. Mais ceux que je juge sont mes employeurs (potentiels pour certains) et plus largement mon métier... je pense donc être pas trop mal placé.
Je juge également ceux qui parlent de ce métier sans le connaitre.
.
- Pourquoi veux tu qu'un C1, capitaine Marine marchande soit à même de mener un voilier de 30 pieds? ce ne sont pas les même métiers. J'ai eu comme clients des officier MarMar, un Timonier sur Avisio dans la Royale, un Officier sous-mariner, un autre "Sorcier" sous-marinier, des chauffeurs de Bus, des routiers, un géographe ... Ils ont tous besoin d'apprendre.
.
- Concernant la prise de coffre, on parle d'apprendre à le prendre à la voile, pas au moteur (quoi que souvent, on fini par le prendre tel quel car il faut aussi savoir le faire). On parle bien d'apprentissage à la voile, dans une école de voile...
.
- C'est très bien de former tes équipiers, tu pourras compter sur eux pour faire ce dont tu auras besoin qu'ils fassent quand tu en auras besoin. mais c'est pas pour cela que tu leur apprends à faire de la voile: cheches tu a les rendre autonomes pour devenir eux même chef de bord dans toutes les mers/situations/météo etc... Je ne crois pas. Leur conseillerais tu de louer un bateau une fois passé entre tes mains?
.
- "[...]et aussi savoir parler aux hommes pour commander !" TuDieu! Kersauzon, on t'a reconnu!

26 déc. 2013

à olive44:

je suis navré pour toi mais si tu crois que le monde de la mer et la plaisance en particulier se résume à des panels de compétences à apprendre, à des fondamentaux et des exercices de drill pour etre capable de reproduire sans faute une manoeuvre dans toutes les situations possibles et imaginables j'ai bien peur que tu ne fasse fausse route.

je n'ai pas le moindre diplome d'educateur sportif pourtant j'ai été moniteur de voile (croisiere) et de ski. je n'ai jamais mis en oeuvre de shema pédagogique pour transmettre mes connaissances à mes stagiaires mais il faut dire que ceux-ci ne venaient pas en consomateurs mais avec une soif d'apprendre comparable à celle d'haddock pour le whisky. du coup je n'avais pas besoin de faire de longs cours de théorie, c'etait eux qui me sollicitaient et je pense avoir fait passer plus de choses en papotant dans le cockpit en route qu'autour de la table le cahier à la main. (par exemple quel besoin de connaitre la trigonometrie pour faire un point astro ? il vaut mieux savoir faire une visee correcte et utiliser les tableaux d'alain gree)
pour en avoir revu certains longtemps apres, ils naviguent toujours et plutot bien. certain ne quittent pas la baie de benodet et d'autres on un ou plusieurs tour du monde dans les patte.

ce que j'essaie, sans doute maladroitement, de dire c'est qu'il n'est pas necesaire d'etre bardé de diplome pour transmettre ce que l'on sait. il suffit generalement de le vouloir.
et il n'y a pas plus de gens qui ont cette volonté de le faire dans quelque categorie de skippers que ce soit, pro, benevole, diplomé ou autodidacte, quelques déplaisirs que cette derniere phrase te donne.

cordialement
jpierre

26 déc. 2013

j'oubliais

savoir prendre un coffre à la voile s'apprend aussi bien en dériveur qu'en croiseur, c'est juste une question d'échelle. il m'est arrivé de passer une demi journée en deriveur avec mes stagiaire pour ce genre de manoeuvres avant de tailler la route avec un 8 ou 10 m et cela peut aussi se faire avec juste un optimiste servant de prame le reste du temps.
jpierre

26 déc. 201326 déc. 2013

ce que j'essaie, sans doute maladroitement, de dire c'est qu'il n'est pas necesaire d'etre bardé de diplome pour transmettre ce que l'on sait. il suffit generalement de le vouloir.

Je comprends très bien. Mais hélas, tout bon sentiment qui t'anime, cela ne suffit pas. L'acte d'enseigner ne se résume pas à transmettre, même si c'est de bon coeur. C'est bien plus complexe: comment réagit tu fasse à l'echec? sait tu faire? sauras-tu l'éviter, donc le déceler, avant même que ton stagiaire ne le sente lui même? quelle pédagogie sont dans ta manche? pédagogie de la démonstration? pédagogie de la découverte? sait tu evaluer la position dans une progression?...
Ce que je veux dire c'est que tout ceci (cursus, progression, fondamentaux, repères, évaluation etc..) sont des outils pour celui qui a des vélléitès d'enseigner, fût-il pro ou bénévolle. Et celui qui veut bien faire ne doit pas les ignorer, sous peine de bâcler. Je rappelle (encore) qu'il s'agit d'un métier, d'une science humaine, que tu peux suivre un cursus dans ce domaine (la pédagogie au sens large) jusqu'à la Maitrise et au delà. La Pédagogie spécifique à la Voile s'arrête au BEES 2ème et 3ème degré.

Croire que cela s'improvise est un tord.

je n'ai jamais mis en oeuvre de shema pédagogique pour transmettre mes connaissances à mes stagiaires mais il faut dire que ceux-ci ne venaient pas en consomateurs mais avec une soif d'apprendre

Là encore, c'est un tord. Que tu enseignais ne fait pas de doute, mais tu le faisais sans recul, sans outil et certainement de manière perfectible. Après toute cette technicité, c'est pour l'enseignant, pas pour le stagiaire. Au contraire, elle est surtout là pour lui faciliter l'absorbtion et l'intégration du contenu de formation. Il ne doit même pas ce rendre compte que tu décompose son apprentissage ou au contraire que tu complexifie... lui ne doit qu'apprendre au mieux et au plus vite.

du coup je n'avais pas besoin de faire de longs cours de théorie [...]Par exemple quel besoin de connaitre la trigonometrie pour faire un point astro ? il vaut mieux savoir faire une visee correcte et utiliser les tableaux d'alain gree)

Qui te parle de long cours de théorie? ce n'est pas comme cela que l'on apprends. Cela peut éventuellement servir à comprendre, mais pas à apprendre à faire. Par contre, une fois appris, la théorie est nécéssaire pour faire le lien entre la technique et ce que l'on a appris. C'est le but de tout "débriefing" après une séance d'apprentissage.
Tout au long de ce fil, il n'a jamais été question de théorie.

27 déc. 2013

à olive 44
en lisant ton dernier post ci dessus je ne peux que constater une divergence de fondimpossible à concilier.

tu agis en technicien de l'enseignement qui dois suivre un cheminement precis, balisé et surtout bordé pour amener un "eleve" à un niveau predefini de connaissances technique.
c'est ce que notre monde moderne a recherché depuis plus de trente ans et qui produits des consomateurs de mer, avides de sensations et de sécurité.

personnellement j'ai toujour tenté de dire qu'il n'y avait pas une technique mais plusieurs façons d'arriver à un resultat ayant chacunes leurs logique, avantages et inconvénients. j'ai fait en sorte que mes stagiaires soient en mesure de choisir leur chemin en fonction de leur propre ressenti, preferant les savoir noyés que stupides en ajoutant: "si pas stupides pas noyés". et globalement je pense ne pas y etre trop mal arrivé n'ayant pas a ma connaissance de noyés sur la conscience.

je n'ai jamais raisonné en technicien et en methode pedagogique, j'ai toujour privilegié l'humain et fait en sorte de lui ouvrir les porte en lui laissant la possibilité de les franchir ou non sans avoir le couperet d'un "niveau" à atteindre.

c'est pour cela que nous ne seront jamais d'accord.

cordialement
jpierre

27 déc. 2013

il n'y a jamais de mauvais outils (les moniteurs) mais souvent de mauvais ouvriers (les stagiaires)

l'acquisition de l'expérience nécessite une volonté;

ce n'est pas du jour au lendemain que le terrien devient marin.

En tout cas, les échanges sur ce fil montrent bien que "savoir tirer des bords pour progresser" n'est pas encore à la portée de tous

L'acquisition du savoir n'est pas dans la volonté de celui qui sait mais dans celle de celui qui cherche.

un quiberonnais (saint pierrois) glénanais de l'ucpa autodidacte ayant enseigné à l'env et navigant aujourd'hui pour en savoir davantage et en faire profiter les amis de rencontre.....

26 déc. 2013

Et une étoile pour Olive, oui on a la chance d'avoir des écoles comme les Glenans. Perso j'y ai fait 8 stages en 3 ans, beaucoup appris, rencontre plein de gens jeunes et moins jeunes et il y a une vraie volonté de faire partager des valeurs. Formateurs de 25 à 65 ans, niveaux différents mais toujours enthousiastes.
UCPA, juste croise en été un moniteur avec qq. jeunes filles occupées au passage de crème solaire.

27 déc. 2013

Heu, s'il y a besoin de faire 8 stages en 3 ans c'est peut-être que ce n'est si efficace que ça comme formation... :acheval:

27 déc. 2013

@ trebor.n (et à tous evidement)

c'est bien dans ce que tu dis que le bât blesse.

quel est l'imperieux besoin de connaitre la théorie de la mécanique des fluides, la pratique chronometree de toutes les manoeuvres, le reglages fins au milimetre ( j'en passe et des meileures) pour avoir du plaisir en mer et en revenir sain et sauf ?

que ces notions passionnent les regatiers tant mieux et libre à eux de se faire plaisir avec elles.

mais pourquoi vouloir les imposer à tous ?

navigue-t'on si mal lorsque l'on ne les maitrise pas ? laissez moi rire!...

si mes reglages font que j'avance un demi voir un noeud moins vite que le super pointu du coin qui cela gene-t'il ? la mer est un espace de libertés pas de normes si cheres à nos disciples du tout sécuritaire

le temps passé en mer est-il si désagréable qu'il faille absolument le chronometrer et le réduire au maximum ?

bref pourquoi vouloir à tout prix reduire un espace de liberté au monde de plus en plus étriqué que nous subissons à terre ? libre à chacun de le vivre comme bon lui semble.

cordialement
jpierre

27 déc. 2013

ad hoc 2 je pourrais etre d'accord avec toi ....

mais à quoi sert-il de connaitre la théorie de fluides pour savoir quand réduire ?
à quoi sert-il de maitriser des manoeuvre au chronographe ?
l'essentiel n'est-il pas de les maitiser point ?
qu'est-ce qu'un reglage fin aportera de plus à ma sécurité ? si c'est le pouillème de vitesse suplémentaire qui doit me permettre de passer du bon coté d'une balise ou d'un caillou c'est juste que j'ai mal anticipé.

cela me rappelle une discution que j'ai eue dernierement avec un ami avec lequel nous rentrions chacun sur son bord dans l'odet en venant de l'aven . il etait etonné que je continue tout droit apres avoir passé la voleuse au lieu de filer directement sur le port. je lui ai repondu que je prenais de la marge pour entrer dans le chenal de l'odet alors que lui est passé à moins de 50 m au vent des balises en tirant direct avec sa trace gps et sa carto informatique. certe il est arrivé avant moi mais en cas de pepin toujours enviseageable sa marge de manoeuvre aurait ete moins importante que la mienne et ces quelques minutes d'avances auraient tres bien pu lui couter tres cher.

alors oui sa navigation etait plus pointue que la mienne plus empirique mais qui ne m'en a pas moins mené à bon port. l'un d'entre nous est-il meilleur marin que l'autre ? je ne le pense pas nous n'avons simplement pas la meme approche des choses c'est tout.

jpierre

27 déc. 2013

ad hoc ce dont tu parle n'est pas pour moi "affiner sa route", c'est faire sa route point.

jpierre

27 déc. 2013

Tu sais, il n'y a pas de règles. Certains assimillent très rapidement, d'autres ont du mal avec les sensations, avec la spatialisation, voir même avec le raisonnement...
Chacun a une capacité d'apprentissage différente.
De mémoire, du niveau zéro au niveau d'entrée dans des formations pro (BPJEPS / Cap 200 voile) c'est un minimum de 15 semaines de formation aux Glénans avant de pouvoir se présenter aux séléctions techniques.

27 déc. 201327 déc. 2013

(A Gerald)
Non la tu te plantes l'ami, et cela n'a rien à voir avec telle ou telle école.. Quand on commence la voile en partant de zéro ou de très peu, 8 stages c'est plutôt une bonne base et les écoles ou organismes qui prétendent transformer un novice en chef de bord en 2 semaines ne sont pas crédibles.. Quand je vois l’étendue de la théorie en mécanique des fluides, navigation, la pratique de toutes les manœuvres et leurs chronos, les réglages fins etc.... oui il y a de quoi remplir 8 stages et bien plus. Mais c'est également vrais que certains préfèrent pratiquer directement et se former de façon autodidacte avec des formations très courtes, c'est simplement un choix qui leurs convient mais cela n'est pas une vérité absolue. J'ai fait le choix personnel de continuer à me former et après tous mes stages aux Gl, je vais poursuivre sur une formation de yachtmaster ou des formations complémentaires type météo, mécanique moteur... et cela ne m’empêche pas de profiter de mon voilier en vacance avec ma famille.

27 déc. 2013

Bien d'accord avec toi qu'il n'y a pas lieu de réduire le temps passé en mer lorsqu'on y est bien. Par contre il y a des circonstances où une meilleure maîtrise du bateau ( gagner un 1/2 nœud pour reprendre ton expression, mais aussi prendre un ris sans délai, le prendre au bon moment c.a.d pas trop tard, affiner la route, ...) est un gage de sécurité car permettant de gagner plus rapidement un abri, éviter de casser du matériel,...

27 déc. 2013

De connaître la théorie éclaire souvent la pratique ( exemple : bien comprendre le phénomène d'écoulement laminaire ou turbulent sur les voiles permet d'optimiser le réglage des voiles. Que de voiliers rencontrés avec des voiles surbordées au portant et qui se trainent). Sinon, moi j'aime bien comprendre plutôt que de suivre des recettes de cuisine sans comprendre.
Dans mon post précédent, j'évoquais " affiner la route", cela ne veut pas dire aller raser les tourelles au vent pour raccourcir la route ( car comme tu le dis elle pourrait être très raccourcie en se terminant sur les cailloux), mais plutôt d'intégrer les courants dans le calcul de la route ou tenir compte de la rotation à venir du vent.

16 mars 201416 mars 2014

A Diaoulig
"mais pourquoi vouloir les imposer à tous ? "
Je ne sais pas d’où ça sort cette question et qui à parlé d'imposer quoi que ce soit ... Les stages de voiles sont pour les volontaires qui souhaitent apprendre, se former, et ou passer des moment sympas..
Il ne faut pas se planter de débat avec celui du "permis voile"...

"navigue-t'on si mal lorsque l'on ne les maitrise pas ? laissez moi rire!..."

Chacun est libre et responsable, moi je pourrais rire quand je vois des inconscients qui maîtrisent peu ou pas du tout et qui partent en location , mais souvent je trouve cela un peu triste pour les gens qui à cause d'eux vont être dégoutté de la voile, et pour les bateaux qu'il vont abîmer...

"bref pourquoi vouloir à tout prix reduire un espace de liberté au monde de plus en plus étriqué que nous subissons à terre ? libre à chacun de le vivre comme bon lui semble. "
Pareil je ne sais pas ou tu a vu que les écoles de voiles veulent réduire un quelconque espace de liberté ???

27 déc. 2013

Pour être plus précis, 5 stages de 3 jours (pour une question de dispo), 1 semaine estivale avec madame ensuite 2 stages sémi-hauturier pour aller plus loin. Cela ne me semble pas excessif et n'ayant pas de bateau pour l'instant cela me semble une bonne formule pour naviguer et apprendre.

27 déc. 2013

ne pas se méprendre:
je n'ai rien et meme strictement rien contre les école de voile qui offrent au plus grand nombre une ouverture vers le monde de la mer.

j'en ai un peu plus contre la ffv qui pretend etre la seule a pouvoir dire si untel est plus capable d'etre marin que l'autre en fonction de resultats à des normes et des concours (regates)

j'ai par contre beaucoup de ressentiment envers les glenans en particulier qui, si ils aprennent à naviguer, aprennent aussi l'ignorance des autres et la sur estimation de soi, et qui pensent en imposant des regles de securité draconiennes mettre leurs stagiaires à l'abris de toutes mesaventures. or c'est faire bien peu de cas de la formidable capacité de la mer à passer au dessus de nos miserables regles et normes.

j'en ai aussi pour ces "formateurs" qui décomposent leurs "eleves" en modules, remediations et autres formatages.

je ne connais pas l'ucpa mais n'ayant jamais ete mal accueilli ou derangé par leurs bateaux en escale, j'en conclus qu'il ont au moins cet avantage sur les glénans d'avoir du savoir vivre.

jpierre

27 déc. 2013

@ pir2lune

non bien sur un tel "module" n'existe pas et c'est heureux. c'est une attitude générale de l'encadrement qui en arrive à ce résultat, issue de la place spéciale que cette école a pris dans le dévellopement de la plaisance.

ils savaient et les autres non (du moins le pensaient-ils) et comme ils etaient les plus nombreux (pour tout un tas de raisons qui ne tiennent pas forcement à l'enseignement de la voile) , ils avaient forcement raison. de là à se croire supérieur il n'y avait qu'un pas qui fut allégrement franchi et qui perdure encore aujourd'hui.

jpierre

27 déc. 2013

"Je ne connais pas ton (tes) métier(s), mais cela m'étonnerais beaucoup si je te disais que je peux les faire avec autant d'assurance que toi."

et pourquoi pas ?

je ne parle pas bien sur des professions d'ingenieur, de medecin ou autres "specialités"qui effectivement demandent des études longues.
pour les autres et c'et bien là le drame de nos sociétés qui veulent tout borner, normer ect. je suis persuadé qu"apres un certain temps en compagnie d'un plombier, d'un electricien ou d'un charpentier et sans aucun cours théorique tu serai parfaitement capable de construire ta propre maison. beaucoup le fond d'ailleurs, ce sont des auto constructeurs. on retrouve d'ailleur les meme en construction navale.
or dans le batiment comme dans le naval ce ne sont pas les sacro-saints diplomes qui font les bon ouvriers, c'est la pratique.
un autre exemple tient: autrefois il suffisait d'avoir son bac pour devenir instituteur aujourd'hui il faut bac plus 5 et le pire c'est que les resultats scolaires (80 % de bacheliers est une vaste fumisterie) dans notre pays n'ont jamais ete aussi desastreux... et autant mené les eleves dans des impasses.

mais je preche dans le vide car tu est parfaitement formaté pour cete société normative et de plus tu preche exclusivement pour ta paroisse...
normé et borné jusqu'au bout tu est le parfait petit soldat....

jpierre

ah parce que etre skipper" professionel "c'est une garantie ? j'en voie souvent qui devraient plutot etre clown :-)un diplome ne fait pas le marin :-)

27 déc. 2013

les glénan n'ont pas dans leur programme un module "vous êtes les meilleurs"

je crois davantage à une expression courante d'un responsable des glénan des années 60 infligeant un " bande de c... à toi tout seul" quand le bon sens marin voire le bon sens tout court faisait défaut.

27 déc. 201327 déc. 2013

Mon dieu, Diaoulig... ce que tu peux écrire comme conneries sur un domaine ou tu n'est visiblement pas compétent...

j'en ai un peu plus contre la ffv qui pretend etre la seule a pouvoir dire si untel est plus capable d'etre marin que l'autre en fonction de resultats à des normes et des concours (regates)

Les départements régate et formation sont complétement distincts au sein de la FFV. Celui dit "formation" régroupe les acteurs du secteur (les Glénans, l'UCPA, et des indépendants) même si ils ne sont pas affiliés à la FFV. Elle coordonne les travaux de mise en place du cursus de formation qui devient la référence nationale pour toutes les écoles, affiliée ou non. Les cursus sont différentiés pour tous support (planche/dériveur/cata/habitable). Si elle coordonne, se sont bien les écoles elles-même qui écrivent les contenus et chacune à son mot à dire, la FFV ne fait qu'entériner.
Il en va de même pour la filière moniteur qui vient d'être totalement remaniée avec le CQPAMV et le niveau5 pour la croisière. Le texte à été signé au mois de Novembre dernier.
.
Tous ces textes, cursus, validation des compétences ont justement été mise en place pour que des gens comme toi ne cherchent plus à s'improviser "enseignant" car à te lire, tout le monde peut postuler à la MACIF, aux Guides de haute mer (GDGL), aux Glénans, A l'UCPA, chez Yakapartir, Voile Horizons, FreeSailing, Vent réel, Voiles éco guides, Argo VdS et toutes les écoles de croisières sur le marché (j'en oublie certainement) et tout à chacun peut y dispenser un enseignement basé sur sa propre façon d'aborder la pédagogie...
C'est les Capo instructeurs renvoyé des armées qui vont être contents!
.
Même si certains Plaisanciers peuvent être très bon, et certains pro très mauvais, il faut néanmoins garder une frontière entre ces deux mondes. Cette frontière reste la formation, les diplômes, l'expérience professionelle.
Je ne connais pas ton (tes) métier(s), mais cela m'étonnerais beaucoup si je te disais que je peux les faire avec autant d'assurance que toi.

