Recherche des sponsors , le parcours du combattant

Quand j'ai commencé a rêver de course au large , les vieux loups de mer m'on toujours dit , le plus dur ce n'est pas de savoir naviguer , le plus dur c'est d'avoir les sous! trouver des entreprises , mécènes etc. !

Je m'en rappel encore , je rigolais en croyant que cela allait être facile sauf que… ils ont fini par avoir raison !

Cela fais plusieurs mois que je cherche des sponsors pour participer a une course . La première chose , c'est de faire un dossier. J'en ai fait un magnifique validée par toutes les entreprises que j'ai approché . La deuxième baaaah vendre son produit bordel. La, pas de soucis , Commercial de métier je suis familiarisée avec ce milieu .

La troisième : Recevoir de l'argent (la sa ce complique)

Pour être sincère avec vous , en tant que navigateur amateur j'ai pu boucler 3% du budget total ce qui n'est pas a laisser . hors , même si je m'y prends par avance , cela devient compliqué a force et découragent.

Je voulais savoir si il y a des personnes qui ont été dans le même cas que moi a ne pas trouver des entreprises ou des facilités pour approcher les entreprises etc... je trouve que mes grands points faibles sont mon amateurisme (je n'ai pas un CV incroyable) et le manque de contacts au niveau entreprenariat ...

En tout cas , si je suis inscrit a cette course , j'invite tout le monde qui répond ce sujet a une petite bière lors du village départ :D

Je vous tiendrai avancé des nouvelles

Bon vent a tous

L'équipage
15 juil. 2022
16 juil. 2022

pour participer a une course, le sponsor n'est pas obligatoire!

avec ton bateau, tu t'inscris et tu te finances au minimum....

16 juil. 2022

Tout dépend du type de la course pour le cout final

16 juil. 2022

Oui fin mettre 150k d'euros c'est pas pour moi ahahaha

16 juil. 2022

Hello,
Ma fille avait bossé pour une start up qui faisait de la recherche de sponsors, elle disait à l'époque que pour la voile, c'était compliqué... à moins d'avoir un sacré CV ou d'avoir été champion olympique dans une autre discipline, par exemple.
Je dois pouvoir retrouver les coordonnées de la boîte en question, si ça peut aider...?

16 juil. 2022

Salut Pat45 t'as le nom de l'entreprise ? , sa peut toujours servir

17 juil. 2022

oups, désolé, la boîte n'existe plus...bonne chance néanmoins!

16 juil. 2022

Je n'ai pas la solution,

mais je constate que la course au large n'a jamais été aussi développée en France - donc les sponsors doivent se trouver

La mini se court a guichet fermé
le Vendée Globe se court à guichet fermé
La route du Rhum aussi.

Entre les mini, les Imoca, les Ocean50, les Ultim, les figaro, les class40, et le circuit double IRC (transquadra) il y a près de 400 bateaux dont je dirais la moitié avec au moins un professionnel a temps plein sur le projet.

16 juil. 2022

C'est clair , je pense qu'il faut que j'essaye au maximum , il y a des possibilités

16 juil. 202216 juil. 2022

Il y a +/- 35ans (étudiant, c'est loin...) je faisais de l'assistance rallye pour des potes. Tout ce qu'ils avaient pu avoir comme sponsors c'était une boite de transports/messagerie. Cette boite nous prêtait un véhicule avec le carburant pour tirer la remorque porte voiture. Le responsable nous disait qu'il n'avait aucun retour sur "investissement". Et effectivement, en ayant déployé des plaquettes publicitaires sur le pare-brise de la camionnette, il n'y a du avoir qu'un seul visiteur qui en a pris une, en 2 ans ! 🙄

Si on est en tête d'affiche, peut-être que la pub est efficace (mais j'en doute, même là) Quand on est dans le gros du peloton, les sponsors sont invisibles.

Donc tout cela pour dire que souvent, c'est par des connaissances et affinités (le courant passe bien) qu'il y a des possibles.
Bon courage qd même !

