manoeuvres de port à la voile

Les manœuvres de port à la voile sont ce que le compas de relèvement est au GPS : quelque chose de facultatif, mais néanmoins indispensable si nécessaire.

Alors quand vous voyez un gars qui fait une entrée de port à la voile, avant de croire qu'il frime, pensez que c'est peut-être qu'il a un problème mécanique, et qu'il n'a pas jugé utile de tirer ses fusées de détresse pour autant...

Un dernier mot au sujet de l'encombrement dans les ports, et de l'impossibilité de manoeuvrer à l'intérieur. Quant on voit d'anciennes photos du port de Groix, par exemple, ou de l'Ile d'Yeu, saturés de thoniers, ils ne se posaient pas la question de savoir comment ils manoeuvraient leurs bateaux, puisque les moteurs n'existaient pas : tout simplement à la voile !!!

En conclusion, je pense que la pratique régulière de manœuvres à la voile, (mouillages et prises de coffres par exemple), constitue un excellent entraînement pour l'exécution de celle que l'on sera un jour ou l'autre appelé à faire dans un port, sans stress particulier ni appels au secours.

L'équipage
09 juin 2012
09 juin 2012

et quand on est en dériveur y'a pas de moteur et on rentre tout les soir à la voile...
c'est pareil en plus grand sauf qu'en cas de raté, ça coûte plus cher... :-(
c'est la raison pour laquelle j'hésite à m'entrainer au port! :mdr:

09 juin 2012

tout à fait. L'entraînement doit se faire en eau libre

09 juin 2012

je pense que les thoniers utilisaient beaucoup la godille pour manoeuvrer et même rejoindre un mouillage ...

09 juin 2012

Godille et déhalage sur l'estacade à Port Joinville...
Les manœuvres à la voile sont aujourd'hui interdites par la plupart des Règlements de Police des ports de plaisance.

09 juin 201209 juin 2012

A l'école de voile , nos quatre First Class 8 n'avaient pas de moteur. Toutes les manoeuvres de port se faisaient à la voile.

Bien sûr, nous étions des "locaux". Et la capitainerie du port était évidemment consentante.

De même plusieurs bateaux de propriétaires sortent et rentrent à la voile (pour les plus compétents) lors d'entraînements d'hiver.

Mais mon sujet initial porte surtout sur la faculté de pouvoir le faire en cas de problème (avarie de moteur). Et également l'entraînement en vue de cette éventualité.

09 juin 2012

Bon, faut bien reconnaitre que tout dépend aussi du canot... autant c'est ultra fun de se faire une arrivée rock-n'roll à la voile avec un petit "Surprise", autant faire la même chose avec un croiseur 44 pieds... moi en tout cas j'oserai pas sauf en cas de panne moteur à minuit avec capitainerie fermée...

09 juin 2012

La plupart des ports n'autorisent plus les entrées à la voile sauf avarie

09 juin 2012

Pour ma part je trouve ça d'une grande classe... faut juste pas louper sa manœuvre parce que la c'est tout de suite moins classe :oups:

Il parait que les moteur n'ont pas toujours existé! ça devait etre un sacré spectacle quand des vaisseaux et des navires marchand arrivait à la voile dans un port! :bravo:

09 juin 201209 juin 2012

il fut un temps ou meme en pleine saison à Bonifaccio on pouvait,par temps maniable faire un creneau en marche arrière,bome poussé"à contre"pour reculer à la voile....il serait étonnant que soit permise une telle manoeuvre de nos jours....hors saison?peut etre?effectivement ttes manoeuvres à la voile comme prise de bouéé/mouillage/départ de mouillage/expèriences de mise à la cape/de louvoyages sous GV seule ou foc seul/essais pour faire marche arrière à la GV.....sont d'excellents "éducatifs"

09 juin 2012

À titre personnel cela m'est arrivé 3 fois de suite dans le port de la grande motte en l'espace de trois ans... Dont deux fois de nuit... Je me suis félicité d'avoir fait du dériveur dans ma jeunesse...

09 juin 2012

J'ai fait toutes mes entrées sorties de port pendant une semaine à la voile, les Sable d'Olonne... le chenal d'Ars et le final aux Minimes.

J'avais perdu l'hélice et le loueur était incapable de m'en envoyer une correcte dans le délai !...Plutôt que d'attendre coincé dans un port j'ai fait de la voile.

Heureusement c'était un Dufour 1800. Guère plus gros qu'un dériveur et très facile à manoeuvrer.

Comme quoi interdit ou pas c'est pas mal de se débrouiller seul.

10 juin 2012

Perdu l'hélice , impossible de sortir le bateau, après 4 jours d'attente, on décide de partir du port d'Impéria en Italie; Après avoir fait déplacer les bateau ammarés en face de nous et utilisés l'annexe comme propulseur, on est sortis de niotre place, hissé les voiles et on sort, au près très serré avec les cailloux d'un côté et une barge avec pelleteuse dessus. Après 200 m on étaient a peu près à 6 nd et on se retrouve vent debout entre les cailloux et la barge, avec la vitesse et l'inertie (14 tonnes) on est passés, GV fasseyante, mais on a sérré les fesses, tout ça pour un boulon trop vissé et une capitainerie qui est autorisée à assister les bateaux en panne a entrer mais pas à les faire sortir

09 juin 2012

Ouais, bof. Avec mon 45 pieds bisafran, je trouve déjà les manœuvres au moteur pas si faciles. Et dans mon port d'attache, qui est au fond d'un grand port commercial et plutôt bien protégé, il n'y a en général pas beaucoup de vent. Alors pour les manœuvres à la voile, perso je passe. En cas de nécessité, je m'amènerais à la voile jusqu'à l'entrée de la darse, et je demanderais à la capitainerie de venir me remorquer sur les 200 derniers mètres.

09 juin 2012

je le fais quand les conditions meteo sont bonne , entré et mouillage a la voile , pret a affalé au cas ou ... et le moteur au point mort juste pour connaitre ces reaction et son erre , apres sa devient un jeux , juste au jour ou il n'y a pas le choix .mais il est vrai que les port le permette plus :-( alors prennons le gauche ; moi il s'y sont habituer il dise plus rien ,hors saisons bien sur et pas a l'heure ou les pecheurs sorte ou rentre .
essayé c'est l'adopté :-)

09 juin 2012

Bonjour,

il y a encore 30 ans, maîtriser une prise de ponton, de quai, de corps mort ou de récupération d'homme à la mer à la voile pure était le b-a-ba de l'apprentissage de la voile. Les temps ont bien changé, le moteur n'est plus "auxiliaire" et option couteuse mais fait partie de l'équipement standard : il est devenu fiable, puissant et bien coupleux.

A l'époque, une godille faisait partie de l'équipement obligatoire jusqu'en 2ième catégorie (moins de 10 m), peut-être au-delà, je ne sais plus.

"Homme libre, tu chériras la mer...." OK, mais la liberté a un prix, celui de l'apprentissage de l'autonomie. Dans le cas contraire on observe ce qui se passe aujourd'hui : taxes nouvelles et obligations diverses pour limiter la casse et financer le /les remorquages des bateaux en panne de moteur ou de GPS qui appellent à l'aide via la VHF.

L'encombrement des ports n'explique pas tout.

Cordialement,

09 juin 201209 juin 2012

De même en école de voile, on apprend à redresser un dériveur après désalage....
la génération d'avant n'avait pas le choix: leurs bateau n'étaient pas conçus pour désaler......

09 juin 2012

L'encombrement des ports et les soit disant interdictions sont, en effet,un excellent prétexte.

Cela dit avec les performances médiocres des croiseurs actuels, ces manoeuvres ne sont pas toujours faciles. Pourtant, il peut être utile de s'y entrainer de temps à autres. Cela éviterait de faire appel aux canot tous temps pour sortir de Chausey en cas de panne de moteur, par exemple.

Dans les années 70, à minuit, faute de disposer d'un moteur, nous sortions au louvoyage dans les écluses du port de commerce de Granville avec des Brise 31( sous génois!) et des stagiaires qui arrivaient du train...

Je ne suis pas certain que je le referais aujourd'hui...

09 juin 2012

Réponse "générale" : s'agit il d'un topic incitant à la désobéissance ? À enfreindre les règlements portuaire ...

Réponse au MSG de viking35 (que je salue pour l'avoir croise rapidement, désolé pour le café, si tu repasse se sera avec plaisir).
Tout le monde n'ayant ni ta dextérité ni ta compétence, des "accidents" ayant eu lieu ... Des règles ont été édictées ...

Pour "imager" : moi j'ai jamais eu d'accident en conduisant bourré et sans Ceinture donc je ne comprend pas pourquoi c'est obligatoire ...

Pour revenir à plus "sérieux" ...
La voile est accessible SANS permis (donc sans aucun minimum de connaissance requis) ... Soit on réglemente au plus prudent (cas de l'optique "vulgarisation", et il faut espérer que cette communauté va s'entraider, se conseiller pour qu'un niveau minimum existe), soit on est "élitiste" et on exige un permis ... Qui seul valide un état de connaissance à un instant T mais en rien l'intention de les utiliser ou les respecter ...

Enfin, on est en droit d'être en accord ou pas avec des lois, des règles ... Mais de la à inciter à les enfreindre ...

09 juin 2012

"Réponse "générale" : s'agit il d'un topic incitant à la désobéissance ?"

il s'agit beaucoup plus simplement de conseiller à savoir se débrouiller à la voile par soi-même, ce qui - comme le souligne un intervenant - était voici encore peu le B-A BA de la manoeuvre d'un voilier et qui peut se révêler fort utile en certaines circonstances.

09 juin 2012

Et puis de toute façon, même si l’encombrement des ports ne permet pas toujours de manœuvrer à la voile, il reste toujours possible de prendre des corps morts à la voile, et dans ce cas précis, c’est possible avec des bateaux d’une taille respectable.
Et contrairement à ce qu’en pensent certains, manœuvrer à la voile, ce n’est pas de la frime, c’est avant tout un plaisir intense, c’est véritablement jouissif (enfin, quand c’est réussi…), et pour moi ça fait partie intégrante du plaisir de la voile.

