"Les Glénans, une certaine idée de la mer" de Clarisse Feletin.

Un doc de 52' sur l'histoire des Glénans.

Non seulement la réalisatrice a connu le centre en tant que stagiaire mais elle avait aussi rencontré et interviewé Hélène Viannay en 2006.

Ce soir lundi sur France3 Bretagne après le dernier journal et donc vers 23h30.

France3 Bretagne c'est canal 307 sur la LiveBox Orange.
(Pour les autres box, aucune idée.).

L'équipage
11 déc. 2017
11 déc. 2017

merci pour ce partage d'info !
les quelques rares moments de télévision intéressants sont précieux,
sur Freebox FR3 Bretagne c'est 308

11 déc. 2017

Merci lapin ;-)

11 déc. 2017

Ah bah .... super !
C'est donc quand on veut.

Merci du lien.

11 déc. 2017

437 sur box sfr ;-)

12 déc. 2017

Documentaire intéressant notamment par les apports d'Hélène Viannay. Il illustre bien les valeurs et la culture de cette école de voile essentiellement axés sur un style de vie en communauté « à la dure » censé renforcer les liens sociaux et sur l'engagement bénévole des moniteurs. Ce choix se fait à mon avis au détriment de la qualité de l'enseignement de la voile qui reste malgré tout assez approximatif comme on le voit dans la seule séquence filmée sur ce sujet : la technique de l'empannage. Dommage que parmi les grands fondateurs Philippe Harlé n'ait pas été cité. Il est l'auteur du premier Cours de Navigation des Glénans, celui qui a donné une grande notoriété pédagogique à cette école qui a mon sens ne la méritait pas. On trouve aujourd'hui des écoles de voile où l'on apprend mieux et plus vite et où l'on ne met pas au même niveau l'épluchage des pommes de terre et la prise de ris.

12 déc. 2017

Bien résumé Gradlon, il y a d'autres écoles de voile qui n'ont pas un intérêt particulier à soigner tel stagiaire qui pourra devenir un moniteur bénévole et négliger tel autre stagiaire qui ne pourra pas donner de son temps libre à l’association mais restera un bon "client" à qui vendre des speudo-stages..
Un enseignement "sérieux", il vaut mieux aller le chercher ailleurs, et maintenant les alternatives de qualité sont nombreuses et variées, puisque les Glénans se sont contentés de cultiver leur réputation et leur image.. Beau gâchis , dommage..

12 déc. 2017

Faudra qu'on m'explique : Pourquoi tant de haine ?

12 déc. 2017

Émettre une critique basée sur son expérience vécue après un long usage , c'est de la haine ?
Faudra qu'on m'explique ..

12 déc. 2017

Tout à fait d'accord avec trebord, j'ai le même propos que lui; par expéirence

12 déc. 201712 déc. 2017

Merci aussi Yves pour l'info sur H. Viannay : j'ignorais qu'ils avaient par ailleurs fondé le CNJ.
:-)

13 déc. 2017

Et aussi fondateur de France soir

12 déc. 2017

Hélène Viannay a fondé le CNJ parce qu'elle était joueuse :)
www.cnjeu.fr[...]/

12 déc. 2017

:oups:
CFJ...Centre de Formation des Journalistes
:-p

12 déc. 2017

Merci lapinou pour ce bon reportage, très sympa mais nostalgique.
:bravo:
La leçon sur l'empannage est marrante, on voit là les limites d'un certain amateurisme, ou certains moniteurs ne sont pas très aguerris ni didactiques.

Les séquences avec Hélène Viannay sont très intéressantes.