16 juil. 2022

Reste ceci :

(Faire attention au risque de tendinite !)

16 juil. 2022

Le sponsoring individuel nécessite d'apporter quelque chose, donc d'avoir des résultats préalables.
C'est une démarche longue;
Peut être en te rapprochant d'un club, tu pourrais avoir un accès initial à l'engrenage du sponsoring?
Pour nous, ça a été comme ça.
Nous avons d'abord recherché des sponsors locaux pour la petite équipe de cata de jeunes. Quand on a commencé à faire des podiums aux Frances ou aux Nationaux, les sponsors ont accru leur participation. Quand un équipage a gagné le Mondial, il a eu accès à des financements plus importants. Tout ça sous couvert du club. Suite à son mondial, l'un de cet équipage, et à partir de là, d'une manière individuelle, a pu financer une puis plusieurs saisons en Figaro. Avec des bonnes places, il est rentré dans le circuit IMOCA et court maintenant avec des résultats.
C'est donc un boulot de longue haleine.

16 juil. 2022

Progression logique ...

16 juil. 2022

Je ne suis pas du tout d'accord . Il y a des skippers qui ont commencé la course au large a 35 ans sans grand CV et font le Vendée Globe en état sponsorisé.

Si sa ne serait qu'un boulot de longue haleine , il n'y aurait pas la moitié des concurrents qu'on a maintenant sur le Vendée Globe . je pense comme dit plus haut . il faut savoir vendre son produit et surtout montrer qu'on est capable de réaliser des projets.
Après bien sûr il faut savoir naviguer :D

sur la RDR vous avez des mecs en Classe Rhum que personne connait par contre ils ont des bateaux sponsorisés (peut être leurs propre entreprise?)

mais en tout cas je pense que le sponsoring dans la voile va au delà des résultats sportifs

16 juil. 2022

JP91, tu as mentionné dans ton premier message un de tes gros manques: l'absence de réseau!

Tu cherches un sponsor. Ce dernier voudra donc un retour sur investissement. Qu'as-tu à apporter comme valeur ajoutée?
Sinon, le mécène est pas mal. Normalement il n'attend rien en retour :-).

Il faut noter que beaucoup de coureurs s'appuient sur des organisations caritatives.
Mais il semble que les liens entre le projet sportif et l'association soient plutôt troubles! Qui finance quoi?

Bonne chasse.

16 juil. 2022

Salut Polmar , en effet , c'est quelque chose avec lequel je travaille déjà en ayant ma ville derrière moi + mon club de voile.
On travaille avec les jeunes des banlieues populaires ainsi que les enfants .

J'ai déjà pensé au Mécène mais je ne sais pas comment le chercher au faite ahahaha

16 juil. 2022

Attention au budget bière du départ , faudrait mettre la trésorerie à sec.

16 juil. 2022

jpvsuz , attention , t'est invité a la fête d'avant départ ;)

17 juil. 2022

Peut-être qu’il faut trouver d’autres voies de financement, comme le financement participatif, les réseaux sociaux, Patreon, etc…

17 juil. 2022

Une piste
La presse régionale est friande de sujets; Exemple Ouest France qui présente (actuellement) les portraits des concurrents de la prochaine route du rhum.
De la visibilité à peu de frais pour un sponsor régional.

18 juil. 2022

Pour avois mis le pied à l’étrier de plusieurs PME pour des participations sur plusieurs voiliers ( Rhum, Figaro…), je pense pouvoir affirmer qu’il n’a jamais été aussi simple de convaincre des sponsors de financer une action de promotion dans le domaine de la voile. La preuve en est les milliers de voiliers qui affichent leur raison sociale sur des voiliers.

Pour une petite PME rurale, j’ai le témoignage de son dirigeant qui a obtenu plus de retour d’un voilier d’une notoriété régionale que de celui du financement d’une équipe de foot de ligue 2 !

