Trophée SNSM : grandiose !

90 bateaux sur la ligne, et la promesse de dépasser les 100 l'année prochaine.

Une première manche Bandol -Porquerolles dans la pétole molissante... Que du prés, alors forcément ce n'était pas notre jour. On n'était pas les seuls à la peine. La ligne d'arrivée était mouillée sous le vent de l'ile, donc dans un trou de vent total.

39 bateaux ont passé la ligne dans les temps, nous aurions été les quarantième, mais il nous a manqué les 200 derniers mètres, infaisable en une demi heure.

Le départ de la deuxième manche devant la Courtade, dans quelques noeuds de vent, a été grandiose. Il était possible d'aller du bateau comité à la bouée à pied sec, tellement nous étions les uns sur les autres...

Le bord après Bénat a été sympa, au bon plein, grattant les uns après les autres. Dommage qu'il ne faisait que trois milles... On fini encore dans les quarantièmes.

L'acceuil super du port du Lavandou, où nous sommes attendu à l'entrée par les gars du port qui nnous filent un plan du port avec la place qui nous est attribuée.

Des démos et des explications trés concrètes des gars de la SNSM sur les problèmatiques de sécurité. Le patron de la vedette sera interrompu par deux coups de téléphone, lui faisant interrompre sa démo pour organiser un rappatriement sanitaire au Levant.

La survie, Bombard, sortand de révision, a été à l'image de ce que l'on raconte partout. Le bout de gonflage était tellement emmélé qu'il a mis près de diminutes, sur le quai, pour arriver à éclarcir la situation et permettre le gonflage...

La troisième manche a été carrément d'anthologie.

Départ dans 18 nd d'est. Le top, lancé comme une balle sur la ligne au signal. Spectacle réjouissant de voir tous les autres derrières...

A la bouée de dégagement, nous laissons passer quelques bateaux tribord en arrondissant largement.

La descente commence par un largue vers Bénat. Le vent monte. A Bénat, nous retrouvons les 70 bateaux de la semaine de Porquerolles qui virent leur bouée de prés, et nous commençons ensemble une folle descente sous spi. Folie géniale et un spectacle magnifique. Le vent est établi autour de 25 nd. Notre asy ne nous permet pas de descendre comme les autres plein vent arrière, alors nous tirons au 160. Aprés avoir empanné, nous sommes tribord droits vers la ligne. Les surfs s'enchainent, 12, 13, 14 nd. A l'approche de la ligne, nous sommes quatrième.

La ligne est trés étroite, juste au vent de la jetée du port d'Hyères.

A 200 mètres de la ligne, il devient évident que nous serons trois dans un mouchoir. Les deux autres sont babord, manifestement à la limite du départ au lof.

On décide de les laisser passer. Pas envie de risquer de casser, et ils ont l'air vraiment d'être sur un rail.

A 50 mètres du bateau comité, une belle vague nous fait partir au surf, nous jettant dans la masse. Nous sommes tous les trois à 12 nd, Il est clair que notre route nous mène droit vers le premier bateau babord, qui ne peut pas abatre sinon il ferme la ligne au troisième derrière lui.

Qui part au lof au moment ou nous passons tous les trois la ligne. Mon voisin loffe pour l'éviter. On hurle. Folie dingue encore. Pendant qu'on largue l'amure du spi, on empanne en catastrophe pour l'éviter...

Tout s'est joué en cinq secondes, à 10 mètres du bateau comité...

Pas de casse, et un méga souvenir.

On est donc sixième.

Personne du port pour nous accueillir, on se pose où on trouve. Et on va au résultat.

Jo Minetti, l'organisateur, qui anime l'association "la route du jasmin", se verra, visiblement surpris et trés ému, remettre un plaque de distinction de la SNSM, dont le président tiendra à préciser qu'elle salue autant l'homme que l'action.

Une trés belle réussite. La rencontre avec les équipages de la SNSM et ces régattes familiales sur l'eau font un mélange trés sympa.

J'essaie de trouver le moyen de vous montrer quelques vidéos.

Objectif 100 bateaux, donc, pour l'année prochaine, 11ème édition.

Jacques