Quelles priorités guident vos destinations ?

Canevas et hasard

Dans la pratique, chacun fait ses plans en fonction de la météo, de ses lectures, et des cartes postales vues avant. ;-)

Mais, ensuite, aux escales, il est fréquent qu'en parlant avec tel ou tel voisin, on ait envie de partager ses découvertes. Et donc, qu'on infléchisse sa route.
Partir en voilier, c'est tout le contraire du voyage organisé! Enfin, dans ma façon de voir...

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christian.navis.free.fr[...]ex.html

Le site de Nono ?

Nono,
j'aimerai bien voir tes balades Nono mais je ne parviens pas à aller sur le site que tu proposes
Peux tu expliquer merci
J&B

La paix et la joie de vivre .Réponse a Michel

O ! Robert faut pas etre pessimiste sinon rien n'est possible.
Mon avis rejoint celui de Nono.
J'ai adoré Moitessier et les autres mais pour moi je préfère les endroits chauds et paisibles.
Déja comme cela ce n'est pas toujours facile.
Profitez bien car la vie est un bien perdu si on ne l'a pas vécu comme on l'aurait voulu.
C'est pas de moi mais je l'aurais bien trouvé c'est ma devise.
Bon voyage. :-) :-)

La curiosité

Pour le choix du bassin de navigation d'après les lectures ou les rencontres précédentes et les gouts personnels. La météo joue aussi un grand rôle, la durée de la saison.
Après, comme dit Christian, sur place on adapte aux conditions présentes.
Pour les histoires de politique et d'insécurité, c'est sur place qu'on a les renseignements les plus valables.
La politique n'a à mon avis aucune importance, sauf en cas de guerre. Ainsi je suis parti du Maroc peu avant la première guerre du golf. Les gens étaient super, mais j'avais peur de réactions et d'être mis en porte à faux. Des amis suisses y sont restés tout le temps sans aucun problème, avec ballade dans les montagnes et tout... Depuis, je n'accorde plus grande attention à ça. Les gens sont les gens, partout où l'on va :-).
L'insécurité, dans les villes, c'est comme tout : si on en fout pas "plein la gueule avec des bijoux des fringues etc..." il n'y a pas plus de risque qu'à Marseilles,Paris ou New York. Mais il ne faut pas oublier que le fait d'arriver sur son bateau personnel est bien souvent perçu aussi comme en "foutre plein la gueule" (Venez etc..):-(.
Le reste est une question de planning. Pour un voyage de 2 ans, ça laisse le temps de bien composer l'aller et le retour avec les saisons.
Le reste c'est sur place.
Et puis surtout, ne pas hésiter à réduire ses ambitions si on se trouve bien quelque part, rien n'empêche de scotcher le temps nécessaire.
On est là pour en profiter non ;-)

D'accord avec toi, faut savoir s'arracher

Mais faut aussi savoir remettre un planning établi au préalable pour profiter des bonnes surprises. ;-)
Pour moi, ç'est seulement un ajustement sachant que la curiosité te poussera de toute manière vers d'autres bulles.

vouloir et pouvoir..

autant de réponses différentes que de caractères ou d'ages..ou de budget..

il y a le physique!
comme robert, on s'inquiéte plus de notre résistance qu'il y a 20 ans, donc on n'ira pas se frotter a des traversées épuisantes, pourtant j'ai le phantasme dans la tète de faire une transat "une fois"..

et le budget!
Heureusement on a ma retraite a dépenser, et on peut rester en Gréce ou en Suède quelques mois si on veux, malgré les prix.. (bah oui , j'ai cotisé un paquet depuis 40 ans)

et le rève..
comme beaucoup on aime les cocotiers et l'eau a 28°, mais comme roberto on fait demi tour quand le mouillage est plein, alors que les iceberg resplendissent au soleil du St Laurent..

et la sécurité..
on aime l'imprevu , mais pas le racket ou les kalachnikov..

enfin bref, on ne partira peut etre pas plus loin que la croatie (:&gt))il parait qu'on peut y aller des années sans se lasser..
et si on rève des Seychelles on louera sur place..

mais c'est une opinion de futur vieux c.., les jeunes ne doivent surtout pas se soucier de tout ça (:&gt))

Ma croisiére ideale

commencerait dans la baie d'Along et finirait à Madagascar ;-)
Pourquoi en Asie, parce que j'aime les gens, leurs cultures, traditions, cuisines etc...
J'y ai bossé(support technique en Thailande), porté mon sac à dos, navigué...Bref j'y suis bien!

Pourtanr j'y vais pas(encore) avec mon batô: trop de blêmes, famille, durée du voyage, sécurité ect...

