Les différentes façons de naviguer

c est presque amusant de lire ici les désaccords que j ai avec un navigateur sur un bateau ancien et moi en cata moderne , j aime les monos planant au forme typé " course " les multicoques .
Dommage quand voyage , certain d office m aime pas les gens a bord , rien qu au coup d oeil au style du bateau qui vient d ancrer , les a priori sont tenace .

L'équipage
4j

j ai un ami qui est aux Antilles sur un mono , un Oceanis 411 , on se taquine gentiment sur nos bateaux , mais on s " aime " et j ai hate d aller prendre un café a son bord même si c est sur un mono , mdr

Je pense qu'on a à peu près les même goûts en matière de bateau.

Instinct grégaire: on se regroupe souvent par affinités supposées. Les 5 mois où je navigue en couple, on rencontre proportionnellement plus de couples que les 4 mois où je suis solo.

Ensuite, chacun a ses "filtres", aussi ouvert au monde que l'on pense être.

Et surtout, on n'a pas tous le même humour... ;-)

il faut que ça soit fun a la voile .... trop tard mais un mono classe 40 ça m aurait plus

Un peu hargneux avec Ed ?
Je ne vois pas l'intérêt d'un tel sujet à ressasser les mêmes histoires, surtout à parler de lui sans le nommer, ça manque un peu d'élégance et ça tourne en rond je trouve...
Le "presque amusant" ça fait très jugement de valeur aussi...
À voir si ça dérape,hi hi hi, certains n'attendent que ça !

Bah non, c'est rigolo, aussi. En fait, on confronte le phantasme à la réalité. La réalité, c'est que le très grande majorité des bateaux rencontrés au delà de la zone vacances (cotes européennes/Antilles) sont un peu du même acabit pour les bateaux voyageant : Acier, bois, alu, plastique, classiques, lourds et confortables. Des westsail, des plans Perry, Van de stadt, Cabo Rico, Taiwan, Amel, HR ou Najad, Garcia etc...
Depuis les Antilles, très peu de catas, quelques wharram, un ou deux lourds (Snowgoose et solaris).
Coté voiliers "rapides" aucun.
Il n'y a pas de jugement dans mes paroles, simplement ce qu'on voit et les solutions auxquelles aboutissent les navigateurs au long cours sont sensiblement les mêmes.
Ce n'est pas pour ça que ces réponses sont des vérités, mais simplement de dire que des catas rapides ou des bateaux planants légers, dans la vraie vie, on n'en rencontre pas.

Je serais presque d'accord avec toi, ED, à un détail près. Avec tout le respect que je te dois, ce n'est pas la réalité: c'est TA réalité. À travers ta subjectivité tes filtres et tes préjugés. Tout le monde en a, tout le monde les oublie, préfère écouter ce qu'il a envie d'entendre et rester dans sa zone de confort.

Les certitudes sont faites pour être remises en question. Cela ouvre l'esprit. Pas seulement en croyant être du bon coté, mais en s'informant aussi.

Tes copains californiens sont tous anti-Trump? C'est merveilleux! Au détail près, là encore, que si on se donne la peine d'aller regarder de l'autre côté du décor, malgré cette certitude de faire partie du "camp du bien, les anges quittent bizarrement le paradis.

www.latimes.com[...]n-state

MA réalité, ici sur le proche Atlantique, particulièrement les francophones, ce sont souvent des gens modestes sur de petits voiliers "apashaire" (Centurion 32, GobSea8 96, Etap 32, Sun Rise, Voyage 11,20) qui n'auront jamais les moyens de longer la côte ouest jusqu'en Alaska, mais qui font leur balade tranquillement, sans rien demander à personne.

Normal que tu ne vois pas les bateaux rapides, ils vont trop vite pour ta rétine !