27 déc. 2013

Tu confonds "compétence" et "savoir faire professionnel".
Je fais la cuisine tous les jours. Je n'ouvrirais pas un restau pour autant.

27 déc. 2013

Oui Pierre. Tout comme les restaurateurs.

26 déc. 2013

Parebatt, t'as pas l'impression de nous faire un cliché ?
Le bruit et le bordel sur un ponton font aussi parti de la vie.
La prise de corps-mort, ben j'ai pas bcp vu d'ancien des glénans alors!!!
Apprendre à naviguer en 15 js, il y a aussi le temps..
j'en connais qui sont arrivés à Tahiti et pour moi ils ne savent pas très bien naviguer.
Moitessier et consort, apprirent de façon empirique et pourtant Moitessier à fait de 'l'école de voile' (en tte illégalité ?). A noter que Moitessier, raconte dans un de ses livres avoir fait du dériveur et découvert 'un autre monde'.

27 déc. 2013

D accord Dialou , tu peux venir a mon bord.C est tres bien un stage de voile, je le conseille a quiconque ! Mais la vie de la mer, on la sent, on ne l apprend pas !
Par contre cette histoire dExclusivité des professionnels, ça sent l arrogance et ça !...

27 déc. 2013

la mer, ce n'est pas la terre
le bateau ce n'est pas la maison
l'équipage, ce n'est pas la famille

apprendre la mer nécessite un cadre (la sécurité)

les diplômes professionnels ont été voulus par notre société pour des raisons de sécurité et de responsabilité.

les mentors , moniteurs, chefs de bords en école de voile sont des accoucheurs de marins, terriens volontaires pour changer de monde.

Tout le monde n'est pas prêt à cette évolution...

Il faut se battre sur l'essentiel, le respect de la nature et des hommes qui utilisent le même milieu ondoyant , pour leur métier, leur loisir,...

L'étiquette n'est pas savoir faire mais savoir être

Avoir une formation dans le domaine de la mer (c'est plus que la voile et le bateau) ce n'est pas être formé et apte à pratiquer notre passion passionnément et sans excès de monopole ou d'exclusivité.

la technique n'est que 20% de la vie en mer.

27 déc. 2013

@Manapany.bi
Charles,
Le monde des professionnels, comme tu le dis, tu ferais bien de t'y interrésser un peu.
Sais-tu que l'asso "des amis de Manapany" qui "participent au frais du bord" pour des croisières vers St Jacut (entre autres) et des appels type "Si vous voulez vous y inscrire, il est temps, il ne reste plusque 2 postes à pourvoir" comme on peut le lire sur le net, ou encore des appels aux inscriptions sur "la croisière retour" tombent sous le coup de la location avec skipper, t'obligeant ainsi à une déclaration auprès des aff-mar, à l'obtention du diplôme Cap200Voile, et à ton inscription au rôle de plaisance...
Ce que tu fais m'a tout l'air de tomber sous le coup du travail déguisé (au noir) sans titre professionnel (à moins que tu ne soit déclaré?).

27 déc. 201327 déc. 2013

oui, eventuellement, si ce n'est qu'une fois. Mais de la publicité sur internet, même via un blog, de l'argent versé qui sert à l'entretien du bateau, c'est de l'argent qui va dans la poche du prorio pour en ressortir sous forme d'achat d'autifoulling, de pare-bat perdu à la dernière croisière, de nouvelle aussière...
Et quand tu vois que cela date de 2009...
Mais si tu veux ont peut demander l'avis du quartier des aff-mar duquel il dépends...
.
Et non, cela ne me mange pas la laine sur le dos. Ce n'est pas mon creneau. Mais outre le fait qu'il risque des (petits) ennuis avec les aff-mar, les impôts, et la justice, là n'est pas le plus important. Là ou c'est bien plus grave, c'est en cas d'accident incluant un handicap à la victime, voir sa mort.
Là, la justice ne se poserait pas longtemps la question du travail dissimulé.
.

Par contre, la question ne se poserait plus du tout si il "prêtait" son bateau à l'association et qu'il ne soit pas présent à bord. On serait alors dans le cadre d'une location. Mais ce n'est pas le cas ici. Il "préte" son bateau a une association et assure le skippage de ce dernier alors que les membres sont à bord, contre participation aux frais d'entretien du bateau, ce qui dépasse le cadre des seuls "frais de bouches" inhérents à la croisière. De même, un programme est défini à l'avance. Même sans contrat écrit, il y en a un qui est tacite. Il l'ecrit d'ailleurs lui-même:

D ailleurs je disposedun volant d'équipiers qui reviennent régulièrement et qui ne se plaignentas au contraire

D autre part, mon bateau a besoin de ce partage de frais pour continuer à naviguer n étant pas un nabab de la mer

Et il y en a un autre qui se defausserait de suite sur simple présomption de travail déguisé par la justice: c'est son assureur! l'occasion serait trop belle.
.
Si les diplômes necessaires à l'activité professionelle (convoyage/charter/école de voile) sont garantes d'un minimum de professionalisme, d'une couverture de la pratique en termes d'assurance, c'est également un rempart contre la pratique non réglementée de la part de plaisanciers.
Plaisancier ou pro. Il faut choisir.
.
Je m'aperçois d'ailleurs que ce n'est pas clair dans ta tête: dans ton extrait de phrase:
[...]ne tire aucun benefice personnel (autre qu'uneparticipation à l'entretien[...] tout est dit. Ne pas a avoir à payer l'entretient de ton activité n'est pas un bénéfice personnel? les impots seraient interréssé par ce concept...

27 déc. 201327 déc. 2013

non, c'est intéressant!
Déjà pour lui, qui si il n'est pas derrière son clavier, va être amené a se poser les bonnes questions, et pour d'autres à qui le problème pourrait se poser, et enfin pour toi même.
Il y a trois facteurs:
1- il assure le skippage. Là difficile de le nier.
2- il est proriétaire du voilier.
3- si il y a paiement en monétaire, même au titre d'entretien, cela s'apparente à une location, même tacite. Et là il se retrouve alors skipper dans le cadre d'une location, donc assujetti à un diplôme, un cadre légal... etc.
.
La solution pour "revenir" dans un chemin légal, serait que l'association soit co-propriétaire (désignée sur l'acte de Francisation). Là tout serait réglé, ce n'est plus le défraiement d'une location de fait, c'est le paiement de sa part de la charge du navire. Il n'y a donc plus de location, donc plus de skippage au noir. Mais pour cela il faut que l'assoc soit prorio au moins à 50%.

27 déc. 2013

Si c'est là la seule pirouette que tu as trouvé?

27 déc. 2013

desolé de te contredire encore une fois mais si le skipper/ propriétaire prete son bateau à une association et ne tire aucun benefice personnel (autre qu'uneparticipation à l'entretien et un défraiement et que les stagiaires sont membres de l'association il n'y a pas de travail dissimulé.
c'est ce que les "pros" voudraient bien faire passer pour recuperer cette part de marché qui heureusement leur echappe mais pour l'instant ce n'est pas le sens des textes et jurisprudences.
jpierre

27 déc. 2013

non puisque l'entretien est la contrepartie du pret à l'association. il ne s'agit donc pas d'une remunération puisque c'est l'association utilisatrice qui entretien le bateau dont elle a l'usage.

mais à quoi bon discuter je repete ce que j'ai dis plus haut:
"mais je preche dans le vide car tu est parfaitement formaté pour cete société normative et de plus tu preche exclusivement pour ta paroisse...
normé et borné jusqu'au bout tu est le parfait petit soldat..."

jpierre

27 déc. 2013

pffffffff!!!!!!!!!
"normé et borné jusqu'au bout tu est le parfait petit soldat.... "
jpierre

27 déc. 2013

il faut dire Oliv que avec diaoulig tu as trouvé ton matelot à toi.
à chacun sa croix mon pote!!
qu'est ce qu'on se marre sur hisse et oh, dirait motu..
il vaut mieux les croiser en virtuel que sur l'eau, c'est moins risqué.

27 déc. 2013

Et de fait commencer par les règles de l étiquette avant les règles de barre
A ce propos, j ai toujours été agréablement surpris parl attitude des marins anglais qui, dès que tu arrives au ponton s'empressent à vouloir t aider !
Peut être bien qu ils ontcela comme première leçon dans leur Glénans à eux ....

27 déc. 2013

tu devrais savoir que l'anglais considère le français comme un batracien...

Ils viennent sans doute t'aider parce qu'ils doutent de tes compétences...

J'ai toujours adoré l'anglais qui te remercie parce que tu ne l'as pas aidé....

bien que tu lui ais expliqué, en vain, qu'il mouillait sur ton ancre...

28 déc. 2013

"...A ce propos, j ai toujours été agréablement surpris parl attitude des marins anglais qui, dès que tu arrives au ponton s'empressent à vouloir t aider ! ..."

Tout le monde fait ça chez moi, j'ai toujours cru que c'était une pratique qu'on retrouve dans tous les ports du monde???

27 déc. 2013

ptivoilier, ta question était posée afin de te permettre un choix entre UCPA et Glénans. Déjà tu as fait le choix d'une école sérieuse ou tu apprendras vite et bien encadré, ou tu te feras des amis avec lesquels tu progresseras. Je ne sais pas si l'UCPA édite un guide. Celui des Glénans est bien fait et devient vite indispensable au quotidien de ta formation et au delà. D'autre part les Glénans te proposent d'être bénévole (intendance, atelier etc...Aucune connaissance marine indispensable) et en échange de bénéficier de stages gratuits. Si ça peut t'aider dans ton choix, peut être à bientôt. Entre gens mal éduqués, prétentieux et bruyants. Si tu n'as pas ces trois défauts ils te viendront sitôt enfilé ton gilet estampillé "Les Glénans", enfin selon quelques voisins de pontons grincheux que pour ma part je n'ai jamais rencontré. La peur, la frustration ou un énième mythe de marins ? :heu:

27 déc. 2013

"Si tu n'as pas ces trois défauts ils te viendront sitôt enfilé ton gilet estampillé "Les Glénans", enfin selon quelques voisins de pontons grincheux que pour ma part je n'ai jamais rencontré. La peur, la frustration ou un énième mythe de marins ?"

non pas un mythe, une réalité souvent vecue....hélas!

cela dit je suis peut etre tombé à chaque fois sur le mauvais équipage....

jpierre

27 déc. 2013

Le livre des glénan est excellent pour comprendre les manœuvres et rêver le soir avant de s'endormir, avant d'apprendre à naviguer pour de vrai en s'amusant avec des copains, en toute humilité face aux éléments, et surtout sans se taper les discours sans fin de théoriciens de la pédagogie fumeuse.

C'est quand même pas si compliqué de naviguer, même si certains ont tout intérêt à faire croire le contraire, par profession ou pour se glorifier devant un public candide, ou les 2 en même temps si l'on en croit ce qu'on lit ici.

27 déc. 2013

"C'est quand même pas si compliqué de naviguer" alors naviguer peut être pas, mais pour bien naviguer l'apprentissage est permanent...

27 déc. 2013

1-Il faut des bases
2-on apprend tous les jours
3- il n'y a pas de recette

Naviguer c'est tirer des bords et se positionner par approximations successives

Tu vas aux Glénan, à L'ucpa, dans les bouquins, sur les pontons, avec des copains, en régates, en Week-end, en croisières courtes, longues, au soleil, dans la brume, sous la pluie, au portant, au près, avec frigo, ou chauffage, en couple, en famille, avec des copains, en solitaire, comme chef de bord, comme équipier...sur des monocoques, bicoques, tricoques, avec un mat, deux mats , trois mats ...etc

27 déc. 2013

Je naviguais tranquille, à vue
Génois ouvert, vent dans le cul
J'avais envie d'abattre encore et mettre le spi
Mais le spi s'est pris dans l'génois, et j'ai gueulé dans le noroit
Il valait mieux rester au près, mais sans vaches à lait

Aux champs des glands nés, auchan des glands nés
A Paimpol ou dans l'midi, au soleil ou sous la pluie
Faut en vouloir au porte-monnaie, aux champs des glands nés

27 déc. 2013

Le bon marin, c'est celui qui arrive a bon port, celui qui optimise la route en fonction de la météo, celui qui ramène la bateau, celui qui garde son calme quoi qu'il arrive, celui sur qui l'on peu compter, celui qui aide les autres aux pontons, dit bonjour offre un café et a toujours le sourire.....le bon marin, c'est celui qui remonte son col par intuition car il sent que "ca va venir" c'est celui qui sait regarder la mer et qui la respecte......un bon marin, c'est celui qui ne crie pas, qui est flegmatique
Un bon marin, c'est celui avec qui l'on a plaisir a être a naviguer a partager l'instant et dont on se souviens très longtemps après.....
Un bon marin, c'est une personne humble qui sait qu'elle doit sans cesse apprendre car elle est dans un univers qu'elle ne maitrise pas.....
Une école de voile n'apprends pas la mer, elle apprends la voile, elle n'apprends pas a être marin, elle n'apprends pas ces mille et un petit détails et petites choses qui font toute la différence
On commence son apprentissage quand on quitte l'école quelque soit son école......
Je ne suis pas un marin, j'adorerai en être un jour, et la seule recette et bien c'est de naviguer le plus possible.....une école de voile Glénant ou pas ce n'est qu'un moyen et une méthodologie pour apprendre...On dira que la méthode Glénans me convenait, mais la aussi il y en avait a prendre et a laisser, comme dans la vie, comme de partout....

27 déc. 2013

tiens, on se connait pas mais tu m'as bien décrit ... :heu:

27 déc. 201327 déc. 2013

Je dirais pour ma part, que tous les gouts sont dans la nature, et c'est chacun selon ses gouts ou choix;
Certains préfèrent les "études et diplomes officiels", comme les écoles FFV, glenans ou autres, et d'autres préfèrent apprendre "en free style", avec un bon marin-connaissance, ou par eux même avec bouquins techniques, à leurs risques et périls (ou pas);
L'essentiel est d'assumer ses choix, et d'éviter de "faire la morale" aux autres, quelquesoit l'option choisie;
Je dirais comme Diaoulig, que le danger des "institutions ou formations" agrées, c'est qu'elles finissent par vouloir imposer leurs façons de faire et leurs "normes", jusqu'à ce que ça deviennent une obligation generalisée; Ce qui existe déjà dans divers domaines, etudes, y compris la "scolarisation obligatoire" des "nouveaux arrivants", comme on parque des moutons en masse dans une monoculture pour en faire des....moutons;
Je connais aussi des artisans autodidactes dans divers domaines qui sont aussi sérieux et valables, sinon mieux, que ceux qui ont suivi le cursus "officiel", voire universitaire et les diplomes théoriques adéquats;

C'est pas dans les cités sans âme et les universités coupés de la nature et de la vie, qu'on apprends l'univers et la vraie vie....

La mer n'a que faire de diplôme humains, de normes, et d'institutions, et le montre parfois très bien

27 déc. 2013

@ wildlife:

ton post resume parfaitement tout ce que j'ai essayé de dire dans ce fil.

je t'en remercie

je pense que tout est desormais dit et je n'interviendrai plus ici car ce serait de toute façon inutile.

cordialement
jpierre

une seule voie :l'autodidactisme ,comme ça pas de dispute de chapelle et si tu echoues tu ne t'en prends qu'a toi et au moins tu n'as pas a subir des choix imposés :-)

28 déc. 2013

Pierre, une seule voie celle que tu sens, qui te plait, qui t’intéresse, qui te fait envie... Si tu veux apprendre par toi même --> ziva , si tu veux apprendre par les autres qui sont d'accord pour te transmettre leur savoir --> ziva aussi ..

27 déc. 2013

Pour oliv 44
Je pensais que ce site était un site d'échange entre gens cordiaux et sachant respecter les propos des uns et des autres.
je me réduirais donc à un rôle d'observateur de vos doctes et néanmoins irrespectueux discours.

27 déc. 201327 déc. 2013

Hé bien...
Alors je fais un simple résumé des positions que je défends:
- L'enseignement de la croisière est un métier. Il ne s'improvise pas, il s'apprends, un cursus et des formations sont là pour cela (CQP AMV, niveau V, BPJEPS, BEES2ème degré,3ème degré). Cela va jusqu'à un niveau "maitrise" et même "la soutenance". Mais peut-être pensez vous que c'est creux comme formation?
- On peut exercer ce métier avec plus ou moins de talent, comme pour tous les métiers.
- Les mauvais sont auto-éliminés par la profession même, et indirectement par la clientèle; comme pour tous les métiers.
- Toutes les écoles de croisière que je cites ont toutes leurs enseignant qui ont suivis le même cursus. si il s'agit là d'un Dogme, alors toutes les professions réglementées le sont.
.
Maintenant pour la disgression du fil vers le travail déguisé (au noir).
- Il ne s'agit pas d'enseignement, mais de skippage
- Là aussi c'est résérvé aux pros. Mais je suis certains de la bonne foi de cet HEOnaute qui ne sait même pas qu'il est dans cette situation. Néanmoins, il s'avère que je lui signale qu'il y a un risque très important pour lui: pas le travail déguisé (perso, je n'en ai rien à faire en soi, bien que les "collègues" PPV/Cap200Voile du site pourraient - juste titre- se sentir lésés) mais bel et bien un très gros risque d'assurance en cas d'accident grave de l'un de ces équipiers. Il serait alors en très mauvaise posture façe à la justice qui n'hésiterais pas vraiment à l'enfoncer...
Le reste de sa vie pourrait en pâtir.
.
Est-ce là que je dérange? que je le prévienne du risque qu'il cours ou de votre situation qui pourrait être similaire?
N'est-ce pas les Autruches qui...? Car si vous êtes nombreux dans ce cas... je comprends tout à fait l'adage "pour naviguer heureux, naviguons cachés", mais au vu des risques (responsable civilement et pénalement), il vaut peut-être mieux mettre tout à plat et chercher ensemble une solution...
Notez également, que je ne tape pas sur cet Héonnaute et que je lui en propose une, de solution...
.
Maintenant, si je me suis montré grossier, irrespecteux, je ne vois pas où. D'ailleurs, si cela avait été le cas, j'aurais été modéré (grisé). Alors vu que je ne le suis pas, j'en déduis que c'est le fond, et non la forme qui dérange.
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Cordialement,
Oliv.