Ps - je rajoute à lintention de shamane quand il écrit que tout le mionde n'a pas la dextérité ni la compétence de viking, que cette dextérité, elle s'acquiert en s'entrainant. C'est vrai que si on n'essaye jamais...

09 juin 2012

Je partage 100% de l'avis concernant l'entraînement si on précise bien en eau calme extérieur au port ...

Un denisG qui venait demander l'année dernière s'il existait des GPS hauturier pourrait très bien fort de. Es avis essayer de rentrer à la voile dans son port ... Et risque d'abîmer d'autre bateaux ... Peut être le votre ou le mien ...

09 juin 2012

ON devrait obliger à avoir deux moteurs à bord!

10 juin 201210 juin 2012

Interdictions et obligations nous cernant chaque jour un peu plus, ce genre de souhait sera peut-être exaucé dans un futur proche. Ce qui en contentera certains :tesur:

10 juin 2012

amusant!
plus sérieusement,l'entretien et le suivi réguliers du moteur,nous mettent(presque?!)à l'abri d'une panne...faut aussi suivre les périphériques(cableries/réservoir/filtres/qualité du carburant....)
autrement dit en présence d'un moteur il faut"jouer le jeu"...
si panne tout de meme,et si on s'est entrainé(temps maniable/eaux libres/mouillages pas trop encombrés)certaines configurations de ports permettent des arrivéés à la voile(quai d'acceuil/quai carburants/quai de grutage...)
sur des petits bateaux(6/7 m)on peut meme" freiner" en balancant 1 ou 2 seaux sur l'arrière....
mais le + raisonable reste surtout en pleine saison,de faire appel au pneumatiques du port

25 fév. 2014

Les seaux, ca marche aussi pour les plus gros ! La aussi suffit de tester ...

10 juin 2012

comme ça t'es peinard, tu es déjà en règle ? :coucou:

09 juin 201209 juin 2012

J'ai eu mon premier moteur sur mon voilier en 1998. Avant, je faisais tout à la voile, ou à la godille si pas de vent (Akwaba pourra témoigner des retours contre le courant avec 100 coups de rame chacun jusqu'au port !). Mais j'avais des bateaux plus petits et plus maniables que nos croiseurs actuels. Maintenant, sauf avarie, et ça m'arrive assez souvent vu la vétusté de mon matériel, je rentre au moteur. En cas d'avarie (fréquentes !), malgré mon grand âge, j'arrive encore à prendre ma place à la voile, sauf conditions exceptionnellement mauvaises... et je pense (j'espère) que c'est le cas de la plupart d'entre nous. Ceci dit, je suis partisan du moindre effort, et je fais mes manœuvres au moteur chaque fois qu'il fonctionne ! En ce qui concerne la législation, je crois qu'il n'est pas (du moins à Arcachon) interdit de rentrer ou sortir à la voile, il est simplement interdit de tirer des bords dans le port, et c'est assez compréhensible quand on voit le trafic aux heures de pointe !

10 juin 2012

Bonjour
Manoeuvres de port sans moteur :

10 juin 2012

Un jour à St Malo, plus de moteur et pas de vent devant l'entrée du port. j'ai pris ma godille et j'ai appris à godiller sur le tas ! J'ai pu entrer à St Servan mais j'avais un Edel 4.J'avais la frousse de ma vie car je craignais qu'un bateau rapide ne sorte;
Un autre jour, en panne moteur j'ai fait route sur Belle-île pour pouvoir entrer à la voile dans le port de Le Palais au lieu d'avoir à tirer des bords en entrant au Crouesty. C'était la bonne option !
lebateauquibouge.blogspot.com[...]/

10 juin 2012

Lu le blog.. ;-) :topla:

10 juin 2012

Petite histoire (j'en ai plein)

Un dimanche matin les deux portes des ecluses de St Malo étaient ouverte et les bateaux rentaient dans le port . Pour ceux qui connaient la circulation était coupée et evidement 100/200 personnes regardaient les bateaux .

Devant l'écluse on aperçoit un voilier toute voiles dehors qui s'apprete à rentrer , l'officier du haut de son miradoir ordonne d'affaler et de rentré au moteur , il ne se passe rien, l'officier insiste , ordonne ,ordonne ......rien le bateau avance dans l'écluse à la voile...l'officier devait etre vert de rage ...

et tout a coup de pres on reconnait Eric ,il fait un petit signe à la capitainerie qui se confond en excuses , et tout le monde mort de rire ...

josé

10 juin 2012

ce eric, ça devait être ET ? :lavache:

10 juin 2012

S'entrainer, oui, avec des manoeuvres qui fonctionnent bien. Prise de coffre ou départ à la voile, c'est largement faisable quitte à s'y reprendre à plusieurs fois. Rentrer entre les pannes c'est déjà plus délicat mais ça se fait, au grand étonnement (et applaudissement) de mes voisins de ponton.

Et hisser la GV dès la sortie d'écluse en faisant un 360°, reprendre sa route et envoyer le GV, tout ça pour être le premier à couper le moteur. Ça en épate certains mais en fait, comme vous le dites si bien, c'est une question d'entrainement.

10 juin 2012

Je suis preneur de tout conseil pour rentrer dans un chenal déventé large de 30m de large avec la houle qui rentre dans le cul du bateau, je précise que le chenal tourne a 360° avant de rentrer dans l'avant port. Même les optimist de l'école de voile se font tracter par la sécurité.

J'ai essayé deux fois et failli aller au tas sur le mole a cause de la houle.
Prendre un corps mort avec de l'eau d'accord, mais pas ca.
VIVE le moteur !
@+

12 juin 201212 juin 2012

au vu de la description, il me semble bien reconnaître ce port (Bourgenay ?)

Il se trouve que j'y ai encadré des stages, tant en First Class 8 qu'en First 210.

Nous y faisions toutes nos manoeuvres de port à la voile, tant les départs de ponton que les arrivées (avec accord de la capitainerie, étant en école)

Je reconnais que l'entrée peut y être délicate, plus dû à la formation éventuelle de houle qu'à la force du vent en elle-même.

Mais en étant attentif, et avec le niveau de compétence nécessaire, cela s'est toujours bien passé. Et ça a été un excellent entraînement pour le cas où, justement, il y aurait eu un problème.

NB si c'est bien du même port qu'il s'agit, l'entrée du chenal tourne à deux fois 90°, et non 360° comme indiqué ;-)

16 juin 2012

EXACT 180° je me suis trompé.
C'est facile quand le vent rentre de SE a SW, la tu es Grand largue ou Vent AR dans la passe.
Lorsque tu es dans le chenal entre les digues tu es complètement déventé , tu as a peine trente mètres pour tirer un bord. J'ai eu un 211 pendant un an et j'ai essayé une fois a cause d'une panne de mon HB, je suis resté planté au milieu de la passe plus de vent dans les voiles, masqué par la digue. Heureusement pas de houle et j'ai été tracté par un merry fisher qui m'a ramené au ponton visiteurs.

Maintenant j'ai un 31 pieds avec 1,90 de tirant d'eau pas question de rentrer a la voile et de louvoyer dans le chenal au risque de m'ensabler.
@+ Alain

10 juin 2012

J'ai eu le grand bonheur, dernièrement, de choisir mon corps mort pour passer la nuit.
Il y en avait une dizaine, l'ai manoeuvré à la voile et en solitaire, tranquillement, et choisi trois coprs morts pour faire des approches "à mourir" dessus. Jouissif et tellement gratifiant.
Bon, maintenant, dans un port encombré avec des vents tournants, là, c'est une autre histoire, mais qui sait, j'oserai peut-être, ayant une bonne assurance !
;-)

10 juin 201210 juin 2012

les ports sont réticents.
Juillet 2011, dimanche, 18 heures, fin de we bondé, des bateaux partout devant le petit chenal du crouesty, on se met dans le rang, et on démarre le moteur.
=> *** pas de moteur (démarreur HS nous dira l'avenir), on se déhale comme on peut sous GV et génois, sous les regards médusés des gars qui rentrent (faut reconnaitre qu'on embête tout le monde) et j'appelle la capitainerie :
-" Bonjour, euh, on a un petit blème de moteur, ce serait pour savoir où on peut se mettre
-z'avez pas de moteur ?
-ben non madame, mais si vous nous donnez une place gérable, on pourra y aller ; sauf si vous voulez venir nous chercher, on tire des bords à l'entrée du chenal
-bougez pas... ON ARRIVE !!"

remorquage dans les 5 minutes, très sympa... mais on les sentait soulagés d'avoir évité de gérer un (petit) bateau de 10 mètres entre les pontons.

10 juin 2012

Une autre petite histoire...
En pleine saison au Palais, les vents promettant de nous pousser favorablement hors du port nous décidons de sortir à la voile. Nous voyant naviguer voile haute le capitaine du port nous injurie d'affaller de se mettre au moteur. Ce que nous ignorons de faire (faire un 180 puis affaller était trop dangereux). Alors il se jette dans son canot (à moteur bien sur) et plein gaz fonce nous arraisonner.
Manque de pot pour lui, bêtement, son moteur vient à caler et il se trouve au beau milieu du port à jurer tout en cherchant a faire redémarer son moteur. Déjà les badeaux était hillares...
C'est ce moment que la navette reliant au continent à choisie pour sortir, et c'est sous les coup de cornes de celle-ci que notre capitaine de port s'est piteusement dégagé de son chemin à la godille...
On a a rit pendant une demi-heure !!!

10 juin 2012

Qu'il est facile de rire de l'infortune d'autruis ...
Si le moteur avait fonctionne alors c'est moi qui aurait rigole 30mn en me disant "encore un superman qui croit que les règlements sont pour les autres" ...

11 juin 2012

Tu as raison. Mais vraiment on ne jouait pas au superman, on navigue plutôt tranquille. Et comme les vents nous poussaient gentiment vers la sortie...
C'est quand même un démonstration que le moteur n'est pas toujours la solution la plus fiable...