Aussi surprenant que cela paraisse, le retour sur investissement n’est pas obligatoirement la priorité des PME. La personnalité du navigateur, son charisme, l’égo du chef d’entreprise sont des éléments importants.

Certaines de ces PME ont continué dans la voile jusqu’à financer un Imoca ou un Ultime !

Non négligeable et sujet tabou, les financements de complaisance d’un tonton, d’un ami du père ou l’un de ses fournisseurs obligés.

19 juil. 2022

Salut Viking , je coincide totalement avec toi , mon premier projet de course au large (que je ne pourrais finalement pas la faire question timing) m'a permis de voir que les entreprises s'intéressent a cet univers de la voile. le retour sur investissement est beaucoup plus intéressant que d'autres sports. Après si on joue pas les premiers rôles (comme moi j'avait prévu) ils insiste vachement sur la com . Ils voulaient m'acheter un drone , une camera , des micros . Parce que le plus intéressant pour eux était que je raconte l'histoire.

18 juil. 202218 juil. 2022

La voile est un support qui intéresse beaucoup les français.
Ce sont nécessairement des investissements sur la durée : cette course-là va-t-elle être rentable ?
Le cas de Macif, par exemple, qui avait d'abord misé sur des petits bateaux genre Figaro, puis sur le Vendée Globe avec les Imoca déjà un peu plus chers avant de passer avec aisance aux maxi catamarans qui demandent des budgets colossaux.

Les retours sur investissement peuvent être énormes mais il faut distinguer plusieurs stratégies :
- la stratégie interne : comment fédérer ses équipes autour d'un projet commun ? La rentabilité recherchée est plus sur le bien être intérieur des salariés de la société sponsor, sur le fait que tous les salariés sont alignés sur la stratégie globale de l'entreprise.
- avec Idec, c'est une autre affaire : Idec est une entreprise qui fait du B to B. Elle ne s'adresse donc qu'aux entreprises clientes ou clientes potentielles. La communication avec les médias, d'une certaine façon, Idec s'en moque un peu. C'est un petit bonus. Ce qui l'intéresse, c'est de pourvoir inviter ses clients sur les départs de course afin de créer, d'améliorer ou d'approfondir ses relations business.
- enfin, il y a les sociétés qui s'adressent au grand public et qui cherchent à arroser le plus large possible. Macif est certainement le sponsor voile le plus emblématique dans cette catégorie.

D'une manière générale, le premier retour très attendu est lié à l'impact sur les médias : le nombre de fois où les journalistes vont citer la marque, la voile étant un des deux sports dans lesquels la marque prend le nom de l'équipe (l'autre sport, c'est le cyclisme).
Et puis, il y a l'aléa sportif : si tu es dans le top 3, c'est parfait. Si ce n'est pas le cas, le retour media restera pauvre. Il faut donc s'assurer que tout se passe au maximum avant la course. Les directeurs de communication et les directeurs de sponsoring vont donc t'expliquer qu'ils vont monter tout un programme de communication et d'opérations publiques avant le départ pour prendre un peu d'avance sur cet aléa sportif incertain.

Quand on gagne une course, la voile est un sport gagnant et ce n'est pas un sport qui coute si cher que ça au regard des autres.
Si un sponsor veut être partenaire de l'équipe de France de football, pour obtenir un partenariat qui a de l'assise, il faut mettre 12 à 15 millions minimum sans avoir l'assurance d'être souvent cité.
La voile et le cyclisme sont les 2 sports qui sont au top en termes de retombées médiatiques.
La contrepartie du marin, c'est assez simple : être présent dans les médias,
Depuis 20 ans, il y a eu une grosse évolution de ce côté-là. Le marin n'est plus ce personnage bourru-boudeur d'une cinquantaine d'années qui n'aime pas parler (même s'il y en a encore).
Aujourd'hui, ils sont jeunes, ce sont parfois des ingénieurs qui ont plus de facilités à parler avec la presse. Parler d'eux, de leur sport mais aussi et surtout à parler de leurs sponsors. Gabart est d'ailleurs très affuté dans ce registre et sur ces sujets.