Je ne sais si je choisirais l'école des Glénans si je voulais progresser, mais en tout cas le site historique est exceptionnel, ils on vraiment eu de la chance de pouvoir y rester, je pense que pour un stagiaire c'est vraiment un plus d'être sur une ile aussi particulière, ça doit laisser des souvenirs inoubliables, surtout si l'on est débutant !
:pouce:

12 déc. 2017

j'ai jamais été stagiaire et j'ai jamais encadré en dehors des glénans donc je peux pas vraiment comparer
mais je ne rejoins pas les avis de Gradlon et trebor, que je respecte pourtant, apparemment nous avons eu des expériences différentes.
Je me suis formé aux glénans à Concarneua au contact d'autres jeunes super motivés, pendant un an on ne parlait que de voile, on faisait un temps plein à l'atelier la semaine, on était en formation théorique tous les matins avant d'embaucher (avec Olivier Sanz que je salue, c'est un formateur très compétent, pédagogue et polyvalent), et on mettait tous nos weekend à profit pour sortir sur les bateaux de l'asso, fallait trouver à chaque fois un chef de bord diplômé pour nous accompagner, et aussi, parfois, se reposer (un peu) pour tenir le coup.
personnellement j'ai fait tous mes stages de formation entre novembre et mars, dans des conditions météo pas toujours faciles comme chacun sait, ce que je considère comme une grande chance et une expérience très formatrice.
J'ai eu des formateurs souvent jeunes et pas toujours irréprochables sur le plan de la technique, mais vraiment au fait des dernières évolutions de la voile (pas toujours le cas de certains pontes vieillissants :D), et qui prenaient leur rôle très au sérieux.
Dire qu'on met la prise de ris et l'épluchage de patates au même niveau, c'est totalement à côté de la plaque.
Cependant, pour que l'école de voile qui est associative et qui s'autofinance à 90% (contrairement à d'autres qui vivent bien plus mal les récentes baisses de financements publics) puisse vivre, ça suppose d'accepter de naviguer sur des bateaux pas neufs, avec un taux de remplissage élevé (souvent trop élevé en été), et avec des encadrants en majorité bénévoles, dont la compétence ou l'expérience n'est pas toujours irréprochable.
Personnellement dans tous mes stages j'ai eu 1 moniteur un peu à côté de la plaque, ça m'a pas laissé un bon souvenir, ça reste une exception.
Les glénans restent une école de voile très populaire et dont le succès ne se dément pas depuis sa création après-guerre, je pense que c'est une bonne preuve de sa qualité.

12 déc. 2017

Oui Babouch, nos expériences différentes s'expliquent aisément par deux raisons toute simples :
- tu étais bénévole, et j'étais externe et pas futur bénévole...
- nous n'avons jamais eu (hélas ?) les mêmes formateurs
Maintenant il y a d'autres structures associatives qui existent et commençent aussi à avoir de la bouteille, la preuve de qualité ne ce fera pas que sur ce critère mais aussi sur le feed back des stagiaires s'il n'est pas truqué...

Et d'autres structures viendront compléter l'offre de tte façon..

13 déc. 2017

Mes attentes furent très simples : apprendre à skipper un voilier avec des bases solides et des méthodes fiabilisées, sans problème de confort superflu et si possible dans une bonne ambiance.
Une attente secondaire est aussi sur la qualité de la partie théorique enseignée, et la crédibilité du formateur quand on aborde la partie physique, sinon le mieux et de ne pas l'aborder du tout.
J'ai eu aussi des bons moniteurs sur l'ensemble des stages surtout pour les niveaux 2-3 voiles. (je le disais moi-même sur HEO dans des très anciens posts)
A partir de 4 et 5 voiles, quand tu es non bénévole et externe, là oui les choses se détèriorent très nettement, surtout pour les stagiaires de 50 ans qui n'interessent pas vraiment l'assoce (sauf pour faire les courses d'avitaillement quand on vient avec nos voitures)..

Mais sur ces mêmes stages , les stagiaires jeunes bénévoles n'ont probablement stictement rien remarqué et en conservent un très bon souvenir, comme souvent dans ce type de situation... Moi-meme je n'ai pas interprété immédiatement ce "foutage de gueulle" car j'avais confiance en la fameuse réputation, c'est avec le recul et en cumullant les feed backs que j'ai compris les priorités inavouées des GL.
Il n'y a rien d'anormal à nos conclusions différentes, il y a quantité d'exemples ou des acteurs ont un ressentis complètement contraire sur une même situation vécue en commun, comme dans toute activité collective à commençer par le monde du travail.
Bref au final, c'est au RYA que j'ai eu la bonne réponse à mes petites attentes initiales, mais c'est un autre débat..
Amha si tu veux aider ou défendre les GL, c'est plutot en remontant les feed backs argumentés sans les filtrer que cela sera utile (à condition évidément qu'il y est bien une oreille intéréssée au conseil des moniteurs).

