Tenerife [naufrage voilier METIS II]
Bonjour,
Hier vers 5h20, le METIS II, pavillon francais a demande de l'aide.
t.co[...]hh3fCY3
Olala, le bateau était tout neuf?
J'imagine que le gars ne souhaitait pas mouiller dans ce troue de souris?
Ils vont pouvoir récupérer le bateau, il est peut être pas perdu.
Metis II doit etre sur hissetoh club bavaria.il serait de Benoddet et avait recherche un equipier disant qu'il allait a Madere puis passer l'hiver aux Canaries pour remonter en Bretagne vers mars.
L'etat du bateau ne doit pas etre terrible car le temps de contacter l'assurance et trouver la societe pour le sortir de la, il sera secoue un moment sur les rochers.
y'a une dizaine d'année , pareil , un voilier s'est échoué pour des raisons obscures à 1/2 mille du port de las galetas.
en 2 jours l'épave immergée (comme ici avec mat émergeant) était pillée intégralement...
Je connais le propriétaire d'un Metis II. Je lui ai acheté Metis, premier du nom. D'ailleurs ce sont les photos du premier (sans teck) qu'on voit sur le site donné par M@telot Phi.
C'est peut-être un homonyme ...Mais comme il m'a dit qu'il devait aller aux Canaries !
Sinon effectivement il est sur H&O. C'est un Bavaria 39 mais qui n'était pas neuf. Je suis étonné qu'il se soit retrouvé dans cette galère - si c'est bien lui.
Le principal est que l'équipage soit sauf.
Aucun doute, c'est bien lui; nous sommes voisins de ponton et vivons à bord tous les deux
Ouf ils ont sauvé le chat aussi :-)
" En cuanto a las causas del embarrancamiento se baraja una posible avería que pudo sufrir la embarcación en horas de madrugada justo cuando sus tripulantes se encontraban durmiendo, motivo por el que no se percataron del peligro tras ser arrojado el yate, de un solo palo contra el rocas...."
LA OPINION
Il ne faut peut être pas parler trop vite. Je connais très bien l'homme. Ce n'est pas un débutant et, qui mieux est, du genre prudent. Alors, il faudrait être prudent aussi sur les commentaires. En tous cas, c'est bien triste d'autant que le bateau était en super état.
Merci à ceux qui me connaissent de leurs commentaires sympathiques et de leur soutien. Nous sommes tristes mais en bonne santé.
Je promets une communication précise sur l'accident et je prie en attendant ceux qui ne savent rien de cesser leurs commentaires et supputations... et Kénavo. Marc.
P.S: Les témoignages sur l'état du bateau et de ces équipements seront les bienvenus, je donnerai le top le moment venu.
Bon courage après ce drame personnel !
Je confirme. J'ai eu les "naufragés" au téléphone et, malgré ce malheur, je les trouve très forts et courageux tous les deux. J'ai été heureux de les entendre me parler, d'une seule voix, et savoir qu'ils faisaient face aux difficultés administratives. Je n'ai donc aucun scoop à vous communiquer quant aux circonstances, ce sera fait ultérieurement. Malheureusement, quand on sait comment ce bateau était bichonné et super équipé, ça fait quelque chose de savoir qu'il est irrécupérable.
Métis II, donc abandon du navire!!! A prendre au second degré (voir le fil sur Dove II).
On peut dire BRAVO pour la parfaite maîtrise cet hélitreuillage particulièrement délicat si proche des mats et des haubans.(et sans doute du vent)
D'ordinaire cette manœuvre se fait à distance de ces obstacles (quand c'est possible)
Encore bravo aux secouristes
A+JM
J'ai demande qu'on cesse les supputtattions et autres conclusions hatives. est ce vraiment imposible?
Une voie d'eau, sur unité en plastique!, le tuyau moteur ou une prise d'eau, ce sont quand même des petits débits!!!
Bonjour,
dans les années 91-92, les deux premiers Centurion 45 de la série sont arrivés aux Canaries avec une énorme voie d' eau due à la fragilité de leur tube de jaumière!
Ils étaient pourtant aussi en "plastique"!
Gorlann
A propos de "petit debit", si on pouvait arreter celui des commentaires infondes, ce serait pas mal, non?
Cela dit un début d explication sinon une demande blocage du fil a la modération via le contact center, désolé pour cet incident terrible
Peut être faut-il comprendre derrière la brièveté des commentaires de Métis II qu'il est actuellement dans le "temps" des démarches, des déclarations, des recours, des que sais-je encore mais qui ne regardent que lui, et que ce n'est pas encore le "temps" de la parlotte et des discussions publiques.