10 juin 2012

[b]Proposition d'un "Plan training" pour manœuvres de port à la voile :[/b]

1 - Approche des avants-ports à la voile.
Vitesse du bateau, erre, dérive, temps pour un virement, pour un empannage, voilure la plus adaptée, placement "à vue" sur le plan d'eau, pilotage (alignements).
Plus on gagne en confiance, plus on s'approche de la passe.

2 - Mouillage entièrement à la voile, et, appareillage idem.
Avec eau à courir sous le vent dans un premier temps.

3 - Prise de coffre, de tonne, de ponton flottant isolé, venue à couple au mouillage.

[i]C'est l'heure du grand saut, l'heure de franchir la passe…[/i]

4 - Prise du quai d'accueil à la voile (juste en face de la capitainerie souvent), prise du quai en continuité de l'écluse.

5 - Louvoyage entre les cat-ways.
OK. Ça c'est très difficile.

Bon.
Pour ceux qui en sont au point (1), ce chemin est une longue marche.
Une galère en fait !

10 juin 2012

Le pb n'est pas de savoir si c'est interdit ou pas. Il y a des circonstances ou il faut faire sans moteur avec personne pour aider. Cela m'est arrivé plusieurs fois suite à des pannes moteur et perte d'hélice. D'ailleurs personne n'a eu de panne moteur !....Et l'on navigue toujours à proximité d'une marina moderne !...c'est bien connu....
C'est bien comme c'est mon cas d'avoir appris en école de voile à le faire. Savoir maîtriser son bateau et ne pas compter sur les autres est pour moi un facteur de sécurité.

10 juin 2012

Puisque l'on est dans les anecdotes et les histoires vécues, je me permets de citer quelques exemples personnels.

Non par gloriole, mais pour illustrer et faire comprendre le lançement du sujet.

NB "Monsieur" Shamane95 est prié de ne pas lire ce post. Il risquerait l'apoplexie foudroyante :langue2:

Avec un précédent monocoque de 37', dont la charmante particularité était le désamorçage du moteur, évidemment aux moments critiques (pb de montage du filtre, panne trouvée au bout de... quelques années, après interventions de plusieurs mécanos !)

  • entrée dans le port de Barcelone, en solo, au louvoyage (et il est long !). Arrivée à couple d'un autre bateau le long d'un quai au fond du port.

  • arrivée à Gibraltar (solo), encore en louvoyant, accostage le long du ponton de la douane.

  • arrivée à Castellon (solo) jusqu'au ponton d'accueil.

  • mouillage en louvoyant (solo) à Cadaques.

  • arrivée de nuit (solo) port du Palais à Belle Ile. Mouillage dans l'arrière port.

Et j'en oublie sans doute...

Avec un autre monocoque de 35', pour diverses raisons. Navigation à deux :

  • arrivée au ponton visiteur port de Fuengirola (pb batteries)

  • entrée de nuit, en louvoyant, dans le port de Mahdia (Tunisie) (pb de batterie). Mouillage dans l'avant- port

  • entrée dans le port de Sfax (Tunisie) (plus d'embrayage)accostage d'un bateau de pêche.

  • entrée jusqu'au ponton port de Garrucha (désaccouplage tourteau/arbre !)......

Un des derniers (mauvais) gags qui me soit arrivé est une entrée à la voile avec un Sun Fast 52', en convoyage en solo, dans le port de Royan, pour cause de désamorçage du moteur.

11 juin 2012

Beau parcours l'ami !

11 juin 2012

Quel dommage de réserver une telle compétence, ce sens marin et cette finesse de manoeuvre à la petite élite de marins d'exceptions (mais néanmoins modestes) qui fréquentent ce fil.

Ta modestie dut-elle en souffrir, prends sur toi et écris donc cet opuscule qui manque tant aux béotiens, et a sa place sur l'équipet juste à côté du cours de navigation des Glénans.

10 juin 2012

Bien sur, à éviter en principe surtout dans les ports encombrés.
Cela m'est arrivé à la suite de problème moteur, comme tout un chacun, le cas classique étant la saleté en sortie de réservoir qui obture l'alimentation en gazole.
Dans ce cas, il faut savoir gérer la situation et gagner à la voile une place accessible.
Mais il m'arrive aussi de le faire pour le plaisir, notamment au Havre pour gagner le ponton visiteur sous la capitainerie. C'est plus facile lorsqu'on a la chance d'avoir un ponton à accoster plutôt que le catway qui est plus compliqué. Naturellement, le moteur tourne au ralenti et point mort. Un bon entraînement.

10 juin 2012

Souvenirs, souvenirs... Rentrées sur La Rochelle sous spi. A affaler le spi entre les tours (là, miracle de l'aérodynamique, avec les perturbations dues aux tours, il suffisait de larguer la drisse au bon moment pour que le spi se dégonfle et tombe sur le pont. Pour un peu, direct dans le sac) A continuer sous GV jusqu'à l'approche des pannes. Puis à affaler la gv et continuer sur l'erre entre les pannes. Si besoin, un peu de godille avec la barre, pour aller se mettre à couple d'un copain (il n'y avait pas de catway!) Mais à l'époque, la plupart des bateaux étaient plus petits et moins lourds que maintenant. Donc moins de risques si on calculait mal son coup!

11 juin 2012

LE souci ne vient pas trop de la taille des bateaux, j'ai souvenir d'un cata de 14m faisant régulièrement cette manoeuvre en solo, exceptionnellement avec le spi....

Le vrai problème est le trafic et la visibilité au passage des tours, avec les bateaux de promenade, les passeurs, et autre plaisanciers.

11 juin 2012

A l'époque, il n'y avait pas de bato-bus, un seul traine-coui..ons et guère plus de plaisanciers derrière les tours que maintenant (les Minimes n'étaient encore qu'un vague projet). Mais c'étaient majoritairement des passionnés. Le moteur ne faisait pas partie de l'équipement standard de leurs bateaux.
De plus c'est plus facile de casser l'erre d'un bateau de 1 ou 2 tonnes que celle d'un bateau de 10 tonnes!

11 juin 2012

C'est vrai que la prise de catway sous spi, big-boy et reacher, même sans spi d'artimon, c'est pas de la tarte au-dessus de force 4.
:jelaferme:

11 juin 2012

l'école du dériveur est imparable pour gérer l'erre , arriver bout au vent etc ... mais le niveau des plaisanciers actuellement est aussi bon que lorsque l'on croise un voilier où bateau à moteur en mer , les règles élémentaire de priorité ne sont pas respecté plus personnes ne s'en souci et "conduit " son bateau comme bateau comme sa bagnole . tout est dit !
encore ce week end un bavaria que j'ai croisé au moteur arrivant par mon babord est passé à quelques mètre de moi sans modifier ni son cap ,ni sa route . devant canet en roussillon.
alors quand à une manoeuvre de port à la voile , pour gagner des roro avec vidéo gag ,ça le fait !

11 juin 201211 juin 2012

Hello,

On ne peux qu'être d'accord avec le post initial de ce fil.
Bien sur c'est toujours mieux de pouvoir se débrouiller seul.

Ma modeste expérience en ce domaine:

Quand j'ai acheté mon bateau actuel, le moteur n'a fonctionné correctement que quelques heures. Bon, je me suis fait avoir, mais ça m'a donné l'occasion de tester les entrées de ports à la voile malgré moi. Effectivement, pas question d'appeler au secours sous prétexte que le moteur s'arrête ce qui ne représente pas un danger immédiat sur un voilier. (enfin ça dépend du temps quand même?)

Bon, autant le dire tout de suite, je n'ai pas aimé ça!

Je suis rentré plusieurs fois dans mon port d’attache, à Toulon, mais sans pouvoir me mettre à ma place directement. Je prenais une place mieux orienté et plus large, autant que possible, puis je mettais le bateau à sa place, soit en le tirant avec une amarre, soit avec l'annexe.

Une fois, en voyant que je rentrais à la voile à la Ciotat, par tout petit temps, presque sans vent, un gars en canot à moteur c'est gentillement proposé de me remorquer jusqu'au quai d’accueil, j'ai accepté volontiers, il m'a largué "sur l'élan" en arrivant au quai et est parti sans même que j'ai eu le temps de le remercier.

Bref, ça m'est arrivé assez souvent à une époque, parce que mon moteur était toujours en panne, mais je préfère nettement rentrer tranquillement au moteur.

La chose qui me plairait bien pour aider dans ce genre de situation,serait de pouvoir déhaler mon bateau à la godille (il en faudrait une adaptée bien sur) mais je n'y arrive pas , même sur un petit canot, alors sur mon yacht de 8.6m et plus de 3T ...

A+,
Now

11 juin 2012

Hello Now,

Les 3 T de ton bateau, c'est à peu près l'idéal pour être propulsé à la godille !

Sur les très petites unités, les annexes par exemple, l'absence de masse et donc d'inertie ne facilite pas le geste.
Sur les très grosses unités, le geste devient franchement technique, il y a peu de tolérance, mais on peut tout à fait godiller des bateaux jusqu'à 10 T de déplacement lorsque l'on sait faire.

Dans ton cas, le plus dur, c'est de trouver où la gréer, éventuellement renforcer la strat, etc. Pas si simple.

11 juin 2012

J'ai beaucoup navigué il y a maintenant un trentaine d'années en Manche avec un bateau de 1.8 T équipé d'un " british seagull", on avait pris l'habitude d'avoir toujours la godille à poste et un mouillage prêt au cas où ... et on a beaucoup manoeuvré à la voile ou à la godille. Il est vrai qu'il y avait plus de place que de nos jours...
Sur de l'eau plate sans courant et sans vent on déplace très bien un bateau lourd (3t à 3.5t) à la godille, il faut le lancer et puis après on coure sur son erre.