En fait ma croisiére je la fait en pointillé, pour le moment ;-)Et dans les vides je navigue en Med .

Merci à tous

De vos réponses éclairées, je retiendrai qu'il faut avant tout se préoccuper de faire coïncider ses propres envies (phantasmes) avec les saisons de navigation.
Pour moi, pas question de rester "scotcher". Je n'entrevois pas un départ définitif pour l'instant et attendrai la retraite pour y penser.
J'avais aussi pensé à une croisière en méditerrannée pour 2 ans, mais je préfère découvrir "cocotiers et T-punch". De plus, je pense que la situation est plus stable aux caraïbes,quoique le Vénézuela (comme le rappelle l'un de vous) a très mauvaise réputation.
Qu'en est-il exactement ?
Préféreriez-vous la Meditérrannée ou les Caraïbes si vous étiez dans mon cas ?

Méditerranée ou Cocotier ?

Le choix est intéressant à discuter.

Bien sûr il y a le point soulevé par Gérard, la Méd permet de rester en contact plus étroit avec ses origines, et peut-être d'envisager un programme plus compatible avec une santé précaire pour ceux qui partent tard dans la vie comme c'est souvent le cas. Plus compatible aussi pour un conjoint "accompagnateur" dont les envies ne sont peut-être plus "soft" que celle du conjoint "promoteur" du voyage.

Au delà de ça, la différence est peut-être importante du point de vue des objectifs du voyage entrepris . En Méd on n'est pas sous les cocotiers :-) Les paysages y sont parfois extraordinaires (ils n'ont rien à envier aux cocotiers) , mais le climat peut y etre rude partout en hivers, et n'incite pas au "laisser-aller" et à la "fumette" comme dit Michel :-) La navigation n'y est souvent pas une sinécure, et peut être carrément dangeureuse. Du point de vue "découvertes" les rencontres y sont sûrement moins exotique au premmier degré que sous les cocotiers, mais par contre elles nous font plonger dans nos propres origines, et cela peut être extra si on aime comprendre notre histoire et d'où on vient.

A mon avis le choix des cocotiers présente un risque si c'est une "première" pour le voyageur: à savoir un fantasme erroné qui s'avèrera décevant rapidement. J'ai plusieurs amis partis (très) loin et longtemps, et j'ai vu les deux cas se produire:

• la déception : un chef d'entreprise voileux depuis toujours qui passe tout par-dessus bord, achète un bateau et par sous les cocotiers ... retour deux ou trois ans après, déçu, car on ne se refait pas à un certain âge.

• la réussite: un autre chef d'entreprise qui fait pareil et qui ne va pas tarder à arriver dans le pacifique puis en Australie ... la réussite grâce à une bonne analyse des ses fondements de vie.

Kidd dit qu'il rêve de la Baie d'Along ... moi aussi. La différence c'est que lui l'a vue et y a vécu ... il est donc sûr qu'il a raison de vouloir y aller plutôt que d'aller ailleurs...

Bon choix à chacun, Robert.

Choix personnel

La retraite n'est pas si proche si j'ai bien compris, et hors les problèmes médicaux ou familiaux, aucune obligation.
Si tu as quelque chose à te prouver (au niveau navigation ;-)), le tour du laitier est impeccable : longues navigations tranquilles, patterns météos différentes mais assez stéréotypées, courts passages d'une île à l'autre, mouillages nombreux (très nombreux, on arrive toujours à être tranquille quelque part :-)) et tout ça pour un depaysement total et en deux ans, sans rester engluer dans des mouillages glauques avec des bateaux de grands voyages mal entretenus recherchants l'éventuel boulot qui permettra de "durer" un peu plus, tu peux "scotcher" ;-) un mois ou deux dans un coin où tu auras envie de connaître un peu plus les gens ou de plonger ou...
La Med, à mon avis, est beaucoup plus difficile à négocier et je crois qu'il faut une sacrée expérience pour en tirer la substantifique moelle. Des côtes pas toujours hospitalières, météo caractérielle... une mer intérieure quoi. Par contre, côté culturelle, comme le souligne Robert, on vient de là, et la perception qu'on a de soi et du monde ne peut que s'en trouver enrichie (c'est vrai qu'il y a les mayas de l'autre côté, mais bon, on se sent un peu extérieur à tout ça).
Alors, comme Nono, si t'as encore la pêche et pas plus d'expérience que n'importe quel plaisancier naviguant, les caraîbes t'apporteront certainement ce que tu cherches. Après, dans quelques dizaines de millier de miles, la Med te permettra certainement de concilier les autres aspects.
Bonne nav et tiens nous au courrant.