28 déc. 201328 déc. 2013

à Oliv, t'es "très technique", et je ne dis pas que tu ne connais pas "ton job", mais tu as donné toi même les raisons principales de ta mésentente avec certains plus "free style" ici :

Oliv écrit: "Il est vrai que la péda s'apprends un peu, mais se développe surtout. Perso, j'ai toujours eu plus de plaisir à enseigner la croisière, qu'a naviguer... "

Et certains préfèrent naviguer et la mer, et ne pas trop se "charger" de technique, de normes et de règles, d'autant plus en mer (même si la sécurité de base reste essentielle bien sur);
Si tu aimes surtout "l'enseignement et l'humain", plus que la mer et naviguer finalement, il faut te dire que certains préfèrent l'option inverse, et vont justement en mer pour une certaine liberté, une harmonie qui n'est pas d'ordre technique, codifiée ou rationnelle,pour se détacher de pas mal de règles et normes humaines à terre (même s'il y en a aussi en mer, surtout si on tient à sa vie);
Cela dit, sans vouloir partir en live mystique, je dirais qu'au delà de techniques, de règles et de calculs, naviguer et la mer, c'est d'abord un feeling, une manière d'être ou de vivre, et que parler de théorie des fluides,de chronos ou de trigonométrie, quand on navigue en contemplant le soleil couchant, ou le sillage de dauphins, c'est un peu comme entendre parler du cac40 en écoutant du rock sixties, ou parler de mécaniques de productions hormonales des organismes vivants à un couple d'amoureux; ca gache un peu la fete : D

Un diplomé des beaux-arts ou autre, qui maitrise ou connait toutes les techniques "formatées", de la perspective, au volume, ombre-lumière, respect des proportions, qui a tout le panel des diplomes et des codes picturaux des peintres célèbres, n'est pas forcément un "vrai artiste", dans le sens de créateur, d'original et personnel du terme
A mon sens, la technique, et ce quelquesoit le domaine, n'est pas une finalité en soi, et sa raison d'être est justement d'être dépassé,et de servir la réalisation d'un état d'esprit ou d'être, d'une action qui transcende la simple mécanique ou les codes, pour aller vers une forme d'harmonie naturelle

28 déc. 201328 déc. 2013

Alors je me suis mal exprimé. Quand je dis:
"Il est vrai que la péda s'apprends un peu, mais se développe surtout. Perso, j'ai toujours eu plus de plaisir à enseigner la croisière, qu'a naviguer... "
je veux dire que je prends plus de plaisir à voir progresser, à faire sans moi une fois que cela à été compris, à voir un blocage sauter qu'a le faire moi même. Un barreur qui tape et plante des pieux au près: je pourrais prendre la barre en disant: laisse et regarde, mais cela ne marche jamais. Je préfère alors prendre une écharpe, lui bander les yeux, le mettre en confiance, lui faire se rendre compte dans un premier temps qu'il continue à barrer tout comme quand il voyait, voir même mieux. Lui parler "là, tu as senti? la barre t'as repoussé et en même temps on a gité plus? t'as vu? tu n'as pas tapé. Et là? t'as senti? elle est toute molle et on monte sur la vague etc..." Et puis finalement au bout de dix minutes, lui enlever le bandage sur les yeux. Ca c'est une personne qui ne planteras plus un pieu (ou occasionellement) mais surtout qui aura "compris" des sensations extrêment difficilles à exprimer avec des mots...
Idem pour de la nav ou tout le monde pense que c'est de la technique alors qu'il ne s'agit que de démarche.
Crois-tu vraiment que l'on peut enseigner la mer ou le bateau sans l'aimer soi même? Bien sûr que je suis technique! n'est-ce pas là non plus un minimum que tu demande à un formateur? de maitriser son sujet? Sans l'amour de ce que j'enseignais, sans technicité, sans la motivation même d'enseigner: point de salut dans ce métier.
Et si j'ai commencé aux Glénans, pourtant mon temps le plus long fût chez Linski avec des clients extrêments exigeants: des chefs d'entreprise, des cadres, des professions libérales qui payaient l'ecole la plus cher de France avec une attente de retour sur leur investissement. J'ai moi même recruté des encadrants qui n'ont pas tenu 1 mois (d'essai) tant l'exigence technique était élevée. A la fin du stage, ma patronne contactait tous les stagiaires pour avoir un retour, et quand les clients disent: il a pas su m'expliquer ceci, me faire faire cela... ben ça ne le fait pas.
Tu te dois de répondre correctement dans tous les domaines inhérents à la pratique. C'est d'ailleurs encore la meilleure école à mon sens, la plus technique et la plus compétente dans son encadrement (BEES 1er et 2ème degrés) devant la MACIF.
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Il y a d'abord le "savoir faire", puis le "savoir être", et enfin le "savoir faire faire". Ce dernier n'est pas possible si tu ne maitrise pas un minimum les deux premiers. Et ce dernier est la griotte sur la Charlotte, le "bélouga", le "mouton Cadet", la Chartreuse Glacée, jouissif.
Voilà ce que je voulais dire.
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Très technique? Tu crois que je serais mieux vu si je disais des conneries? Dois-je me mettre à débiter des conneries sur le forum? n'est-ce pas plutôt un gage de qualité pour HEO? cela tire trop vers le haut?

J'ai pourtant pas le souvenir de t'avoir lu en me disant "mais qu'est-ce qu'il raconte là WildLife?"

Cela dit, sans vouloir partir en live mystique, je dirais qu'au delà de techniques, de règles et de calculs, naviguer et la mer, c'est d'abord un feeling, une manière d'être ou de vivre, et que parler de théorie des fluides,de chronos ou de trigonométrie, quand on navigue en contemplant le soleil couchant, ou le sillage de dauphins [...]

[...]certains préfèrent l'option inverse, et vont justement en mer pour une certaine liberté, une harmonie qui n'est pas d'ordre technique, codifiée ou rationnelle,pour se détacher de pas mal de règles et normes humaines à terre [...]

Tout à fait. Entièrement d'accord, 100%. Mais pas dans le cadre d'un stage de voile, sujet autour duquel tout le fil tourne. Ou alors si c'est ce que tu viens trouver sur un stage, clairement tu t'es trompé d'endroit. C'est du charter qu'il te faut!
Cela m'est arrivé, aux Antilles. J'ai débarqué les gens, ils ont été remboursé et on a pu continuer le stage. Tous les autres ont poussé un ouf de soulagement.
En même temps, sur ce fil on parle école de voile (Glénans, UCPA, autres) donc de pédagogie. Quand je suis sur l'eau je ne parle pas pédagogie, je parle pratique, mer, voiles, vent, réglage, amer, écoute, drisse, winch, taquet, noeud, positionnement, cumulus, cocote-minute, vanne, abri, cardinale... comme tout enseignant voile.
.
PS: mais je peux aussi te parler CAC, SBF120,ou autres indices nationaux ou internationaux, Forex, futures, SRD et son report de positions, Cfd's, options, Long, shorts, brokers, NinjaTrading, prorealtime, MT4, RSI, Stochastique, Chandeliers, étoile du soir, etc... et Police passe en ce moment. Edith, lors de ma correction, c'est "Melody Nelson" de gainsbourg. Ah non, c'est M. Ca change tout le temps (random). Patti Smith maintenant. Ah Al Green.

27 déc. 2013

Glénans ? UCPA ? Je ne les connais pas en stage donc pas d'opinion

Hormis le bouquin des Glénans :
- Homme à la mer : Mais Combien d'équipiers faut il donc à bord ! J'ai jamais eu tant de monde que ça sur mon boat.
- Grandement insuffisant sur la meteo pourtant de 1ere importance.
- Manoeuvres de port à la voile : C'est principalement interdit mais c pas dit comment on fait au moteur avec les 2 barres.
- Montage voilure : pas de promo pour la nav sous genois seul.
- Vent fort et rafaleux ignoré.
- Voile en solo sans équipiers mais avec passagers: completement ignorée alors c'est pratique hyper courante.
Glenans dis moi : Comment je monte ma voilure tout seul ? Comment je vais changer ma voile d'avant tout seul ? Comment j'apponte seul ?
i
Bref je ne suis pas convaincu de la pertinence de ce bouquin, donc , de l' apprentissage correspondant en stage.
i
3 conseils suffisent pour se lancer :
Accrochez vos harnais en permanence, jamais à la voile dans les ports et surtout surtout surtout prenez tres serieusement la meteo.
Alors............ joyeuses fêtes

28 déc. 2013

Oui Papy, ce sont certainement des points à rajouter et je suis sur que cela intéresserai les chargés de rédaction de l'ouvrage. Puisque tu as des remarques intelligentes et bien ciblées, pourquoi ne pas faire un petit écrit de synthèse et le communiquer aux GL ? Ce serait pour la bonne cause générale.

28 déc. 2013

Enrichi par HEO et non pas corrigé, c'est très différent...
l'idée est très bonne, pourquoi sur HEO on ne lancerait pas un cours rédigé collectivement avec le vécu concret des plaisanciers naviguant en solo ou en famille.. J'ai du reste vu qu'il y avait d'autres écoles de voiles qui mettent en ligne des tutos très intéressants exemple :
www.bretagne-atlantic-yachting.eu[...]le.html
Si certains parmi vous sont intéressé je veux bien amener ma petite contrib bien que mon expérience est modeste..

PS le réglage avec des sandows why not si ça aide..(je suppose qu'il s'agit d'un maintien de barre franche..)

28 déc. 2013

He he aurais tu peur des elastiques !?

29 déc. 2013

Perso : Je ne fais jamais de vent arriere, que du tres grand largue. Le boat est plus stable, le risque d'empannage non désiré dans les "adonnantes" ou petits ecart de barre diminué. Une retenue ou un frein de bome me parait indispensable dans ces allures. Le sandow probablement à oublier dans ces allures.
Bonnes fêtes

28 déc. 2013

j'ai hate, je vais en offrir à tous mes potes, le nouveau cours de navigation des glénans corrigé par le célébre papy jame d'hisse et oh.
un carton, les vendeurs de sandow vont s'éclater...

28 déc. 2013

Nan nan mais je suis toujours à l’écoute des tours de main, trucs et astuces qui facilitent la navigation...

Perso j'ai utilisé le sandow pour faire un amortisseur sur l’écoute de GV au portant grand largue GL ou vent arrière, car elle fait des cycles de "tension -relâchement" en tapant à chaque fois que la GV se regonfle.. Mais j'ai lu des astuces d'utilisation de sandow pour les barres franches alors je suis preneur car je ne connais pas.

Cela me fait penser (suite à un des commentaires de Diaoulig) que perso , c'est sur ce type de phénomène que la compréhension théorique des forces en jeu et la "méca flux" m'aident à raisonner et à comprendre le sens des bonnes pratiques --> au vent arrière quand les voiles sont gonflées et bien réglées le voilier avance et alors le vent vitesse efface le vent réel, dont il n'y a plus de vent apparent et les voiles se dégonflent..(c'est là que mon écoute de GV se relâche).. puis comme elle ne travaillent plus la vitesse descend et le vent apparent reprend et la GV se regonfle en tapant l'écoute.. alors qu'est ce qu'il faut faire ou plutôt qu'est ce que vous faite vous tous ?

28 déc. 2013

Pourquoi pas mais:
- Quel population est ciblé par le bouquin ? regatiers ? écoles ? Stagiaires ? Plaisancier lambda ?
- Il y a des Glenans-boys qui trainent sur H&O, si ils avaient besoins, personne ne leur interdit de lever un fil pour compiler les remarques et besoins. Je ne suis qu'un pti gars qui debute et ne suis certainement pas representatif.
Je suis humblement à leur disposition, mais je ne suis pas sur qu'ils aient besoin de moi.
Joyeuses fêtes

28 déc. 201328 déc. 2013

@papy
"- Homme à la mer : Mais Combien d'équipiers faut il donc à bord ! J'ai jamais eu tant de monde que ça sur mon boat."
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Les nouvelles procédures enseignées pendant les stages permettent de le faire à deux ou seul. Ce sera intégré dans la prochaine édition.
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"- Grandement insuffisant sur la meteo pourtant de 1ere importance."
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Faux, c'est un chapitre que nous avons sous-traité à Météo France.
Il faut souvent faire des choix éditoriaux. Ce chapitre sera lui aussi revu mais outre les premiers apprentissage, la météo mériterai 3 fois le volume du Cours. Des ouvrages spécialisés permettent d'aller plus loin.
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"- Manoeuvres de port à la voile : C'est principalement interdit mais c pas dit "
Ce n'est pas dit car les règlements des ports ne font pas loi.
C'est possible dans certaines conditions et c'est un savoir nécessaire pour parer une panne moteur qui peut survenir au plus mauvais moment.
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"comment on fait au moteur avec les 2 barres."
Là, tu as raison. Le chapitre manœuvre au moteur doit être renforcé.
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"- Montage voilure : pas de promo pour la nav sous genois seul."
Oui pas de promo car contraire au principe "Porter la toile du temps".
Qui implique de pouvoir revenir au près sur un HLM en toutes circonstance.
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"- Vent fort et rafaleux ignoré."
Ah bon ! je vérifierai ...
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"- Voile en solo sans équipiers mais avec passagers: complétement ignorée alors c'est pratique hyper courante."
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En solo, il est vrais que ce n'est pas une pratique d'école de voile par définition. La navigation en solitaire est de plus interdite au delà d'une douzaine d'heure (*).
Enfin, le transport de passager est une activité qui relève d'un autre métier.

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"Glenans dis moi : Comment je monte ma voilure tout seul ? Comment je vais changer ma voile d'avant tout seul ? Comment j'apponte seul ? "
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Tout ça fais parti de la formation au Niveau 5. C'est encore un choix éditorial de ne pas l"avoir abordé dans l'ouvrage.
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Voila Papy. Tu peux (et les autres aussi) me faire part de tes remarques. Dans la mesure du possible, nous en tiendrons compte dans la réalisation de la 8 eme édition.

(*) Règle 5 du COLREG. Seuls les coureurs au large ont des dérogation ISAF pour le faire.

28 déc. 201328 déc. 2013

Si l'on rapporte toutes les histoires que le beau frère de ma cousine lui a raconté, il est certain que l nombre d'accidents sont légions. Dans la réalité, j'ai souvent observé des voiliers des Glénan et d'ailleurs, car il y a 40 ans, ils n'étaient pas les seuls à manoeuvrer dans les ports à la voile (comment auraient ils fait autrement?) et je ne me souviens que d'une seule manoeuvre douteuse. C'était à Port Haliguen mais rien de bien grave. Je vois chaque saison bien pire avec des manoeuvres au moteur et des voiliers beaucoup plus gros.

Alors, que certaines manoeuvres à la voile soient ratés, m'apparait tout à fait normal pour des stagiaires qui sont là pour apprendre mais qu'elles entraînent souvent des dégâts, je demande à voir.

Par contre, j'ai été témoin fréquemment du coté "moi, je sais tout" un peu prétentieux. Encore l'année passée, le chef de bord d'un voilier de location dont des équipiers nous ont dit respectueusement "il a fait les Glénans", nous a expliqué pourquoi notre amarrage à couple était à mauvais.
Nous l'avons écouté poliment, et regardé le refaire à son idée... Sur le fond, il n'avait pas tort mais compte tenu du temps et de l'emplacement nous en jugions autrement.
Avec mes 3 copains qui l'observions, nous totalisions 120 années de navigations.

28 déc. 201328 déc. 2013

@Tornesol,

Bonjour, Oui je suis assez impliqué dans cette association. Il est toujours facile de rebondir sur une phrase et de relancer la polémique. Je ne peux hélas répondre à chacun pour chaque cas particulier de mauvais comportement qui nous implique mais pour une fois et sur ce point précis des entrées de port à la voile :
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Historiquement nous avons longtemps navigué sans moteur. Jadis, aucun voilier n'avais de moteur et nous avons été les derniers à nous motoriser. C'était pour nous un virage historique que nous regrettons encore aujourd'hui d'avoir pris très tardivement.
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Aujourd'hui, tous nos navires sont motorisés et nous demandons à nos moniteurs de ne jamais faire d'entrée à la voile sans avoir obtenu un accord du maitre de port.
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Certains ports, par leur configuration se prêtent bien à l'exercice, d'autres, absolument pas. Nous n'invitons pas les moniteurs à prendre des risques. Ni pour notre flotte ni pour les autres usagers.
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Dans mon précédent post, je faisais la différence entre règlement et loi. Il est important, sans nier les risques afférant que ce n'est pas une loi. Qu'il est tout a fait possible, en cas d'avarie moteur, de nécessité d'entrer dans ce port et d'une maitrise parfaite de l'engin de le faire.
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L’événement que tu rapporte date de quelques années et il faut, je pense juger avec beaucoup de recule les comportements de nos moniteurs.

1) Plus d'un millier encadrent chaque année. Nous ne sommes pas dans un monde parfait. Tous ne sont pas irréprochables.
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2) Nous faisons cela depuis 60 ans.
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3) Chaque année, nos 75 bateaux de croisière naviguent en moyenne 35 semaines par an.... soit probablement plus de 2000 entrée et sortie de ports chaque année

A supposé qu'une personne même très douée ai à son actif plus de 100 000 entrées/sorties de port, ne lui arriverait-il jamais de faire quelques très mauvaises manœuvres et de ne jamais, mal se comporter ?
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Nous déplorons forcement tout ces échos qui ternissent notre image et soit certain que nous travaillons chaque jour à améliorer cela. Cependant, il nous faut gérer de l'humain à grande échelle, assumer ce qu'est l'apprentissage de la mer et de la voile.
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Imagine par exemple ce qui se passe dans ma tête lorsque dans des conditions difficiles, je fais rentrer un bateau au port (au moteur) en ayant aussi pour objectif d'apprendre aux stagiaires à le faire. Pense à ma main qui me démange d'arracher la barre et de me jeter sur la manette des gaz. Un geste que je dois retarder jusqu'au dernier moment. Il nous arrive aussi, très souvent, de réfléchir à un concept que nous transmettons à nos moniteurs : "Le prix de la leçon".
Pour cette raison, nous décidons chaque fois que nécessaire de reprendre les manettes.
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Pourtant, même avec notre expérience, il nous arrive comme à tous de ne pas faire parfaitement la manœuvre. Pour nous c'est beaucoup plus grave. Nous sommes sous le regard de tous et c'est toute l'association qui est mise à l'index si nous échouons.
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De là s'explique aussi sans doute notre fierté. Oui nous sommes fiers d'être moniteur aux Glénans. Oui en décortiquant chaque geste chaque technique afin de savoir les transmettre à d'autres, nous apprenons beaucoup. Pas seulement pendant notre formation initiale mais chaque fois que nous encadrons un stage. Nous essayons, pour nous et pour l'image de notre association de faire chaque fois mieux. Nous avons sans doute un sentiment de fierté de ce fait.
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Hélas, ce n'est pas toujours bien interprété. Certains de nos moniteurs mais d'autres aussi qui nous observent confondent vite fierté et orgueil. Pourtant nous savons tous que la mer ne nous permet pas l’orgueil.
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Soyez certain, que les Glénans ne cherchent à écraser qui que ce soit et ne sont pas plus nul ou arrogant que d'autres. Mais nous donnons la possibilité d'apprendre la voile, la mer et la vie en collectivité au rythme de 125 000 jours/mer/homme chaque année.

28 déc. 2013

@ O: Vous ne donnez aucune information sur votre profil mais je conclu par votre intervention que vous êtes plutôt "proche" des Glénans.

Je précise que n'étant pas de chez vous, je connais très peu cette école de croisière autrement que par sa réputation et évidemment par sa "bible".

Pour ce qui est de sa réputation... Enfin, ce qu'on en dit ici à partir de nos expérience...

Une excellente école qui encadre bien ses stagiaires mais qui a la fâcheuse attitude de se croire tout permis et qui n'a aucun respect pour les règles. Les Glénans ont la réputation d'imposer ses règles.

J'ai souvent entendu parlé d'un incident dans un port chez moi, mettant en cause un bateau des Glénans.

À l'arrivée, le bateau aurait fait les manœuvre de port sous voile.

Le maître de port est allé voir le skipper pour l'informer qu'il était strictement interdit de manœuvrer sous voile dans le port.

Le skipper aurait répondu que c'était un stage des Glénans et que les stagiaires devaient s'entraîner à manoeuvrer sous voile dans le port.

Le lendemain, ignorant totalement l'avertissement du maître de port, le bateau a quitter le quai sous voile pour aller heurter un autre bateau.

Cet incident est arrivé il y a longtemps mais on me le raconte à chaque fois que j'entend parler des stages des Glénans. Ceux qui le raconte ne l'on probablement pas vu, ils l'ont probablement entendu lorsqu'on leur a parler d'un stage des Glénans par quelqu'un qui ne l'a peut être pas vu mais qui en a entendu parler...

Quoiqu'il en soit, ce petit incident et particulièrement l'attitude du skipper, a laissé l'impression que les gens des Glénans se croient au-dessus de tout.

Vous dites: "- Manoeuvres de port à la voile : C'est principalement interdit mais c pas dit "
Ce n'est pas dit car les règlements des ports ne font pas loi..."