Pogo 36 en Polynésie...pour une amie et son copain ...c'est assez planant ?

beau voilier le Pogo , sur la Polynésie j ai trois amies qui viennent d arriver après un tour du monde par l Afrique du sud , un ami va passer par la Patagonie l hiver prochain sur son cata de 11 m , en ce moment il est en Uruguay après un presque tour du monde , un ami est en Corse après un tour du monde sur son cata et une double transat , Sharzan tour du mpnde et double transat sur son cata il ventait écrire ici , un ami construction amateur , mis a l eau en septembre 23 , transat , retour direct Antilles / Cap vert puis retransat en un an , j ai d autres exemples de tour du monde en multi

Je m'étonne qu'un amateur comme toi de beaux voiliers racés n'ait pas craqué pour un trimaran,perso ce serait mon rêve de multicoque.

J ai hésité avec un tri ma femme voulait pas et la construction des bras en carbone est assez complexe

Un coureur navigateur ( vainqueur d un Vendée Globe ) et sur Ultim , vient d acheter un cata de 60 p et part en famille entre deux courses en tour du monde

Pour ce qui est des différentes façons de naviguer, peu importe le type de bateau. Pour ce qui est des "à priori" quand on arrive dans un endroit, je sais que les gens seront en général plus réservés et moins accessibles quand les bateaux sont chers et nickel que quand c'est un peu foutraque. Ayant eu plusieurs vie et à cheval sur plus de cultures que mes doigts d'une main peu compter, je sais que la conception de sécurité est différente entre les nations que l'on peut qualifier de faisant partie du "global west" (Europe de l'ouest, pays anglo-saxons) et le reste du monde. Chez nous la sécurité c'est d'être bien dans ses papiers, plus récemment pour de plus en plus de gens, d'être bardé d'électronique. Ailleurs dans le monde la sécurité vient avant tout de son insertion sociale, famille, amis. Donc établir des contacts partout est une tendance naturelle qu'on trouvera un peu moins de par chez nous. Ce n'est qu'une tendance générale, il y a des exceptions partout. Aussi une autre tendance est qu'il est paradoxalement plus facile d'établir des contacts à des endroits ou il y a peu de monde. Maintenant il est parfaitement possible d'arriver qlq part , d'y trouver un yacht battant pavillon Suisse avec du bois précieux et du chrome partout (type de "marque" de bateau qu'on ne connait même pas, minimum 1.000.000 EUR pour un 16m) et le Suisse "vieil argent" dessus ne demande qu'à établir des contacts, ils sont "bien dans leurs papiers" depuis 250 ans, ont fait le tour de la question on sont curieux d'un autre mode de fonctionnement. En évitant les endroits bondé on a beaucoup à gagner....

2j2j

Bien sûr des cata rapides ou des mono planants il y en a autour du monde, mais sûrement dans les endroits dangereux avec des mers mauvaises une vitesse pas trop élevée est plus rassurante.

Je ne pense pas que planer dans de la houle très formée ou hachée soit hyper confortable avec ce genre de canote.
On voit bien que les coureurs qui vont un cran au dessus ont peur de casser ,et sont bien obligés de ralentir.

Je me sentirais infiniment plus en sécurité dans un bateau solide qui ne plane pas (pas un tank non plus hein) dans du gros mauvais temps.
Ça doit être épuisant de contrôler un bateau volage qui part en survitesse.
Le bateau de JP Dick que j'ai vu avant hier remonter au vent ultra gîté à plus de 10 noeuds, autant j'aimerais faire un tour avec, autant tu deviens saturé de bruit,de vibrations si la houle est forte et casse bateaux avec ce genre de bébé.
Il faut être coureur et un peu maso pour vivre ça de longue ?

Mais Ed quand tu dis qu'une trinquette ça ne sert à rien en te moquant de ceux qui en sont équipés j'ai un petit doute sur ton impartialité,hi hi hi...
Pareil pour les dessal, facile de s'en passer quand on a 1000 litres en réservoir...
Essayons de ne pas voir le monde uniquement que de notre point de vue non ?

