Orques … ça faisait longtemps !

Le navigateur italien Alessandro Tosetti, navigateur italien ayant participé à la dernière édition de la Global Solo Challenge, se trouvait à bord de son voilier Aspra, dans le détroit de Gibraltar, lorsqu’un groupe d’orques a « attaqué » son bateau à l’aube du week-end de Pâques. « Des animaux de grande taille, d’environ cinq mètres », raconte-t-il. Il s’agissait apparemment d’un groupe familial qui, pendant près de trente minutes, a malmené Aspra, s’acharnant particulièrement sur le gouvernail.
Alors qu’il se reposait dans un couloir maritime peu fréquenté, au Sud, les violents chocs ont soudainement commencé. Face à cette situation, Alessandro applique la procédure sécurité, il coupe le pilote automatique, le sonar et affale les voiles. Mais rien n’y fait ! « Après les premiers coups, la partie hydraulique du pilote a explosé avec toute l’huile dans la cale, les drosses enroulées sur le secteur… à la dérive au milieu du détroit avec des navires en transit », poursuit-il. Espérant se faire remorquer, il contacte le MRCC (Maritime Rescue Coordination Center, NDRL) de Tarifa. « En les attendant, j’ai réussi à débrouiller la situation et libérer le gouvernail qui semblait encore fonctionner, confie-t-il sur les réseaux sociaux. J’ai installé en urgence la barre de secours, et, à ma surprise, j’ai vu que je pouvais encore gouverner. » Il met alors le cap sur le port de Tarifa, escorté par le remorqueur, arrivé entre-temps. Malheureusement, à son arrivée en Espagne, Alessandro constate que la pale du gouvernail avait été mutilée. « L’axe et les roulements semblent intacts, explique-t-il. J’espère pouvoir rentrer chez moi comme ça. Si j’ai fait 12 milles, peut-être que je pourrai en faire 800. Dans les prochains jours, je comprendrai mieux. »

Source : Voiles & voiliers

L'équipage
23 avr. 2025
24 avr. 2025

Alessandro applique la procédure sécurité, il coupe le pilote automatique, le sonar et affale les voiles.

Ce n'est plus ce qui est recommandé par les autorités espagnoles! Au contraire, ne pas s'arrêter, et s'éloigner les plus rapidement possible (donc au moteur).

voir sur www.orcas.pt[...]/

24 avr. 202524 avr. 2025

Don'ts:
- Do NOT stop your boat if you spot or your rudder is attacked by an orca. Current scientific research and recommendations from Spanish Authorities strongly advise against stopping. Stopping has been linked to more prolonged interactions and increased risk of damage to your vessel.
- Avoid nighttime sailing in orca hotspots: Whenever possible, avoid sailing at night in areas known to have orcas.
- Maintain awareness: Even if you don't stop, remain aware of the orcas and their movements.

www.orcas.pt[...]nddonts

26 avr. 202526 avr. 2025

Si mes souvenirs sont exacts au tout début la procédure conseillée en plus de stopper le bateau et d'éteindre tous les instruments était de baisser son pantalon, de se pencher en avant et d'attendre.

26 avr. 202526 avr. 2025

Euh pierre3...ça pourrait marcher, mais avec un skipper barbu j'ai des doutes... 🤔
www.rtl.fr[...]4565816

26 avr. 2025

🤣🤣🤣

Ça peut passer inaperçu en pleine forêt, celui de devant est un peuplier et celui de derrière fait le bouleau, en pleine mer, on se fait remarquer.

04 mai 2025

Je parlais ce matin avec un couple de canadiens qui ont passé Gibraltar il y a peu, un bateau devant eux a déclaré un Mayday mais ils ont pu continuer, eux mêmes sur un Amel 54 sont restés à moins de 20 m de profondeur

que feriez vous si on venait vider votre garde manger sans votre autorisation ?
comme les chalutiers seyneurs qui travaillent boeuf vident la mer et qu'ils ne peuvent pas s'y attaquer ,il ont trouvé sur quoi se défouler .

Si c'était une raison de ce type, les orques s'attaqueraient a tout ce qui passe, a fortiori au chalutiers !

:-)...et il faut éviter de mal leur parler aussi, le son porte loin en mer et les orques de Gibraltar seraient très susceptibles, rapport avec une aïeule corse commune paraît-il.

Je suis tout à fait d'accord pour "interagir" avec ces sympathiques animaux qui souhaitent couler tous les navires vulnérables pour passer le temps. Sauf que mon interaction sera un peu plus explosive et moins conviviale. Mais ne faut-il pas respecter le mode d'interaction de chacun au sein de ce merveilleux règne animal où l'homme a aussi sa place...

Ne pourrait-on pas leur faire suivre un stage de pêche en Norvège?
En effet
En Norvège, les orques ont pris l’habitude de suivre les bateaux de pêche qui pêchent le hareng à la senne (ou à la seine). La pêche à la senne consiste à capturer les poissons à la surface en pleine eau en les encerclant à l’aide d’un filet de pêche appelé senne ou seine. Les orques profitent des poissons qui échappent in extremis au filet, ainsi que des poissons qui sont rejetés au cours de cette opération. Ce comportement a progressé au cours des dernières années, en raison d’une augmentation des quotas de capture de harengs et par conséquent des navires de pêche.

animauxmarins.fr[...]cation/

Mais il faudrait aussi que les pecheurs locaux changent leur mode de pêche.

Cabo Finisterra Galicia

Phare du monde

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2022