12 déc. 2017

avant d'être bénévole j'ai été stagiaire comme tout le monde, je garde ces semaines parmi mes meilleurs souvenirs de voile (la découverte de la croisière !)
d'autres structures, il y en a et des très chouette, de proximité et de petite taille, mais je ne crois oas que ça date d'hier.
et c'est un fait : nous n'avons pas eu les mêmes formateurs. Aurais-je eu par hasard seulement des gens compétents et motivés et toi tous les pires cancres je m'en foutistes ?
à mon avis, nous n'avions peut-être pas les mêmes attentes. ce n'est qu'une supposition.

12 déc. 2017

C'est très bien que l'on débatte de la réputation des Glénans. Le sujet est passionnel. Aux "pourquoi tant de haine" répondent les "pourquoi tant d'amour" :topla:

12 déc. 2017

Parce que, c'était leur première approche de la voile avec des étoiles dans le yeux et devenu comme une secte: la méthode glénan, le formatage. Vous regarderez après votre première semaine de ski votre moniteur comme un dieu.

12 déc. 2017

Autant de stages que de moniteurs, et de stagiaires...
des bons et des moins bons. Mais on y apprend toujours. Un ou deux stagiaires peuvent pourrir un bord, aussi la question de la participation et du savoir-être importe beaucoup, et accepter de réaliser en commun les repas que l'on saura apprécier ensemble est déjà un gage de convivialité et d'aptitude à cohabiter durablement dans un espace réduit.
Pour avoir fait des stages aux Glénans (plusieurs, à Paimpol et Marseillan), à l'UCPA (Bénodet, Hourtin, Bombannes), chez des privés (St-Malo, Brest, Aber Vrach), j'ai appris à trier... Si on ne recherche pas un gourou, on apprendra toujours quelque chose du moniteur et la dynamique du groupe y participera.
Alors le fait d'avoir été les premiers, les plus dynamiques, les plus copiés aussi, et les plus jalousés sans doute, exposent les glénans devenus une référence à plus de critiques que la modeste école de voile locale (associative ou commerciale) qui tourne sur un bateau avec un effectif annuel forcément moins signifiant et peu audible. Mais cette dernière serait-elle pour autant garantie zéro défaut et exempte de reproches ?

12 déc. 2017

Non seulement, je vote pour le post de "Rochat", mais en plus je confirme par ce post la force avec laquelle je vote.

Ce n'est pas la première fois que j'observe cette "haine" envers les Glénans ici sur H&O.

Evidemment, j'y ait fait quelques stages. Evidemment, j'y ai appris des choses, Evidemment, j'ai aussi été déçu. Je me souviens, mais c'était déjà dans une autre vie, de ce foutu "Kerdane" qui me foutait le mal de mer. Je me souviens d'un chef de bord qui ne savait pas nous ramener à bon port, en Bretagne nord, par une nuit un peu mouvementée. Mais je me souviens aussi, certes c'étaient en montagne, de guide de l'UCPA que je ne conseillerai à personne. Ce doit bien être la même chose en voile, il doit aussi y avoir à l'UCPA des chefs de bord inadapté à la fonction. Et cela doit être vraie pour nombre d'écoles.

Mais de la à être aussi négatif ... Il y a un pas que je ne franchirai pas.

12 déc. 2017

je n'ai jamais fait de stage aux glénans, mais j'ai connu une petite dizaines de "moniteurs" de voile (CQP-EMV / BPJEPS/ Cap200) et cela dans divers cadres, après y avoir trouvé mon compte au début, je dois bien dire que l'expérience venant et avec elle la capacité de critiquer l'attitude de certains chefs de bords (bénévoles ou professionnels) ne m'a pas toujours convaincu.