Reste qu'il n'y a pas beaucoup de courses et que le sponsoring en voile est très compliqué.
Commence par te faire un nom (mais surtout pas une réputation).

19 juil. 2022

un jeune qui voulait courir est allé voir une société pour être aidé
la société a accepté de sponsoriser son bateau avec un beau budget.
Il est arrivé bon dernier , la bateau en vrac , la moitié ne marchait plus , un vrai fiasco !
à son accostage le directeur de la société l'attendait :
Alors , t'es dernier , t'es nul mais t'es content .....
le navigateur : ben oui PAPA mais j'ai fait mon possible
.
.
.
.
.
.
tu vois JP91 suffit d'avoir la bonne personne avec soit

bonne chance

19 juil. 2022

Ahaha trés belle histoire ! merci , je te garde pour quelques bières lors du village départ ;)

19 juil. 202219 juil. 2022

Allez démarcher les entreprises les plus polluantes et les plus mal perçues par le grand public. Proposez-leur des beaux communiqués de presse avec un media kit contenant des prises de vues de qualité pro (greenwashing). Vous aurez pleins de sponsors. Mais une mauvaise conscience environnementale...

19 juil. 2022

Et cela pourra alimenter le sujet polémique du sport nautique non eco-friendly.

19 juil. 2022

La course au large est non eco-friendly... Faut voir l'empreinte Carbonne d'un Imoca ou un Ultime pour se rendre compte que ces bateaux la sont tout sauf écolo

04 août 2022

on ne peut probablement pas dire que les imoca et ultims sont "écolos" (principalement parce qu'ils ne servent à rien) mais par contre on ne peut pas non plus dire qu'ils polluent beaucoup. La pollution qu'ils génèrent est marginale, je pense que le plus grand tort qu'ils causent c'est d'endosser des noms d'entreprise très polluantes et de leur donner une meilleure image, ça oui

19 juil. 2022

Je me rappelle d'un livre sur le triangle de l'Atlantique, course en équipage disparue aujourd'hui. Le bouquin relater le parcours du skipper et la moitié du bouquin était sur...la recherche de sponsors !!
Ça n'a pas changé.

19 juil. 2022

Trimaran: Etonnant. J'aimerais bien connaitre le titre de ce livre dont je n'ai jamais entendu parlé. Il s'avère que j'ai couru le premier Triangle Atlantique en 1975. Sur la dizaine de voiliers, je ne me souviens pas du nom d'un voilier sponsorisé.

Nous même, jeunes et peu fortunés, n'en avions pas cherché! Pire, nous participions au frais du bord.

Pour les profanes, il y a eu deux éditions du Triangle Atlantique en 1975 et 1978. Le parcours était St Malo/ Capetown/ Rio/ Porstmouth.

02 août 2022

En 75, TAT express (ex 33 export) pour ne citer que lui

19 juil. 202219 juil. 2022

En 78,c'etait le triangle gauloise et non plus triangle Atlantique sur lequel je skippais Lady Typhaine et il passait par Fort de France au lieu de Rio.
J'avais ensuite préparé la Withbread sur un jade 48 (OpenSpace, ancien Casavian) mais un défaut de sponsor 2 mois avant le départ a mis le projet à l'eau, le comble pour un bateau ;-)
À l'époque, l'argent des sponsors était déjà indispensable pour ce genre de course.

19 juil. 2022

Pour nous aussi, il s'agissait du Triangle Gauloise. Te souviens-tu de noms de voiliers sponsorisés? Pas moi. 33 Export, peut-etre? En 1975, il y avait PDVI, Guia, Katsou, Postulat, British Steel et 7/8 autres.

En 1978, je crois me souvenir que c'est Serinissima qui avait gagné.