Un rapport de mer ne se fait pas sur un forum, pas plus qu'une analyse des causes du BEA.
Ca doit déjà être assez chiant de perdre son bateau pour ne pas devoir, en plus, surveiller les chausse-trapes énoncées par les badauds :non: :litjournal:
Tiens, on devrait faire un fil sur les naufrages et ceux qui on perdu un voilier, en mer ou a la cote!!!
Bon, pour l'instant, au mouillage, ça tient malgré Kurt, Leiv et bientôt Marcel!!!
C'est vrai Némo, mais il faut que la vérité sorte pour certains :tesur: :acheval:
:alavotre:
Il y a un "temps" pour tout.
Maintenant, ce n'est pas encore ce temps là. :litjournal:
Peut être juste sans scrupule et un peu neuneus. :litjournal:
Et les cons les suivent bien entendu iffffffff.... :-D :-D :-D
Au fait, moi c'est pascal.... :cheri: :alavotre: :alavotre:
Si cette info était avérée, on pourrait dire qu'ils s'en sortent bien.
La fois d'avant, deux morts !
:-(
Phi, regarde le bateau le lendemain
Ca doit faire mal au coeur de voir ça, en fait c'est inregardable par le proprio à mon avis...
Il doit être en pleine bagare avec experts et assureurs à mon avis...
:-(
Quelle poisse tout de même ...
Le pont semble s'être dessolidarisé de la coque!!! impressionnant!
En tout cas bon courage à eux, j'espère qu'ils ne se retrouveront pas trop démunis.
www.croisiere-voilier-bretagne.fr[...]/
Si sur cette page vous allez voir le livre d'or, lisez le premier commentaire.....
je crois qu'effectivement le statut bateau/skipper va intéresser ....
Je souhaite à tous les bavards de n'avoir jamais à gerer de situation identique.
Occupez vous de votre vie et oubliez la mienne. Je m'occupe de mon statut . Pour ceux qui ne comprennent pas l'humour, qu'ils n'essaient pas de lire le livre d'or: ce n'est pas pour eux.
Je regrette de devoir demander qu'on me foute la paix et que chacun s'occupe de ses affaires.
Je raconterai bientôt ce qui peut être interressant. Je ne crois pas que tout ceci ait le moindre caractere prioritaire pour qui que ce soit.
Je remercie tous ceux qui ont conservé une attitude digne et respectueuse et prie les autres de m'oublier.
Marc
Pour tous ceux qui sont intéressés par les accidents et les naufrages, il y a plein de rapports très instructifs sur le site du BEA Mer.
Red Armorbis, je ne te le fait pas dire, car le site est très beau, mais aucune info côté réglementation (capitaine200 ou bppv, nuc, statut du loueur, etc).
Ben!!! D'un autre côté, entre un ''article'' dans Voiles et Voiliers et un site internet, on peu dire que c'est un peu, mais juste un peu ''public''.
Donc, quand tu vois un mec jeter ses ordures pardessus bord, tu fais pareil :heu:
Pascal :alavotre:
je suppose que chaque mot, ici ou ailleurs, peut se retourner contre le proprio de metis II, du coup je comprends sa position, ne vous en déplaise.... une telle affaire en cours peut sous n'importe quel prétexte tourner au vinaigre les assureurs cherchant très souvent à se défausser de leurs obligations ....
Mais même sans aller chercher si loin, et si réfléchi.
Le mec vient de perdre son bateau et certains pensent que ça devrait être sa priorité que de venir expliquer ici le pourquoi-du-comment-du-qu'est-ce-qu'il-a pu-bien-faire-comme-couillonnades et affronter les il-faut-partager-l'expérience-et-moi-qui-sait-tout-j'aurais-fait sous peine de devoir supporter "supputations diverses et autres bavardages indélicats". :jelaferme:
Mais qu'est-ce que ça représente après avoir PERDU SON BATEAU ?!!!
Et encore, moi je le trouve bien poli et digne.
Bonjour à tous,
à ceux qui ont eu des propos sympathiques et apaisants, aux bavards aussi qui ne peuvent s'empêcher de commenter, interpréter et condamner sans savoir.