En vous lisant je me dis que la réputation est peut être fondée.

28 déc. 2013

@ o: Je vous ai mis une étoile pour votre réponse et pour la contribution des Glénans au nautisme.

J'ai relu mon intervention et je crois que ça traduit mal ce que j'avais en tête.

Je constate que ça prend très peu de chose pour ternir une réputation et que le "téléphone arabe" a la fâcheuse habitude de ne pas rapporter les faits tels qu'ils étaient.

Effectivement, le bateau des Glénans n'était pas motorisé, il n'avait pas d'autres choix que de quitter à voile (à moins d'être remorqué hors du port).

Je n'ai aucune idée de ce que le skipper a dit au maître de port. Ce que je sais c'est que l'incident a été raconté par des gens qui l'ont entendu de quelqu'un qui l'avait entendu de quelqu'un qui l'avait également entendu... Très peu de gens l'ont vu dans ce petit port du Saint-Laurent.

Votre réponse à Papy (les règlements ne font pas loi), cité hors contexte, dans un "téléphone arabe"... peut se traduire par: les Glénans ne respectent pas les règlements.

Je me doute bien que ce n'est pas le cas. Malheureusement, c'est ce genre d'incident, mal compris et répété ad nauseam qui fini par ternir une réputation.

28 déc. 2013

Bonjour o et Merci pour ta reaction.
-Je ne peux presumer des evolutions des nouvelles editions. Je juge la pertinence de ce que j'ai eu entre les mains, rapport à mes conditions.
i
-Pour le genois seul : Beaucoup navigent ainsi et remontent au bien le vent en conditions difficiles en med, avantages departs au lof moins violent. dommage d'exclure ce type de nav.
i
Transport de passager : Il y a confusion entre "équipiers", et ," passager famille" papy mamie et le vieux tonton qu'on emmene. et encore confusion avec "passagers au sens commercial"
Nombre d'entre nous sont seuls à la manoeuvre ( pas d'equipier) avec passagers famille.
i
L'interet de l'ouvrage est il de preparer à un stage Glénans, ou aux plaisancier lambda en famille? : Il y a d'evidence un probleme de cible client.
i
D'une façon generale je n'ai rien lu ici où là de tres pertinent sur la nav solo avec famille, ni sur les manoeuvres, ni sur les equipements. J'ai du penser mes propres manoeuvres-équipements.
i
o dis nous : A quelle population s'adresse ce livre , la pertinence du contenu doit venir apres.
A ton service si besoin.
Joyeuses fêtes

28 déc. 2013

Après, quand je lui des ânneries de type "doit-on vraiment monter au mat avant toute croisière?"... Il ne montent pas au mât, cher monsieur, ils apprennent à évaluer l'état d'un bateau qu'il ne connaissent pas avant de partir en croisière avec. C'est bien pour cela qu'ils le vident sur le ponton, vérifient le gréement, les vannes, le safran, le matériel de sécu (présence, état, lieu de rangement), l'état de l'annexe etc... tout ce que vous feriez vous même si vous louez un bateau... (enfin j'ose l'espérer pour vous)
Et vu que ce sont des bateaux collectifs, c'est parfois pas du luxe et il arrive que cela lève un Loup avant le départ.
.
Et pour finir, oui ils peuvent être turbulents sur les pontons... l'effet de groupe? la jeunesse? Ne lis-je pas ici assez souvent des remarques sur le non renouvellement des plaisanciers? Vous devriez plutôt vous réjouir de cette "vie tapageuse" qui s'assagieras bien assez tôt avec l'âge...
ré-écoutez donc un peu de Brassens, cela vous fera du bien; et cela vous rappellera qu'il vous est également arrivé de faire du bruit sur les pontons.
Je n'ai jamais loué de bateau donc méconnaissance de cette tradition
Quand je vide mon bateau, je m'éfforce de ne pas géner le passage des autres
Port des gants, me semble question de sécurité
S'il m'arrive de vider les coffres, je le fait sur mon bateau de préférence
Je suis poli, et en général je salut mes voisins, et je leur demande si je peux encombrer momentanément le catway commun.
On peut en déduire que la formation de base n'intègre ces chapitres que comme option, et que certains cadres considères ces traditions de bonne conduite (dans un lointain passé, on parlait même de politesse) comme ringardes

Je suis enseignant, et le contenu de notre travail constitue de plus en plus à éduquer les enfants dans ce sens (travail que la société nous délègue de plus en plus).
Je pense que dans le choix d'une école de navigation ce paramètre pourrait e^tre pris en compte

28 déc. 201328 déc. 2013

Je passe sur les hurlements des stagiaires en train de réaliser la sacro sainte escalade du mât pour vérifier les haubans. J'ajouterais, que pour ma part, le port de gants solides,éviterait l'enfoncement d'éventuelles gendarmes au cours de la descente.

Port des gants, me semble question de sécurité

Il y a bien longtemps que les câbles ne portent plus de Gendarme. C'est du temps des câbles en galva, constitués de fil de fer très fins. Eventuellement sur des itagues inox, elles aussi constituées de fils très fins. Maintenant, avec les câbles inox c'est seulement aux sertissages que l'on peut voir un (ou plusieurs) toron(s) se défaire.
Aujourd'hui, tous les bateaux des Glénans sont modernes: RM, Bongo, dufour, dehler, pogo, sun fast, sun odysée, surprise ... plus un seul de ces bateaux n'ont ce type de gréement.

J'en déduis que cette mauvaise expérience que vous rapportez sur un ponton date d'il y a plus de vingt-ans... et que vous continuez de colporter.

Quand je vide mon bateau, je m'efforce de ne pas géner le passage des autres

Il ne s'agit pas de vider un bateau, mais de gonfler l'annexe et de vérifier qu'elle tiens. Éventuellement de déplier/replier une voile. pour la vérifier. Rien de spécialement envahissant. Ah si, peut-être le temps de ranger l'avitaillement pour la semaine? et durant ce temps il est sur le ponton... Enfin rien de plus qu'une base de location.

On peut en déduire que la formation de base n'intègre ces chapitres que comme option, et que certains cadres considères ces traditions de bonne conduite

On parle là d'adultes. On y trouve de tout, comme dans toute la plaisance. Des polis comme des malotrus, des jovials comme des mal embouchés.

Je suis enseignant, et le contenu de notre travail constitue de plus en plus à éduquer les enfants dans ce sens (travail que la société nous délègue de plus en plus).

Vous avez raison, et vous devriez refuser de le faire. C'est d'ailleurs le crédo actuellement dans les classe de maternelle (mon fils y est).
En tant que moniteur/enseignant voile, mon rôle/responsabilité s'arrête sur le quai. Je suis responsable tant sur le plan de la sécurité que du "savoir être" sur un ponton. Après, encore une fois, ce sont des adultes, pas des enfants... vous pouvez donc leur parler.

28 déc. 201328 déc. 2013

J'ajoute que Moitessier 'le free style complet ou presque ;)) dit dans un de ses bouquins, que le dériveur en solo, voire l'optimist, est même plus formateur, et très rapidement, qu'un des stages en école de voile (et en petits équipages), car dans les stages collectifs, tu as toujours le partage des roles, mais jamais ou plus rarement "tous les roles" à la fois; Soit tu es aux ecoutes de foc, ou de grand voile, et tu attends d'avoir la barre, ou inverse, etc, avec des partages de taches qui ne permettent pas toujours de "tout gerer" par toi même, et donc de bien comprendre et maitriser toi même;
Avec le dériveur en solo, au moins pour les manœuvres ( hors navigation aux instruments, et autres adaptations d'accastillages aux plus grosses unités, etc) tu es de suite barreur, à l'écoute (de la voile et des éléments), et capitaine dès le début; La sanction étant un dessalage possible; Mais tu maitrises ou dois tout maitriser du début à la fin, sans théorique scindée de la pratique;

28 déc. 2013

@Wildlife:

l'instructeur coupait le moteur en plein vol, c'est tout (en disant, ou faisant croire, "on a une panne moteur, tu fais quoi ?", et c'est à l'éleve de se débrouiller, de reperer un terrain viable pour atterir, de faire son alignement, sa prise de vitesse pour garder de la portance sans l'aide du moteur, etc)

Mort de rire! cela prouve que ton instructeur était pédagogue! crois tu vraiment qu'il la improvisé? que ce n'est pas le fruit d'une concertation générale de tous les instructeurs de France? Cela prouve juste que tu etait dans la peau de l'élève à qui ton instructeur te met dans une situation voulue pour obtenir un résultat tout aussi attendu: celui de te faire ton propre cheminement intérieur pour trouver toi même la solution: c'est la pédagogie "de la découverte" et c'est la meilleure qui soit. Je te rassure, il m'a fait le même coup et j'ai aussi du faire des S pour prendre de la vitessse sans perdre d'altitude, tout en devant choisir dans un temps très court le meilleur terrain possible. Il t'a également fait le même coup dans la vérification de ton engin avant le vol: vérification des mouvements de l'aile, intégrité de la voilure, vérif moteur, de la tringlerie, de l'essence, de l'intégité de l'hélice etc... Au début il te met autour de l'engin et te guide en te faisant faire un cheminement mental des différents points sensibles et te guide par des questions.
C'est également très courant en voile: dans certaines manoeuvres qui sont plus "mécaniques" tel que la prise de ris, le fait de gréer un spi, dans tout ce qui demande une forte imagerie mentale: se situer sur le plan d'eau vis à vis du vent, comme en prise de coffre, en arrêt sur objet dérivant, dans le depart d'un ponton pour savoir quelles aussières larguer en premier/dernier, dans des manoeuvres de port au moteur, et aussi dans presque tout le fondamental "navigation".
C'est également très intéressant quand ton éléve fait une erreur. Plutôt que de lui dire: "non, là tu t'y prends mal parce que ceci-cela", tu dis juste "non" et tu le laisse réflechir. M'a t-il dit non parce que ce n'est pas le moment? parce que j'oublie quelque chose? parce que je m'y prends mal? Si il ne trouve pas, tu peux alors le questionner pour le guider: "Non! mais tu n'oublie pas quelque chose?" le guidera vers la solution, et si il ne trouve toujours pas tu peux affiner ta question: "tu n'a pas peur pour tes doigts?" Lui fera se rendre compte qu'il allait ouvrir le taquet de drisse de GV sans en avoir repris la tension au winch, par exemple.
Tout ce cheminement intérieur pour trouver lui même la solution te garantira un excelent ancrage et il ne commettra plus l'erreur, alors que si tu le dis juste, ce sera oublié. C'est également là de la pédagogie de la découverte.
Mais il arrive qu'elle ait ses limites: Si tu dois apprendre à quelqun comment faire un noeud de chaise, il est bien trop long de lui demander de le découvrir par lui-même. C'est l'echec assuré. Tu est donc dans la pédagogie de la démonstration, mais monter ne suffit pas: il te faut t'assurer que c'est acquis en lui faisant refaire en aveugle, les mains cachées sous une veste par exemple. Si il y arrive, c'est gagné.
Idem, si une personne amarre le bateau au cat-way avec ce noeud de chaise (sur une pointe par exemple) je met le moteur en mache arrière et je tire sur l'aussière: puis je lui demande de défaire le noeud au plus vite car il faut dégager en urgence alors qu'un bateau qui a pris un bout dans l'hélice nous "tombe" dessus (c'est un situation fictive, l'élève le sait), bien sûr, il ne peut défaire ce noeud sous tension: démonstration est faite que ce n'est pas adapté à un amarrage alors que l'on est à bord. re-essai de tirer au moteur, mais cette fois ci amarré avec un tour mort- deux 1/2clés, et bien sûr il peut défaire le noeud sous tension. Tu as fait une démonstration, mais elle n'auras pourtant pas autant l'ancrage de quelque chose qu'il aura trouvé seul. Pour la petite histoire et pour couper court aux réfléxions aigries: j'explique également que ce qui est un défault peut-être un avantage dans d'autres cas et que l'on peut s'amarrer avec un noeud de chaise si l'on doit laisser le bateau tout seul longtemps...
Tout cela pour te dire qu'en tant qu'éléve, tu ne te rends pas compte des ficelles pédagogiques misent en oeuvre pour te faire apprendre. Toi même avec ton instructeur t'y laisse prendre. C'est aussi pour cela que les gens croient que c'est facile, inné, accessible à tout le monde, improvisable...

tu le dis d'ailleurs toi même:

Je crois beaucoup plus a la transmission surtout de "trucs et astuces" et de feeling, et un peu de technique "officielle", plutôt que du tout technique, qui te coupe de la symbiose et de l'écoute des éléments toujours imprévisibles (ou presque)

C'est exactement ce que te fait vivre un bon pédagogue: tu ne te rends compte de rien de ces techniques qui te laisse croire que tout roule dans cet élément liquide ou aérien. Pourtant, ton instructeur est sur le siège passager, derrière toi, les mains sur les câbles de la voilure prêt à reprendre les commandes au moindre danger... et en même temps il te laisse faire tes propres expériences.
C'est là aussi un biais de tout pédagogue qui s'apprends: laisser l'élève courrir, se tromper, se faire sa propre expérience jusqu'au bord du danger, mais reprendre les commandes au dernier moment pour éviter l'accident. Il m'est arrivé de me mettre à la cape à 10m du cailloux, puis d'emmener le navigateur le voir de près, presque à le toucher avant de lui faire reprendre sa nav pour voir ou cela clochait. Bien sûr, avant de tout arrêter, je lui posait tout un tas de questions pour l'amener à se rendre compte de son erreur, mais il arrive que cela n'entame pas assez une trop grande confiance en soi.

Que dirais tu si ton instructeur etait à l'avant, toi derrière et te disait uniquement: "tiens regardes, c'est comme ça que l'on fait" sans jamais te refiler la barre (le manche)? Tu l'aurais laissé tombé.

Mais comme je disais, la technique ne pourra jamais "tout parer", ni éviter tous dangers, et le "sens marin", je ne crois pas qu'on puisse l'acquérir en stages;

La (bonne) technique te permet au contraire de parer la majeur partie des dangers, sur tous les plans: conduite/ manoeuvre, en Navigation, c'est le plus évident, en météo aussi. Tout ce qui concerne le fondamental sécurité consiste en un peu de "savoir", beaucoup de "savoir être". On parle d'ailleurs de "Comportement sécuritaire".

Tout cela c'est du sens marin.

Tu dois pester alors contre les "marins plaisanciers" autodidacte (ou qui ont appris en"famille" ou avec des amis)

Et pourquoi pense tu cela? Pourquoi me prête tu cette drôle de pensée? J'ai d'ailleurs rencontré ici même sur HEO une personne, un plaisancier autodidacte comme tu dis et il a un sacré niveau. Je n'ai rien contre son cursus. La seule chose que je pourrait en dire c'est que son apprentissage à été certainement bien plus long qu'une autre personne du même niveau qui aurait appris en école. C'est tout. Mais la finalité reste la même: il a un très bon niveau, et je suis juge d'un niveau avec des critères assez élevé.
Pourtant si je l'aime bien (puis -je dire que c'est un ami?) ce n'est pas grâce a son niveau technique mais bien pour ses qualités d'humain. On peut être le meilleur marin du monde est être un vrai con, comme un type hyper sympa mais débutant...
De plus, je crois avoir prouvé sur ce forum de bien aimer les débutants et de leur avoir prodigué des conseils en les prenant pour des êtres humains, alors que vous leur tombiez dessus tous en les prenants pour des Trolls et en vous défoulants dessus (papy_Jame ici présent, Freebird ...)
Oliv

28 déc. 201328 déc. 2013

Tu dois pester alors contre les "marins plaisanciers" autodidacte (ou qui ont appris en"famille" ou avec des amis) !
Bien sur qu'une base sérieuse technique est importante à mon sens, mais ca doit rester à mon sens une base avant tout;
Enseigner "par l'exemple" , sans trop de "blabla technique" imposé ,en montrant comment on fait soi-même, et proposer à l'equipier de "faire de même" ou à sa façon, peut-être aussi une manière créative et de rendre de suite responsable et créateur;

Quand je passais ma licence de pilote ulm pendulaire, la "technique" des instructeurs pilotes pour entrainer aux pannes moteurs et aux attérissages improvisés, n'était ni théoriques ni techniques; En biplace, avec l'élève pilote à l'avant, l'instructeur coupait le moteur en plein vol, c'est tout (en disant, ou faisant croire, "on a une panne moteur, tu fais quoi ?", et c'est à l'éleve de se débrouiller, de reperer un terrain viable pour atterir, de faire son alignement, sa prise de vitesse pour garder de la portance sans l'aide du moteur, etc)

Je crois beaucoup plus a la transmission surtout de "trucs et astuces" et de feeling, et un peu de technique "officielle", plutôt que du tout technique, qui te coupe de la symbiose et de l'écoute des éléments toujours imprévisibles (ou presque)
Une fois que tu sais l'astuce pour naviguer au près à la limite du fasseyement (en lofant un peu pour déventer le foc, puis en abattant pour supprimer les "plis de fasseyement"; ou en choquant un peu l'écoute et en rebordant), c'est plus une affaire de feeling et de sensation, que de technique ou de précision visuelle à mon sens; Ca devient une sorte de reflexe naturel; Ce qui rejoint la technique des "yeux bandés" dont tu parles pour barrer;
Mais comme je disais, la technique ne pourra jamais "tout parer", ni éviter tous dangers, et le "sens marin", je ne crois pas qu'on puisse l'acquérir en stages; comme de même que l'humour" ne se trouve pas dans des "écoles humouristes" !

29 déc. 2013

@Oliv 44

Je te rassure, il m'a fait le même coup et j'ai aussi du faire des S pour prendre de la vitessse sans perdre d'altitude

Heu la c'est plus un instructeur c'est un magicien que tu avais a cote de toi...

remi

28 déc. 2013

J ai vu les glenans exploser mes filieres
Arrivant pleine balle en tonic 23
Sans amarres ni parrebat
Au crouesty il y a 20 ans

Depuis j ai vu en atlantique comme en med
L ucpa naviguer beaucoup et propre
Par tout temps

La macif aussi et bien sur les ecoles ffv

Bonne nav et bonne annee à tous

28 déc. 2013

il y a forcément un lien entre le rejet un peu systématique de l'enseignement professionnel de la voile, de l'instauration d'un permis ou brevet et le pauvre niveau du plaisancier français.
ça ça mériterait un post, on a plein d'histoires à raconter de plaisanciers qui font des conneries énormes sur l'eau et puis comme c'est usuel sur ce site de balancer des noms d'institutions ou de pro on pourrait aussi citer qqs figures connues ici. ça va être chouette, du grand forum.

28 déc. 2013

A en croire olive, on ne peut absolument pas faire du co-voiturage contre remboursement d une partie de ses frais , on risque de concurrencer les taxis et la Sncf ...
Alors, il faut supprimer labourse aux équipiers sur Hisseo et également condamner mon ami Antoine Penot de Le Rochelle qui a mis en route une bourse aux êquipiersqui marche à merveille (tiens jeluifais de lapub : Vogavecmoi
Il ne faudrait pas non plus, sous peine de travail au noir recevoir de l argent pour avoir loué sa maison pour les vacances car alors, on concurrence les hôtels....
Tu risques de te mettre pas mal de Bellilois à dos !...
Ah tiens j oubliais : je pratiqueégalement l'échange de bateau ... Ça te dit ?

28 déc. 2013

réponse en MP.

28 déc. 2013

Moi aussi je salue le travail d'Antoine Penot sur son site Vogavecmoi. Il prend au sérieux la question de l'adéquation skipper/équipier.

28 déc. 2013

Il est bien aidé, notre ami "ptitvoilier" pour choisir son stage ...

oui c'est marrant !c'est l'esprit de héo:trois ou quatre repondent a la question et tous les autres refonds le monde :-D

28 déc. 2013

ça fait même peur de lancer une discussion car tu risques de déclencher une tempête dans un verre d'HEO.
J'ai bien aimé les Glénans mais je ne connais les stages UCPA. Commence par l'un et essaie l'autre ensuite et tu sauras ce qui te convient le mieux.

28 déc. 2013

En mode "mere Denis" : C est bin vrai ça !