11 juin 2012

perso, j'éprouve une certaine satisfaction à prendre un corps-mort sans embrayer le moteur.
Cependant, depuis l'arrivée de propulseurs d'étrave, j'ai l'impression que les "pilotes" de bateau connaissent de moins en moins leur bateau (erre, fardage, etc ...) et le milieu qui les entourent (force et direction du vent, courant, etc ...).
J'avoue aussi humblement que certaines manoeuvres sur des bateaux que je ne connais pas m'angoissent.

11 juin 2012

on fait comme on peux
a chaque problème sa solution

11 juin 2012

le problème, c'est le nivellement par le bas des connaissances de base quant à la manoeuvre d'un voilier, dont, doit-on le rappeler, les voiles sont le mode de propulsion "principal.

La solution est maintenant la solution de facilité, en cas de problème. Appel des secours ou du dépannage en mer.

Et les cross sont sollicités chaque année pour des situations qui pourraient être parfaitement gérées par les plaisanciers eux-mêmes, s'ils avaient eu la formation nécessaire pour y faire face.

11 juin 2012

Je n'ai jamais goûté le stress alors compte-tenu de mes capacités, je ne me suis jamais essayé à la prise de ponton sous voile sans y être contraint mais j'ai eu suffisamment d'emm... avec les moteurs pour avoir soit une GV ou un génois haut, soit prêt à être envoyé.
J'ai depuis fuit la marina pour un port d'échouage, et là, c'est que du bonheur malgré les 3-4 noeuds de courant et le vent jamais dans le bon sens :-D

11 juin 2012

Amen ...

11 juin 2012

re amen

11 juin 2012

Voire même habemus ayatollam

11 juin 2012

Habemus papam

11 juin 2012

pas vu la fumée !!!

11 juin 2012

Pourtant c'est parfois fumeux !

11 juin 2012

Pas vu la fumée, pas vu la fumée ... normal, on est à la voile, pas au moteur
ok, je sors.

11 juin 2012

Je me souviens d'un après-midi sur la "Bergère de Domrémy" dans la rade de Brest, pas de moteur à bord, départ sous voile, retour sous voile. Et zyva qu'on envoie le flèche pour rattrapper l'autre vieux grément qui vient nous narguer. On a même pris la cape dans le port de commerce, pour voir comment c'est qu'on fait.

Expérience inoubliable et inattendue, je flânais sur les quais pour aller voir la nouvelle Abeille, tandis que madame arpentait une brocante, il manquait un matelot, le patron m'a demandé si je voulais embarquer, j'ai pas dit non (après avoir passé quand-même un coup de fil à médème)...

De mon côté, je rentre souvent sous GV dans le chenal assez étroit de Nieuport, moteur HB au ralenti prêt à être embrayé, jusqu'assez près de mon ponton attitré

11 juin 2012

Pareillement : j'étais à couple de la Bergère à Douarn un jour de fête, c'est dire si le port et l'entrée du port étaient encombrés. Ils sont sortie à la godille en zigzaguant entre les bateaux, puis ont hissé une fois dégagés.
La bête doit bien peser 25 ou 30 t. Deux avirons de godille armés par des gars épais comme des carrelets.
:bravo:

11 juin 2012

Les propulseurs d'étrave, j'adore... quand j'en entends un, je suis presque sûr qu'il va y avoir du spectacle. Marcel et Zézette on board, Marcel à la barre qui gueule, Zézette qui fait ce qu'elle peut pour comprendre, avec une certaine dyslexie entre tribord et babord et les ordres et contre-ordres de Marcel...
La dernière fois, un Dufour 52 pieds, peu de vent, mais à 4 noeuds biens tassés est venu vérifier la solidité du ponton et de son étrave...
Intéressant...
Alors la voile, là... Pouf-pouf !

11 juin 201211 juin 2012

Quelle arrogance :-(

Et toi, un 52 pieds, tu le manœuvres à 2 à la voile dans un port?

11 juin 2012

Non, Dagget, je suivais le fil parlant des propulseurs d'étrave.
Arrogant, oui, Marcel, car arriver à la vitesse qu'il avait sur une place de ponton, c'est effectivement un peu arrogant. La masse d'un 52 pieds n'est pas négligeable

11 juin 2012

sur un dufour 52 pieds , c'est pas zezette et marcel , mais marie bénédicte et charles édouard .........
mais , sachant qu'on est con à partir de 40 pieds , les deux sus-només ............

11 juin 2012

l' an passer suite a une avarie de répartiteur de charge, nous sommes rentre a la voile a port Joinville, Locmiquelic,
l'herbaudiere ( a marée basse) et la Rochelle,au final on reusssissait mieux qu'au moteur :mdr:

11 juin 2012

Sur Pen Duick III, je connais bien un intervenant de ce site qui a navigué avec des stagiaires, sans moteur, deux week end de novembre dont un dans 30 noeuds de secteur est.

Guernesey , St Hélier, Chausey par la passe nord , Granville et bien sur St Malo.

L'arrivée de nuit à 9 noeuds sous trinquette seule à St Peter n'était pas évidente. Le départ au louvoyage du lendemain non plus...

En 1967/68, au départ de Granville, le St Pierre, maquerautier de 11 /12 m faisait de l'école de croisière dans les anglos sans moteur.

11 juin 2012

Et si en plus d'apprendre a manoeuvrer a la voile on apprenait egalement a bien, voir tres bien le faire avec son moteur ?

Utile non, surtout lorsque l'on voit les rentrees au port souvent epiques de certains!!!!!!

11 juin 2012

mooossieur fouras et moooosieur viking , si vous entrez à st pierre (gernesey) à la voile avec un 40 pieds (le bateau-étalon des cons ) , au mois d'aout ,sans vous faire arraisoner par un harbour master sur son boston , prévenez à l'avance que l'on face une vidéo pour agrémenter les longues soirées d'hiver 2012/21013 !!!

11 juin 2012

Ce genre d'exercice à la période indiquée est en effet véritablement une provocation à St Peter. Mais à cette période, à partir de 40 pieds (et souvent même avant), les visiteurs sont invités à mouiller à l'extérieur car il n'y a plus de place. Ajoutons à cela les NGV et ferries divers pour faire bon poids!

15 juin 201215 juin 2012

Juillet 2004, en arrivant à St Peter, le vent tombe, le moteur veut pas démarrer, je descend lui parler gentiment avec la clé de 10 mais il veut pas...
Un bateau passe près de nous et demande spontanément à mes équipiers si on veut de l'aide - OK, on passe une remorque.
à l'entée du port un harbour-master me prend en charge et me fait rentrer dans la marina avant tous ceux qui patientaient dans l'avant port... je n'ai jamais pu m'excuser auprès de ceux qui ne sont pas rentrés de leur avoir grillé la place...

11 juin 201211 juin 2012

En conclusion de mon sujet (mais je n'empêche personne de continuer la discussion) je suis très agréablement surpris du nombre d'intervenants qui ont manoeuvré à la voile dans un port, ou qui tout au moins approuvent la possibilité de le faire le cas échéant (de force majeure la plupart du temps). :bravo:

11 juin 2012

Moi ce qui me surprend dans ce fil par rapport au perte des con sur l'eau ...

C'est que dans ce fil, certains écrivent "clairement" :
Mannœuvrer à la voile dans un port est interdit mais je m'en fou je fais quand même ...
Je réagis et me fais limite traiter de "pisse froid".
Je comprend qu'en cas de panne cette solution puisse être salvatrice ...
Mais il y a aussi la possibilité de s'approcher du port, de ne pas déranger la Snsm et d'appeler le zodiaque du port ...
Mais surtout, aussi salvateur cela puisse être, de la à dire au'on le fait sciemment et sans être en panne en se moquant du Harbor master qui lui tombe en rade de moteur ...

Et dans l'autre topic, voir les réactions, voir limite l'intransigeance face au ripam ...

2 poids , 2 mesures ?

Bonne soirée à vous :)

Nb: je réponds sous votre MSG monsieur fouras, mais n'étant pas forcément l'initiateur des propos cités, vous n'êtes pas particulièrement vise :)

11 juin 201211 juin 2012

Sans doute, mais je vous réponds quand même :

  • dans le cas de manoeuvres de port à la voile, j'ai bien précisé qu'il est utile de savoir le faire (après entraînements préalables en eau libre sur coffre par exemple) en cas de défaillance du moteur, lequel, rappelons-le, n'est considéré normalement qu'"auxiliaire" sur un voilier.

Que des capitaineries aient stipulé dans leur réglement intérieur (ce n'est pas une loi) son interdiction provient surtout je pense de l'incompétence supposée face à l'accroissement du nombre de bateau, et par conséquent de néo-pratiquants peu aguerris à ce type de manoeuvre.

Enfin sur ce sujet, il n'y a quand même pas que des marinas. J'ai cité des exemples de mon propre cas (défaillance de moteur) où je me suis tiré d'affaire dans des ports qui n'étaient pas particulièrement aménagés plaisance (à l'étranger notamment)

  • dans le cas des règles du RIPAM, je persiste et signe quant à leur observance, qui est dans le domaine maritime l'équivalent des priorités du code de la route. Ca n'a rien d'incompatible avec ce que je viens de dire précédemment. Pour moi ce sont deux choses bien différentes.
12 juin 2012

c'est vrai que ce soi ici où dans mon post , on s'aperçoit que tous le monde s'en fous des choses à respecter et que c'est chacun pour soi et advienne que pourra !
on le constate en voiture , dans les files d'attente , en mer ,un peu partout en fait et dans tous les domaines .
bref ça craint

12 juin 2012

Concernant les mannouevres de ports que vous avez cité elles étaient en état d'avarie, ce qui peut se comprendre/justifier.
Mais d'autres dans ce fil ont indiqué savoir que interdit mais le faire quand même (en ce moquant du Harbor master tombe en panne de moteur ...)
Ce sont ces cas la qui m'ont "choque" dans l'autre fil ... C'est interdit par loi ou règle je ne fais pas, c'est tout ...

Si celui qui a un bateau de 7m maîtrise sont entrée de port à la voile, envisage t il de se retrouver face à 100m2 (taille de beaucoup de "petit cata"), ou face à un bateau de plus de 30t ...

