Remorquage trop lent...
Hier, dans le passage de la Teignouse, un Zodiac en panne moteur.
Je rentrais vers Port Haliguen, et ai proposé de le remorquer.
Un peu de vent+ moteur, je faisais 4nds - 1/2 nd de courant dans le nez.
Dans les conversations de ce bateau avec le Cross, j'ai entendu qu'il se plaignait que ça n'allait pas assez vite...
Aurais-je dû le laisser attendre un bateau plus puissant?
Et continuer ma navigation sans traîner ce poids mort et profiter égoïstement de cette belle soirée?
J'espère que tu as compris la leçon et que tu vas enfin acheté un moteur à la hauteur de tes obligations en mer !
Et attention : traiter ce malheureux équipage de "poids mort" pourrait t'attirer des ennuis sévères.
papy... t'as eu affaire a des con...somateurs.
Tu ne les as pas laissé en mauvaise posture.
Tu as joué ton rôle de marin. C'est tout et c'est bien.
Leur as tu dit ce que tu en pensais ?
Un con est un éternel puni...
Non papy tu as bien fait, sans quoi ce zodiac aurait pu finir dans les cailloux et faire une pollution de plus...
J'espère que tu à fait ce remorquage aux conditions de la Lloyds.
et le Cross il a répondu quoi à cet olibrius?
d'essayer à la nage pour voir si c'est plus rapide?
JF, ce n'est pas grave, tu as sans doute été récompensé de ton geste par les remerciements que ces gens n'ont pas manqué de t'adresser :heu:
Dommage de ne pas pouvoir leur facturer un remorquage et de le donner aux canotiers de PH
Ça me rappelle quand j'ai remorqué un petit pêche promenade en panne qui se mettais dans les cailloux à l'entrée de la rade de Toulon.
Je prends son bateau en remorque par 20/25 nds en faisant bien gaffe de pas la prendre dans l'hélice. Manoeuvre un peu chaude, on lui a passé la remorque par l'avant puis transférer à l'arrière, bref une fois fait je lui dit que je le dépose au port de Toulon et le gars me demande de plutôt l'emmener à l'autre bout de la rade contre le vent bien sûr... Il a vite compris que je changerais pas de destination... Il nous a quand même remercier en arrivant, je ne lui en veu pas.
Tu as fais ce que tu avait à faire, le reste n'est pas bien grave, je penses juste que le remorqué ne se rendait pas bien compte de la situation...
:-D :-D :-D
En dédommagement du temps que tu lui a fait perdre propose lui en geste commercial de lui faire 1 carrelage gratuit (je fournie le racloir en acier bien tranchant ! ) :-D ;-)
Si si, il est car l'âge...
Je tiens beaucoup à Caro.
Certes mais il reste néanmoins vrai que j'y tiens beaucoup :-p
Comme tu fais partie de ce club fermé des "initiés" ma remarque à atteint son but. :mdr:
Papy nous disait : "Dans les conversations de ce bateau avec le Cross, j'ai entendu qu'il se plaignait que ça n'allait pas assez vite... "
Hé bien, dans ce cas, je m'immisce dans la conversation pour annoncer l'arrêt du remorquage, comme ça le CROSS est témoin, les pressés aussi.
Et de la même façon, suite à la réflexion intense qui se produit en général au lâcher de la remorque, je propose officiellement (toujours en VHF avec le CROSS) un remorquage en suivant les règles généralement adoptées.
Seul sauver des vies est gratuit, gracieux.
Non mais... Saaaaans blâââgue !
Il fallait appeler la SNSM... :aurevoirdame:
Ne fait-elle pas payer le remorquage des bateaux ?
"Pas assez vite" ?... j'aurai ralenti, en expliquant au remorqué que c'est lui qui me freinait.
Ca me rappelle le remorquage que j'ai fait dans les années 70:
une belle plate (immatriculé AY) venue du fond de la baie de Quiberon et en dérive dans la Teignouse sans personne à bord... Je l'ai remorqué jusqu'a Port Haliguen avec le 6CV hors bord de mon mousquetaire club, ai prevenu les affaires maritimes d'Auray en arrivant au port qui ont certainement contacté le propriétaire qui l'a reprise à Port Haliguen sans rien dire à qui que ce soit au port, sans un merci quelconque, sans même une indemnisation (bateau en dérive sans personne à bord, dangereux pour la navigation)...
Depuis dans mes navigations, j'ai récupéré divers objets, dont, au sud de la Sicile, une annexe pneumatique sans identification (sans doute en remorque et dont le bout s'était cisaillé pendant la nuit un peu venteuse) quelques gilets de sauvetage,amarres (2) mouillage(1), masques et tuba (3), matelas de pont de vedette (2), pare-batage (3)en Corse et en Méditerranée (entre Gibraltar et Rhodes) avec les noms des clubs ou des bateaux mais ne me suis pas empressé de rechercher les propriétaires (c'est pas bien!)
Ceux qui ont perdu des matériels semblables peuvent toujours me contacter!!