28 déc. 2013

@bernard, pierre2 et Al87:
Le début de ce post date de Février 2012...
Gageons que "ptitvoilier" à fait son stage... il aurait été intéressant d'avoir un retour de sa part.

28 déc. 2013

bonjour pour ma part un stage de 7 jours aux glénans il y a deux ans fut des plus instructifs , et de plus très sympa mais je suppose que ça peut être différent selon les moniteurs!
départ de concarneau arrivé à vannes pratiquement tous les atterissages de nuit et beaucoup de nav avec sur 7 jours un temps superbe au mois d'octobre qui ne gâte rien d'autant que l'on a débuté le stage avec un force 3 et fini avec un bon 6 entre la trinité et houat puis retour de nuit au crouesty le lendemain entrée dans le golfe pour rejoindre vannes .
Conseil technique de nav et cartologie de bon niveau vraiment selon mon expérience je conseille les glénans .
J'ai effectué ce stage à 50 ans avec des jeunes de 25 et je pense très bon contact avec tout le monde et une bonne fatigue le dernier jour...
Mais d'autres doivent être également très bien.

28 déc. 2013

UCPA - GLENANS, une seule façon de faire marcher un bateau, 25 ans pour moi à l'Ucep, le contenu de l'enseignement est le même, la mer aussi, peut être plus ludique à l'Ucpa et encore...........

28 déc. 201328 déc. 2013

@budd:
Tout a fait raison, et tu fait bien de le rappeller. Quelle que soit l'ecole, un virement de bord, un empannage, un réglage de voile, un relèvement sera exactement le même et au final, en fin de cursus, deux élèves d'école différentes navigueront exactement pareil.
La seule chose qui différentie des écoles sont le cursus quelles appliquent (les Glénans et L'UCPA ont quasi le même, pas obligatoirement les autres), son application à dispenser son enseignement (certaines sont plus axés formation là ou d'autre sont plus "croisière/vacances), la qualité des enseignant (leur niveau de formation, leur expérience), le plan d'eau sur lequel elles officient (on n'apprends pas de la même manière en Med qu'en Manche), leur taux de remplissage du stage (2 élèves en croisière pour un mono, n'est pas la même chose que 6 pour 1), les bateaux quelles utilisent et enfin, la conséquence de tout cela: leur tarif.

28 déc. 2013

On est d'accord pour la formation ULM.
Par contre, elle est bien plus courte et moins dense en contenu que la pratique de la croisière. Dirais-tu qu'il ne faut aucune formation pour naviguer de nuit, par 25nds de vent, dans l'archipel de Bréhat?
Ni d'ailleurs aucune non plus pour pouvoir évaluer ce que cela implique?
Sérieusement?
Je ne peux pas croire cela de ta part.

28 déc. 201328 déc. 2013

C'est pas parce que tu fait comme cela que c'est bien. Pourtant cela reste un virement.
Tu vire dans un mouchoir? ben alors tu le remonte ton canal à la voile, par Tram...
et ce n'est pas les écoles qui ont une seule tête, c'est la pratique.
Tout régatier, coureur, pro, plaisancier passe d'un coté du vent à l'autre par le vent de face. Tu peux privilégier la sécurité du virement au dépends de la vitesse, tu peux garder la vitesse, tu peux chercher le gain au vent, tu peux agmenter la vitesse par une bascule... ce ne sont qu'un panel de pratiques qui sont toutes un virement. A toi de faire le choix de celui qui est plus adapté à une situation qu'un autre.

28 déc. 201328 déc. 2013

Re, pour te répondre vite fait sur la formation au brevet d'ulm, bien sur que je "savais" que la "fausse panne moteur en vol" est toujours prévu dans l'apprentissage et que c'est une forme de pedagogie "in situ" (sauf bien sur s'il s'agit effectivement d'une vraie panne moteur ;)); Je sais aussi que ce genre de "technique d'apprentissage" existe aussi en voile, et ailleurs;
Cela dit, mon avis (qui n'engage que moi), je ne me serais pas vu voler en ulm sans passer par une formation "sérieuse", (et d'ailleurs elle est en principe très conseillée voire obligatoire), car les risques y sont à mon sens bien plus grands qu'en voile et engage la vie du pilote (ou d'autres);
Et à part quelques "oufs" qui volent sans le moindre diplome ou formation au vol libre ou motorisé, ça reste le plus sur;
Par contre, la voile, d'apres moi, reste beaucoup plus "sure et tranquille" et moins risqué que le pilotage aero sous toutes ses formes;
Donc une formation "officielle" reste à mon sens bien plus facultative ou optionnelle, même si elle peut être aussi très utile, et la sécurité reste essentielle en mer aussi

28 déc. 2013

Oliv44 Non un virement de bord n'est pas toujours pareil :
-Moi je vire dans un mouchoir et je garde à contre le foc tant que le la GV n'a pas basculée completement.
- Les bouquins preconisent plutôt autre chose de plus fin mais on des refus à virer etC.....
i
Non un empannage n'est pas toujours mené de la même façon.
Non les choix et reglages de voiles ne sont pas les mêmes.
i
Les ecoles ont elles une seule tête ?

28 déc. 2013

post extrêmement nauséabond où des pisse-vinaigre aigris versent un flot d'injures sur les glénans qui est tout simplement une école de voile :
"quand j'entends le mot culture, je sors mon revolver" aimaient dire les dirigeants nazis;
ça vous fait si peur que ça des êtres humains qui vont à l'école ?
larent le hareng

il ne faut pas voir le verre a moitié vide :dans ce post beaucoup de gens ont aussi dit du bien des glenans et de l'ucpa
ps :larent t'as un point goodwin :-)

28 déc. 2013

@ptivoilier : Si tu veux naviguer en famille, solo à la manoeuvre mister "o" nous dit c'est niveau 5 mini chez Glenans.
Heu..Pour etre operationnel, ça represente combien d'années de stages pour quelqu'un qui a 5 semaines de congé/ans ????
Que disent l'UCPA au niveau durée : ?
i
Tu compares les durées et tu as ta réponse sur l'adéquation de l'école à ton besoin.
Bon courage.......

:tesur:

28 déc. 2013

UCPA et Glénans ont adopté la carte de progression FFVoile.
La durée est donc identique.
.
Enfin, des centaines de moniteurs qui encadrent dans l'une des structures puis dans l'autre. Formé par l'une et exerçant dans l'autre ou dans les deux au cours d'une même saison serait bien amusé de vous lire.

29 déc. 2013

Ils sont donc mûrs pour une fusion/acquisition avec prise de participation croisée, compression de management et des structures, optimisation de la flotte, réduction drastique des coûts. Pour nous ce serait bonnet-rouge et rouge-bonnet. ;-)

29 déc. 201329 déc. 2013

Le problème des désaccords "d'avis" entre les pro et anti écoles officielles, glénans ou autres, c'est que le débat est en parti faussé dès le départ du fait d'une simple réalité :
Les partisans ou salariés des écoles "défendent" leur bifteak, leurs finances, et dire du mal ou entendre dire des critiques de leurs structures, c'est forcément de possibles pertes de fric,comme pour tout commerce, qu'il soit alimentaire, politique !, matériel, institution ou autres;
Alors que les "anti", défendent souvent le "libre partage", l'entraide mutuelle a "but non lucratif",bref l'humain plutôt que leur fric;

Je ne remets pas en cause les qualités et savoirs techniques de pas mal de moniteurs ou "pro" de la voile, y compris dans l'enseignement, mais leurs intérêts financiers font que logiquement leurs opinions ne peuvent jamais être totalement justes et honnêtes;

C'est comme les "états" et gouvernements, les gros industriels polluants, ou les banquiers corrompus, qui ont tout interet (en general) a "calmer les revoltes sociales", ou a faire diversions, pour conserver leurs structures et leurs profits (souvent déloyaux d'ailleurs), au détriment des "petits peuples" qui y triment et en restent dépendants; Sauf bien sur s'ils ont le courage de tracer leur route par eux-même sans rien demander à personne ;)

29 déc. 2013

@ Wild ce que tu dis est vrais pour certains , (tape yachtmaster dans la fonction recherche et prend le fil d'une dénommée Amandine 79, tu as un bon exemple).
Maintenant pour L'UCPA, la Macif, Les Glénans et beaucoup d'autres écoles, recherches les fils ou ils ont lancés une promotion commerciale déguisée ? ..

Nan ce sont des assoces qui essaient de rendre une activité accessible à plus de monde et qui sont orientées dans un domaine précis.. Ce système est quand même une chance que nous avons au regard de ce qui ce passe dans d'autre pays et des tentatives (ratées) de couler ce principe pour cause de concurrence commerciale déloyale.. (a vérifier mais je crois bien que c'est arrivé en plongée avec le Padi ?)

En fait il faut une liberté, la voie autodidacte et partage d'expérience (elle concerne tous le monde), la voie associative, et la voie commerciale avec des pros compétents et réglos.
Et perso j'emprunte des 3 en fonction de mes besoins et objectifs.
PS si on parlait d'autre sports, la oui il y a une grosse hypocrisie avec les statuts associatifs des clubs de f..... mais c'est un autre débat.

29 déc. 2013

@ wildlife : tu perds la tête ? tu parles de choses que tu ne connais pas et tu ferais bien de te retenir de proférer des bêtises pareilles, parler d'intérêt financier dans l'enseignement de la voile prouve ta totale méconnaissance du sujet, l'immense majorité des intervenants sont des bénévoles, et les Glénans est une association à but non lucratif;
décidément ce fil n'en finit pas de toucher le fond du fond
larent le hareng

29 déc. 201329 déc. 2013

Non Larent, Wildlife a juste une conception binaire du monde, et un avis sur tout.
Les gentils d'un côté (dont il fait parti parce que c'est quand même plus cool quand même), et les méchants de l'autre (ceux qui ont de l'argent). Et il applique ce raisonnement à tous les sujets.
Surtout pas de nuance !

29 déc. 2013

Association a but non lucratif et bénévoles au glenans, je sais;
mais même s'il faut "financer" l'asso pour l'entretien des bateaux, l'organisation des stages etc, je trouve quand même "cher payé", des stages à 400 euros ou plus les 4 jours, etc;, pour une association qui est basé sur le partage ou transmission des connaissances "entre stagiaires et anciens stagiaires"; et c'est une réalité aussi que des bourses aux équipiers, ou petites assos gratuites entre plaisanciers (ou avec une cotisation symbolique pour s'y inscrire) semble plus "correctes" à ce niveau, entre autre
Et je suis loin d'être radin, je ne dis pas non plus que de l'argent "file" entre les doigts de l'asso et récolté par certains, mais ça peut aussi exister, comme partout
Il y a des gens biens et d'autres infréquentables partout (asso, glenans, bourses aux équipiers, 'babacool voileux" etc)
Après, c'est chacun ses gouts !

29 déc. 2013

Wildlife, je pense que tu es le premier corrompu par l'argent, car c'est une obsession chez toi. Tu y fais très souvent référence en expliquant a quelle point ça te repousse...

Tes navs pour une cotisation symboliques ne sont viables que par le financement d'autres personnes, institutions. Quand tu es équipier sur un voilier, ça te coûte pas, voire ça te rapporte, parce que le proprio il a payé le bateau, l'entretien, etc...

Ton modèle a un nom, c'est l'assistanat, faut l'assumer...

29 déc. 2013

à Dagget, contrairement à ce que tu dis, je ne catégorise pas les gens en fonction de leurs finances ou train de vie; J'ai cotoyé et connu des gens de tous milieux et il y a des gens "honnêtes" et moins bons partout, quelquesoit leurs revenus !
et même s'il est "souvent vérifié" que l'argent corrompt et perverti bien plus souvent les humains, alors qu'il est beaucoup plus rare à mon sens de trouver quelqu'un corrompu par la pauvreté ou la modération

29 déc. 2013

Je déteste autant l'assistanat que le capitalisme ;)
Et aussi les donneurs de leçons; Et je ne pense pas en être un dans la vraie vie, mais si Papy james ou d'autres en cherchent un, ils en ont trouvé un "bon" chez Oliv !
Ma manière preférée pour avancer dans tous domaines, voile, travail personnel, ou autres connaissance, c'est par soi-même, en autodidacte; C'est d'ailleurs ce que je fais depuis toujours en artisanat, et d'autres domaines;
Et d'ailleurs, les navigateurs, nomades ou pas, qui ont jalonnés la terre et sillonnés les mers, polynesiens ou autres, n'avaient pas d'écoles de voile, ils ont appris avec et par la mer, le vent;
Ca évite au moins les discours "scolaires" et chiant de "profs" qui aiment étaler leurs savoirs qu'on leur a aussi refourgué, mais l'etalage ne garantie jamais la qualité du cuisinier ni de la confiture

;
Je n'ai pas de préjugés sur l'argent, car pour moi il n'a aucune valeur intrinsèque; C'est ce qu'on en fait qui peut être bon ou mauvais; et souvent il provoque plus de mauvais que de bien sur terre, il suffit d'observer ses dégats sur la nature, la liberté des humains-moutons qui bossent toute leur vie pour lui, et j'en passe;
Derrière le masque de l'argent, c'est la cupidité et l'avidité humaine que je dénonce à ma façon

29 déc. 2013

UCPA - Glenans même progression. Alors....
Pour l'ami ptivoilier ,( et d'autres ), on ne sait toujours pas combien de semaines de stage il faut faire pour avoir appri à manoeuvrer seul
ou presque.
Cordialement

29 déc. 2013

ptivoilier, ça fait près d'un an qu'il a posé sa question, alors j'espère qu'il n'attend pas après une réponse tranché et que depuis il a fait plusieurs stages. Dans une école ou l'autre, peu importe in fine, du moment que ça lui correspondait...

29 déc. 2013

Papy_jameson,
l'enseignement (fût-il de la croisière) est une science humaine. Elle dépends à la fois de l'enseignant et de sa capacité à faire, mais également de l'enseigné et de sa capacité à apprendre.
J'ai vu des "neu-neu" auquel il était difficile d'apprendre quelque chose, malgrés toute la volonté dont ils faisaient preuve, et d'autres assimiler tout le contenu d'un stage en deux jours avec une facilité déconcertante. L'un comme l'autre ont pourtant la capacité de tout apprendre (en croisière), seul le temps qui est necéssaire à chacun varie.
Il y a encore un troisième critère pour répondre à ta question: l'objectif de formation: atteindre le niveau: "autonomie pour naviguer de jour, par moins de 20nds de vent sur un voilier de 30 pieds max", n'est pas la même que "l'autonomie pour naviguer jour/nuit au Spitzberg sur 50 pieds max".
.
Hors ton critère d'objectif: "manoeuvrer seul" ne veux pas dire grand chose. Mais disons qu'il s'inclue dans "de jour/20nds/30pieds" alors je dirais une à trois semaines suivant l'école/l'instructeur.

29 déc. 2013

Lorsque j'avais discute avec un moniteur de la Macif, celui ci m'indiquait 5 semaines a raison d'une par an pour pouvoir louer seul.
remi

Je précise car ma réponse n'est pas claire, je me suis lancé en location après 2 semaines de stage ce qui est un peu short (et en location j'étais avec un équipier novice).
C'était trop juste, mais bon y a pas eu de drame, mais bien un accroc dans le port du Palais au mois d’Août--> résultat une filière cassée et un balcon tordu que j'ai réparé durant le reste de la semaine de location..

30 déc. 2013

Cela semble effectivement raisonnable comme durée de formation. De mon coté je me suis lancé après 2 semaines de location avec un équipier novice et j'estime que c'est quand même un peu trop juste, alors 5 semaines cela doit être plus adapté.
Un point quand même important, c'est d'accepter l'idée qu'il faut bien se lancer à un moment, en fait on ne peut jamais dire : "je suis prêt j'y vais" , il faut se donner une limite de temps de formation et on se lance en adaptant le programme de ses sorties en mer. C'est à dire si la météo est mauvaise, on ne sort pas, si elle est bonne on prévoit une première petite sortie sur une 1/2 journée et on y va de façon progressive. En fonction du bilan des sorties on complète sa formation mais on est déjà plus le même d'avoir pris la responsabilité de Chef de bord..

29 déc. 2013

"il y a forcément un lien entre le rejet un peu systématique de l'enseignement professionnel de la voile, de l'instauration d'un permis ou brevet et le pauvre niveau du plaisancier français"

Je ne saurais répondre a cette affirmation, je remarque juste que malgré la possession d'un permis de conduire automobile (avec de nombreuses heures de pratique concrète) il existe toujours des accidents de la route très nombreux.

...Et que les conducteurs de bateaux à moteur ont un permis et sont pourtant très souvent demandeurs de secours en mer, d'après les statistiques officielles.

En tout cas, et ce malgré les prises de bec puériles dans certains fils, merci à tous les Héossiens pour les nombreuses informations et expériences que vous savez partager !

29 déc. 2013

drole de fil????

29 déc. 201329 déc. 2013

@ wildlife:
Si une espèce de complexe/coalition/Trust/Lobby des écoles de voiles avaient tant envie que cela d'obliger les praticiens de la plaisance à passer sous leur fourches caudines, il y a longtemps que le permis voile serait obligatoire.
Hors non seulement il n'existe pas, mais en plus ce sont justement les "grandes" écoles, celles qui ont le plus grands nombre de stagiaires qui passent chez eux qui sont contre, privilégiant la responsabilisation du praticien vis-à-vis d'un "papier-valise" validé par un examen forcément réducteur.
.
Si c'est cela que tu appelle "défendre leur bifteak, leurs finances" alors soit elles sont de piètres managers, soit suicidaires.
.
Autre chose, je défends la pédagogie, les écoles de croisière (toutes), pourtant je n'y travaille plus depuis 10 ans...
Bigre. Pourquoi fais-je donc cela alors?

29 déc. 201329 déc. 2013

Autre chose:
Tu t'insurge pour 400€ la semaine. Sache que c'est là un des prix les plus bas du marché. D'autre écoles, non associatives, qui ont été cités dans ce post sont à plus du double la semaine. Il y a quelques raisons à cela (voir mon post sur ce qui différentie les écoles).
Mais il y a pire.
Connais tu la seconde nation représentée dans les stages aux Glénans (du moins quand j'y étais, cela a peut-être changé depuis). Les Italiens. En Italie, les écoles de voile sont (étaient) 4 à 5 fois plus chères qu'en France, la faute à la non-démocratisation. Résultat: impossible de se former au contact d'autres marins, obligation d'aller en école. Et faire un A/R pour se former à Paimpol, plus le prix du stage, plus la caisse de bord leur revenait à 2/3fois moins cher que dans leur pays. Tant et si bien que les Glénans se sont alors mis à leur faire des stages rien que pour eux, dans leur langue.
.
Alors soit heureux d'être dans un système Français: il te laisse le choix: les Anglais ne l'ont pas, ils doivent obligatoirement passer par des écoles qui valide leur niveau au début pour ceux qui voulaient pouvoir louer un bateau. Mais maintenant les assureurs demandent également une validation d'acquis pour les simples proriétaires.
Et cela reste plus accessible qu'en Italie.
.
Après, moi je pense que le système Anglais ne te ferait pas de mal...

29 déc. 2013

Oliv44 nous dit : "Bigre. Pourquoi fais-je donc cela alors?"

Ben, quand on voit les kilomètres de messages que tu postes quotidiennement pour ressasser que tu sais tout, que tu as tout vécu, et que tu as toujours raison envers et contre tout, on peut imaginer tout un tas de raisons à cette logorrhée, par exemple un profond ennui, ou bien un gonflement de l'égo non maîtrisé, ou alors une sorte de psychothérapie...