Ensuite certains ayant limite lance le conseil de faire quand même, seraient ils capable de les faire avec 100m2 ou 30t ? Si oui tant mieux, mais le risque est que puisque conseille, d'autre essayent ...

Enfin comme dit, autant port implique promiscuité et à priori forte fréquentation laissant peu de temps à la réflexion, l'interprétation ...
Autant plus loin, même si privilégié, à 1m si ce bateau modifie son cap pour faciliter le passage du bateau qui vient en face et qui n'avait pas modifié sa route, alors n'ayant plus de route de collision je ne vois pas pourquoi il stresserait.

Cordialement,

Shamane

12 juin 2012

1m pour 1 mile ...

12 juin 2012

Le sujet initiale était bien de savoir si nous nous entrainions parfois aux manœuvres de port à la voile. Puisque les règlements des ports l'interdises la discussion est déjà close ?
On parle bien d'entrainement, et pas de jouer au superman ou supermatuvu. Donc oui, quand les conditions sont favorables (et j'insiste bien sur favorable) il m'arrive de m'entrainer à la voile pour être plus aguerri le jour ou je n'aurai pas le choix.
Qu'un "maitre de port" manifeste son mécontentement je le comprend. Mais qu'il m'injurie, devienne hystérique alors que ma route est la même que si j'étais au moteur, qu'il saute dans son canot pour tomber en panne au milieu du passage, oui çà me fait rire. Car sa démonstration tombe à l'eau, c'est lui qui devient gênant.

Mais bien entendu cette anecdote n'est pas une invitation à se moquer des règlements, ni a faire des entrées ou sorties de ports à la voile en se moquant du monde.

Pour une fois c'est faire un peu de marine, pas seulement de la plaisance.

12 juin 201212 juin 2012

"C'est interdit par loi ou règle je ne fais pas, c'est tout ..."

Cela relève du règlement portuaire. Dans certains ports, c'est interdit, dans d'autres non. Dans mon port d'attache (Zeebruges), il est interdit de naviguer sous voiles seules. Probablement à cause du traffic commercial intense.

12 juin 2012

Au fait, vaut il mieux tirer des bords à la voile dans un chenal alors que son moteur peut fonctionner ou garder sa droite au moteur ?

12 juin 2012

"C'est interdit par loi ou règle je ne fais pas, c'est tout ..." Je ne suis pas du tout certain que cela interdit à St Peter de Guernesey ou St Hélier. En tout cas, les locaux ne s'en privent pas.

"Si celui qui a un bateau de 7m maîtrise sont entrée de port à la voile, envisage t il de se retrouver face à 100m2 ..." C'est vrai que c'est devenu tellement rare, que le plaisancier lamda l'oublie peut être.

Mais ,maitriser son voilier à la voile, éviterait une grande partie des sorties du canot tous temps de Granville. Je suis aussi étonné qu'il n'y ait pas plus de solidarité entre plaisanciers car demander une remorque pour faire 7 milles n' est pas difficile.

12 juin 2012

[quote]... vaut il mieux tirer des bords à la voile dans un chenal alors que son moteur peut fonctionner ou garder sa droite au moteur ?[/quote]

Il ne me paraît pas possible d'apporter une réponse unique à cette interrogation.

Si le chenal est encombré d'embarcation nombreuses, variées et naviguant à des caps multiples avec des vitesses différentes, il est certainement tout à fait déraisonnable de se maintenir à la voile.
Embrayer la propulsion mécanique, en tenant sa droite, est alors raisonnable.

Si le chenal est vide, ou s'il compte un ou deux autres bateaux venant en sens inverse, il n'y a sans doute pas à se priver de sa séance de louvoyage si l'on a un goût pour cette pratique.

Si les bateaux sont plus nombreux mais avec le même sens de marche que vous (ils rentrent tous au port), les vitesses relatives sont alors très faibles. Tirer des bords reste tout à fait possible sans véritable risque même si les uns progressent au moteur et les autres à la voile !

Bien sûr.
La limite entre "le chenal est peu fréquenté" et "le chenal est encombré" est une appréciation subjective.

Un dernier point enfin.
Un chenal n'est, en terme de statut, pas tout à fait un port et ce qui vaut dans le port ne vaut pas nécessairement dans le chenal.

12 juin 2012

C'est une manœuvre qu'il faut savoir faire pour obtenir l'A2C1 (niveau 5 de la FFV). Quand on le fait dans le cadre d'une école et que le port est ok, c'est très bien.

Pour autant, est-ce grave si tout le monde ne l'a pas déjà fait, je ne le crois pas... mais bon...

Je suis assez d'accord avec fouras, il faut commencer par "tout simplement" apprendre à contrôler sa vitesse en s’exerçant aux mouillages et à la prise de coffre par exemple.

12 juin 201212 juin 2012

[quote]... et la règle 9 du RIPAM ?[/quote]

Je viens de re-lire la règle 9 du RIPAM.
Ici : www.premiumwanadoo.com[...]pam.htm

L'alinéa a) énonce le principe général, à savoir :
"[b]... naviguer aussi près que possible de la limite extérieure droite du chenal...[/b]".
Dans ce texte, le principe général se trouve qualifié par l'énoncé d'une nuance : "[b]aussi près que possible[/b]".
Pas de doute.
Pour un navire à moteur, aussi près que possible, c'est bien à droite du chenal.

Mais qu'en est-il pour un navire à voile ?

Le seul alinéa de la règle 9 évoquant les navires à voile est le b) ; pour dire :
"[b]... les navires à voile ne doivent pas gêner le passage des navires qui ne peuvent naviguer en toute sécurité qu'à l'intérieur d'un chenal étroit...[/b]
En clair.
Dans un chenal étroit, un petit navire à voile doit s'effacer devant un gros navire à moteur contraint de se tenir au centre par le seul fait de son gabarit.
Le bon sens même !

En terme opérationnel.
Comment le navire à voile, au louvoyage dans un chenal, va-t-il pouvoir satisfaire à cette exigence lorsqu'un très gros vient en sens inverse ?

Une façon d'opérer parmi d'autres.

À l'approche du gros (en sens inverse et en face).
Sur un bord de louvoyage à gauche (tribord amure), plutôt que de virer pour engager un nouveau bord à droite (babord amure)...
... [u]Abattre[/u].
Le voilier vient alors à peu près plein vent arrière (empanner si nécessaire).
[u]Le voilier est alors à droite du chenal, s'y tient, et de la sorte satisfait entièrement au principe de base de la règle 9 du RIPAM[/u].
Accessoirement, le voilier peut effacer un peu sa toile en bordant le GV dans l'axe et en affalant/enroulant l'avant de sorte à se ralentir un peu (c'est utile surtout si une table a été réservée).
Le gros bateau double le petit (il se peut même que le capitaine dise merci).
Le voilier lofe à nouveau babord amure, rétablit sa toile, reprend son louvoyage.
La crise qui se présentait est totalement éludée.

Il y a souvent beaucoup de solutions lorsque l'on navigue à la voile.
Et réussir une manœuvre de la sorte est extraordinairement satisfaisant.

12 juin 2012

Pour revenir à la règle neuf...

Rappelons qu'un bateau à voile est un bateau à voile lorsqu'il progresse à la voile.
Lorsqu'il progresse au moteur, ou à la voile en appuyant au moteur, il faut l'entendre comme un bateau à moteur.

Avec l'alinéa b) de la règle 9, en évoquant même brièvement et dans un contexte particulier les navires à voile, le RIPAM reconnaît implicitement qu'un navire à voile peut se trouver en position de progresser à la voile dans un chenal !
Le louvoyage, lequel n'est qu'un mode de progression parmi d'autres pour les navires à voile, se trouve de fait tout aussi implicitement reconnu.

12 juin 2012

ouais :-)
perso j'aime bien affaler au plus tard et hisser au plus tôt quand le plaisir est supérieur au stress (d'un chenal qui se rétrécit pas la présence de nombreux bateaux de caractéristiques différentes) ou à la pression que me met ma femme pour affaler (moteurs au point mort au cas où)

12 juin 2012

Toujours à propos de la règle neuf...

À l'alinéa c), on peut lire :
[b]"Les navires en train de pêcher ne doivent pas gêner le passage des autres navires naviguant à l'intérieur d'un chenal étroit..."[/b]
En clair.
On peut faire des ronds dans un chenal avec des bouts qui trainent à l'eau !

Éventuellement à la voile.
Non.
Là j'exagère.

12 juin 2012

Dans le cas que tu évoques, le "petit" bateau à voile aura certainement droit à 5 coups de sirène qui le feront vite dégager vite fait pas tous les moyens.
Dans le cas spécifique du chenal du Havre, une pilotine du port éjecte TOUS les bateaux qui pointent leur étrave dans le chenal lorsqu'un gros navire est engagé, à l'entrée ou à la sortie.

14 juin 201214 juin 2012

Mon bateau est vieux, j'ai plus confiance en ses voiles qu'en sont moteur.
Je rentre souvent a la voile dans le vieux port de La Rochelle, notamment la nuit... c'est si jolie !
J'ai eu une discussion avec un membre de la police maritime, qui m'a confirmé que c'était totalement autorisé.
j'ai donné l'habitude a mes fils depuis leur plus jeune âge, de faire tout les prises de coffre a la voile
Bien m'en a pris car quand le moteur de Chloé est tombé en carafe ils sont rentré sans problèmes, tranquillement, a port des barques.
A chacun sa route et ses plaisirs, ...

15 juin 2012

Tous les bateaux ne sont pas égaux pour ces manoeuvres à la voile, et ce n'est pas qu'une question de taille.

15 juin 2012

Une question: un bateau sous voiles, mais dont le moteur est démarré et prêt à être embrayé doit-il être considéré comme voilier ou moteur?
Et, question annexe: comment savoir si le moteur est embrayé ou non (certains vont répondre avec condescendance "t'as qu'à regarder la sillage", mais, quand on est sur un autre bateau, on ne voit pas forcément le sillage d'un bateau qui vient vers soi. D'autres répondront que si il n'a pas le triangle, il est à la voile, mais qui arbore le triangle lorsqu'il marche au moteur?)