Bien sur, il y a l'aspect progression, et dans les structures associative on sent bien que si on n'est pas identifié futur moniteur, on n'est pas traité pareil mais d'autres problèmes m'ont choqué.

Je veux parler ici de sécurité: surpris plusieurs fois que sur un bateau école on ne propose pas de mettre un gilet et qu'on ne fasse pas de topo sécu (démarrage moteur emplacement des gilets empannage, utilisation d'un winch...).

Déçu par des explications techniques sur le réglages des voiles peu claires (pour ne pas dire contradictoires)

Et même carrément inquiet sur ce bateau où embarqué à trois ( mono compris ) avec un grand débutant on a du pendant de longues minutes essayer de remonter un spi chaluté ( je vous épargne le pourquoi ça m'énerve encore rien que d'y penser) avant que le chef ne se décide à percuter la drisse et l'amure pour récupérer la voile par l'arrière: la cale de mat traversant étant remonté de 30 cm dans la bataille.... avant de remonter au vent sur la tranche avec une barre aussi sensible qu'une pile de pont, sans que cela n'émeuve le CdB (au grand dam du grand débutant)...(Ne me demandez pas où c'était, ce qui se passe à bord reste à bord)

Bref, l'enseignement c'est un métier, celui de la voile comme celui de n'importe quelle discipline... cela demande de la maitrise technique, de la patience et de l'envie de transmettre, toutes choses inégalement réparties chez les moniteurs que j'ai rencontré.( Et j'en ai rencontré d'extraordinaires)

En attendant, j'ai appris de chacune de ces expériences mais j'ai parfois regretté que cela soit dans la douleur...

Nul doute que dans une grosse structure comme les Glénans, on doit trouver du très bon, de correct et du moins bon...en attendant le "Cours des Glénans" est toujours agréable à ouvrir quand la saison se termine (mi novembre pour moi)

13 déc. 2017

pour le coup aux glénans le topo sécu c'est une préalable incontournable avant chaque départ de stage croisière, il se fait obligatoirement au port avant quitter la place pour la 1ère fois, et son contenu est très bien défini : équipements de sécurité (pyrotechnie, VHF, extincteurs, bib etc.) + harnais/gilets et leur fonctionnement + dangers du pont : palans, winches, chute, chaussures, points d'ancrage pour les harnais...
ceci est complété par l'exercice pratique en cas de MOB qui doit se faire dans la 1ère demi journée de nav (pour prévenir un cas de chute à la mer du moniteur)
pour le port des gilets c'est le moniteur qui prend la décision pour tout le monde et d'expérience il est très rare qu'on les enlève en nav une fois sorti de la descente, typiquement seulement par pétole totale et équipage confirmé, on donne souvent la règle que pour enlever les gilets il faut la certitude absolue que tout équipier tombé à l'eau sera récupéré en moins de 3 min, moniteur y compris bien sûr (ce que tout un chacun vérifie facilement sur les plans d'eau bretons, où les équipages d'écoles de voile sont souvent les seuls à porter les gilets !)
ces points sont répétés à tous les moniteurs chaque samedi matin pendant la réunion des encadrants
après sur le bateau personne n'est derrière leur dos pour vérifier l'application de ces règles
mais en cas d'accident une enquête est faite auprès des stagiaires, du moniteur et des autres moniteurs qui l'ont croisé pendant la semaine, et les infos circulent très bien, donc un manquement sera très probablement identifié par le responsable technique.

13 déc. 2017

Gilletarom, Tiktak, Babouch : dans vos expériences différentes, vous êtes tout simplement en train de décrire la VIE, si complexe que chacun a ses bons ou mauvais souvenirs.

après la guerre (après la bagarre donc) les gens cherchaient avant tout à revivre, retrouver du plaisir, simplement, sans se soucier de mise en marche d'un moteur, de port d'un gilet, de consignes de sécurité.

On est maintenant passé dans une vision performance, voile sportive, compétition (bagarre à nouveau).

