thon rouge , la suite!

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et qui pose de bonnes questions , votre avis ??

Le contrôle et la surveillance de la pêche au thon rouge ont coûté entre 8 et 10 millions d'euros aux pays de l'Union européenne pour la seule campagne 2010. C'est énorme. Aucune autre pêche, à tonnage comparable, n'engage une telle dépense. C'est en réponse à une question de Greenpeace que la Commission européenne a révélé cette effarante addition.

La somme a servi à affréter les navires de surveillance, dont le Jean Charcot, et le personnel chargé de contrôler les thoniers-senneurs. Un première petite division très simple à effectuer aboutit à une dépense de 300.000 euros par bateau senneur ! Une deuxième, tout aussi simple, chiffre la surveillance de chaque tonne de thon rouge pêché à quelque 1.000 euros ! Et encore, font remarquer les ONG, dans ce total, les subventions octroyées aux propriétaires de thoniers pour construire leurs navires, ou pour les indemniser de rester à quai (comme cela a été le cas des senneurs italiens), n'ont pas été incluses. "Bien sûr que le contrôle est essentiel, mais devant un montant aussi élevé pour si peu de captures, les États doivent s'interroger sur la nécessité d'autoriser la poursuite d'une telle pêche", commente Julie Cator, éditeur du site .

Les scientifiques dans le brouillard

Justement, le montant des quotas 2011 sera arrêté, en novembre prochain, lors de la prochaine réunion de la Cicta (La Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique), à Paris. La session promet d'être houleuse. D'autant que les scientifiques chargés de fournir aux politiques une estimation des stocks et leurs recommandations en matière de quotas sont dans un brouillard épais. Réunis actuellement à Madrid par la Cicta dans le cadre de la session d'évaluation 2010 des stocks de thon rouge, ils sont encalaminés, incapables d'arrêter un avis.

Selon des informations ayant filtré malgré les consignes de silence absolu, le diagnostic sur la reconstitution des stocks de thons n'est absolument pas encourageant malgré les faibles quotas accordés les années précédentes. Même si certains modèles prétendent à une très légère augmentation de la population, on reste loin des chiffres espérés. Par ailleurs, quelle fiabilité accorder à ces modèles ? Bref, un vif débat s'est engagé pour savoir s'il faut continuer à accorder des quotas (même en baisse) ou carrément les suspendre, durant les deux prochaines années. Les scientifiques hésitent car certains sont soumis à de fortes pressions de la part de leurs gouvernements pour éviter un quota nul. L'Europe et le Japon seraient parmi les plus favorables à la poursuite de la pêche.

Mais pourquoi persister dans la pêche industrielle au thon rouge, alors qu'elle met en péril une superbe espèce, qu'elle n'assure pas un besoin alimentaire capital, qu'elle provoque une hémorragie financière à l'Europe, qu'elle ne procure du travail qu'à une poignée de marins-pêcheurs, et qu'elle n'enrichit que quelques industriels de la pêche ? Les explications ne sont pas encore au programme.

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L'équipage
19 sept. 2010
19 sept. 2010

Les hommes sont fous

Dépenser des fortunes colossales pour essayer de réguler une pêche de 'confort' ou de 'luxe', c'est risible et tragiques.

Quant à la lente reconstitution des stocks, ça n'est pas étonnant, d'autres espèces ont déjà prit 'la place'.

Je ne comprend pas que l'exemple de la morue de Terre-Neuve n'ait pas plus servi de leçon.

19 sept. 2010

Les thonniers de Sètesont maintenant tous ou presque sous pavillon Libyen...

De cette façon ils échappent aux règles communautaires sur les quotas et la pêche continue en toute impunité!!
Bientôt il n'y aura plus de thon rouge en Méditerranée.

Il y en a aussi quelques-un qui respecteraient les règles. On entend parfois leur appel VHF au Cross annonçant qu'ils ont un ou deux thons.
Mais ils ne sont pas nombreux et....

19 sept. 2010

Je confirme KOALA-5

Je viens de passer a Sète, et plusieurs pechou battent pavillon Libyen, immatriculé a Tripoli.
L'arabe des équipages avais pourtant des accents du midi bien caractéristiques...du cong
Mais pourquoi les pécheurs Français de Med laissent les Libyens pécher dans leurs eaux alors que leurs collègues Atlantique se battent avec les Espagnoles?
Mais nooonnn je rigole, vous savez tous bien sûr que l'ont se fou de notre poire.

Serge

19 sept. 2010

proposition iconoclaste

puisque cela coute si cher, on arrête les frais, et on laisse l'espèce s'éteindre (ou pas, vu l'incertitude scientifique).

et on laisse également les pêcheurs se démerder.

:acheval:
(pas sur la tête SVP)

19 sept. 2010

parce que tu crois ..

que quand il n'y aura plus de thon les pêcheurs vont pas de suite réclamer des subventions en dédommagement qui bien sûr vont leur être accordées pour ne pas les facher (enfin ceux qui ont profité du système) :-( :-( :-(

19 sept. 201016 juin 2020

j'ai une solution....

"Croissez et multipliez..."...........Seigneur, qu'est-ce qu'on fait maintenant?...........Bon si vous avez une réponse...chui dans mon hamac...m'enfin !:mdr:

19 sept. 2010

le bateau

et l'équipage existe, qu'il fasse ça ou autre chose, il faut les payer, donc cela ne coute rien, a moins de mettre le bateau à la casse et l'équipage au chômage et là cela coutera quelques chose a ceux qui cotisent à la caisse chomage, ce qui fait que soit le déficit sera plus grand ou que l'ensemble des chomeurs aura moins.
Bon j'arrête de délirer.

la seule solution

plus aucune subvention !comment on fait nous sans subvention ? on se debrouille !tout ça pour enrichir une poignée de politique et d'armateurs vereux ! ;-)

19 sept. 2010

Plus globalement...

... ce sujet fait prendre conscience du fait que les ressources halieutiques, comme toutes les ressources naturelles, s'épuisent inéluctablement quelles que soit les politiques suivies...
A+ Sergio

19 sept. 2010

un avis…

j'attend (… activement…) que soit fondée une institution internationale en parallèle à l'OMC, qui règle ce genre de situation avec des moyens de pression coercitifs réels, avec des objectifs tant de préservation de la nature et des ressources naturelles, que de développement… pour le moment, tout est sur le dos des ong du type Greenpeace… et sur le dos des contribuables européens…
L'Europe n'ayant qu'un partie de la solution, puisqu'elle ne peut gérer qu'une toute petite part du problème, verse ses fonds dans le tonneau des Danaïdes… et subventionnent les sushi japonais en s'assurant de l'approvisionnement… !

20 sept. 2010

bonsoir, je divague mais,

ne pourrai t'on pas leur "filer" la mixomatose ou quelque chose comme çà et surtout le faire savoir, ce qui permettrai aux thons de pouvoir vivre tranquilles un momment.
je dois divaguer, c'est sans doute l'air du large :-)

20 sept. 2010

suggestion

il faudrait mieux allouer cette somme à Paul Watson (Sea Shepherds). Sa technique de protection du thon rouge semble plus efficace...
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Ilha da Berlenga, Peniche, Portugal

Phare du monde

  • 4.5 (193)

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2022