Je suis parti début septembre 2016 pour une navigation de plusieurs mois. Escale technique à La Corogne pour soigner un souci électrique puis Porto Santo et Madère à une moyenne de 7 nds et dans des conditions idéales de Mer et de vent. Fin novembre je suis arrivé à Tenerife; quelques navigations dans les îles puis, mi-décembre, convoyage d'un voilier vers la Martinique et retour mi-janvier à Tenerife.
J'appréciais déjà mon Bavaria 39 mais après ces quelques mois de vie à bord et de navigation, parfois dans des conditions musclées, je lui dois de dire que c'est un super bateau, bon marcheur à toutes les allures et confortable à vivre. Pour ceux que ça interressera je reviendrai plus tard sur mes équipements et petites astuces améliorantes.
J'ai quitté San Miguel (sud Tenerife) le 23 janvier vers 20h30 à destiunation de Grande Canarie. Vent de NE 15 à 20 nds, mer peu agitée.
Dans la nuit (je ne peux préciser l'heure) j'ai été contacté par VHF par les autorités qui me demandaient de me dérouter prétextant une route de collision possible avec un remorqueur. Il était à plus d'1 Mn, faisait une route perpendiculaire à la mienne et ne représentait aucun danger. Mais les difficultés à s'expliquer en anglo-espagnol et le fait que nous n'étions pas pressés m'ont vite convaincu d'obtempérer. J'ai donc viré et me suis trouvé à faire route parallèle quasi à même vitesse. Le vent a forci, la mer s'est durcie, nous prenions quelques paquets et je n'étais plus sur ma route, j'ai alors décidé d'ouvrir un peu et d'aller faire escale à Santa Cruz, plus proche à atteindre et où nous avions encore de belles visites à faire. L'avantage des grandes vacances c'est qu'on a le temps !
Quelques instants plus tard mon radar a bugué puis mon traceur s'est figé et n'a plus montré que des lignes verticales un peu à la manière de Canal plus sans décodeur! Je n'ai pas éprouvé le besoin de mettre en oeuvre un autre moyen car j'avais à vue la plate forme devant Santa Cruz qui brille de mille feux et ayant déja navigué de nuit dans ce secteur, je savais qu'il ne présente pas de difficulté (l'entrée de Santa Cruz est simple et bien balisée).
C'était sans compter sur une forte dérive qui m'a conduit à la côte sans que je la vois. La nuit était très noire, les roches volcaniques le sont aussi et se confondent à la mer, l'horizon que je devinais était en fait les collines en arrière plan. Je croyais être à quelques centaines de mêtres quand j'ai talonné sans grande violence mais suffisamment pour que le bateau pivote et rentre dans la petite crique d'où il n'a plus été possible de sortir. Il y avait là un ressac très fort interdisant toute manoeuvre. Bien qu'ayant immédiatement affalé la Gv le moteur n'a pas permis de me dégager. Il était 5h50.
J'ai tout de suite lancé un May Day. Le vacarme et la barrière du langage semblaient gêner la bonne compréhension de ma position et, bien qu'équipé de l'ASN, j'ai décidé de déclancher la balise Epirb pour faciliter ma localisation.
Le bateau était malmené par des vagues de 1 mètre battant de toutes parts. L'une plus forte que les autres l'a précipité sur une tête de roche qui a fait une brèche sur l'ar tribord et l'eau s'est engoufrée. Je suis allé rapidement rassembler l'essentiel dans mon sac étanche, papiers, argent, projecteur, telephone et VHF portable. Le bateau était posé dur le bordé tribord et se battait encore, le mât tenait, seuls les bossoires et l'annexe avaient souffert. Nous étions toujours dans le cockpit, bousculés mais pas encore menacés. Il n'était pas question de percuter le radeau qui n'aurait pas tenu 2 minutes dans ces rochers acérés.
Un hélicoptère est arrivé en 3/4 d'heure et nous avons été hélitreuillés très rapidement. Le bateau était coulé mais encore entier. Les secours ont été d'une grande efficacité et d'une gentillesse extrême. Nous avons été réconfortés et déposés à la base des secouristes où on nous a donné des vêtements secs et permis de prendre les premiers contacts.
A partir de là la course a commencé, location d'une voiture, retour sur les lieux, visite au Consulat dont l'amabilité n'a eu d'égal que l'efficacité, prise de contact avec l'assurance etc...