La Société a changé, s'est complexifiée, durcie. il faut maintenant se protéger, de tout, dans tout, pas besoin de faire un dessin. Se protéger également d'un éventuel procès (si accident), d'une plainte d'un insatisfait, vu les tarifs pratiqués.

Bref, bienvenue dans la voile plus technique que plaisir. A moins que traverser l'atlantique en 7 jours soit du plaisir, et que ce soit le but des écoles.

je n'ai pas appris comme ça. Pas avec un parisien devenu moniteur après x stages, mais avec un « local », qui connaissait le terrain. Pas besoin de faire un topo pour démarrer le moteur, il n'y en avait pas.

13 déc. 2017

Je comprend ce que tu dis et mes meilleur nav' je les ai faites sur un 6m50 sur lequel quand le capitaine met un gilet c'est que je suis trempé et malade...

Cela dit on parle d'école: je suis prof de maths et mes élèves je leur apprends les méthodes mathématiques efficaces et reconnue comme tel, cela n'empêche pas que du moment que cela marche on peut tout faire... (et je leur dit aussi) mais quand on transmet un savoir dans le cadre d'une école, on essaie de le faire bien.

Exemple (et je ne parle pas ici d'une grosse école de croisière) lorsque les arrivées avec un quillard de sport de 8m se font systématiquement en sautant à quai et en ralentissant à la main navire (sans jamais préciser que sur un bateau plus lourd il ne faut surtout pas faire comme cela), transmet-on un protocole valable aussi pour un croiseur ou une habitude potentiellement très dangereuse?

Ce que je veux dire c'est que ce qui est acceptable comme transmission de savoir par un bon copain ne l'est pas forcement par un professionnel formé, ne serait-ce que parce que le statut de sa parole ne sera pas remis en doute.

Jamais fait de stage de voile et bientot 52 ans de voile derriere moi ,comme ça je n'ai personne a critiquer :-D

je n'ai jamais été aux glenan je n'ai donc rien à dire sur le fonctionnement interne.
Par contre, à 16 ans j'ai eu un livre de chevet : le livre des Glénans en deux tomes.

j'ai vraiment aimé le mélange technique et esprit marin qui y régnait.

j'y ai presque tout appris.

c'est d'ailleurs pour cela que j'ai parfois été très déçu de l'attitude de certaines Galiotes à Guernesey ou Paimpol dont le comportement me paraissait une véritable trahison de cet esprit Glénans.

13 déc. 2017

Je suppose que le temps passant, les motivations des participants ont changé. Qui plus est, l'état d'esprit des dirigeants a changé. Tout cela a du avoir un impact fort sur la qualité du "service rendu".

Et par voie de conséquence, provoquer pas mal de déception ici ou la.

Et puis, dans nos vie antérieures, seuls les jeunes avaient accès aux Glénans, il y a longtemps que cela a été oublié. On n'a pas les mêmes exigences à 20 ans qu'à 30, ou 40 ans.
De même, à 20 ans en 1950, en 1960, 1970, etc .... avait on les mêmes attentes ?

14 déc. 2017

Le titre du reportage est explicite, on parle d'une "certaine idée de la mer". Les Vianney sortaient de la résistance, porteurs de valeurs fortes de liberté, d'engagement, de solidarité, de démocratie. Ils voyaient la mer comme un espace permettant à la jeunesse d'expérimenter, de construire... on leur a reconnu la démocratisation de la plaisance, en rupture avec les standards du yachting du passé, avec des bateaux accessibles, une forme particulière d'apprentissage. Mais comme dans d'autres domaines, le temps de l'aventure partagée est compté, place à la performance, la taille des bateaux augmente mais le temps de navigation diminue, les marinas se disputent les maxi yachts, on règlemente de plus en plus l'espace, c'est sûr que "l'idée de la mer" n'est plus tout-à-fait la même... ils avaient nommé leur bateau "le rebelle", comme plus tard le premier glénan 33, il se trouvera bien un adepte du nouveau yachting pour nommer le sien "CAC 40"

