Tara Tari en butte à quelques difficultés administratives

Il serait dommage que Dame Mansuétude ne se détourne pas vers Tara Tari et Capucine Trochet pour maintenir cette “embarcation“ et son histoire la tête hors de l’eau.
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Philippe

L'équipage
4j

Il est sans doute plus facile d'affronter l'océan sur Tara Tari que l'océan de bêtise de l'administration
Bon courage Capucine

24 mois de sursis, cela fait un peu jugement de Ponce Pilate.
Pour attendre un nouveau chef de service à la Rochelle, un nouveau gouvernement, un nouveau président?
Je m'interroge 🤔

J'ai tout lu et tout écouté... je n'ai pas compris ce qu'elle veut faire ?
Son bateau n'est malheureusement plus en état de naviguer, elle a dû faire demi-tour avant d'arriver en Guyane, s'est fait récupérer par le Cross à l'arrivée à la Martinique, puis le bateau en très mauvais état a été chargé sur un cargo direction la métropole. Ensuite ?

Les autorités lui ont laissé 24 mois pour décider, mais décider quoi ?

Et Capucine de conclure avec philosophie :

"Peut-être que parfois des symboles de liberté doivent se heurter à certaines barrières, pour prendre tout leur sens".

Peut être 24 mois pour décider d importer le bateau et payer des taxes. A part ça je ne vois pas.

En tous cas, elledémontre qu'on peut se passer d'electronique et des gadgets "zabsolumentszindispensables"...

Bin sa "marchandise" du Bengladesh descendue de cargo, elle ne peut pas simplement payer les droits de douane en expliquant que c'est une décoration de jardin pour ensuite l'immatriculer en Pologne ? Mon impression est qu'une personne un peu débrouillarde en aurait importé 40 de Tara Tari pendant le temps quelle blablate dans cette émission TV....

@Flora
Selon ce qui, à priori, ressort de l’article, trouver une solution financière pour payer les taxes d’importation et éviter la destruction après saisie de Tara Tari. Ou alors jouer la partie comme suggérer précédemment par Polmar.
Ce qui n’éviterait peut être pas, belle suite à cette aventure, l’impossibilité d’enregistrer ce navire sous pavillon français car pas doté de sa plaque signalétique….
Remarque au second degré puisque le souhait à priori de Capucine est davantage d’offrir ce bateau et son histoire au public plutôt que de le faire naviguer.
Gérard d’Aboville, président de “Patrimoine Maritime et Fluvial“ (cf. bateaux BIP) n’a plus qu’à ramer à contre-courant... admistratif.

Et pourquoi elle ne s'est pas informé au préalable ? Tout est sur internet concernant l'importation de marchandises hors EU. Parcequ'elle s'appelle "Capucine" et pas "Josianne" et que son bateau a été fait par des mains aristrocratiques au Bengladesh ? Je dois consulter les textes de loi mais je ne pense pas que le législateur ai fait un amendement particulier pour ce cas précis. Il faut que je "Google" "Capucine" et "import de marchandises provenance hors EU" mais je doute.

@Solbad
Probablement oui, mais pourquoi a-t-elle voulu le "rapatrier" en métropole ? plus simple de le faire réparer en Martinique avec les moyens du bord, où on ne lui demandait rien d'officiel !
Dans tous les cas, c'est pas en médiatisant la chose qu'elle va s'en sortir AMHA, elle semble bien naïve vis-à-vis de la machine administrative métropolitaine.

Ce bateau est déjà rentré sur le territoire français il y a quelques années .... Apparement sans PB parce qu'il a pu repartir. Quel est sont pavillon actuellement ?

Je réagis fort à ce genre de cas car j'en ai quelques uns dans mon cercle familial élargi ou ex copains/copines de classe de ce genre de spécimens (et oui...je viens d'un milieu "privilégié", à 10 ans je n'avais aucune idée qu'on puisse manger son yaourt avec autre chose qu'une cuillère en argent). Du coup je les repère à 500m. Ils n'ont jamais du vraiment bosser dans leur vie, ou si oui, plutôt dans des environnements professionnels "protégés" et plutôt en faisant semblant. Ils se balladent dans la vie comme des gosses, que ça soit à 20, à 40 ou 80 ans et aussi ils comptent sur un "traitement particulier" et sur le fait que les choses "soient faciles", sans vraiment savoir pourquoi, par instinct, habitude...