20 juil. 2022

Oui, Sérénissima avait gagné mais il me semble que Guia avait gagné l'étape Fort de France / St Malo.
Il y avait aussi Elf Aquitaine, ancien France II, Nova Samantha, Cutlass, Lollipop (équipage féminin sur un Romanée).
En 75,l'ex 33 Export avait été sponsorisé sous le nom de TAT Express.

20 juil. 2022

Cela faisait donc un seul voilier sponsorisé par course...

Je pense qu'à l'époque seuls les voiliers de l'Aurore était sponsorisés.

02 août 2022

British Steel était sponsorisé par le consortium de l'industrie britannique de l'acier

20 juil. 2022

Y a rien dans ta mini bio, donc com à zéro

20 juil. 2022

Trimaran: A qui t'adresses tu ?

Que signifie "com à zéro"?

02 août 2022

Je m'adresse à l'iniateur du fil. Quand tu cherches des sponsors, il faut communiquer à fond, même ici.

20 juil. 202220 juil. 2022

L'obsession du sponsor : "Etre dans la course la plus médiatique, au moment le plus médiatique, avec le meilleur bateau et le meilleur homme."

Ca date de 2018 et ça donne quelques chiffres qui n'ont sûrement pas diminué depuis.
www.leparisien.fr[...]705.php

21 juil. 2022

Bon article qui concerne seulement les Ultimes et les Imoca mais fait l'impasse sur le ou les milliers de sponsors qui s'intéressent aux autres voiliers.

Commeje l'ai dit précédemment, les motivations sont trés différentes.

20 juil. 2022

Il y a des formations spécifiques pour trouver des sponsors, exploiter les réseaux sociaux, se faire un réseau dans le monde de la voile etc.

Ce sont des compétences qui ne s’apprennent pas forcément sur le tas, sinon les écoles de commerces seraient vides.
Apprendre a vendre c'est facile, apprendre a ce vendre c'est plus difficile.

Il y a d'ailleurs beaucoup de formations et conférences par d'anciens ministes qui donnent des conseils et des clefs pour y arrivé.

04 août 2022

quand on écoute les récits de marins, par exemple sur les excellents podcasts de tip and shaft, on voit qu'il y a beaucoup de hasard et aussi beaucoup de réseau personnel, et que la plupart des skippers connus aujourd'hui se sont lancés avec les moyens qu'ils avaient, sans sponsor, et que ceux ci les ont rejoint en cours de route.
Pour les stratégies de recherche certains y vont au forcing : compte linkedin pro et 300 emails à des chefs de société (Marie Gendron, Hugo Picard en mini), d'autres ont une bonne étoile, comme Alan Roura qui a rencontré des mécènes sur le ponton ou il était amarré, d'autres font des montages financiers qui permettent à des investisseurs de sponsoriser un bateau pour 0€, voire de faire du bénéfice, et vendent donc leur projet de sponsoring comme un placement financier, comme Yannick Bestaven avant qu'il soit avec Maitre Coq. Je crois que Tanguy Le Turquais réplique un peu le même modèle.
Il n'y a pas de stratégie unique et définie, du coup ce qui marche pour l'un ne marche pas pour l'autre, du coup je me méfierais beaucoup des "formations sponsoring". Mon conseil c'est d'essayer de voir comment les autres ont fait, ça te donne une idée de ce qui est possible, à toi de trouver un angle ensuite. Bonne chance en tout cas

05 août 2022

Merci ! en effet je n'avait jamais regardé sur cet angle la . Il n'y a pas qu'une bonne méthode de recherche . Faut juste trouver laquelle nous correspond!

Cordialement

21 juil. 2022

Un qui a eu vite fait de franchir toutes les difficultés... bel exemple !
Bientôt la sortie du récit de sa double transat à la rame, c'était il y a un an seulement.
C'est vrai qu'il est bien secondé ;-)

02 août 2022

Il a un peu prouvé compétences et acharnement à ne rien lâcher.