14 déc. 2017

Je n'ai jamais mis les pied aux glénant (la honte pour un breton) mais ce reportage donne réellement envie.
Pour avoir connu ce genre d'ambiance dans des clubs de spéléo j'ai adoré,On avais toujours l'impresion de partir a l'aventure et avec des potes en plus!!! Malheureusement comme dans le cas des glénant ils se font attaquer sur des questions de responsabilités et de prétendu niveau de formation.
J'ai 25 ans et l’impression de vivre dans un pays ou la notion de responsabilité individuel à quasiment disparu, il faut etre assuré pour toute ses actions. On cherche a imposer une vie, certes sans problèmes mais de peu d’intérêt a mes yeux .
Concernant la technique il y a fort a parier que 99% des eleves qui passeront par quelques écoles que ce soit ne feront toujours que des performance minable comparé aux grand coureur aux large alors pourquoi se prendre la tête , si on y ressent l'esprit d'aventure et l'esprit marin sa me suffit, je signe tout de suite moi !

15 déc. 2017

Glénan, l'archipelle de - un bel endroit où naviguer, faire escale.
Glénans, école de voile de - sujet de ce fil...
Glénant, connais pas, j'y suis jamais allé non plus, sans honte pour mon côté Breton.

15 déc. 2017

Ca dépend, si tu y vas pour draguer, l'archipelle convient très bien.

15 déc. 2017

Glénan, l'archipel de - un bel endroit où naviguer, faire escale.
Glénans, école de voile des - sujet de ce fil...

Tant qu'à corriger, autant aller jusqu'au bout :-p

14 déc. 2017

C'est bien d'une certaine idée de la mer qu'il s'agit, celle que je ne partage pas tout en reconnaissant l'excellence du premier cours de navigation des Glénans. L'apprentissage fondé sur le plaisir de découvrir le bonheur d'être en mer me semble plus efficace qu'un enseignement qui met les stagiaires à l'épreuve et qui leur impose des corvées périphériques qui n'apportent rien à la compréhension de la mer et des bateaux. Autrement dit et cliché pour cliché, découvrir la voile au club Méditerranée et poursuivre son apprentissage dans des structures vraiment professionnelles ou grâce à l'expérience de gens aguerris me paraît une meilleure idée que de "faire" les Glenans. Je les ai "fait" à une époque où j'avais déjà une bonne expérience et j'y ai acquis cette conviction.

14 déc. 2017

C'est corvée constituent la vie normal. c'est ça qui est agréable dans une dynamique associative par rapport a une structure uniquement commercial.
Après c'est sur que ça ne doit pas constituer l'essentiel du temps du stage. Je ne connais pas alors je ne peut pas juger ! Disons que les deux système on leurs avantage mais que perso je préfère être un participant qu'un client.

14 déc. 2017

on site souvent des structures autre que celle des Glenans ,mais il faut savoir que 9 fois sur 10 ces structures sont dirigés par des chef de base ,formé aux Glenans à travers leurs centre de formation qui durait 3 ans et était reconnu par l'Education Nationale .

Et ces chef de base était (sont) de bon moniteurs de voiles mais aussi capable de gérer un centre avec tout ce que cela implique ( gestion, communication, relation avec l'environnement, éducation nationale,reglementation etc etc ...) c'est pas une mince affaire

14 déc. 201714 déc. 2017

José, pas vraiment dans les formateurs que j'ai côtoyé après, et absolument aucun au RYA. Tous les instructeurs proviennent du cursus anglais de formation qui n'a strictement rien à voir avec les GL.
Par contre je peux dire que, et cela ira dans le sens de ton propos, les prestations médiocres des stages Glénan furent réalisées aussi beaucoup par des formateurs BPJEPS en statut salarié de l'association et non pas bénévoles (donc ils n'étaient pas issus des GL mais de l'INB).
Je n'ai pas eu la chance d'avoir les "bons anciens" bénévoles comme Babouch a eu et c'est bien dommage. Cela aurait surement changé mon opinion si l'association avait suivi sa logique associative et non pas dérivé sur autre chose un peu plus marchand car payer un salarié permanent pour assurer des stages , ça commence à se rapprocher un peu d'un business.
Munen, la qualité de prestation est une chose importante que l'on soit client ou participant, mais le plus ennuyeux est la différenciation entre les stagiaires selon qu'ils aient ou non le bon profil pour devenir futur moniteur bénévole.. Jamais un professeur ne doit délibérément favoriser et défavoriser ses élèves surtout quand ils sont tous volontaires comme les stagiaires..
Enfin bref, il y a vraiment un sacré décalage entre l'idée que certains se font et la réalité que l'on rencontre, le travail de communication sur l'image et la réputation ça marche bien, mais on le savait déjà..