Après on s'assemble suivant les affinités of course, perso j'aime les gens atypiques,ils ont quand même un peu plus de profondeur, d'expériences originales de navigation que beaucoup de la majorité des voileux.
Pas besoin d'aller au bout du monde non plus, mais on les rencontrera rarement dans les endroits classiques où la foule s'entasse

@James : concernant la trinquette. Je pense que pour naviguer dans l'alizé, nos voiliers n'ont pas besoin de grande préparation. On voit tous ces sabbatiques suréquipés qui ont dépensé de milliers d'€ pour installer tout ce que les revues nautiques et installateurs leur préconisent.
Je pense que ce n'est pas nécessaire.
On peut partir sur des bateaux simples, tranquillement, sans tout refaire.
Certes, sans trinquette, on perdra quelques degrés sur les bords de près au delà de 20 kn, sans déssal, on se douchera peut être un peu moins et on trouvera des solutions pour récupérer l'eau... mais est ce vraiment important?
Je ne le pense pas.
Je pense qu'on peut naviguer tranquillement, simplement sans beaucoup d'équipements; Un AIS, une ou plusieurs tablettes, 1 sondeur... un gréement simple, des voiles de route, un bon mouillage. Le reste ne sert qu'à se rassurer.

Une trinquette permet de ne pas défoncer le génois,et d'être simplement avec la voile du temps...
Toi tu t'en fous ton bateau est lourd ça n'a rien à voir...
Tu sais très bien aussi qu'un génois enroulé a un centre de voilure haut,fait giter le bateau,ça n'est pas quelques degrés de perdus,c'est un bateau qui se vautre dans les rafales,inconfortable ...
J'ai fait une fois une remontée du Venez sans trinquette,c'était épuisant de tirer des bords avec un génois pas adapté ...
Quand à faire de l'eau soi-même c'est quand même une liberté fabuleuse de na pas être dépendant de ports ou de grains,j'ai voyagé 10 ans et bidonner je connais...

Mais je suis d'accord on peut voyager simplement,sans la foule d'équipements que les magazines veulent bien nous faire croire indispensables...

Pour un bateau léger, une trinquette sera bénéfique au près. Comme tu le dis toi même elle ne t'a servi que pour rentrer du Venez.
Je ne mets pas en cause l'utilité ponctuelle, ce que j’essaye de dire au fil des posts, c'est qu'on rencontre pas mal de jeunes peu argentés qui voyagent sans beaucoup de finances et sur des bateaux simples, comme on l'a fait autour du monde quand on avait la trentaine.
Mais on en voit aussi qui dépensent des fortunes dans des équipements qui ne leur serviront vraiment que ponctuellement.
Je pense que sur une année sabbatique tour de l'Atlantique, une trinquette n'est pas du tout un impératif.

2j2j

Non non Ed justement je n'en avais pas,je me suis mal exprimé.
J'avais pourtant un Dufour 4800 à l'époque,un bon bateau de près.
Mon nouveau bateau est semi planant,avec une carène un peu bananée,et un maître bau raisonnable.
Il fait 10 tonnes à vide, dans la norme pour un bateau de voyage.
Sur un bateau d'une taille pas trop grande la trinquette soulage vraiment, ça n'est pas qu'un effet de mode.
Celle que j'ai a une belle coupe,et un profil qui se déforme peu (tri radial / proradial),ne coûte pas une fortune bref je l'adore...

Ben oui ED,on voit de tout,des p'tits jeunes avec des p'tits moyens qui naviguent, et même qui voyagent, avec des bateaux simples,tout on en voit d'autres,la plupart du temps plus âgés,que je n'aurai pas l'outrecuidance de nommer p'tits vieux,qui naviguent sur des bateaux sur équipés,tout comme aussi des plus très jeunes, qui commencent à radoter un peu, mais pas encore complètement vieux, qui naviguent avec des bateaux simples (suivez mon regard😏)...ça s'appelle la diversité,et c'est très bien comme ça.