Tous les "ressortissants" de milieux familiaux privilégiés ne sont pas comme ça, loin s'en faut mais il y a des spécimens vraiment "bien tappés" et à ces moments, des claques se perdent.

Je n'ai pas eu le courage de me taper les 18 mn de blabla laborieux, mais, si on s'en tient à l'article de France Info, il manquerait une plaque constructeur, d'où des problèmes liés à l'importation en France. Pour cette taille de bateau, il n'y a pas de droit de douane mais la TVA à payer. La valeur du bateau semblant symbolique, ça ne devrait pas faire un montant insurmontable, tout étant bien sûr relatif. Concernant le pavillon, rien n'empêche de garder le pavillon du Bangla Desh, le bateau sera juste soumis au droit de passeport.
Je ne vois pas ce qui coince, mais je manque peut-être d'infos. Il est vrai que les méandres de la réglementation douanière sont innombrables.

Ne pas oublier que Capucine a un gros handicap physique et sa traversee avait été héroïque
un peu de respect svp

babel-voyages.com[...]narrete

des soucis de santé obligent Capucine Trochet a gardé le lit pendant plusieurs mois. Entre les blessures aux jambes à répétition, les fractures, les luxations et les différentes opérations, elle est incapable de bouger. Pour autant, elle continue de rêver mer et navigation. Peu à peu, se dessine dans sa tête un rêve un peu fou, sur un petit voilie…

Respect

Elle a traversé des mers et des océans, surpassé la maladie dont elle souffre à bord d’un petit voilier de pêche issu de matériaux de récupération : le Tara Tari. Capucine Trochet est une navigatrice, une aventurière inspirante, que rien n’arrête. Ce périple hors du commun, elle le raconte dans un livre « Tara Tari, mes ailes, ma liberté ».

En 2020, Capucine Trochet a publié « Tara Tari, mes ailes, ma liberté », aux éditions Arthaud. Dans ce récit de voyage, la navigatrice met des mots sur ses maux. Elle raconte comment elle a surmonté la maladie génétique d’Elhers-Danlos dont elle souffre, en se lançant dans la traversée de l’Atlantique sur une petite coque de noix venue du Bangladesh, le Tara Tari.

Qui est Capucine Trochet ?
Capucine Trochet est née à Tours en 1981. Unique fille entourée de trois frères, elle grandit entre Bruxelles et Barcelone, plus tournée vers la montagne que la mer. Dès l’âge de quinze ans, elle parcourt le monde, souvent en solitaire. Après un projet de construction d’école au Burkina Faso, elle part marcher à 23 ans, dans la Cordillère des Andes du nord au sud. C’est une fois arrivée au bout qu’elle décide d’apprendre à faire du bateau pour aller vers l’Antarctique.

De retour en France, elle plaque tout, quitte Paris, un boulot en or au service publicité du Figaro, avec une idée en tête : se lancer dans une course au large. Un challenge pour cette jeune femme qui n’a jamais navigué avant. En 2009, elle s’installe à Lorient près du camp de base des grands navigateurs français pour se lancer dans l’apprentissage de la voile. Elle doit tout apprendre, du bricolage à la navigation.

Du fauteuil roulant au fauteuil flottant
Mais le rêve du grand large s’effondre quand des soucis de santé obligent Capucine Trochet a gardé le lit pendant plusieurs mois. Entre les blessures aux jambes à répétition, les fractures, les luxations et les différentes opérations, elle est incapable de bouger. Pour autant, elle continue de rêver mer et navigation. Peu à peu, se dessine dans sa tête un rêve un peu fou, sur un petit voilier flottant, inspiré par les barques traditionnelles des pêcheurs du Bangladesh et baptisé « Tara Tari » qu’elle a acheté.

Son transat, elle veut le faire à son bord. Bientôt, le verdict sur le mal dont elle souffre tombe. Il s’agit d’une maladie génétique rare, incurable, le syndrome d'Ehlers-Danlos. Il en faudra plus pour décourager Capucine qui malgré son fauteuil roulant se lance dans la rénovation de cette petite coque de noix. Pendant plusieurs mois, elle la retape, répare et rafistole, autant qu’elle se soigne elle. En 2012, elle met les voiles, cap vers La Ciotat.

