Rejet en mer /pollution / poubelle.

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Il n'y a pas que la mer... quand je vois la quantité de mégots jetés à terre, parfois par cendriers entiers.

Tout à fait ! les mairies du 06 distribue même des cendriers de plage gratuitement :pouce:
Une ville du sud ouest a aussi mis en place une initiative que je trouve génial et qui m'a permis d'apprendre que les eaux d'écoulement fluviales n'étaient pas filtrés et rejetées directement à la baille...
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Dans ta liste, si un trognon de pomme n'a pas d'impact sur l'environnement, il n'en est pas de même pour des peaux de banane ou des écorces de melon qui se retrouveront sur une plage tôt ou tard car elles flottent et se décomposent très lentement. Les agrumes sont aussi très long à se décomposer.
En pleine mer je préfère ne rien jeter à part qques noyaux qui intrigueront les archéologues dans qques millénaires.
Je trie aussi bien sûr mes emballages mais souvent en pure perte, car il y'a rarement des poubelles différenciées en France contrairement à la Sardaigne où il y en a partout, mais curieusement parfois sous clefs, j'ai pas compris le principe.
C'est d'ailleurs incroyable le volume qu'on génère, ça se ressent particulièrement sur un bateau vu le peu d'espace de stockage.

Au mouillage je jette les peaux de saucissons si il y a des oblades, elles adorent aussi les épluchures de courgette, mais il faut leur couper en petit morceaux, c'est du boulot.
Mais j'ai vu sur un panneau à Port Cros qu'il ne faut pas nourrir la faune, y compris les poissons..
En Croatie on suit les gros promènes touristes à la trace avec leur sillage d'épluchures. Je ne pense pas que ça ait un gros impact écologique mais c'est pas joli à voir.
J'ai croisé aussi des chapelets de pains entiers entre la Corse et continent, je ne suis pas sûr qu'ils se dégradent avant la terre.

Canette jetée au large : j'ai toujours cette image, pur produit de mon imagination, d'un bathyscaphe plongeant pour la première fois à 10 000 m de fond, parmi les étranges poissons électroluminescents, les calmars géants et autres crevettes clignotantes, et la tête de l'explorateur découvrant à travers le mini-hublot de 30 cm d'épaisseur une immense étendue de vase plantée ça et là de goulots de cannette à demi envasées, entrecoupées de rangées de capsules tordues...

Alors, non, je ne jette pas ma boutanche, même si je sais qu'elle finira silice dans (5 ? 10 ? 20 millions d'années ?), pas pour des raisons écologiques : pour des raisons esthétiques. C'est pas parce que je ne vois pas ce qu'il y a en-dessous que je m'autorise à en dégrader l'aspect.