Je ne pourrai certainement pas répondre favorablement à toutes les demandes....
:policier: :goodbye:
Hi hi hi , AWA, va y avoir bientot un grand-Vide-Bateau. Ca sera un peu plus tard, en attelant une barge au bateau. . . Bonne Pêche! !
Dans remorquage il faut tenir compte de ce qu'on fait subir à la mécanique propulsive (de l'hélice au moteur et jusqu'aux silent block), qui n'est pas prévue pour cela, sans parler de la conso. Il n'y a pas du tout intérêt à aller trop vite.
ça leur aurait fait les pieds de se faire remorquer par la snsm à plus de 10 noeuds.Ils auraient peu etre compris que 4 noeuds est une vitesse correcte pour le remorquage.
La prise en remorque est mine de rien une énorme responsabilité.
Des incindent et accidents peuvent survenir.
Ce gars aurait presque mérité selon le récit de Papy Z que je crois volontiers, qu'on lui lache sa remorque, car son comportement n'est pas du tout adapté.
Mais, ensuite, si un accident survient, bonjour les conséquences.
J'ai remorqué une petite vedette avec mon Sangria au départ d'une de mes premières croisières en solo. J'ai arrêté de tirer des bords en direction des Sables pour le ramener jusqu'à sa place aux Minimes et il m'a alors lancé : "revenez me voir, je vous dois un petit dédommagement". J'ai estimé que faire le tour du port à pied pour récupérer son aumône n'en valait pas la peine et j'ai essayé de digérer ma déception : un jour de retard m'empêchait de remonter en Bretagne vu la météo et le peu de jours dont je disposais. Vu que nous n'avions pas de Vhf à l'époque il n'a pas pu se plaindre de la faible vitesse mais moi j'ai trouvé le temps long. Il aurait pu trouver mon emplacement et venir me remercier plus tard vu qu'il avait eu le nom de mon bateau sous son nez pendant plusieurs heures il me semble ?
J’ai remorqué il y a quelques années un vieux 505 un père et sa fille à 1 mille du port de Carro à la sortie du golfe de Fos vent f4/5 clapot; il coulait et seul les caissons étanches le maintenait en surface. J’ai prévenu le Cross qui m’a demandé si je pouvais le remorquer jusqu’au port. Ce que j’ai fait; j’ai aussi fait monter la gamine sur mon bateau elle était frigorifiée et tremblante de peur. Mon épouse s’en est occupée. Le père voulait rester sur le 505 ce qui ne facilitait pas le remorquage. J’ai même réussi à manœuvrer pour approcher le 505 du plan incliné ce qui a permis sa mise au sec. Gros remerciements le propriétaire me propose de nous inviter à déjeuner après avoir ramené son bateau chez lui avec la remorque. Je l’attends toujours...
Le point commun dans tout çà ?
La conscience, complètement absente seul lui et son premier cercle l'intéresse. Le temps des remerciements vous êtes dans le premier cercle , dés qu'il aura fait trois pas vous n'existerez plus.
Pour preuve, c'est vous qu'il l'avez, qu'est ce qu'il l'a amené dans cette situation.
Celui là se plaint de la vitesse, qu'elle fut la réponse du Cross ?
Une réponse pleine d'humour, je pense aurait été bien.
Les Cross sont d'excellents professionnels, et ne font ni humour ni critique, ce qui compte pour eux, c'est que les intervenants soient en sécurité.
Si j'avais eu des difficultés avec ce remorquage, ils auraient probablement engagé la SNSM.
Ils ont organisé la récupération du zodiac à l'entrée du port par la Capitainerie.
Je me suis donnée beaucoup de mal pour retrouver le plaisancier de passage qui m'avait aidée à remonter à bord le mouillage coincé dans mon hélice et m'avait sortie de la zone pour que je puisse repartir à la voile. Mes recherches n'ont pas abouti car elles étaient limitées par sa dernière phrase : "si on se revoit vous n'avez pas vu la dame qui était avec moi"...
ce qu'il faut faire avant de passer "sa" remorque c'est négocier le prix
s'ils passent la leur ce n'est pas pareil ..
ou bien on sort le chéquier et on achète le bato à vil prix .
ce n'est pas en travaillant que l'on gagne de l'argent ,autrement ça se saurait . :oups: :jelaferme:
Il y a aussi des remorquages qui se passent très bien... En fin de saison j'ai remorqué un flyer en panne d'essence, à marée descendante ce qui risquait fort de m'empêcher de rejoindre mon corps-mort à temps. Non seulement le gars m'a donné l'essence nécessaire au remorquage (un flyer c'est très lourd !) mais il m'a offert le reste du bidon, soit une 15aine de litres. Quelques semaines plus tard, il m'offrait un plein panier de bières belges (il était du nord) pour compenser les sueurs froides liées au risque de manquer la marée.
Enorme ton anecdote Carpe Diem! Une étoile!