Sur les lieux du naufrage le pillage a commencé immédiatement. Les winchs, la GV, la trinquette, l'antenne BLU, les panneaux, même l'étrave qui a été découpée pour récupérer le bout dehors, l'ancre et le guindeau. Les autorités locales m'intimaient l'ordre de retirer le bateau dans les 48 heures sous peine d'une lourde amende. Il fallait faire tout ça sans interprète.
L'autorisation administrative de retirement n'a été donnée que le 26 et la premiere intervention de la barge n'eu lieu qu'à 17h00 le même jour, soit presque 3 jours après l'accident. Le pillage/démontage était presque fini mais il s'est poursuivi les jours suivants pendant les travaux, de jour comme de nuit. Je n'ai rien récupéré qu'une partie de ma cloche, l'horomètre et quelques babioles malgré les efforts du commissaire d'avarie.
Quelques leçons sont à retenir mais la principale est qu'il ne faut pas faire confiance à ses impressions et mettre en oeuvre les moyens de navigation de secours quand le principal est défaillant. J'en avais 2 à ma disposition, ordi et tablette, qui m'auraient alerté sur ma dérive.
Je reviendrai plus tard sur ces sujets.
Je présente mes plus plates excuses à ceux que j'ai fait attendre. Comprendront ils que j'avaius un peu à faire?
Marc
Merci pour ce récit, loin de moi la moindre idée de lever la moindre critique, quand on navigue ça arrive, hier dans latitudes 38, l'éditeur et skipper accompagné d'un autre multi tour du mondiste ont failli perdre leur cata de 52 pieds dans des conditions similaires aux tiennes. sa conclusion avec plus de 100 ans d'expérience cumulée on peut encore se planter. Juste une question, les informations du sondeur passent par le traceur ?
je te souhaite juste que l'assurance fasse son boulot et que tu repartes bientôt sur le même bateau.
Pour finir, il y a deux ans j'ai failli perdre mon bateau à Ajaccio par beau temps (heureusement), j'ai pu faire giter et me dégager mais c'était moins une (descendu faire un café ....)
pareil en corse, à 30 mètres il te reste 5 secondes
:oups:
Je ne connais pas la corse c sur je n ai habité que 5 ans
Quelle agressivité, remplace 5 secondes par 1 mn si ca te fait plaisir mais mon alarme de sondeur était a 100 pieds pour être confortable
Le sondeur a en effet son propre ecran. Mon alarme etait reglee à 2.8m. Malheureusement la côte à Tenerife est franche et les fonds plongent très vite. Quand tu l'alarme déclanche il est déjà trop tard.
N'imorte quoi . Les lignes de sondes en Corse n'ont rien à voir avec celles des iles volcaniques comme les Canaries .
Métis ton récit est très triste, surtout quand aux conditions de saccages qui ont suivie et ont dues être terribles.
Perdre son bateau peut arriver à tout le monde. Tu , as trés bien fait de couper l'herbe sous les pieds des commentateurs en mode salon de thé , sans quoi ce sujet aurait pris la même tournure que celui du Dove 2.
Bon courage pour la suite des événements .
On a dit pas de discuss de salon de thé sur ce fil, dommage pour certains.. Si en Corse à trente métres il te reste 5 secondes c'est que depuis 35 ans je me suis trompé d'île , inutile de me sortir une carte de Scandola .
Et quand on veut connaitre cette ïle la première chose qu'on apprend c'est qu'on ne la connait jamais . Fin de discussion pour moi .
Dommage que tu n'aies pas posté cette pensée plus tôt... :litjournal:
Bon courage à vous pour la suite.
Merci pour ton récit et ton partage d'expérience.
Loute
Bonjour,
Merci pour ce partage d'expérience.
Outre le bateau qui coule, je suis triste de la nature humaine, ce pillage me donne envie de vomir.
Je vous souhaite de pouvoir rapidement aller de l'avant.
Je ne savais pas qu'un organisme pouvait imposer un changement de route.
Je croyais que le commandant de bord était responsable de ce qu'il faisait.
Comme souvent, c'est une suites d'erreurs et de pannes ajoutées les unes aux autres mal analysées qui conduit au désastre.
Et ben si, la preuve. Idem dans un chenal et revoir les règles des privilège ...
Perso, sans vouloir polémiqué (quoique), tiré un bord côté large, fait moins mal,.
Le tout électronique est un leurre?
Dire que je n'ai même pas de sondeur( branché), mais je reconnais que c'est pas mal, mais pas en toute occasion.
Un piège aussi, c'est la perception visuelle, de nuit.