21 juil. 2022

Il a surtout franchi la difficulté majeure : se faire un nom.
Et merci à Monique qui a rendu son tour du monde anecdotique aussi célèbre !

02 août 2022

Et oui, faire parler de soi est un métier et une envie personnelle.

22 juil. 2022

François Gabart sur France-Inter, ce matin :

www.radiofrance.fr[...]4316311

02 août 2022

Il y a aussi maintenant plusieurs agences de com qui se sont spécialisées dans le sponsoring mais là, évidemment, il faut les rémunérer...
Tout a un prix...

02 août 2022

Pour le Triangle Atlantique, vous oubliez le vainqueur de l'édition 75, Pen Duick 6 juste avant la légendaire transat 76 (et après la Whitbread malheureuse 73-74), Tabarly à remporté cette course avec un bateau qui avait été sponsorisé par un groupement d'industriels, ( malgré qu'il ne portait pas leur nom )
Certains disent même que le mode de financement de Pen Duick 6 avait été précurseur du sponsoring.

Bon, c'est certain que le marin avait déjà fait ces preuves à cette époque et était déjà loin de l'amateurisme donc ça n'aide pas JP91. 😉

05 août 2022

Pen Duick VI a porté le nom d'une "grande surface", EUROMARCHE.
C'était Gérard Petitpas qui gérait à l'époque.

05 août 2022

Ah oui, mais ça c'était un plus tard en 81 pour une Whitbread ou il n'a pas eu un grand succès, le bateau étant déjà un peu vieux (pour un racer).

05 août 2022

Gérard Petitpas a toujours été aux côtés d'Eric Tabarly depuis le début et jusqu'à la fin. C'est lui qui s'occupait du côté administratif et financier de tout ce qui touchait aux Pen Duick (ainsi que Paul Ricard). Il a continué à le faire ensuite pour Marie et Jacqueline Tabarly... Et il est toujours là.

02 août 2022

J'ignorais que PD VI était "sponsorisé par un groupement d'industriels".
Je pensais d'aileurs que le premier voilierà l'avoir fait était un Krite devenu "Dix de Lyon" dans la Route du Rhum 78, je pense.

02 août 2022

Désolé, je me suis trompé, ça n'était pas un groupement d'industriels mais un "pool de fournisseurs" Je l'avais lu il y a un moment, ma mémoire à fourché.

J'ai retrouvé la source : site de l'asso Eric Tabarly ou ils parlent d'un financement qui "préfigure le sponsoring des années 80"

www.asso-eric-tabarly.org[...]uick-vi

02 août 2022

47 après, c'est bien excusable...

05 août 2022

Et pour ce qui est d'Eric Tabarly, même s'il n'aimait pas s'occuper de l'aspect financier des choses, il a toujours été soutenu financièrement par des mécènes qui sont souvent restés très discrets.
Le premier, et pas des moindres, ayant été l'état français puisqu'après sa victoire dans l'OSTAR de 64, le général De Gaulle décréta que ses bateaux seraient désormais construits dans les arsenaux français de la Marine, ce qui explique le choix de l'aluminium comme matériau de construction.
Il y a eu aussi le Commissariat à l'Energie Atomique (la quille en uranium apauvri de PDVI) Europe 1, les chocolats Côte d'Or (qui n'a d'ailleurs pas apprécié qu'Eric déclare dans une interview que, pour lui, il n'y avait pas de plaisir plus simple qu'un grand bol de chocolat Poulain le matin en navigation...) et les magasins Euromarché. Je ne compte pas La Poste car au départ ce projet n'était pas monté autour de lui mais on l'a appelé au secours lorsque le bateau figura dans les dernier rang dans la Whitbread.
Sinon il y eu plein d'autres mécènes au niveau de l'équipement du bateau comme Plastimo (cirés et polaires, les premières d'ailleurs), les mâts Nirvana et les winch Goïot pour ne citer qu'eux

Phare du monde

  • 4.5 (190)

2022