Ceci dit, je ne voudrais pas sombrer dans la psychologie de comptoir, et j'y retourne très vite (au comptoir), c'est beaucoup plus rigolo que de te voir te répandre ainsi :alavotre:
:acheval: :acheval: :acheval:

29 déc. 201329 déc. 2013

Elle est bien bonne celle-là.
Et l'altruisme? tu connais?
Oui j'ai peut-être un niveau technique et une expérience au dessus de la moyenne, mais je n'ai jamais dit que je suis le seul ici.
Je ne poste que là ou j'estime être compétent. Il y a plein de fil ou je n'interviens pas, pas par réserve, mais parce que je n'y suis pas compétent.
Par contre, là ou je peux aider à comprendre, je n'hésite pas. Je n'assène que ce que je peux étayer. Sinon, c'est parler pour ne rien dire et j'essaie d'éviter.
De plus, ce que je poste n'est que la partie émérgée de l'Iceberg.
Deux personnes ici présentes peuvent attester de me connaitre de visu. Je les ai invité à venir manger chez moi alors que nous ne nous connaissions pas. Toutes deux ont été (très) surpris ce ma démarche, mais je pense qu'ils peuvent attester de ma "normalité". Pour deux autres, cela ne devrait tarder (début de l'année à venir). Je me suis proposé également pour aider une personne à convoyer son bateau, au moteur, en Loire (domaine maritime). Pas en tant que skipper, pas contre rémunération, non. Juste qu'il est seul et qu'il galère un peu. Il a accepté mon aide avec plaisir et je l'aiderais avec tout autant.
.
J'en ai conseillé un autre sur l'achat de son bateau (un westerly).
Pour un autre, j'ai fait/écrit tout un plan d'apprentissage et je lui ai fait la séléction de son bateau. Je l'ai conseillé/envoyé vers un stage précis, dans des conditions précises (finalement il s'est aperçu qu'entre le rève et la réalité il y a une différence et a jeté l'éponge).
Je devais aussi assurer le suivis MTO sur une transat l'année prochaine, mais elle est compromise (c'est con, cela m'aurait bien amusé)
Je ne tape jamais sur quelqun, du site (pris comme un Troll) ni de l'extérieur (Stamm). Au Pire je peux juger d'une pratique technique (accident V&V). Si je reprends une connerie technique dite, je n'enfonce pas celui qui l'a sortie. J'essaie enfin de reprendre avec humour (mais est-ce toujours compris?)
.
Enfin avec deux autres nous nous sommes trouvé des passions autres: la Haute Fidélité avec l'un (car je fabrique mes amplis et enceintes) et nous avons échangé de la musique (en .Flac) et de la technique (un symètriseur pour tout te dire - je suis aussi actif sur un autre forum dédié HiFi). Il vient aussi de changer ses enceintes et me tiens au courant de son écoute.
Et avec un autre, nous parlons Gigot de NZ, riz au lait de Coco et pommes de terres du jardin... pas plus tard qu'aujourd'hui (mon invit à venir manger tiens toujours, au fait B.)
Je précise que tout cela s'est fait uniquement grâce à HEO, depuis les 4 mois que date mon inscription.
.
C'est grâve docteur Geraldh?
Ca te fait chier que je cause? que ce que je dis soit juste? Cherche un peu dans mes contributions, il m'est aussi arrivé de dire des bêtises et de m'en être excusé en public, pas en MP.
Dernière chose, des modérateurs en MP m'ont félicité pour (je cites) "tes nombreuses interventions argumentées et pertinentes" pas plus tard que le 26/12, soit il y a trois jours...
.
Et ici c'est un forum ou tout le monde peut s'exprimer librement, sans temps de parole coupé (c'est chronophage comme activité, mais je tape vite) et ceci dans un seul but: faire avancer l'échange.
Mais si je te dérange, c'est simple: quand tu vois le Balisage Latéral AISM A, tu zappe et passe au suivant.

30 déc. 2013

@GeraldH : Olivier partage, et sait se taire qd necessaire pour ne pas tomber dans la polemique sterile et hors sujet.

29 déc. 201329 déc. 2013

à Oliv, je déteste tous les "systèmes" et hierarchies ou "pseudo pouvoirs" (sur les autres), quelqu'ils soient ;)
Ni dieu ni maitre, à terre comme en mer, la liberté pour règle de bord !

mais je ne suis pas borné pour autant, et c'est aussi possible que j'envisage un stage ou d'autres cours plus long (ponctuel et sans durée), si j'y trouve l'utilité et y remettre un certain prix; Je sais aussi que certains transmetteurs de savoirs sont plus dans la passion du partage altruiste que dans l'autovalorisation de leur égo et les calculs financiers, et heureusement ;)

30 déc. 2013

@WildLife : Ni dieu ni maitre depuis... fort fort longtemps. Mais c'est perso, les autres font commeils veulent, je m'en fout, du moment qu'ils respectent les autres. Je mecrois suffisament libre pour ne pas etre affilier a cette doctrine, ce serait aussi couillon que les personnes affiliées a une federation anarchiste ! :-D

29 déc. 2013

Bon..... Et bien on ne saura jamais le nombre de semaines de stage necessaires, pour avoir appri et maîtrisé les manoeuvres en solo.
i
Serait-ce un secret bien gardé qui decridibiliserait l'interêt de passer par une école!?
i
ET....Pourquoi serait il necessaire de savoir faire les manoeuvres en équipages pour commencer à apprendre les manoeuvres en solo ?
D'autant que les manoeuvres et l'équipement qui en decoule, en solo n'ont rien à voir avec celles en équipage.
i

:reflechi:

29 déc. 2013

j't'ai répondu plus haut papy...
Après en stage, bon nombre de manoeuvres sont faites en solo comme en équipage (le faire en solo est une forme de complexification qui oblige à prendre une vision globale d'une manoeuvre, d'en lier les postes barre-manoeuvre). envoi des voiles, les prises de ris, vrt, empannage, envoi de spi, affalage, mouillage ...
Il n'y a finalement que peu de manoeuvres qui deviennent spécifiques et délicates en solo:
Quitter une place de port, la prendre, récup l'HLM, empanner un spi.
.
Quoi qu'il en soi, du matériel spécifique permet quand même de faciliter la tâche: Un pilote avec télécommande est un minimum (Papy, oublie l'élastique) et un système d'accroche aussirere sur mousqueton automatique en bout de gaffe te permet de te sortir de toutes les situations.

29 déc. 2013

@Oliv44 désolé je n'avais pas vu ta réponse.
3 semaines !? C'est quand même lourd ......Pour apprendre à enlever et mettre une amarre, monter les doubles rideaux, un virement un empannage et une mise à la cape. Ca, ça s'apprend en 4h .
i
Reste quoi ? Le Hlm , le n° de la meteo, et les boutons de la VHF, enfin ouvrir les bieres au bar du port.
i
Sans rire je pense qu' une semaine c'est bien.
cordialement

29 déc. 2013

Papy: 1à 3 semaines, c'est très large. C'est parce que je ne connais pas ta capacité à assimiler, mais aussi, et ça cela t'est personnel, parce que je sais qu'avec toi, il y a beaucoup à déconstruire! Tu as beaucoup de certitudes dans ta pratique tout en exprimant aussi beaucoup de grossières erreurs. J'en veux pour preuve le fait que tu mette systèmatiquement à contre la voile d'avant dans un virement. Cela dénote par exemple une incompréhension des effets de l'environement (air/eau) sur l'engin (voilier), une mauvaise pratique de la barre (sensations de barre, équilibre du voiler, bref: la kinestésie), et peut-être une mauvaise coordination (hierarchie des priorités, chronologie de manoeuvre).
En gros, ce que je veux dire c'est qu'il te faudra remettre beaucoup de choses à plat pour aborder sereinement le solo.
Le solo n'a rien de différent que d'en équipage (sauf sur quelques manoeuvres ou il faudrait de l'ubiquité): c'est juste une pratique d'excelence qui ne souffre pas de défaut, car en équipage, le défaut se rattrape, voir s'évite ce qui n'est pas le cas du solo. Et là c'est vite la me--e.

29 déc. 2013

Tu as raison papy_jame, 4 heures suffisent a certains pour PENSER avoir tout acquis.
Et puis après ils appellent le 16 parce qu'il y a du courant, ou que le moteur ne démarre pas....

On peut être autodidacte, mais ça demande d'être encore plus progressif et humble...

29 déc. 2013

Bonsoir oliv44 Desolé de te decevoir, mais la voile à contre est un choix securitaire de ma part en solo: Jamais de refus et decomposition claire de la manoeuvre , donc clareté des differentes ecoutes et du bonhomme. Et...Relance plus rapide.
i
Ce n'est pas academique certes, mais le plus securisant en solo. Quand à la perte au vent....A voir. ....
i
Regarde une course de moto cross dans une épingle :
-Certains prennent l'exterieur velodrome à fond guidon au ras du sol , c'est super beau et technique.
-D'autre prennent l'interieur, s'arrete pour faire demi tour et repartent, c'est tres moche......Mais.... C'est généralement le plus rapide. Donc à voir pour un virement si la perte est si grande en tournant cour et rapide par l'effet du foc à contre 1 ou 2 secondes. Sachant que la relance angle au petit largue-bon pres est bien plus rapide.
i
Je reconnais qu'en équipage entrainé c'est different : D'où ma remarque que les manoeuvres en solo et en equipage ne sont pas forcement les mêmes.
Bref : Foc à contre c'est un choix revendiqué !
i
Joyeuses fêtes

29 déc. 2013

La comparaison est mauvaise, un virement avec génois à contre sur un sloop "moderne" sera toujours plus lent, et peut même poser des soucis dans certains cas

30 déc. 2013

99% de mes sorties sont en solo

30 déc. 2013

idem que clarivolie pour les sorties en solo ,il n'y a pas besoin d'etre fort il suffit de s'y habituer et d'anticiper :-)

30 déc. 2013

La vitesse de virement n'est pas un pb en croisiere solo.

Le seul critere est la surete:
Avec foc à contre 1 ou 2s Pas de manque à virer, manoeuvre decomposée et sequencielle.
Car en solo : barrer, regarder 3 ecoutes 2voiles et la mer, s'occuper de la gv et des écoutes de foc tout en changeant le bonhomme de place ....Il me manque des mains, des yeux et des morceaux de cerveau.
La solution est sequencielle.
J'insiste lourdement : Les manoeuvres en solo ne sont pas les mêmes qu'en équipage. Et le bouquin des Glenans et tant d'autres : C Nul.
Joyeuses fêtes

30 déc. 2013

Felicitations ! tu es tres fort !

Avoir les mains, le corps , les yeux et le cerveau partout C'est une preuve de vivacité de coprs et d'esprit, voir de competences de regatier. Je dirais reservé à "une certaine élite".
Mais ce n'est pas accessible à tout le monde et en toutes circonstances. Moi je suis un homme ordinaire et mon cerveau monotache n'a plus l'horloge de ses 20ans : En solo Il me faut du sequenciel bien carré et ordonné, Genre Grafcet.
:alavotre: bonnes fetes

29 déc. 2013

Virer avec le foc à contre c'est une pratique surtout dédiée au catamaran Hobie cat sans dérive

30 déc. 2013

... pour ceux qui ne savent pas s'en servir

29 déc. 2013

et bien y en a des bla bla . je vais te donner mon points de vue , tu veut faire un stage et bien surtout pas de glenans , quand j ai vue leur prise de mouillage cette été ou leur entré au port et mise au ponton pleine balle et le bateau taper et bien je dit bravo , après il sont surement pas tous a mettre dans le même sac . pour moi le meilleur apprentissage ces avec gens qui sont pas forcement moniteur , mes qui apprenne le respect du matériel et de la sécurité , pour ma part moi ces un copains qui navigue depuis plus de 40 ans et qui a été formé jeunesse et sport et qui des milles dans les bottes , alors en trainant tes guêtres sur les pontons tu en trouvera aussi surement . cdt

29 déc. 2013

hériona, l'apprentissage de la voile comme de l'écriture peut se faire seul, mais ça ne fonctionne pas à tous les coups!!

29 déc. 2013

Petit souci, je veux apprendre a naviguer et j'habite à 300km de la mer, pas de copain qui navigue depuis 40 ans et pourtant c'est une passion....

30 déc. 2013

Oui Tof, c'est bien ce que j'ai fait, avec les Glénans pour ma part et au bout d'un moment je me suis lancé et j'ai fait un grand pas même si j'ai pas mal stressé. Je le met au présent car je n'ai pas la prétention d'avoir fini et d'être à niveau pour me sentir à l'aise n'importe ou..
Tu as raison pour les conseils des autres ou il y a à prendre et à laisser.
Le plus cocasse, c'est que l'ami qui m'a fait découvrir la voile (un lecteur assidu de HEO qui se reconnaîtra, n'est-ce pas Pierre) ben lui n'a jamais été en école de voile, il a appris un max avec son père , mais important il était volontaire pour faire les manœuvres, et après il s'est lancé de lui-même progressivement. Il est arrivé au bon niveau car il arrive à skipper son voilier de la cote d'azur à la Sardaigne et faire un joli tour de 4 semaines..
Dons son cas l'école de voile n'était pas nécessaire, et c'est lui qui m'a poussé à me lancer en louant 1 semaine mon 1er voilier et nous l'avons fait chaque année depuis 10 ans... Ça aussi cela compte beaucoup car il faut accepter cette étape et prendre cette responsabilité..

J'ai cotoyé aux Glénans (base de Marseillan) des stagiaires qui avaient beaucoup navigué avec un skipper parent ou ami, mais ne s'était jamais réellement investi eux même et s’étaient beaucoup reposées sur l'expérience et la décision d'un autre .. (faut aussi que le skipper accepte de les laisser faire, ce qui est pas gagné avec beaucoup.)
Ben ils ont bien ressenti, un gros manque d'assurance de leur part ou manque de connaissance, en tous cas ces stagiaires ne se sentaient pas capable d'assurer un rôle de Chef de bord. C'est pour cette raison que je pense qu'il faut à un moment y aller au charbon et lancer le "larguer !" a son équipage sans mono ni skipper...
Pour continuer, nous avons acheté un petit voilier l'année dernière et j'y vais en WE durant l'année et en vacance avec ma famille.. Et je compte poursuivre la formation, car il ya encore pleins de choses à connaître comme la météo marine, les moteur inbord et HB etc..
Bon vent à toi et j'espère que ton vieux rêve approche sûrement et tranquillement (on est de la même génération 60's)..
<°)))><

30 déc. 2013

Je suis dans le même cas, donc....

30 déc. 201330 déc. 2013

Salut Parebat et trebor.n
Les écoles de voiles sont faites pour vous !
Oubliez les "copains qui naviguent depuis 40 ans" et faites un stage débutant. Vous y rencontrerez des gens comme vous, passionnés mais modestes dans leur approche de la mer et prêts à apprendre et avec qui vous garderez des contacts. A la fin du stage, même 3 jours, vous aurez des amis qui vous ressemblent, pas des "MOI JE". Ou que tu sois il y a surement une école FFV dans ton département. Je suis dans le Gers elle est à 40 bornes. Mon voisin à 40 ans de permis pour autant je n'aimerai pas qu'il apprenne à conduire à mes gamins...Surtout les posts qui commencent par "des dindes dans les mats" et finissent par "ça pique dans la caisse" (à quand la traite des blanches aux Glénans ?) laissez les pour ce qu'ils sont.
Salir des bénévoles derrière un clavier mais ne pas oser aller voir le chef de bord sur le ponton ça situe les personnages.
Mon grand père me disait "Ne discute pas avec les brouettes, pousse les !"
Ca marche même sur internet qu'il n'a pas connu !
A bientôt en MP ;-)
Et une fois formés quand vous achèterez votre bateau personne, surtout pas les susnommés, ne vous demandera si vous venez des Glénans ou d'ailleurs.

30 déc. 2013

@trebor.n
aller en Sardaigne et en revenir c'est très bien, je l'ai fait l'été dernier, aller avec équipage, retour en solo depuis Cagliari vers Sète, mais ce n'est pas un exploit juste une nav sympa. Pourtant je n'ai jamais mis les pieds en école de voile et j'ai plein de potes dans mon cas, un détail j'ai 67 ans.
Pour en revenir au Brevet d’État, je pense que le tronc commun est important car c'est là que tu acquiers les bases de la physiologie et de l'anatomie, qui te permettent de mieux gérer les efforts et hélas les accidents le diplôme de secouriste étant lui aussi obligatoire.

Bonne années à tous je retourne à la cuisson de mon 2ème foie gras (celui du 31/1er janvier

29 déc. 2013

deviens chef de bord dans une ecole de voile......

29 déc. 201329 déc. 2013

@parebat:
Tu as plusieurs options, du moins cher au plus cher:
- Un plaisancier, par exemple ici même (sur le forum) ou sur un ponton qui t'initie avec plus ou moins de Brio. Seul son niveau peut-être limitant et le fait qu'il te montre ne sera pas gage que tu saches faire par toi même.
- Une asso de partage de bateau, qui forme plus ou moins (certains skippers ont un monitorat). Même réflexion qu'au dessus, mais c'est plus institutionalisé. Par exemple, certaines interdisent toute nav au dessus d'une certaine force de vent.
- Une école de voile associative (Glénans/UCPA ...) Le post est assez clair pour que tu t'en fasse une idée. Cela reste souvent le meilleur rapport qualité/prix
- Une école "privée" (MACIF/GdGL/ plein d'autres...)Le post en parle aussi. Le plus cher, mais souvent le plus individualisé et le plus "rapide".
.
Il est également un aspect de la formation que l'on a assez peu abordé sur ce fil: c'est le temps de formation. Si certains ont tout la vie devant eux pour se former, d'autres ont un plan en tête et le temps peut leur être compté (genre d'ici deux ans j'ai un bateau et je pars vivre dessus). le classement "monétaire" des options possible est le même pour le temps.
Il se calcule également: deux stages "chers" auprès de pro avec des conditions maitrisées (les coef de marée par exemple en manche pour de la nav, une semaine de pleine lune pour de la nav de nuit sont des exemples facilement anticipable), sur un bateau adapté à celui de ton programme à venir, avec un enseignement adapté à tes objectifs seront un meilleur investissement que trois ou quatres semaines plus "généralistes" dans une asso.
Cela dépends donc un peu aussi de ton projet.
.
Après, hors la "qualité" de formation, il faudrait que tu vois quel est l'endroit ou tu peux aller apprendre sans faire trop de Km, cela réduira déjà le champs des possibles.

30 déc. 2013

En fait j'ai déjà entamé la démarche, stages Glenans et maintenant adhérent à une association de croisière qui propose une formation chef de bord sérieuse. Espère être qualifié en 2014, ça fait partie de mes bonnes résolutions. Après on verra ...

