privilège, priorité, course et plaisance

C'est cela; ils (ceux en course) doivent respecter le Ripam avec les autres unités, dont les voiliers non participants à la régate.

Je rajouterais, les voiliers non participants doivent le respecter aussi: en particulier l'obligation de garder cap/vitesse s'ils sont "privilegiés", ce qui devrait rendre plus simple prendre les décisions de maneuvre de la part des coureurs. Si on se met à zigzaguer en face...

@docego
Non, il n'y a pas de "règles de priorité", il n'y a que des situations de "navire privilégié", ce qui est tout de même différent.

Priorité renvoie l’idée d’une règle absolue à respecter telle celle du code de la route.
Privilégié à un sens moins fort. En l’occurrence en cas de collision imminente la responsabilité du navire privilégié est engagée et il doit tout faire pour l’éviter. Ça fait une grosse différence.

Détrompe-toi, il y a quelques années ils avaient fait une enquête-sondage sur les causes des accidents de la route, pour des responsables d'accident en état "normal" (donc hors stupéfiants et compagnie) une cause très fréquente était "il n'avait pas le droit". Honnêtement, étant donnée l'agressivité dans la conduite de certaines personnes, cela ne m'étonne qu'à moitié.

Sodebo et Banque Pop sont rarement en course en baie ...
et ils cherchent eux aussi a éviter toute prise de risque.
un accident au cours duquel un ultim serait endommagé (même s'il est privilégié) serait clairement un gros problème pour lui, sortie de l'eau, chantier, retard ...

le respect va dans les 2 sens ... et il n'y a pas de raison que le bateau en course ne respecte pas le plaisancier.

en règle général, j'essaye de m’écarter de tout le monde, en course ou pas, mais quand tu te trouves face à un "mur" de voile et que tu es poussé par le courant de la sortie du golfe, tu n'as toute latitude de mouvement.

la course, c'est aussi être capable d’établir une stratégie, de surveiller l’évolution du terrain de jeu, des autres concurrents et des autres usagers ainsi que l'anticipation ...
quand un concurrent se retrouve "gêné" par un plaisancier privilégié, qui n'a pas changer de route depuis 10 min, c'est que ce concurrent n'a pas anticipé ou n'a pas su aller assez vite pour passe devant le plaisancier.

lorsque je suis en course et que je ne gagne pas (ce qui arrive plus souvent que l'inverse) c'est d'abord vers mes actions et mon matériel que je cherche des réponses et pas dans la présence d'un élément extérieur. quand cette défaite est de quelques secondes, je cumule déjà les 2 s de retard sur la ligne, la seconde à chaque relance, la taquet fermé trop vite qui fait glisser la drisse de 5 cm ... et toutes ces secondes, ce sont les miennes ...

« Se trouver sous le vent d’un plaisancier »
J’adore !
Parce que les participants à une régate ne sont pas, eux, des plaisanciers…

Je suis passé à travers une grosse bande de mini 6.5 il y a quelques mois et j’étais privilégié. J’ai quand même mis un bon coup de Yanmar bien que j’étais tribord et eux bâbord pour passer au cul de l’un d’eux. Comme on fait quand on passe un DST
Ainsi on ne s’est pas gêné et le skipper m’a mis un gros 👍
Quand on peux on fait…

A propos de savoir vivre : éviter de passer au ras de l’arrière des autres bateaux. Ils peuvent être en pêche et ça leur coûte alors une ligne de traine.

Dans la baie de Quiberon en été il vaut mieux avoir des lignes de rechanges si on tient absolument à pêcher !!!

@BWV988 : Je croyais que les cuves à eaux noires étaient obligatoires.

un épandage....😀😁
vive le correcteur automatique !

C'est sympa de s'écarter d'une flotille en régate, ou d'une école de voile, c'est juste un usage. bien évidemment être en course n'apporte aucun droit supplémentaire.
Mais il ne me viendrais pas à l'idée de passer au vent d'une ligne de départ ou à proximité d'une bouée de parcours.

C’est l’usage quand on peut de ne pas déranger un cours de voile ou une régate.

Pour les cours de voile, ce serait particulièrement moche de les désorganiser.

Pour une régate les règles de courses rappellent que le ripam s’appliquent.

Vitesse de sécurité - règle 6: toujours procéder à une vitesse qui permette de maneuvrer pour éviter une collision, et le cas échéant pouvoir arrêter le bateau.
Un Ultim à 20noeuds en côtier avec d'autres bateaux autour aurait beaucoup de difficultés à en prouver le respect.

Sur le Belem, il y a toujours un matelot au bossoir, relié à la passerelle par talkie, pour veiller à de ce qu’il y a devant. Dans les zones encombrées ou dans les DST, les moteurs sont prêts à manœuvrer Je suppose qu’il en est de même sur les autres grands voiliers.
Mais il est vrai que sous voiles, la capacité de manoeuvre est réduite.

En proportionnel peut-être, mais pour les règles il va à 20 noeuds, l'arrêt c'est l'arrêt, l'esprit du ripam est si deux unités sont à l'arrêt en deux positions différentes il ne peut pas y avoir collision, si elles sont à l'arrêt dans la même position c'est qu'elle a déjà eu lieu :D

Désolé pour la presentation, je pensais que la correction était passée .

Un souvenir de jeunesse : je régatais en planche à voile, et ma route croisait celle d'une régate de quillards qui étaient sous spi... j'étais au près bon plein tribord amure... il y avait un peu de marge et je suis passé devant... et là je suis passé sans vent... failli faire plouf... J'ai eu juste le temps de comprendre mon erreur et de me redresser en pompant pour me dégager du dévent et de la trajectoire des "gros"...