15 juin 2012

Un voilier qui fait route sous voile...est un voilier.
S'il utilise la propulsion de son moteur (avec ou sans voiles), c'est un bateau à moteur et il doit arborer le cône noir à l'avant. S'il n'arbore pas le cône, il est considéré comme faisant route à la voile seule.

15 juin 201215 juin 2012

Non, le cône noir doit être envoyé quand on navigue sous voile ET moteur.
Si les voiles sont ferlées, pas de cône noir.
Le cône noir, dans la logique du RIPAM est là pour lever l'ambiguïté lorsque au moins une voile est à poste.

15 juin 2012

Tu as effectivement tout à fait raison de rectifier mon post très mal rédigé (et donc erroné) et que je modifie ainsi:
"Un voilier qui fait route sous voile...est un voilier.
S'il utilise la propulsion de son moteur (avec ou sans voiles), c'est un bateau à moteur.
Sous voile et moteur, il doit arborer le cône noir à l'avant; s'il ne le fait pas, il doit être considéré comme faisant route à la voile seule."

16 juin 201216 juin 2012

slt
je ne vais rien ajouter a ce post tout a ete dit...mais a part mise a l eau et eclusage pas encore utiliser le moteur. cette saison..une vieille habitude(surement et peut etre pas la meme utilisation ....m enfin)cela m a des fois interdit
je le comprends dans certaines conditions ...mais je peux etre vulgaire dans certaines autres.
en tout cas j ai du mal a comprendre l interdiction soit disant "legislative"...je ne suis pas sur que les ports(meme prive) aient une telle autorite territoriale sur un domaine publique il faudrait poser la question a une autorite competente la cee par exemple...
tant qu on est dans le domaine de la securite rentrer au port par exemple
l interdiction me parait comment dirais je? dangereuse
le pacha doit choisir la solution.
ca n engage que moi et mon bateau
et lycee de versaille evidemment
mais la c est a verifier
fffff....
tres bon sujet en tout cas merci
seb

16 juin 2012

C'est essentiellement le "Code des Ports Maritimes" qui (un peu comme le Code de la Route) réglemente le fonctionnement des ports en France.
www.legifrance.com[...]jo05v_2
En application de ces textes législatifs (lois) et réglementaires (décrets), l'Autorité Portuaire adopte un Règlement de Police Portuaire qui s'applique dans les limites territoriales du port. Chaque port a donc son propre règlement de police, même s'il existe un modèle standard proposé par la FFPP:
www.lanautique.com[...]nce.pdf

Si dans un port de plaisance le règlement de police précise que la navigation sous voile y est interdite, j'imagine que l'assurance d'un bateau contrevenant aura beau jeu de refuser de couvrir les éventuels sinistres causés aux tiers. Si la surface financière du contrevenant est suffisante, ce ne sera pas forcément un souci. Dans le cas contraire...!

Naviguant depuis la fin des années 50, il est clair qu'à l'époque tout le monde naviguait sous voile, les moteurs étant peu répandus et peu fiables. De plus, la règlementation était beaucoup plus légère. Mais, depuis la démocratisation de la plaisance et l'explosion du nombre de navires, il a bien fallu construire des ports de plaisance et éviter que ne s'installe l'anarchie.
Comme pour le Code de la Route, certaines règles peuvent paraître parfois pénibles, mais c'est un peu la contrepartie à payer pour pouvoir continuer à naviguer en bonne intelligence.

16 juin 2012

merci steredenn
pour les precisions...j ai bien compris pour la reglementation bon apres c est comme pour la police il y a des endroits ou elle est plus ou moins laxiste...tout depend du bateau tout ca...
en etant aimable et en s expliquant ca passe bien en general...au pire on se fait remorquer
perso la plus grosse prise de tete que j ai eu pour le fait d etre a la voile c etait lors du depart de l avant derniere route du rhum au cap frehel...insultes menaces de contrevations... a la derniere j etais avec mon surprise(sans moteur off course meme pas sur le tableau arriere..)
personne ne m a rien dit juste un petit coucou ou un pouce leve
comme quoi le "controle au facies" ca existe meme en mer
+1 pour le "continuer de naviguer en bonne intelligence"
merci en tout cas pour la reponse
a+
seb

17 juin 2012

L'école de voile des Glénans était familière des entrées de port à la voile où leurs bateaux rebondissaient de bateau à bateau ou si l'on préfère de liston à liston.
Quand on est en panne devant le port et ça m'est arrivé ! Suffit de demander au port qui envoie un zodiac ou à un plaisancier de passage une remoque sympa. Ca vaut mieux que de passer pour un sombre corniaud arracheur de liston ou m'as-tu vu impénitent.
On ne peut savoir à l'avance si le bateau qui entre est aux mains d'un bon ou d'un crétin attardé mental. Mais quand ill faut payer l'addition il n'y a plus personne.

20 juin 2012

tout à fait vrai. Si on ne se sent pas sûr de soi, mieux vaut s'abstenir que tenter le diable et faire des couenneries.

C'est bien pour çà qu'avant de manoeuvrer dans un port , il faut avoir un bon entraînement en eau libre :-)

20 juin 2012

oui, et savoir ce qui est possible et ce qui ne l'est pas en fonction du lieu, du bateau des conditions.

Pour cela, il faut de la pratique, et une véritable capacité à s'adapter très rapidement. Une décision doit constamment être réévaluée, éventuellement remise en question.
Ne pas hésiter à ressortir pour reprendre la manoeuvre dans la totalité, ne jamais accepter de se retrouver dans une impasse de manoeuvre.

Tout doit être toujours prêt, et anticipé.

Quand on ne connais pas bien, faire une entrée pour voir, ressortir, bien conceptualiser la manoeuvre, préparer, et c'est parti.

20 juin 2012

Pour le cône, c'est pas clair.

Si je suis au moteur, voiles ferlées, et que la culotte de mon épouse, qui est assez conséquente (les deux !) flotte dans les haubans.

Est-ce que la culotte risque d'être confondue avec une voile d'étai mal arisée ? Et si oui, dois-je hisser ce p....n de cône ?

1) Légalement parlant j'entends.
2) En cas d'abordage, l'assurance peut-elle se retourner contre la culotte et sa propriétaire?
3) Si oui, est-ce que la RC (responsabilité civile) de la culotte couvre ce genre de risque ?

Merci pour vos réponses avisées. :doc:

20 juin 2012

je pense qu'il y a confusion entre deux fils :

  • celui-ci traitant des manoeuvres de port à la voile

  • et celui intitulé "avez-vous les boules", fil où la culotte de l'épouse aurait toute sa place.. :langue2:

22 juin 2012

Et pour ceux qui ont des difficultés de manœuvres, il y a ça:
[url]www.voilesnews.fr[...]74.html
Bientôt obligatoire? Probablement pour ceux qui sont au dessus de la longueur étalon de 40'! Lol

22 juin 2012

A quand le bateau qui naviguera tout seul ? Sans même de skipper ou d'équipage à bord ?

Ah oui.. Ca existe déjà, et ça s'appelle une maquette radio-commandée ! :-D

22 juin 2012

même plus radio commandée
il y a eu récemment (décembre ?) un fil sur un voilier-drone-balise scientifique...

22 juin 2012

Pour revenir au post, dans le temps, je pense que les chalutiers et autre thoniers a voile, pouvaient et devaient ce déhaler et ce "toucher" de temps en temps, avec du monde et l'habitude, aujourd'hui, tu sortirais le contrat d'assurance direct. Avec mon tri, je l'ai fait une fois et encore pour mouiller (Leixoes), sinon avec un bateau que tu connais bien, c'est tjs en douceur et du gateau, mais tt dépends du vent.

22 juin 2012

En cas de panne moteur, la réglementation n'est effectivement plus applicable. En général, dans notre club, il suffit d'appeler la permanence par VHF, qui s'arrange pour envoyer des membres sur le ponton pour accueillir le bateau en panne.

Comme mon vieux HB est assez capricieux, j'ai toujours mon aviron à portée de main pour m'amener dans mon trou. Par chance, j'ai un petit bateau qui réagit très bien à la barre, même avec très peu d'erre.

22 juin 2012

Souvenir d'une belle manœuvre dans le port de Paimpol lors d'une fête des chants de marins : un "vieux" canot entrant à la godille entre les panes, et voilà le gars qui saisi son aviron, le met sur son épaule et brasse en marche arrière pour faire culer son bateau entre les chemins à chat (catways)... J'ai essayé de reproduire le geste avec ma caravelle, ça marche pas mal...

22 juin 2012

Et oui, la godille, ça marche aussi a l'étrave pour pousser ou tirer et aussi sur le coté, st homme que celui qui a inventé cela.

23 juin 2012

A l'achat de mon premier Edel4, et lors de la 1er sortie, au moment de rentrer au port, je tente de lancer le HB et je me retrouve avec la corde du démarreur en main. On est rentré au port et accosté le ponton visiteur à la GV sous 4 bft. J'étais bien heureux de mes souvenirs de Ponantiste (Ponant : dériveur français (qui plus outre) de 5.25 m). Avec le même bateau, lors du rapatriement au pays-bas, on est tombé en panne d'essence (oui c'est con, je sais)... Il nous restait une écluse à passer entre l'oosterschelde et le grevelingenmeer (écluse de bruinisse). On a fait les manœuvres sous génois, toujours 4 bft tourbillonnant dans l'écluse... On nous a regardé avec des grands yeux de ... ben oui... de sprootjes (pour ceux qui connaissent)... Heureusement, pour rentrer à Herkingen on avait le vent derrière car le chenal fait presque 1 km sur 10 mètres de large avec sur bâbord une digue et sur tribord des bancs d'huitres...
Gardons à l'esprit qu'on pourait tous se retrouver an panne moteur, et que pour manoeuvrer à la voile, il faut envisager la solution la plus sobre (si l'équipage l'est toujours)...