On peu dire que la chance était avec eux, ils dont vivants.
Tu as une drôle de conception de la chance.
Perdre son bateau c'est de la chance?
Il n'était pas dans un chenal.
Le tout électronique est un leurre?
S'il avait eu sa tablette allumée, il ne se serait pas planté.
Dans son cas là redondance était une nécessité, mais la redondance, c'est avant qu'il faut s'en occuper.
Idoine, as-tu déjà fait naufrage et perdu ton bateau? Moi si.
Les privilèges n'ont rien a voir avec un chenal, mais avec la mer. Je pense que le sens marin et la prudence sont annihilé par la trop grande confiance que l'on met dans l'électronique-voir le naufrage de la vedette des Douanes de Polynésie, par exemple.
Tu aurais préféré le bateau sauvé et 2 portés disparus!!!! Pas moi.
Moi non et ça ne m'arrivera pas dans de telles conditions.
Tu es dans le déni.
Tient Trimaran, j'avais du mal lire en fait, ça devait être ton hologramme qui écrivait plus haut ...
.
" No comment, "
.
:pouce: Pascal :alavotre:
Quelle triste histoire, la faute à pas de chance, un enchaînement de petites défaillances qui mène à la catastrophe. Ça peut arriver aux meilleurs surtout la nuit.
Courage pour la suite en espérant que l'assurance te dédommage suffisamment pour repartir rapidement.
Je suis sidéré et écœuré par le pillage et la rapidité de celui-ci, il y a vraiment des vautours sur ces côtes.
''No comment'' sur le moment, par respect pour son histoire, puis le temps de la réflexion reprends son droit, l'intérêt étant d'en retirer des informatuons suite a de possible erreurs ou omissions, a ne pas reproduire?
Par exemple,n'ayant "que peu de moyen électronique de navigation(tel sat, GPS portable, radar, pas de cartographie électronique), ni de moteur ''performant''(1 HB sur multi de 37p), je rentre dans un port de jours, surtout si je ne le connais pas(n'hésitant pas a tirer des bords au large devant), etc...
.................. pfffffff,
aaaahhh Trimaran, t'es top dans le rôle de "Procureur" ...
Trimaran a tout de même le droit d'écrire ce qu'il pense et que je partage sans être un procureur. Moi même, après réflexion, les quelques fois où je suis rentré dans un port inconnu, j'ai attendu l'aube.
Cela dit, on dit chez moi, à Chausey:
"Celui qui prétend n'avoir jamais tapé une grûne est un menteur".
Moi, j'aime bien au contraire rentrer de nuit, chercher les phares, être sûr, reverifier sur 2 écrans différents, anticiper le chenal d'entrée .....
Reverifier mon cap, vérifier la hauteur.....
Les instruments permettent de navigueur de nuit sans problèmes.
Je note ma position, vitesse, loch, logiciel et vérifie que c'est cohérent.
S'il y a trop de vent ou pas de places prévues, je reste au quai d'attente.
Procureur tu l'as assez été sur l'autre fil . Tu ne représente que toi ici et tu n'es pas une référence pour moi .
J'en suis amené a signaler hier halte au bêtises pour pas que ça recommence ,d'une manière soi distante agressive . L'avantage de ma façon de voir c'est qu'elle ne zigzague pas selon l’Intérêt que j'ai envie qu'on lui porte, et si elle peut éviter que ça reparte dans le même sens, je serais content. Quitte à déplaire à certains .
Aucun soucis à assumer le fait que je n'ai pas envie de voir des leçons données aux autres, par des moussaillons non habilités .
Votre ballet d'étoile ne dédouane en rien cela ,mais reste trés mignon . :-)
Voir même plusieurs jours!!!, comme aux Tuamotu, les passes, non éclairé, ayant un courant influé par la houle qui remplit le lagon!!
Tu oublies juste que ce n'est pas dans le Pacifique et loin d'un lagon comme tu en as connus que ça c'est passé.
C'est peut-être un peu facile de faire ce genre de raccourci . :tesur:
Mais bon, je ne suis pas vraiment sûr que tu comprennes ce que je veux dire, tu es tellement imbu de ta personne que ton raisonnement serait plus celui d'un tribunal dans ce fil et il aurait été plus intelligent de ta part d'en ouvrir un nouveau pour expliquer la bonne façon de faire comme celui de la perte de safran après le déluge de connerie raconté sur "Dove II"...