14 déc. 2017

Ok,
je vois ce que tu veux dire notamment concernant le fonctionnement avec des moniteurs salariés. C'est vrai qu’indépendamment de la compétence de ces moniteurs ça modifie nettement l'ambiance d'une structure associative.
Vous avez l'air nombreux a être déçu et c'est bien dommage que cela ai mal tourné, le principe (et l'endroit) sont engageant.
Flo

14 déc. 2017

Munem,
Tu écris : " vous avez l'air nombreux à être déçus".
N'oublies pas que , aux Glénans comme ailleurs, les insatisfaits sont très généralement plus nombreux à le faire savoir que ceux qui sont satisfaits et ne tires pas trop vite de conclusion statistique sur le niveau de satisfaction des stagiaires Glénans.
Il va de soi que sur les 15000 stagiaires accueillis aux Glénans chaque année, il y a nécessairement quelques loupés et donc des insatisfaits. D'autant qu'une certaine idée de la mer( pour reprendre le titre du film de ce post) n'est pas nécessairement partagée par tous et que le mode d'enseignement et l'ambiance Glénans ne conviennent pas forcément à tout le monde.

14 déc. 2017

comment taxer une association de virer au business quand elle est la seule en France à son échelle à fonctionner sur un strict minimum de postes salariés, et qu'elle ne génère strictement aucun profit puisque c'est une asso à but non lucratif ?
.
il y a des pros pour faire tourner la machine, c'est une évidence quand on observe la structure :
la plus grande école de voile d'Europe
15000 stagiaires effectuent 110000 journées de voile par an
800 bénévoles
70 salariés permanents plus 30 salariés temporaires en saison gèrent l'administratif, l'encadrement et la formation des bénévolesainsi que les stages moins demandés qui ne trouvent pas de moniteur bénévole, la logistique, l'entretien des bâtiments et le renouvellement du matériel, la sécurité, la communication...
95% du budget sont les adhésions, recettes de stages et d'événements
5% de subventions
.
Les stagiaires paient et posent des congés pour faire leur stage, l'asso a un engagement à tenir. Si on disait à 20% des stagiaires : désolé, votre stage ne peut pas avoir lieu car aucun moniteur bénévole ne veut venir l'encadrer, ne penses-tu pas que les gens râleraient, à raison d'ailleurs ?
pour les BPJEPS de l'INB, rappelons que l'INB est un centre de formation créé par les glénans à l'origine, à Concarneau ils restent très liés, les formateurs de l'INB sont souvent passés par les glénans ou y encadrent régulièrement. Les formations sont en alternance et plus de la moitié des BPJEPS ont pour structure pro... les glénans !
ou au moins ils y font leur stage, et ils y ont souvent débuté avant d'entrer à l'INB.
.
sur la différence de traitement que tu as ressentie trebor, c'est ton témoignage, je ne le remets pas en question. dans mon cursus, je ne l'ai pas ressenti du tout, et je ne crois pas avoir été aveugle. Sur les 10 stagiaires de mon stage niveau 5, 3 n'ont pas été validés : 2 services civique en contrat (pourtant l'asso a tout intérêt à ce qu'ils puissent encadrer, et on n'était pas n majorité dans le stage), et un homme de 60 ans qui prenait sur son temps libre. Ils n'étaient pas au niveau, et il n'y a pas eu de complaisance.
si tu as des exemples concrets de favoritisme ou traitement à 2 vitesses (plutôt qu'un sentiment général qui ne cite aucun fait), je suis intéressé, car je crois que je ne comprends pas de quoi tu parles précisément.