23 juin 2012

intéressant témoignage, qui confirme ce que je pense :

Ceux qui ont fait du dériveur léger à leurs débuts (donc sans moteur) sont bien plus aptes ensuite à se sortir d'une situation critique sur un croiseur - même important ; seule la taille change mais les fondamentaux restent les mêmes - que ceux qui ont commençé de suite sur habitable, et qui surtout n'ont jamais eu d'entraînement de manoeuvres de voile en eau libre, que ce soit dans le cadre d'une école de croisière, ou en autodidacte :heu:

24 juin 2012

D'accord avec Fouras... Rien ne vaut la pratique dans des conditions de sécurités appropriées... Ceux qui n'ont jamais pratiqué la voile légère partent avec un bagage en moins car là t'as pas le choix, et je suis effectivement aussi d'accord que la taille ne change pas grand chose... Évidemment, quand on quitte le pont d'un 470 (par exemple) sur le ponton et qu'on chope le hauban au passage, le bateau s'arrête et on ne risque pas un déboitement de l'épaule... Mais la manoeuvre à apprendre consiste à pouvoir descendre du 470 sans devoir le stopper à l'aide du hauban... Une bonne manoeuvre à la voile est une manoeuvre aboutie, en ayant a effectuer le moins d'effort physique et en utilisant au mieux la technique; pas parce qu'on est fade, mais parce que l'effort physique fait avec un tel voilier ne sera sans doute pas envisageable avec un autre... Il y a quelques manœuvres sympa pour s'entrainer, comme jeter l'ancre sous génois, ou amarrer au ponton sous GV et repartir 5 minutes après... quelque soit la direction ou force du vent... A faire par basse fréquentation d'autres plaisanciers qui vont soit venir vous aider, soit se foutre de votre poire et commencer avec 2 à 3 bft

25 juin 2012

A force de lire tant de chose sur le sujet, je me suis lancé.
Hier soir, vers 21H30, rentrée au port de Mortagne à la voile (avec le moteur démarré, au cas ou), en équipage.
3 beaufort. J'affale la GV à l'entrée du chenal. Nous sommes grand largue sous foc seul, le moteur n'est pas encore démarré, la houle de l'estuaire s'est estompée, la nuit tombe et le silence est "enveloppant". Moment magique cette glisse au milieu des marées avant d'atteindre le port.
Nous atteignons l'écluse. Je démarre le moteur. Point mort.
le plan initial était de rouler le foc dans le port mais finalement tout est calme et le plaisir du moment nous déborde. On rentre jusqu'à notre place à la voile.
Plein vent arrière pour atteindre le couloir principal.
Lofe jusqu'au travers pour rejoindre notre allée.
Je décide d'enrouler un cinquantaine de mètre avant la place. Le bateau avance sur son erre et vient "mourir" à quelques centimètres du ponton.
Quel pied !!!
Je ne sais pas si la manœuvre était "orthodoxe". Peut être aurions nous dû opérer avec la gv pour garder une possibilité de stopper ou reculer avec la voile à contre ?
Je l'ai senti comme ça sur le moment car je n'avais pas confiance en mon équipage débutant pour affaler la gv rapidement et efficacement.

C'est très rassurant de savoir que l'on est capable d'une telle manœuvre si les circonstances nous y obligent. De plus, l'expérience devrait me permettre d'éviter quelques erreurs. Par exemple, dans la concentration sur l'anticipation de l'action, j'ai oublié les pare-battages !!!

Voilà, ma petite expérience...

25 juin 2012

Bravo.
Sauf pour les pare-battages.

25 juin 2012

une petite expérience, mais qui résume parfaitement le plaisir que l'on peut prendre à ce genre de manoeuvre, et la satisfaction personnelle que l'on en retire, en plus du sentiment de sécurité accru face à ses propres possiblités, au cas où un jour il ne s'agirait plus d'exercice, mais d'un cas de force majeure.

:bravo:

25 juin 2012

Mes expériences vécues l'ont été avec foc ou génois. Contrairement à la GV, la voile d'avant se masque plus facilement (D'ailleurs, si on n'a pas d'enrouleur, on peut la brasser), se choque complétement (ce qui n'est pas le cas de la GV, par exemple au vent arrière), et se met à contre pour ralentir et faire pivoter le nez, bref, se manie plus vite et plus facilement; seule restriction, le près; tous les bateaux ne sont pas capables de remonter au vent avec leur seul foc ou génois. Mon karaté (gréément en tête) le faisait très bien, mon tri beaucoup moins!

25 juin 2012

Ouais, mais les conditions ne sont jamais les mêmes, le jour ou ça change gare si le moteur n'est pas démarré! je me suis fait arracher un chandelier a Yeu par un foldingue qui s'est arrété en agrippant mes chandeliers pour arrêter son bateau
a la voile ou pas moteur ou pas le principal est de maîtriser sa manœuvre au premier essai !
en généra un essai loupé c'est de la casse assurée (minime soit elle) étrave ou bordé ou bateau du voisin.
@+ alain

25 juin 2012

Je pense que l'idée générale de Fouras ne portait pas sur les réglementations... L'idée est de savoir, en cas de besoin, où on en est de la pratique des manoeuvres à la voile. L'idée n'est pas de savoir ce qu'on PEUT faire mais ce qu'on SAIT faire. Envisager que "au cas où", comment je me dépatouillerai si mon moulin était en rade... Comment réduire ma vitesse... voir stopper mon voilier? Comment manoeuvrer pour faire reculer quelque peu mon navire...? Mettre l'équipage la viande à l'air pour faire giter le bateau pour faciliter un virage, ou même simplement se mettre à la cape... Effectivement, en eau libre et dans des conditions moyenne, ça vaut la peine de répéter un peu...

26 juin 2012

Et les assurances disent quoi sur le sujet ? A supposer que le règlement du port autorise ces manœuvres, que mon moteur fonctionne parfaitement et que je vienne empaler le beau boat de mon voisin ?

Faudrait que je lise mon contrat à fond !!!

29 juin 201229 juin 2012

Lors d'une traversée je suis arrivé après 3 jours d'estime, pas de soleil (pas de gps, 1983) je me suis payé les caillases à l'entrée de Récife. En fait, coincé entre 2 bandes de récifs, marée descendante. Je n'avais pas de moteur, bielle coulée au milieu de l'atlantique. J'ai du repartir à la voile, cqr et mouillage arrière, tout dessus, j'ai coupé le bout et je suis parti en raclant un peu, et j'ai 'sauté' par dessus le récif. Je suis arrivé dans le chenal et j'ai du tirer des bords sous les sirènes des cargos, pour enfin aller me vautrer sur un banc de sable au fond. Un voileux depuis le mouillage m'avait vu et est venu me déhaler avec son annexe. Il y a des jours où tu te demande ce que tu fous là, dans ce boxon de m#*:(...

29 juin 2012

Oui mais quelle frime. J'ai longtemps fais ce genre de chose,(je n'avais pas de moteur). Approche à la voile et fin à la godille, un must. Cerise sur le gâteau, godille en marche arrière. Un jour de fort joran (violent et mauvais vent sur le lac Léman), j'ai empalé mon bateau en contreplaqué sur l'embase relevé d'un bateau à moteur.
Le garde port qui est venu me chercher m'a très vigoureusement incité à investir dans un moteur.

Je me souvient aussi d'une sortie du Port du Palais sous spie. La grande frime. Les motards font bien des roues arrières.

30 juin 201230 juin 2012

Ce n'est pas de la frime que de manœuvrer à la voile en sécurité. Mais on est arrivé à un niveau de pratique tellement bas à cause de la facilité et "sécurité" du moteur que cela étonne !
Alain :-/

15 fév. 201415 fév. 2014

Les deux premiers font pile ce qu'il faut avec ces bateaux dans ce temps.
Le troisième est un peu plus juste.

Notez que les bateaux s'élèvent au vent à la première seconde !
Comment ça marche ?
La petite impulsion sur le poteau c'est pour initier un écoulement laminaire de filets d'eau sur le/les appendices anti-dérive (la quille).
Micro-abatée (à la barre), la GV prend le vent, le/les appendices résistent à la poussée de dérive, le bateau gîte alors à peine (ça se voit bien), le solde c'est la poussée vers l'avant, le bateau avance donc et accélère, c'est un cercle vertueux, les bateaux sont au louvoyage.

Ça fonctionne tout le temps.
Même avec bien plus gros que ça.
Enfin, lorsque l'on sait précisément ce que l'on fait.
Sinon.
Beaucoup de voiliers ont un moteur.

15 fév. 2014

Avec l'habitude, le poteau permet de prendre la vitesse, mais aussi la bonne direction.
La barre est tenue généralement par un stick télescopique "Friend"...

15 fév. 2014

Oui.
Et j'ai hésité à écrire que l'abattée tient au moins autant à la poussée sur le poteau que au petit coup de barre.

15 fév. 2014

Les deux premiers viennent à vélo, le troisième fait 150 bornes pour venir...il est moins entraîné !

15 fév. 2014

C'est intéressant mais très basique... Un départ au largue n'est pas difficile. Il y a quand même moins simple.

18 fév. 2014

Tout à fait, Daniel, mais je n'allais pas vous mettre en premier une entrée dans le port sous spi en marche arrière et prise de la place sur l'erre...
Mais vous n'y couperez pas !

15 fév. 2014

Tous les jours les départs du ponton se font à la voile avec de tels bateaux. Et souvent (comme ici à LR) avec un long et étroit chenal au près.
Le croisement se fait toujours très bien et dans une bonne ambiance avec les autres plaisanciers.

15 fév. 2014

On fait les même en J80, au départ et à l'arrivée mais avec un départ en marche arrière et une place de port en catway... Légèrement plus technique même si on est 4.

18 fév. 2014

pour fouras

les thoniers manoeuvraient dans les ports surtout en utilisant des aussières ou leurs canots

ce sont des bateaux lourds qui avaient de l'erre et moins sensible au vent que nos voiliers.