.
Mais surtout, ne te formules pas, c'est moi l'abruti Trimaran ;-) :langue2:
.
Pascal :alavotre:
Pauvre pomme, eau de vie de cidre, c'est bon aussi ...
Merci Professeur pour tout ce bon sens... :bravo: :pouce: :acheval:
:alavotre:
Pauvre pomme(de calva), c'était une image, le plus sur est le large, surtout qu'il peut y avoir des entrées de port, voir des côtes de pays, sans feux, ni cartographie précise !!!
Bonjour à tous,
J'aimerais bien qu'on ne se batte pas à cause de moi !
J'ai fait une connerie. Je l'ai bien identifiée et j'espère l'avoir bien décrite. L'excès de confiance, dans tous les cas, est une erreur; dans mon cas elle s'est transformée en faute. L'électronique n'est pas mon truc et je préfère m'en passer cependant y renoncer quand sa mise en oeuvre est simple (ce qui n'est pas toujours le cas) est idiot; j'avais une tablette à portée de la main et je n'ai pas jugé bon de l'allumer, j'avais un ordi à la table à carte et il était éteint. J'ai fait confiance à mes souvenirs et à mes yeux (je porte des lunettes et il y avait des embruns...) et je suis passé à 1 mètre de n'avoir pas d'accident !
Le sondeur est un bon outil pour suivre une sonde sur la carte ou calculer son temps d'échouage mais il ne sert à rien pour éviter une tête de roche isolée. Autour de Tenerife on navigue très vite par des fonds de qq centaines ou milliers de mètres et il n'y a guère qu'à l'approche de certains mouillages qu'on se préoccupe du sondeur.
Je suis habituellement prudent, parfois même chiant je crois, dorénavant je m'appliquerai une procédure de vérification de mes "impressions".
Je reviens sur mon "déroutage" pour re-préciser que personne ne m'y a obligé: on me l'a aimablement demandé et j'y ai consenti par flemme d'entrer dans un marchandage en anglo/espagnol. Par ailleurs j'avais le temps et aucune contrainte.
Quant aux commentaires agressifs ou aux procès d'intention et autres interprétations et soupçons, sachez que ça met une pression extrêmement désagréable à des moments où on a vraiment autre chose à faire que répondre. Quand on a perdu son bateau on est malheureux et il faut un peu de temps pour se ressaisir et dominer une nouvelle situation pour le moins inhabituelle. J'ai ressenti certaines réflexions perfides aussi douloureusement que le spectacle des pilleurs sur mon épave.
C'est maintenant le temps des dossiers, une autre épreuve à laquelle on n'est pas préparé!
Kénavo,
Marc
Courage.
Courage
Il n'y a que ceux qui ne naviguent pas qui ne font jamais d'erreurs. Puisse ton expérience servir de leçons à ceux qui naviguent peu...et aussi aux autres.
En tous cas MArc, ça aura fait couler beaucoup d'encre; malsaine parfois. Pour ma part, j'espère que prochainement je te verrai revenir au ponton à côté de moi, sur un beau bateau pour faire oublier tout ceci.
Sachant avec quel soin tu t'es occupé de tes bateaux successifs (j'en ai bénéficié), je ne doute pas que tu sauras rebondir. Bon courage
Jean-Luc
Merci Jean Luc
J'espère te parler prochainement. J'ai compris que tu es en cours de "changement". Moi aussi... On pourrait grouper nos efforts
Marc
Metis
merci pour ton récit honnête, et laisse les co...s de coté.
Je sais une chose sur ma petite personne, chose dont je suis certains, c'est que moi aussi je pourrai me planter, alors quand je lis des récits comme le tiens je remercie ces personnes car elles me permettent de ne pas oublier que je peux faire des erreurs ce qui peut être un jour me permettra de ne pas en faire une grosse ..... le grand père d'un ami disait toujours connaitre ses faiblesses est son point le plus fort.
Le mal est fait sans que ce soit trop grave, il n'y a pas eu de blessés ou pire .... et c'est le plus important.
J'ai perdu assez dans ma vie, perdu bien plus important qu'un bateau, alors on relativise.
Je te souhaite pas trop d'emmerdes avec ton assureur et le reste suivra.
Un naufrage =300 posts ,un mec heureux d'avoir acheté son premier bateau =15 posts, vive la france! :-)
La correction auto m'a joué un tour. Vous aurez compris qu' un "client" n'avait rien à faire ici.