14 déc. 2017

Merci Babouch de prendre le temps de répondre et merci de ne pas remettre en question un témoignage. C'est quand même bien dommage que ce ne soit pas l'association qui en 2012 m'ait rappelé pour discuter après mes derniers stages à la lecture de mon avis, comme elle le fait (ou devrait ?) régulièrement sur un échantillonnage de stagiaire y compris le petit % d’insatisfaits. Sinon à quoi elles servent les fiches d'éval ?
Je ne vois pas maintenant ce que cela changerai de te relater les tristes constats que j'ai vécu et qui d'ailleurs,à ma grande satisfaction m'ont amené à bifurquer sur la filière anglaise de formation.
Mais je ne comprend pas bien pourquoi cela semble te perturber que sur 15000 stagiaires il y en ait avec qui l'histoire se soit moins bien finie qu'elle avait commencée ? Les nouveaux stagiaires arriveront et les Glénans continuent, quel est le problème ? Les feed-backs servent à donner un retour 360° sur une prestation qu'elle soit associative ou lucrative. Si j'avais eu avant des avis vécus et réels (comme je l'ai déjà dit j'ai fait confiance à la réputation historique et j'ai eu tord de ne pas chercher à discuter avec des anciens stagiaires), il est fort possible que je me sois retrouvé dans d'autres structures. Sur un forum de marin, parcouru entre autre, par des amateurs néophytes intéressés par la formation, il est bien qu'il y est quelques nuances sur une voie principale et de la pluralité avec les autres possibilités.

14 déc. 201714 déc. 2017

A Munen.
Bah, il n'y a rien d’irréversible et tout peut évoluer et progresser au fil du temps y compris les grosses associations.
La bible du Cours des GL reste une belle réussite, j'ignorais d’ailleurs que c'était au début le travail de P.Harlé. Et le site de l'archipel reste et restera (j'espère) un bijou magnifique.
Ce qui est bien c'est d'avoir une diversité des associations et filières de formation, avec chacune ses spécificités propres. Certaines mettrons l'accent sur l'école de vie, alors que d'autres mettrons l'accent sur l'enseignement de la voile et de la sécurité, et encore d'autres insisterons sur la performances. Certaines prestations incluent l'avitaillement à faire, chez d'autres c'est déjà prévu et on se concentre sur la préparation de navigation. Ainsi chacun peut trouver la voie qui lui convient le mieux, à conditions d'avoir des feed backs disponibles par les forums par exemple.
Perso j'espère tester la nouvelle école de voile de Concarneau sur mini 6.50, pour pratiquer le coté réglage performance de manière poussée avec un support très réactif, car c'est un sujet bien vaste..

14 déc. 201714 déc. 2017

"la différence doit être du simple au double"

Dans la série, les idées reçues ont la vie dure: comparaison de prix Macif centre de voile / Ecole des Glénans adulte pour un stage croisière niveau perfectionnement de 7 jours au mois de mai.
MACIF : 786€ tout compris
Glenans : 630€ plus caisse de bord estimée par les Glenans à 12€/jour soit 84€ plus adhésion annuelle soit 34€ - Total : 748€.
Je précise n'avoir strictement aucun intérêt à promouvoir une école plus qu'une autre.

14 déc. 2017

On est sur des modèles économiques assez différents à mon avis, mais j'ai pas réussi à mettre la main sur les détails du budget de macif centre de voile.
par contre je vois sur leur site que le prix du stage inclut :
L’enseignement de la voile.
Les frais de port.
La couchette sur le bateau.
Le gaz, le fuel.
.
mais n'inclut pas :
L’assurance annulation.
L’adhésion annuelle à MCV.
Les licences FFV.
La nourriture (caisse de bord).
source - www.macifcentredevoile.fr[...]iption/
il y a l'ucpa aussi qui peut proposer des stages sympa

Les Eclaireurs près d'Ushuaia, Argentine.

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