19 fév. 201419 fév. 2014

PirTwoluna, c'est surtout qu'ils pratiquaient. Déjà qu'en mer, quand il s'agit de louvoyer c'est moteur, quand pas assez de vent c'est moteur, alors une entrée de port!!!!!!!

24 fév. 2014

Pour info, je viens de lire sur le site du port de La Rochelle le règlement intérieur: " Dans l'enceinte portuaire, les navires devront
utiliser le mode de propulsion offrant le maximum de manœuvrabilité et de sécurité leur permettant d'évoluer dans les meilleures conditions".
Bien évidemment, un Surprise avec un équipage de régatiers sera bien plus à l'aise à la voile qu'avec son HB de 4cv! Quand à mon Sun Kiss, je ne ferais un accostage à la voile qu'avec un excellent équipage, et à une place qui laisse une solution d'échappement en cas de raté. un deuxième tour est préférable à une manœuvre approximative.
J'apprécie cette solution intelligente, et je remarque que ce texte est signé de Jean-François Fountaine, à l'époque adjoint à la mairie chargé des ces questions!
Un marin sait de quoi il parle, laissons faire les règlements par des spécialistes!

25 fév. 2014

On est en campagne électorale (houleuse à La Rochelle...), mais il ne faut pas porter aux nues tout et n'importe quoi : je serai très surpris que M. Fountaine ait travaillé sur la rédaction du règlement intérieur du port. Il était adjoint à la mairie, chef d'entreprise, alors passer du temps en commission à rédiger le truc ?

Je pense qu'il l'a lu, et que pour ne pas embêter tout le monde a signé. Même si là, pour le coup, c'est une bonne chose !

Pour info : tous les mercredis aprèm, nos petits jeunes en lycée sortent des Beneteau 25 sans motorisation... Et ils s'éclatent !

25 fév. 2014

Désolé de t'avoir froissé, par inadvertance, rassure-toi. Mea culpa... Maxima....

D'ailleurs, je profite de ce fil pour te signaler que tu as 2 messages perso, ce serait sympa d'y jeter un oeil ;-)

25 fév. 2014

Je ne suis pas là pour faire la campagne électorale de qui que ce soit, mais j'ai quelques amis employés dans des mairies, et qui travaillent en relation directe avec les élus ayant la charge des dossiers.
Ces derniers donnent des directives, ne rédigent bien évidemment pas eux-mêmes les textes, mais, ceux qui sont compétents les lisent et vérifient qu'ils correspondent à leurs attentes avant de les valider.
De plus, j'ai travaillé comme cadre commercial chez Fountaine-Pajot pendant 5 ans (il y a 10 ans de cela) et je sais, pour l'avoir vécu, que Jean-François Fountaine est très attentif à ce qu'il signe et qu'il sait très bien communiquer les orientations qu'il souhaite prendre; je l'ai vu dans son entreprise, et je sais qu'il agissait de même à la mairie.
J'ajouterais enfin que les messages de réponse utilisant les termes "n'importe quoi", ne me semblent pas de la plus grande correction, et pas seulement quand je suis concerné, et je déplore qu'ils soient si fréquents dans les fils de discussion.

25 fév. 2014

"Pour info : tous les mercredis aprèm, nos petits jeunes en lycée sortent des Beneteau 25 sans motorisation... Et ils s'éclatent !"

Et c'est bien cela le principal ; que des jeunes soient sur l'eau, a s'eclater

24 fév. 2014

Bonjour
je suis d'accord sur le principe de limiter les manoeuvres à la voile dans les ports de plaisance, à moins d'en avoir l'obligation.
Ayant commencé à naviguer sur dériveur, et sur des voiliers de plus en plus gros (depuis1976), j'ai pu constater l'évolution des habitudes, et la présence de plus en plus nécessaire d'une motorisation permettant des manoeuvres type permis de conduire.
J'ai cependant eu des occasions (pannes moteur) d'être obligé de manoeuvrer à la voile pour entrer dans des ports comme port joinville, l'herbaudiere, ou même l'écluse d'arzal, et avec un first 30, ce n'était pas toujours facile. La dernière en date, l'an dernier( first 35), où la demission totale de mon moteur m'a obligé à tirer de multiples bords pour entrer dans la vilaine, pour finir par être remorqué à l'arrivée car envasé (vent nul et courant).Un de mes voisins de ponton qui m'avait vu rentrer croyait que je frimais , comme quoi!!
Il est bien évident qu'on improvise pas ce genre de chose sans y être préparé, et que s'entrainer dans un port au mois d'aout ne me semble pas très respectueux des autres (risques de fausses manoeuvres et dégâts).

24 fév. 201424 fév. 2014

J'attends toujours de voir une vidéo de départ ou d'arrivée à la voile d'un bateau de plus de 40 pieds par exemple ...
:heu:

25 fév. 2014

Malheureusement vendu il y a déjà 3 ans! Et pas de Gopro à l'époque

25 fév. 2014

Ton bateau fait plus de 40 Numawan.

25 fév. 2014

Ca dépend déja du port. A Bandol, les chenaux font 40 m de large, c'est quand même plus simple que dans les ports resserrés, avec le vent qui tourne voir du courant.

Jacques

25 fév. 2014

Ce weekend:

25 fév. 2014

Malheureusement au téléphone je n'ai pas pu prendre le début là où c'est très étroit

25 fév. 2014

Impressionnant ! Surtout le bon coup de gite à 35'...

Des petits gars qui se dérouillent ! :bravo:

25 fév. 201425 fév. 2014

S'ils veulent conserver la girouette, faut quelqu'un à la GV !;-)
Merci, Clarivoile ! :pouce:

26 fév. 2014

Ce ne sont pas des manches. On voit bien qu'à cette époque il n'y a pas trop de trafic. Est-ce pour cela que le capitaine de port l'autorise? Ou le tolère? Seulement hors-saison?

26 fév. 2014

Non, chaque weekend c'est ainsi que ça se passe, avec un grand plaisir, et jamais vu de problème.

25 mars 2014

ça, c'est normal venant d'un trimarantiste. vu la place qu'ils prennent, c'est bien le moins qu'ils puissent faire.
(Et puis une fois dehors, GV haute, et avant de disparaître à ta vue, ils te font un doigt qui veut dire "rattrape-moi si tu peux, mon gro"s...)

25 mars 2014

J'ai tout de même évité de justesse un petit trimaran qui avait viré de bord à 2 mètres de moi sans me voir; si la meute qui sortait en face en tirant des bords avait été devant moi à ce moment-là je n'aurais pas pu accélérer pour l'éviter. A noter: j'ai eu droit à un "merci".

24 mars 2014

Une autre vidéo, un peu longue, allez dans paramètre, la roue dentée et vitesse x 2....
A part de culer sous gv ou spi ou de mouiller au vent, avec ce sud-est, on est obligé de faire cette manœuvre.
Il n'y a aucun courant.
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]

24 mars 2014

En effet, la place en marche-arrière c'est pas commode; je m'attendais à un arrêt face au vent et une reculade dans le lit du vent. mais là, ça manute en appui sur les poteaux. faut pas être trop soigneux. La coque qui rague...
Alors on peut être réfractaire au moteur, mais un bon aviron, c'est bien aussi, non? La marche-arrière à la godille, ça fonctionne bien.

27 mars 2014

le truc qui me gênait quand je rentrais à la godille , c'est les commentaires désobligeants des badeaux
" tiens... il a du faire les Glénans"

eh bien NON

:heu:
:mdr: :mdr: :mdr:

27 mars 2014

Ach! tu veux relancer la polémique :-D
Moi, ce qui me gênait, c'était la taille de l'aviron la plupart du temps gisant sur le passe-avant.

27 mars 2014

ce qui est interdit dans le ports, c'est de faire n'importe quoi, que ce soit au moteur, à la rame, à la godille ou à la voile;
quand le port s'y prête bien, et en évitant d'emmerder les voisins, aucun soucis pour faire des manœuvres à la voile ... à la condition de faire ça en toute sécurité

27 mars 2014

Pas forcément, certains port interdisent la navigation à la voile, c'est réglementaire, pas sécuritaire.

27 mars 2014

La photo qui illustre le titre du fil est prise juste à l'extérieur de la rade de Genève dans une partie où la navigation est encore autorisée. À l'intérieur de la rade, la navigation à voile est interdite car il y a beaucoup de trafic commercial des bateaux de la Compagnie Générale de Navigation. J'ai ma place dans la rade et il m'est arrivé de faire mon entrée à la voile quand les conditions le permettaient et pour savoir le faire en cas de panne moteur. Il y a par contre tellement de courant entre les 2 jetés qu'il est difficile de sortir à la voile par moins de 10 noeuds de vent. Avec un bateau évolutif, je trouve que c'est une bonne sécurité de savoir faire une manoeuvre de port à la voile.

17 mars 2020

j'ai juste 2 "petits" bateaux dont le plus lourd pese pas beaucoup plus d'une tonne et ça le fait très bien, je préfère génois seul si l'arrivée n'est pas bout au vent, en général mon bateau est sur corps mort, donc si le courant et le vent ne sont pas dans le même sens c'est indispensable, et très facile si on a un enrouleur!... Maintenant il faut quand même faire gaffe: il y a 2 ans en louvoyant entre des bateaux sur corps mort réussi à coincer un bout dans le safran... et à rentrer dans un autre dans la foulée... pas de bol et équipage distrait? niveau godille j'estime l'engin indispensable, il y a la godille "asiatique" (Yuloh) qui est encore plus efficace... dans tous les cas l'aviron doit être paré en manoeuvre et en eaux resserrées. Pour le reste je suis d'accord que chacun doit connaître un maximum de manoeuvres à la voile et savoir se débrouiller sans appeler le CROSS pour un pet mécanique de travers, et si le moteur tombe en rade pour rentrer, l'essentiel est d'avoir du rab de bouffe et d'apéro à bord.

Les Eclaireurs près d'Ushuaia, Argentine.

Phare du monde

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2022