Capucine Trochet, à bord de Tara Tari
Tara Tari signifie, « vite » en Bengali, pourtant à son bord c’est l’éloge de la lenteur que Capucine souhaite partager. De 9 m de long et 2 m de large, le Tara Tari est un mini-voilier, sans moteur ni technologie. C’est à la force du vent qu’il avance. Pas de plastique ici, juste des fibres de jute pour sa construction. En plus de faire un pied de nez à son handicap, Capucine veut aussi avec ce voyage, promouvoir les fibres naturelles, comme le jute de Bangladesh, l'utilisation de matériaux recyclés et partager un mode de vie plus respectueux.

À bord du bateau, il n’y a que l’essentiel. Capucine découvre la « sobriété heureuse » et en fait sa philosophie de vie. Une vie minimaliste, et lente. Sur le Tara Tari, les journées se suivent, mais ne se ressemblent pas, entre la peinture, la lecture, la rencontre avec les dauphins et les tortues et les tempêtes qu’il faut affronter aussi bien intérieurs, qu’extérieurs.

Pour s’orienter, elle utilise des cartes marines en papier. Cette expédition en appellera d’autres. En février 2013, Capucine va traverser l’océan Atlantique (Canaries, Cap Vert, Martinique), en 2014, elle rallie les Caraïbes à la Floride et plus tard d’autres océans. De ses aventures, elle a tiré une leçon et philosophie de vie, qu’elle partage dans son livre « Tara Tari, mes ailes, ma liberté ».

Heureusement qu'il y a des gens comme elle, comme Yann sur son Baluchon, entre autres, pour nous réveiller un peu et croire que tout n'est pas règlementé. Il y a des pays avec moins de règlementation et plus de débrouillardise, ce qui implique plus de prise de responsabilité également.

Je comprends mal les "vomis" de Pierre 3.

Je pense qu'il ne faut pas chercher à comprendre peut être des problèmes de digestion ? ou de de la misogynie trop longtemps refoulée de toutes les façons aucun intérêt

J’avais lu son bouquin, traversée mouvementée sans se plaindre de se déplacer à la force des bras
Une héroïne inspirante qui a renoncé à tout confort et un bon job , qui a fait la cordillère des Andes nord sud avant les ravages de la maladie
🥲😇🙏👍

c'est Corentin de chatelperron qui l'a emmené en france et je me souviens d'une arrivée de capucine avec tara tari à Groix. Pourquoi, depuis, il y a des problèmes de douane ?

C'est vraiment une maladie "alakon" qu'elle a.

Je comprends ce que veut dire Pierre3 au sujet de cette "elite hors-sol",
Mais dans son cas, quelle volonté, quel courage et quels risques aussi quand on connait les conséquences qu'auraient pour elle un pépin, pour nous bénin, au large.

Pour son bateau, le cas est compliqué car normes union européene : les bateaux sont soumis en Europe à "prohibition", pour être importés, il doivent être "homologués CE" sinon, c'est une marchandise prohibée à laquelle on ne peut donner un statut donc impossible à dédouaner (on ne peut percevoir des taxes dessus) et vouée à la ré-exportation ou la destruction aux frais de l'importateur.
L'importer en tant "qu'oeuvre artistique" pour la mettre dans un jardin ou l'incorporer dans un déménagement aurait été plus possible.
Le problème est aussi qu'il semble avoir des papiers d'un pays tiers (Bengladesh).
Son premier proprio n'avait pas eu de soucis car il etait domicilié au Bangladesh et qu'il avait pu profiter du statut de l'admission temporaire.
(C'est peut-être pourquoi il etait pressé de s'en débarasser)
Ici les douanes de LR "font une fleur" en permettant, au mepris de toutes les réglementations de la démocrature européenne, une AT (sans doute au titre du perfectionnement actif-pour reparation donc).
Ce n'est donc pas une question de somme à payer.(sans doute très minime)

Cap Otway  australie

Phare du monde

  • 4.5 (195)

Cap Otway australie

2022