29 déc. 2013

à Oliv, je t'ai mis une étoile pour ce dernier post qui me parait "moins partial" et plus objectif que certains autres de ta part ;)
Comme quoi on peut toujours trouvé des terrains d'ententes suivant les approches, au delà de quelques désaccords ;)

30 déc. 201330 déc. 2013

@Wildlife:
Tu est incorrigible.
Cette étoile que tu m'octroie à un parfum de cynisme.
Parebat parle de se former.
Par soucis d'équité et de clarté, j'inclue la nav auprès d'un plaisancier, tout comme celle faite auprès d'une association de partage de bateau. Mais je précise bien que non seulement s'est fortement aléatoire, mais qu'il s'agit tout au plus d'initiation (relis, c'est le terme que j'emploie).
Cela tiens plus de la navigation sur le BDA, la bourse d'équipier qu'un moment formel d'apprentissage.
La raison est toute simple: outre la qualité d'enseignant du skipper, il s'agit là de se greffer sur une croisière dont le seul but est le plaisir de naviguer. Tu vas à tel endroit... parce que le mouillage est sympa, parce que t'y va au portant, parce qu'il y a un bon resto, parce que X ou Y (chacun y met ce qu'il veut). En échange, t'apporte ta bonne humeur, deux bras, une bonne bouteille ou le paté de ta grand-mère, et éventuellement ta participation à la caisse de bord. Mais si tu deviens trop envahissant avec tes questions, si les conditions se compliquent ou autre, on peut vite fait te demander d'arrêter de parler et de faire ce que l'on te dis (et avec raison!). De plus on ne t'expliquera pas le pourquoi, les tenants, les aboutissant, on te montera ce que l'on fait, et on te fera un peu faire.
.
Un stage de voile n'est pas une croisière. On ne va pas du point A au point B pour les raisons citées ci-dessus. On le fait parce que durant ce trajet on sera au prés dans de la mer et que c'est cela dont les stagiaires ont besoin de travailler à ce moment de leur formation. On en profiteras pour prendre et larguer des ris, on en profitera pour passer par tel ou tel endroit comme cela deux/trois personnes auront telle difficulté à passer à la nav. Cela les fera travailler la technique d'exclusion et après tel cap ils devront refaire toute la liaison paysage/carte, tout comme à chaque chgt de navigateur. De plus à midi, il faudra préparer à manger au prés, on fera donc tel plat car à la cocote et qu'il y a pas mal de préparation (apprendre à cuisiner assis par terre): deux personnes là dessus. Une fois arrivé, il faudra mouiller, on le fera peut-être trois fois, peut-être plus. Il faudra aussi qu'ils calculent à quel endroit on échoueras pas, cela fera reprendre les calculs de marée. Ils le feront individuellement et on comparera les résultats, cela pimentera un peu. Après apéro/mangé on abordera le livre deux feux et on verra sur le pont tel feux à occultation, tel isophase, tel feux à éclat. On ne fait pas encore de nav de nuit (ils ont pas encore le niveau) on aborde juste la chose.
Le lendemain on ira à B pour telles autres raison pédagogique et parce ensuite on pourra enchainer toujours dans le soucis de leur progression.
Etc, etc.
On est très loin d'une croisière lambda et tu peut étouffer ton encadrant sous tes questions: il ne te rembarrera jamais et sera souvent à même de décortiquer technique/humain/matériel et même psychologie pour t'expliquer avec des mots simples tout ce qui concerne la pratique.
.
Tout un stage de voile ne tourne qu'autour d'un seul but: te mettre en situation, jusque dans les plus délicates: les manoeuvres de port au moteur, les manoeuvres à la voile dans des mouillages, des accostage à la voile, la navigation dans du gros temps, du spi dans la brise, du pilotage dans les cailloux, de la nav avec le minimum d'instrument dans de la brume etc etc... sans oublier ce qui "va de soi" faire un programme en fonction de la météo, lire une carte isobarique, faire un avitaillement, purger un circuit GO, avoir une réflexion sur l'accidentologie, diriger un équipage, évaluer un abris, faire un atterissage sans GPS etc etc...
Toutes les situations galères/scabreuses qu'en "croisière plaisance" non seulement tu va t'évertuer à éviter au possible, mais en plus que le skipper qui va gérer cela ne se risquera certainement pas de te mettre au centre de l'action et te faire faire.
Va donc demander au plaisancier qui t'accueille à bord d'aller faire un demi-tour au pas d'hélice entre les pannes au fond, comme ça, pour rien, juste le fun, alors que tu ne l'a jamais fait et que son RM est flambant neuf...
Alors certes, c'est vrai, c'est un peu plus cher que la bourse des équipiers.

30 déc. 2013

J'ai rarement vu des stagiaires avoir envie (la possibilité physique) de faire à manger au près ou même de se pencher sur une carte lors de leur première semaine de voile au près :)

30 déc. 2013

@Oliv 44 : Tes posts sont beaucoup trop long....dommage pour nous et pour toi.
i
turlupine je pense que ptivoilier à compris que les seuls criteres de choix entre ces 2 ecoles étaient les dates, prix, et port.
:alavotre:

30 déc. 2013

J'avoue ne pas avoir lu tous les posts de ce fil qui s'est bien allongé depuis 6 jours. J'y reviendrai peut être.
Entre les averses je m'occupe de ma jungle et de ma maison, et je vois passer quelques bateaux dans le Ferlas et le Grand Chenal de Bréhat. Les pêcheurs, qui rentrent à Loguivy-de-la-mer chargés de coquilles, et quelques rares voiliers, dont deux que je vois souvent. Ils sont reconnaissables à la bande rouge qui barre leur GV. Oui les Glénans de la base de Paimpol sont sur l'eau et naviguent en ce début d'hiver... rien d'extraordinaire. Juste que eux, ils y sont !

30 déc. 2013

nan, nan, Guillaume, hier, ils n'étaient pas tout seul:
www.ouest-france.fr[...]1825635

Celui-là, il aurait bien fait d'être avec nos Glénans paimpolais hier......
:lavache:

30 déc. 2013

Je n'ai pas dit qu'ils étaient les seuls... je l'ai vu passer le Dragon, celui qui a une coque bleue... il avait son annexe en remorque.

30 déc. 201330 déc. 2013

Oui a Paimpol, on navigue tout l’hiver, et c'est pour cela que perso j'avais choisit cette école....on navigue par gros temps, l’hiver et dans des conditions difficiles.
La base de Paimpol pour l'avoir fréquenté en 2012/2013 est très formatrice, même si les bateaux sont un brin "rincé"....si l'on veut apprendre rapidement et dans des conditions de mer pas facile, c'est l'idéal.
Pour avoir fréquenté un autre club ou là on ne sortait pas dés qu'on dépassait force 6, j'ai cessé de naviguer avec eux.....Aux Glénans, quand le chef de base dit "on sort pas" c'est que vraiment "ca ne le fais pas"......
Après, tout dépend du programme de chacun; tout le monde n'a pas envie de se "taper la Manche en hivers" ou de débuter sous tourmentin , comme ce fut mon cas......
Simplement, comme mon programme perso, c'est du hauturier, un TDM, je savais que commencer dans le dur, me permettrait d'affronter mes propres limites et de voir "si cela pouvait le faire"......
je pense que le choix d'une école, dépend de sa motivation, de ce que l'on veut faire....les copains, c'est très bien, a condition d'en avoir et ce n'était pas mon cas.
Pour un programme plus côtier, plus plaisance, je n'aurai pas choisit les stages Glénans Paimpol, Noel février et mars....
J'ai beaucoup appris et je dois au moins cette honnêteté et ce coup de cœur; ceci étant, lorsque je parle de mon parcours, je ne m'affiche pas ainsi , je dis simplement que j'ai suivis ma formation En Manche et j'ai beaucoup aimé....
Aux Glénans, si on veut "taper dans le dur" c'est Paimpol, bosser les manœuvres ( et le spi) c'est Concarneau, assurer a la nav c'est vannes et le Morbihan, bosser le vent c'est Bonifacio, quand a Sete, c'est la méditerranée....ça laisse pas mal de possible....au niveau des dates et bien, il faut voir leur site. Quand aux prix, les promos de dernière minute c'est top cool
Autre précision, étant une dame , les copines qui ont "joué" la carte embarquement et bourses aux équipiers ont vraiment pas appris grand chose et je ne parle pas de "vogue avec moi" qui est plus l'occasion de rencontre plus ou moins sentimentales....après chacun fait bien ce qu'il veut de sa vie...même si j'ai de jolies copines qui se sont épousailler aux Glénans....

30 déc. 2013

à Bamboo, il y a aussi des exemples qui prouvent le contraire;
Un parmi d'autres Yacare (pseudo present ici), à ma connaissance a appris l'essentiel sur le tas avec un "(bon) marin et ami; Avant de se lancer dans son périple autour du monde, qui plus est sur un First 25 !, et sans instruments de navigation "modernes" comme le gps, etc;
Il essaye de naviguer "le plus possible" avec les étoiles, les courants etc, façon naturelle;
Pas sur que tous les élèves sortis de quelques jours ou semaine d'écoles de voile, arriverait à la même chose

Quant aux "copines qui trouvent un gars aux glenans, normal, ça marche plus facilement en general pour les femmes;) pas sur que tous les gars qui y vont en stages trouvent une co équipière dans ces assos (ou alors plus souvent le moniteur, normal, elles sont souvent attirées par les plus frimeurs et beaux parleurs" : D (mais non j'ai rien dit))

30 déc. 2013

Intéressant cette discussion même si on est parfois très loin de répondre à la question initiale.

Chez moi il y a 2 types d'écoles, les écoles de voile croisière et les écoles de navigation.

Les premières enseignent la voile tout en transmettant quelques règles de navigation tandis que les autres enseignent la navigation (calcul de marée, faire le point, navigation astronomique...), la mécanique marine, la météo...

Ces 2 types d'écoles sont complémentaires, les écoles de voile donnent des stages embarqués tandis que les écoles de navigation donnent des cours théoriques.

Ceci dit, très peu de plaisanciers ont fréquenté ces écoles, la majorité ont été initiés par un "amis qui navigue depuis plus de 40 ans." :heu:

J'ai été initié à la voile à l'âge de 4 ans par un oncle qui naviguait depuis plus de 40 ans. J'ai fait des ronds dans l'eau sur des lacs pendant une quarantaine d'années puis j'ai eu le goût de passer à des choses plus sérieuses.

Je voulais voir la mer mais je me sentais totalement incompétent pour me lancer dans les projets qui m'attiraient.
J'ai profiter de l'hiver pour m'inscrire à des cours de navigation, j'ai appris beaucoup, j'ai surtout appris que j'avais beaucoup à apprendre. J'y ai passé 2 hivers (4 saisons puisque "l'hiver" commence en octobre chez moi) à raison d'une journée par semaine, plus de 12 000 km en auto pour aller à l'école...

Ensuite, je me suis inscrit à un stage embarqués de 2 semaines dans le golfe Saint-Laurent, l'été suivant j'y suis retourné pour 2 autres semaines...

C'est vrai qu'il y a plusieurs façon d'apprendre et qu'on peut très bien le faire de façon autodidacte. Cependant, fréquenter une école est certainement un excellent moyen d'apprendre de façon intensive.

içi aussi on navigue l'hiver ,mais on evite le gros temps ,on n'est ni maso ni fanfaron :-p

30 déc. 201330 déc. 2013

Pour ma part j'ai peu de vacances,je fais de temps en temps un peu de kayak,stage parapente,et stage aux Glénans c'est plus sympa que tout seul,et cela permet de changer de coin, de voilier.J'ai déjà loué un first 211 je sais faire,mais cela coûte cher. Avoir un voilier pour 15 jours par an... et quand je rentre chez moi plus de souci.

01 jan. 2014

On ne sait toujours pas ce que ptivoilier a choisi UCPA ou GLENANS
Bonne année à tous les stagiaires, chefs de bord, moniteurs et enseignants :alavotre: :alavotre:

01 jan. 2014

Et tu oublies les aides-moniteur!

01 jan. 201416 juin 2020

Au bout du bout de tous ces arguments Petivoilier a décidé de créer sa propre école de voile. Il y retrouve la cohorte de ceux qui vont sur la mer, la trouille un peu au ventre, pour tout apprendre d’elle. Leur sens marin est le produit de leurs erreurs. Ils sont devenus les meilleurs mais ils ne le savent pas ce qui les rend forts sympathiques.

01 jan. 2014

Belle discussion, manque juste la table et les bouteilles de blanc (vides...)

01 jan. 2014

glou glou ...hic.... Pascal , dit Quand on est seul à bord la notion de "chef de bord existe elle" puisqu'il n'y a personne à cheffer !? ...hic ! :alavotre: ...........glou et glou..........
Moniteur de hic voile, heu...... c'est un tube cathodique ou un écran plasma ?..... :alavotre: .......burp ! ......ben..ou... non c'est celui qui surveille l'application de la loi sur le port du voile ! .....hic.....
Mais on ta déjà dit la voile est interdite dans les ports..............glou gloooooooooooo.........hic :alavotre:

01 jan. 2014

Beurp !

01 jan. 2014

pin pon pin pon pin pon
Papy_Jame a pourri le cokpit ! Meme pas degueulé par dessus les filieres ...

12 mars 201416 juin 2020

Voici le pavillon du bateau "Amiral" des glenans...
et l'amarrage...
ça laisse rêveur!

27 mars 2014

le droit de réponse à cette diffamation honteuse est ici :

www.hisse-et-oh.com[...]-estime

à lire svp

27 mars 2014

Ce n'est pas un droit de réponse, puisque tu ne représentes pas les Glénans... Tu l'as écris ici :
www.hisse-et-oh.com[...]-estime

C'est plus une vengeance, dont personne ne sort vainqueur...

12 mars 2014

@ Papy-Boom : la personne qui a fait cet amarrage est un sacré "gougnafier";
c'est quel bateau ? il est basé où ?

12 mars 2014

A Concarneau; où sont une bonne dizaine de bateaux des Glenans.
Aucune aide de la part des équipages quand on arrive...

12 mars 2014

c'est quel type de bateau ?

12 mars 2014

"Salona 37".
D'habitude, je défends hardiment l’institution. Là, vu l'amarrage, il n'y a rien a dire, c'est pas propre. La question est: est-il resté comme cela ou quelqun est-il passé derrière pour refaire?

12 mars 2014

je ne comprends rien a vos discours...mais je vois que ce fil inutile est toujours debout....
j'ai ete aux glenans comme stagiaire puis comme encadrant..il y a maintenant 34 ans que je navigue sur d'autres bateaux, de loc puis sur le mien..
ce que je ne comprends pas :
* si vous avez besoin d'une ecole de voile c'est que vous ne savez pas faire, ce qui est un debut tres honorable...
*moi qui ai depuis longtemps depassé le stade de savoir ou stagier je comprends mal les critiques ou les avis a l'emporte piece, ni le sens du fil lui meme
*les glenans c'est une famille , du moins c'etait ( car je ne sais ce qui s'y passe oujourd'hui) et tout ce que j'y ai appris constitue les fondations d'une experience beaucoup plus vaste.
*la vraie competence s'acquiert apres 10 ans ou plus de nav en tant que CDB hors club ou ecole: les petites bases des ecoles sont sans doute toutes les memes car a ce stade il y a tellement peu a apprendre que je vois mal comment on pourrait faire une comparaison pour ou contre.
.
alors allez n'importe ou ce n'est pas l'ecole qui fera la difference pour le 1% de la formation finale du marin,manoeuvrier tout temps, tout terrain, solo, equipage, course, homme d'entretient polyvalent, cuistot , meterologue, pecheur, biologiste , medecin, voilier , soudeur , menuisier,plombier , electricien,peintre, greeur, mecano, plongueur et nageur de combat, botaniste, paparassier, interprete, polyglotte, nutritioniste... etc..vous avez du boulot
.
je vous conseille les glenans comme oliv44 mais c'est surtout par fideleté et sentimentalisme: de mon temps ( comme disent les vieux) dans cette merveilleuse ecole il y avait des be=ateau super equipé: pas d'electricité pas de cuicine et pas de chiottes, pas d'electronique pas de frigo ni de chaine hihi et tv ni internet pas de chauffage l'hivers rien de rien....
ce puait la mort dans les bateaux et on etait 4-5 sur un 6.5, mais c'etait le pied quand meme
philippe

12 mars 2014

rien ne dit que le bateau appartient aux glénans,
c'est de la diffamation, une fois de plus

12 mars 201416 juin 2020

Ah bon, et cette photo :
Comme dit motu, ça fait de la peine quand on sait ce qu'ont été les Glenans.

12 mars 201412 mars 2014

si on sait pas on parle pas .....c'est nigaud pourtant toi un si gentil marin
www.jybphotos.free.fr[...]ans.htm

12 mars 2014

Je me répands encore un peu, et après je vous laisse :
ce n'est pas l'amarrage qui me chagrine, c'est la façon dont on traite le pavillon français, et pas seulement sur ce bateau"Amiral", mais sur la plupart des bateaux des Glenans, même et surtout quand on les rencontre à l'étranger.
Vieux et réac?
si vous voulez! :acheval:

12 mars 2014

Tres bonne idée, donner une leçon au chef de base!!!!!C'est pas que les nœuds, mais aussi la tension et surtout les guardes.

12 mars 2014

En tout cas, le fait d’appeler un bateau "L'amiral", montre une certaine humilité caractéristique de la réputation des glénans...

13 mars 2014

Je sais que tout ce qui touche aux glénans doit être connu par cœur par tous ceux qui ont la prétention d'aller sur l'eau un jour, comme la "bible" selon eux... mais la notoriété de René n'est pas arrivé jusqu'à moi, son petit-nom encore moins... Mais je dois être le seul, je le concède.

Donc, j'ai interprété le nom du bateau tel qu'il est, si j'avais su que c'était en raison d'une personne, j'aurais pu penser que c'était un hommage aux grosses têtes de RTL ;-)

12 mars 2014

j'ai pas dis ca , on s'en fout de cette foto, les mecs sont peut etre saoul ou tres vieux, ou tombés a l'eau....

12 mars 201412 mars 2014

@ Papy-Boom : pourquoi tu n'es pas allé voir le chef de base pour lui demander qui a aussi mal amarré le bateau ? c'est à un jet de pierre du port de concarneau; tu aurais pu lui donner, en passant, une leçon sur les nœuds d'amarrage
plus facile de venir se répandre sur internet

12 mars 2014

pas qu'à l'étranger, je viens de discuter plus d'une heure avec un ancien maire d l'ile d'ARZ, je ne vous donne pas son sentiment, je lui ai quand même avoué que j'avais travaillé longtemps(salarié ) en qualité de moniteur de croisière mais que je ne cautionnais pas certaines pratiques

12 mars 2014

c'est la façon dont on traite le pavillon français

Comme quoi, tu vois, on a tous réagi en bon marin sur l'amarrage, pas sur le sentiment d'appartenance Nationale. Il y a d'autres forums pour cela.
Et concernant le pavillon Nat. plus il y a des fils, meilleur pennon il est.

13 mars 2014

j'aime bien...resister en pensée au pouvoir

12 mars 2014

je ne comprends pas cette violence contre les glénans, c'est ahurissant, les glénans, ce n'est pas une secte, c'est une école de voile ...
c'est pas l'église de scientologie !
vos femmes se sont barrées avec un moniteur glénans ou quoi ? marre à force de lire toujours les même tissus de connerie qui puent la rancoeur

14 mars 2014

En effet je ne comprends pas non plus, à moins que certains aient des comptes personnels à régler. Je précise que j ai fait des stages dans les 2 écoles et que j ai lu plusieurs fois le cours des Glénans, j ai appris des 3 sources et de bien d autres en discutant. J ai beaucoup moins appris en lisant heo.
Que dire des scouts marins, ceux que je vois régulièrement débarquer dans mon port ... Pffff

17 mars 201417 mars 2014

j'avoue que je tombe de haut également à la lecture de certains posts. L'école n'est pas parfaite, et je connais les raisons qui la rendent très perfectible de mon point de vue. mais bon sang niveau technique, c'est plutôt bien.
Je vais donner une explication concernant l'amarrage de certains bateaux... j'étais la semaine dernière à CCN et donc j'ai pu observer et papoter là bas.
Les bateaux sont remis à l'eau depuis peu. sur les 35 voiliers (environ) de CCN, certains ne sont pas sorti encore avec un stage, et ceux qui s'en sont occupés ne sont pas des voileux mais des personnes en phase de "reconstruction" dont les Glénans s'occupent. Ca occasionne quelques p'tits soucis, dont l'amarrage à l'arrache peut etre un signe. Ca pourrait etre refait, ca le devrait, mais ca c'est dans un monde idéal. Dans notre monde il va falloir attendre qu'un stage ait lieu pour que ca redevienne normal, ou que quelqu'un ait le temps de s'en occuper...
Un bateau sur deux la semaine dernière n'avait pas un amarrage école, c'est à dire le tour mort et les deux demi-clés.

12 mars 201412 mars 2014

@Larent:
Et si, c'est bien un bateau de la flotte de Concarneau.
@Dagget:
Si il a été "baptisé" ainsi, c'est en clin d'oeil/hommage à René Coleno, dit "l'Amiral". Un des piliers de l'institution et qui a beaucoup oeuvré dans bien des domaines de la plaisance, et notamment l'Architecture navale (developement d'outils informatique). Décédé en 2010.
Il a travaillé avec pierre rolland, travaillé sur le 60pieds de stamm (celui du VG 2000) et tu peux trouver son logiciel en freeware ici:
rene.coleno.pagesperso-orange.fr[...]/
Comme quoi, tu vois, avec une simple phrase mal jugée, à l'emporte pièce, tu fais de gros dégats dans une réputation. Bêtement.
@Papy-Boom:
1- C'est un peu facile de juger une institution sur une photo. Je suis sûr que si je croise ton bateau, je trouverais bien quelque chose à en redire. On trouve toujours.
2- Tu dis: Aucune aide de la part des équipages quand on arrive...
Parce que tu leurs en donne toi? de l'aide?
Et quand bien même, les fois ou des gens se précipitent pour reçevoir des aussières, personnellement (et j'insiste bien sur ce point) je refuse (poliment) que mes stagiaires en bénéficient. Ils sont là dans un soucis d'autonomie et ce n'est pas rendre service que de leur prendre des aussières.
Mais met toi en vrac une fois, là je pense que la solidarité joueras et tu auras pleins de mains pour t'aider. Si tu n'en a pas besoin, cultive ton autonomie.
@Jakez:
Oui, c'est aussi cela les Glénans. Comme je l'ai déjà écrit dans un autre post, les Glénans, avec leur milliers de stagiaires et moniteurs ne sont que le reflet de la société. On y trouve de tout, des bons, des mauvais, des imbus d'eux même, des gentils, des méchants, des intellectuels, des roux etc etc et l'institution leur apprends à tous à naviguer, sans distinction de caractère, de couleur, de religion...
Que l'on y ai trouvé un schizophréne paranoïaque est triste (ou du moins son geste), mais encore une fois, cela aurait très bien pu arriver dans une école de plongée, une colonie de vacances ou n'importe ou. C'est le reflet (désolant) d'une société.