Pour Papy, malheureusement je ne suis qu'à peine étonné...
des remorquages depuis que je navigue ,j'en ai fait quelques uns
et même des voiliers en panne de moteur (g.o)
c'est bien rare que je sois remercié ,moi ça m'est arrivé une fois
ceux qui m'ont pris en remorque par vent nul et moteur en panne aux embiez (ecu) nous sommes restés en contact et on c'est souvent téléphoné après un bon casse croute à bord du mien .
le dernier c'est devant le port de sête ,je lui ai fait faire 300metres avec de la vitesse pour qu'il puisse se mettre à quai sur l'erre ,il a trouvé le moyen de monter sur le ponton à l'entrée .
celui là non plus je ne l'ai jamais revu .
un diction dit: fais du bien à un marin ,il te chie dans la main .
alain
C'est pas plutôt "fait du bien â un âne et t'auras du crottin"?
(Donc il y a ceux qui sont reconnaissants a minima et il y a les ânes)
Il y a 4 ou 5 ans à l'occasion d'une petite balade en kayak en Baie de Morlaix au retour sur Carantec j'aperçois un jeune père de famille désespéré en train de s'époumoner sur son sifflet de secours, avec sa femme et leur nourrisson, dans une annexe.
En panne d'essence après un tour dans la baie (oui oui, en annexe) il ne pouvait plus revenir au port (enfin si, mais il fallait ramer et ça devait être trop fatiguant pour lui.) ils avaient réussi à choper une bouée à quelques centaines de mètres du rivage.
Je les ai remorqué jusqu'à la cale, et à leur arrivée, ils ont retrouvé leurs amis et disparu sans un merci... je suppose qu'ils étaient trop émus de retrouver la terre ferme.
Je pense que certains disparaissent parce que se revoir implique de (re)faire face à ses erreurs... Question d'ego...
Autre domaine : sur route verglacée, une dame s’est mise à une trentaine de mètres dans un champ. Avec mon BJ40 il sera facile de la remettre sur la route, j’accroche un corde (je dis bien une corde, on est sur le dur !) et commence à la tirer (la voiture) mais m’ apercevant que ses roues sont complètement braquées, je descends lui demander de les mettre droites. D’un air agacé, elle me fait alors signe d’attendre qu’elle ait terminé....sa conversation téléphonique !
Je crois que je n’ai jamais été aussi rapide à défaire un noeud, et je me demande combien de temps elle est restée au milieu du champ !
www.hisse-et-oh.com[...]orquage
J'espère que les remorqués de Papy boom liront cet info...
Le mieux qu'il me soit arriver dans le genre ,c'est en rentrant d'un convoyage apres la transgascogne,donc en mini.
Thermique bien comme il faut,quinzaine de noeuds .
Presse d'arriver pour pas loupe le reste du flot,et la fermeture du bistrot...Et la par chance( pour LUI),on tombe sur un planchou en moule bitte,transit de froid.pied de mat casse.On l'embarque a bord,ainsi que son matos,la planche reste en remorque derriere.
Cap sur Benodet.Le mec qui mine de rien s'est remis assez vite,il semblait plutot sportif et en bonne condition,sort le nez dehors s'apercoit que l'on ne fait pas route sur Mousterlin(impraticable avec la nuit qui tombe et notre tirant d'eau),et commence a nous engueuler copieusement arguant du fait que sa femme va se faire du souci...
On contacte le semaphore de Beg Meil,on explique la situation,et le semaphoriste evidemment tres pro,prend tous les details necessaires,contacte le camping machin,et nous rappelle quelques temps apres,pour nous dire que la famille est prevenue.Ouf se dit-on.
On previent notre intention d'accoster a Benodet,mais en arrivant les pontons sont blindes,la mer commence a descendre et on se repli sur Sainte Marine.
Et la rebelote le mec recommence a nous incendier,on garde notre calme,on prepare notre manoeuvre,on accoste,avec l'autre imbecile qui n'arrete pas de raler.
A un moment donne s'en est trop,mon pote(90 kg de gentillesse et de bienveillance)largue sa planche,balance son matos sur le ponton,recupere sa veste de quart,lui file 5 francs de l'epoque et lui dit gentiment de se casser.
Voila.Avons-nous fais mal?
Tjrs pas d'accent sur mon clavier...
ne pas oublier que lorsque vous remorquer un bateau votre responsabilité est engagée vis à vis du bateau remorquer . Vaut mieux dans ce cas étre assuré …
Et vu le monde dans lequel on vie se mefier car en cas de casse le remorquer peut vous tenir pour responsable et vous faire payer la note … çe cas n'est pas rare avec la SNSM .
Donc ,peut etre vaut mieux assister le bateau en panne en restant sur zone en attendant que la SNSM intervienne ...
pour les sétois
allez dire bonjour au vétérinaire de rhin et danube pierre jacques
il vous racontera le remorquage de son semi rigide de 9m moteur cassé en sardaigne pendant 5 ou 6 h terminé à sintino entre deux vedettes de la police avec mitrailleuses et un coup de vent au cul pour arranger le tout .
alain