12 mars 2014

@ Oliv44 : je ne savais pas que le surnom de rené était l'amiral, je l'ai croisé plusieurs fois et quel bonhomme, d'une gentillesse, d'une grande qualité humaine, toujours positif, brillant et d'une humilité aussi grande que son immense savoir qu'il aimait tant partager; parti bien trop tôt lui aussi; ça fait plaisir d'avoir une pensée amicale pour lui; merci à toi d'avoir rappeler son souvenir

12 mars 2014

n'importe quoi...

12 mars 2014

@Larent
Pour tout te dire, moi j'ai appris sa disparition... aujourd'hui!
Je ne savais pas. Je l'avais eu comme formateur sur mon BE, souvent croisé au ponton et éclusé avec lui à la Syzygie...

C'est en me renseignant sur le bateau que j'ai appris. Je cites ma source:

"Tu parles du bateau " L'Amiral " . L'équipe de Concarneau a donné ce nom à un Salona 37 en hommage à René qui était directeur technique et qui est décédé alors qu'il avait tout juste 60 ans. [...]

L'idée première était de baptiser ce bateau " René " mais il y avait déjà d'autres bateaux sous ce nom.

14 mars 2014

"Oui, c'est aussi cela les Glénans. Comme je l'ai déjà écrit dans un autre post, les Glénans, avec leur milliers de stagiaires et moniteurs ne sont que le reflet de la société. On y trouve de tout, des bons, des mauvais, des imbus d'eux même, des gentils, des méchants, des intellectuels, des roux etc etc et l'institution leur apprends à tous à naviguer, sans distinction de caractère, de couleur, de religion... " disait Oliv44

Ho m...
Il y a même des roux aux Glénans !? C'est Diiiiiiiiiiiiingue !!!
Je comprends que cela fasse peur à certains !
:-)

Il y a quand même des milieux (écoles, boites commerciales etc) qui cultivent un "esprit maison" qui parfois est particulier, il faut le reconnaitre !
Vu les réactions concernant les Glénans, c'est peut être bien le cas !
Mais il ne faut pas oublier le facteur humain de l'effet de groupe (qui dépendra des partiçipants) et du moniteur qui saura influer tel ou tel dynamique a l'équipe !

Mon gamin trainait sur le bord de l'eau sans jamais vouloir rien faire, il a suffit d'un bon moniteur pour qu'il soit désormais souvent sur l'eau et en soit très heureux !

En bouquin moi j'ai bien aimé le "cours des Glénans", que j'ai trouvé bien complet, c'était mon premier.
Mais j'ai préféré ensuite le "manuel de la voile" de Steve Sleight qui est simple, efficace et concis, et que tout le monde a bord préfère lire !

15 mars 2014

Avec avoir testé la Macif, j'en suis très satisfait, tout comme l'UCPA. La réussite d'un stage est plutôt liée à l'équipage qu'à l'école de voile. Entre les caractères, la météo, le chef de bord ... c'est difficile de conclure sur une école ou une autre. A noter que la tendance d'âge moyen de l'équipage est la suivante : UCPA < Glénans < MACIF.

Maintenant, je vais simplement regarder le programme de chaque école, c'est ceci qui me décidera dans mon choix.

15 mars 2014

Super, merci sardine93 pour ce retour.
Pour être plus "large" dans ton choix concernant le programme, tu peux ajouter dans ton comparatif la 4ème école (en volume de stage/flotte etc...):
www.guidesdugrandlarge.fr[...]/
(je précise que je n'ai pas d'actions chez eux! même si j'y ai travaillé dans son ancienne formule: Marc Linski)

15 mars 2014

il en vient souvent des bateaux des Glénans ici sur la rade, à Locmiquélic, ou autre.
j'apprécie de les voir tous avec les gilets capelés à peine montés sur le bateau, ils ont toujours été corrects, un jour j'étais au près dans le chenal, un m'a laissé de l'eau très correctement ...

bon, c'est comme partout dans la société, il y a des humains un peu moins corrects que d'autres par moments ...

y'a une ptite voix à côté de moi qui dit: "comme sur HéO" ...
quoi??? :lavache: non, j'y crois pas ! :oups:

15 mars 2014

@Oliv44 je ne connaissait pas cette école ! Sinon pour mon stage à la MACIF, en plein coeur de la série de dépressions de février, cela a été très bien géré malgré une météo pas terrible, 2 à 3 BMS / jour, nous sommes sortis en permanence. Côté équipement c'est pas mal, le bateau était tout neuf, trop peu être d'ailleurs puisque nous l'avons inauguré ^^ Bcp de soucis techniques (perte d'une barre, cloison mal fixée, fixation de latte défectueuse, etc...) mais très bien géré par le personnel de la base de La Rochelle.

15 mars 2014

Aller dans une école de voile pour apprendre la voile, trés bonne idée, et c'est passage obligatoire, nous, nous avons fait nos débuts, et les aprés, à la F.F.V, mais les glénans, sont trés,trés bon, idem pour UCPA, aprés c'est juste une question de facilité géographique
Ensuite, nous avons tous mis en pratique, et amelioré au fur du temps, dans la suite logique au bout de 3 ans de navigation côtiére, et petite traversées vers l'angleterre, nous nous somme inscrit dans une école de croisiére.....dépense inutile, on à rien apris, sauf qu'un bon skipper à des lunettes de soleil de marque et les cheveux blond.
On a penser qu'en retournant dans une autre école, autre région, autre bateaux, cela serais tres différent, le billan est qu'on dois étres trés con, car on à rien appris que l'on ne savais déja, mais alors rien.
Mais aprés tout une "école de croisiére" on appelle pas cela un "traine con"?
La seule chose qu'on à retenu de ses 2 stages, c'est que l'argent qu'on à perdu pour nous 2, on aurais due le mettre dans du matos pour le bateau...et que nous somme con!

16 mars 2014

Il faut aussi voir le côté des non-propriétaires comme moi, pour qui c'est une bonne solution pour naviguer. Cela revient au même tarif que de louer, mais c'est très pratique pour apprendre. De toute façon, une très bonne solution est de naviguer par soit même, c'est la meilleure école.

16 mars 2014

une très bonne solution est de naviguer par soit même, c'est la meilleure école.

La meilleure école est effectivement de naviguer par soi même... entrecoupé de stages de voile (ou plutôt de croisière). Car tout stage débute par un tour de "table" ou chacun présente son experience, mais surtout ses attentes du stage. Dans ma position d'encadrant, vous n'imaginez pas la porté de ce moment. Un stage de voile a toujours un cadre, un programme. Mais ce moment de formalisation des attentes peut tout changer, y compris (et surtout) le programme. C'est pourquoi il faut toujour venir sur un stage avec des attentes précises et ne pas compter sur "le programme" pour y répondre mais bien les formuler dès le départ. Je me souviens d'un stage ou un groupe de 4 stagiaires qui se connaissaient (+ 2 autres qui ne faisait pas partie du groupe) avait de très fortes attentes axées uniquement sur le spi (alors que le programme "vendait" du travail de navigation dans les anglos. Eux etaient en attente de spi car ils voulaient acheter un Jod35 pour regater. On a donc partielement mis la nav de coté et sommes parti du coté Havrais privilègiant le portant. Au Final, des Anglos nous n'avons vu qu'Aurigny... mais tous étaient contents.
C'est pour cela qu'il faut naviguer par soi même pour cerner ses lacunes et avoir des attentes "fermes" sur les stages.
Ces mêmes tours de tables ou tout le monde n'a pas vraiment d'attentes fait perdre un ou deux jours du stage avant que le moniteur ne cerne tous les points a travailler chez ses clients.


Maintenant, je vais simplement regarder le programme de chaque école, c'est ceci qui me décidera dans mon choix.

Si je peux me permettre, au bout d'un moment, c'est le bassin de navigation qui compte le plus. Un stage en Manche Ouest n'a de fait pas le même programme que le même (sur le papier) sur la cote du Languedoc...

21 avr. 2014

entre UCPA et Glénans pas trop difficile de savoir qui est le meilleur. Aller voir dans un port un ou des bateaux de chaque groupe et d'abord regarder, tenue du bateau, propreté, rangement, allure de l'équipage puis aller écouter le soir, si hurlements et beuglements, alcool en vue, éviter absolument si on est sérieux.
Certaines écoles de voile ou certains moniteurs font croire à leurs élèves que plus on boit plus on est bon marin, surtout en Bretagne.

21 avr. 2014

Bizarre comme argument, tout dépend de ce que l'on cherche, celui qui ne veut pas boire ne boit pas, celui qui veut s'amuser, s'amuse, celui qui veut apprendre apprend...Après, il faut comprendre que beaucoup aime passer du bon temps lors d'une semaine de stage, que d'avoir une démarche trop scolaire et ennuyeuse à souhait...

22 avr. 2014

et celui qui veut foutre le bordel sur la panne met le bordel sur la panne, par exemple à Sète

22 avr. 2014

J ai rencontré un peu par hasard cette école, car leur bateau est amarré pas très loin du notre, a Antibes: gci-cvesq.com[...]dex.php
Du coup, on discute avec les stagiaires et hier au soir, on a même été invité a manger un bout a bord de leur bateau.
Tout le monde a beaucoup apprécié cet échange et c'était très sympathique. La formation dispensée par cette école est intéressante car se mêle théorie et pratique, cours en salle et mise en pratique....les âges sont mélangées, ce qui est agréable pour les stagiaires......ils sont présent au nautique a Paris Ils sont plusieurs bases et offrent donc pas mal de possibles
Comme quoi a ce jour, l'offre est plus vaste que simplement UCPA ou Glénans

05 mai 201406 mai 2014

Un peu indigeste comme débat ................

13 juin 2014

Bonjour,
j'ai un parti pris, mais pour éviter les aléas du moniteur ou du bateau, il y a une nouvelle solution : lavoileenligne.fr[...]-voile/
Sans ré-ouvrir le débat de zéro, n'hésitez pas à dire ce que vous en pensez

13 juin 2014

J'espère qu'ils ont de bons moniteurs!!!!! et des bateaux plus adaptés aux exigences modernes.

14 juin 201414 juin 2014

@TomaVoile
J'ai parcouru en travers le site que tu proposes: j'ai un peu de mal ave ce genre "d'apporteur d'affaires". Ce site ne fait que raccoller des clients pour les mettre en rapport avec des moniteurs BE et un bateau de loc. Ce qu'il arrive ensuite, je te met mon billets qu'ils s'en lavent les mains: ce n'est plus leur affaire, eux ils ont pris leur com. et point barre. Pas de programme clair, pas de cursus, de niveau, de progression, de validation d'acquis. Tout est affaire du client et des ses attentes (souvent peu en adéquation avec ses véritables besoins), du moniteur et de sa capacité à répondre aux attentes, à celle de se vendre et au bateau loué (état, adéquation en utilisation en école de voile...)
Bref, c'est un peu la loterie à tirage multiple: super bateau, moniteur pas à la hauteur, super mono, bateau pourri, les deux bien, les deux pourris et a chaque coups la loterie recommence.
En plus, cela racole sur un tarif pas si intéressante que cela. Cher pour la simple prestation aléatoire, pas d'info sur la caisse de bord, la caution du loueur ...
Tout est comme une nav de nuit dans la brume: flou, pas clair.
C'est également l'avantage des écoles ayant pignon sur rue/quai: ils ont un contrat clair.

14 juin 2014

Il est facile de critiquer sans connaitre, c'est typique des gens qui n'ont pratiqué que les GLENAN, ne pas oublier que c'est une' école de vie' avant tout, remonte aux origines , la création , le but .Maintenant, il y a d'autres possibilités. pour ceux qui savent s'adapter.
Quand au sujet du tarif, m^eme chose, haute saison, bateau non surbouqué, bien entretenu avec un confort et matériel
au top,
Nav de nuit dans la brume, c'est pas facile d'en avoir!!!!!
et celat dépends du niveau.

14 juin 2014

Il est facile de critiquer sans connaitre, c'est typique des gens qui n'ont pratiqué que les GLENAN, ne pas oublier que c'est une' école de vie' avant tout, remonte aux origines , la création , le but .Maintenant, il y a d'autres possibilités. pour ceux qui savent s'adapter.
Quand au sujet du tarif, m^eme chose, haute saison, bateau non surbouqué, bien entretenu avec un confort et matériel
au top,
Nav de nuit dans la brume, c'est pas facile d'en avoir!!!!!
et celat dépends du niveau.

14 juin 201414 juin 2014

c'est typique des gens qui n'ont pratiqué que les GLENAN

Ayant travaillé pour 3 écoles différentes, associatives et privées, plus en tant qu'indépendant, sans compter avec un BPPV sur un bateau à équipage (hors école donc, mais avec un programme pédagogique tourné vers la mer et l'eau au sens large), je ne devrais donc pas trop me sentir concerné par tes remarques acides...
Les Glénans sont aussi une "école de vie", mais pas plus que toutes les autres, juste elle le formule. Dans toute école de croisière on apprends à respecter l'autre, à vivre en collectivité dans un espace restreint avec des inconnus, à respecter les décisions du groupe, à former un équipage.

C'est au fondamental 4: Sécurité/ vie à bord.

"Maintenant, il y a d'autres possibilités. pour ceux qui savent s'adapter. "

Et ceux qui savent pas? ils paient et s'écrasent durant leur stage?
Un stage dure le plus souvent 6jours et c'est bien trop court pour aborder tous les thèmes de formation, sans compter que c'est astreint a un système météo, deux avec de la chance. Lors d'un stage il faut donc savoir ce que l'on vient y trouver mais aussi que le niveau glogal de l'équipage et de ses attentes soient homogène, sinon le skipper/formateur va:
1- perdre du temps précieux à évaluer le niveau des ses stagiaires pour détérminer leur charge creuse et les éléments à apporter/corriger.
2- sera obliger de ménager chévre et choux entre un stagiaire qui doit apprendre les bases les plus élémentaires et un autre qui sera en "perfectionement plus" et qui souhaite approfondir sa conduite sous spi dans la brise: le grand écart.
Les stages de voile sont déjà bien assez cher pour qu'ils soient en plus mal préparés. Ne jamais oublier qu'un stage est un moment de formation, et une formation doit venir compléter un acquis ou le renforcer. Il faut donc savoir ce que l'on vient y chercher et s'assurer auprès du formateur ou de l'organisme qui le propose du contenu exact du stage. C'est l'une des premières conditions d'un stage qui soit vraiment formateur.
.
Une fois, lors d'un salon nautique, j'ai été approché par un de ces "apporteur d'affaires" qui souhaitais monter un site web. Il voulais empocher 20% de la transaction client/skipper. J'ai décliné (j'avais déjà un poste) et je ne sais pas ce que son projet est devenu. Peut-être est-ce le même?

14 juin 2014

EDITH:

Ne jamais oublier qu'un stage est un moment de formation, et une formation doit venir compléter un acquis ou le renforcer.

Sauf si l'on a affaire à un débutant complet. Il s'agira alors de poser les bonnes bases.
Je précise avant qu'un grincheux ne me tombe dessus...

14 juin 2014

Moi, le grincheux.
Un stage doit répondre aux attentes des stagiaires, si possible en fonction du bateau, de la météo et des stagiaires, certains
ont des reves .
Un bateau n'est pas une démocratie.
La suite demain.

14 juin 2014

Moi, le grincheux.
Un stage doit répondre aux attentes des stagiaires, si possible en fonction du bateau, de la météo et des stagiaires, certains
ont des reves .
Un bateau n'est pas une démocratie.
La suite demain.

14 juin 2014

Moi, le grincheux.
Un stage doit répondre aux attentes des stagiaires, si possible en fonction du bateau, de la météo et des stagiaires, certains
ont des reves .
Un bateau n'est pas une démocratie.
La suite demain.

14 juin 2014

Moi, le grincheux.
Un stage doit répondre aux attentes des stagiaires, si possible en fonction du bateau, de la météo et des stagiaires, certains
ont des reves .
Un bateau n'est pas une démocratie.
La suite demain.

14 juin 2014

Moi, le grincheux.
Un stage doit répondre aux attentes des stagiaires, si possible en fonction du bateau, de la météo et des stagiaires, certains
ont des reves .
Un bateau n'est pas une démocratie.
La suite demain.

14 juin 201414 juin 2014

Non non, ne te sens pas visé. C'est généraliste et pas spécialement adressé a toi même.

Par contre oui, je t'ai trouvé acide sur le post plus haut et il prouve que tu t'adressais a moi sans même avoir pris le temps de regarder mon profil, sinon tu n'aurais pas formulé: "ceux qui n'ont pratiqué QUE les Glénans".

Un bateau n'est pas une démocratie.

C'est une question de point de vue, de parti pris, de façon de faire.
Pour ma part, j'essaye autant faire ce peux, que cela en soit une. Dans la mesure du possible, j'essaye de proposer plusieurs options au groupe et si je tranche ou que j'impose, je le fais en étayant (sinon c'est du despotisme).
De plus, cela permet au gens de mesurer tout ce qui est dans la balance dans les décisions qu'ils auront un jour à prendre en tant que chef de bord eux-même: sécurité, courants, marée, météo sont souvent la base, mais aussi zone d'apprentissage pour travailler ceci ou cela, niveau technique ou physique de l'équipage, agréement etc...
Cela les responsabilise au lieu de les infantiliser en leur imposant tout.
De plus cela facilite grandement les moments ou l'on doit s'imposer "brutalement" (s'attacher, faire telle ou telle action dans les moments ou ca devient chaud) et a ce moment l'équipage mesure aussi ce que c'est de s'imposer.
En ce qui concerne un programme je met un point d'honneur a ne rien imposer et a tout présenter afin de recueillir l'adhésion de l'équipage, tant que le programme reste en adéquation avec leur niveau (et la sécurité s'entends!). Et il m'arrive même de leur laisser des moments formels ou je m'éclipse afin qu'ils puissent en débattre sans ma présence qui limite leur parole.
Mais je reconnais bien volontier qu'il m'arrive aussi d'orienter le débat ou la présentation d'options afin de donner l'illusion d'une totale liberté de leur part, ce qui n'est pas toujours juste...
Dictature éclairée? Démocratie obscure?
Au final ils sont plus "dociles", ont été acteurs de leur formation et se l'approprie d'autant mieux et enfin ils mesurent plus facilement le travail que représente la gestion d'un bord, d'une croisière, les moments "ouverts" à la décision de ceux qui y sont fermés.
.
Encore une fois, c'est une façon de faire, d'aborder le groupe, le stage, la croisière, sans pour autant qu'elle soit meilleure que d'autres. Par contre, clairement, imposer ces choix "pour le bien des autres" est bien plus "confortable" et "simple à faire" que de diriger le groupe pour "qu'ils aillent ensemble dans la direction souhaitée" Certains "collègues" sont bien plus "dirigistes" voir même despotes (Marc Linski était redoutable et redouté).
.
PS: la brume de nuit arrive de temps en temps en Manche. Cela se passe toujours au moment de la renverse avec l'arrivée du flot et dure souvent tout le temps du cycle de flot (brume d'advection, masse d'air refroidie par la base)

Phare de la pointe de Vénus Tahiti

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