Beaucoup de p'tits jeunes aussi sur des bateaux sur-équipé, à se demander comment ils font ? Pour ceux qui ont une vie pro derrière eux je comprends bien, mais quand on démarre dans la vie, ça reste un peu mystérieux pour moi. Surtout que autour de moi j'ai bien l'impression d'être le seul à bosser en cours de route (sans retourner au pays pour des allocs j'entends). Beaucoup de jeunes semblent faire ceux qu'on pas le sous, mais le budget apéro est pourtant illimité. Je me demande qui à déjà vécu la véritable situation d'en arriver à zéro euros dans les poches, en nav', car je le dis sans honte la dernière des priorités vraiment c'est l'apéro. Ça m'est arrivé plusieurs fois dans ma vie d'être à zéro, la dernière fois aux Canaries il m'a fallut retourner à mes compétences du passé : grimper les cocotiers des hôtels de luxe la nuit pour couper des frondes, et en faire de beaux paniers que je vendais la journée aux voisins de mouillage et dans la rue 😁
Comment font ces autres jeunes qui jouent les pauvres et semblent si insouciants ?

Bin ils travaillent avant le voyage ? C'est pas le bout du monde de mettre de coté de quoi vivre 2 ans .
On peut etre jeune et avoir un bon job qui rapporte pas mal.

Si tu le dis alors ! Être en début de carrière à peine sortie d'école et déjà avoir plusieurs k€ à mettre dans un voilier et plus 2 ans de vie sans travail, effectivement ça doit bien payer amigo 👍
Ne le prends pas comme une attaque, désolé si je t'ai froissé 🙂

Pas de problèmes ! Par exemple, alors que j'ai pas de diplome, a 25ans je gagnais 4000 par mois en déplacement dans le TP, (pas au 35h c'est sur!) en vivant chichement sans faire l'americain, j'avais bien coffré en deux ans. tiens, de quoi me payer un bateau et glander 2 ans. ahah.

Donc un couple de jeunes cadres doivent pouvoir mettre bien de côté en ce serrant la ceinture 2/3 ans.

Merci, et bien joué 👍

Nous, à 30 ans, on avait bossé 5 ans à La Réunion (cadre et instit). Du coup on a pu s'acheter l’Évasion 37 et passer du temps sans travailler. Ensuite, on a bossé en Martinique, en Australie et de nouveau à La Réunion. Mais comme on avait 3 enfants, on a toujours gardé un bon matelas et même quand on est rentrés en Europe, il nous restait de quoi vivre et nous retourner au cas ou.

Alors c'est tout à fait jouable d'après vos deux expériences !

A 19 ans je me suis mis à mon compte. J'ai bossé comme jamais. A 25 je me suis barré trois ans.

1j1j

ouais..;très tôt à mon compte aussi, vers 22 ans, j'ai aussi bossé comme une bête!
Mais il m'a fallu presque 30 ans pour pouvoir m'acheter un bateau et me barrer, il est vrai + de 10 ans!
Tout dépend du secteur d'activité choisi...un cousin de ma fille a crée avec un de ses pote une appli(Vie de merde), une fois vendue, ils étaient millionnaires à même pas 25 ans!

du coup il n avait plus une vie de merde ....
Perso , j ai construis mon voilier de 9 m a 19 ans , revendu 7 ans plus tard a Tahiti , en bossant en cour de route

Héritage

2j2j

Le reste ne sert qu'à se rassurer écris-tu...il sert aussi à se faire plaisir tout simplement,si tant est qu'on en ait les moyens,c'est çà que tu as du mal à concevoir.Apres c'est vrai qu'on peut se passer de beaucoup de choses,je suis bien placé pour le savoir,mais il ne me déplairait pas d'avoir,avec un plus grand bateau,une profusion d'électronique et des petites lumières partout...ne sommes-nous pas de grands enfants?

@james c est vrai dans tes propos ,mais l avantage d un bateau planant c est que tu peux réduire et débrider dans les bonnes conditions pour s amuser , c était mes deux derniers mono fun ( 42 et 45 p ,plan E.Lerouge ) le 43 p , 4 transats ( 2 A/R ) et depuis la vente il a refait 2 A/R en transats , le 45 P 1. A/R transats , voiliers très amusants
Tout le monde peux pas non plus faire de grand voyage autour du monde , pas le temps , pas les moyens , pour partir autour du monde il faut être a la retraite et des sous , ou avoir des moyens important
Oui les affinités comme a terre se forme en voyage , sans a priori comme on peut lire de certain ici

Ou gagner sa vie en cours de route :)

Effectivement pour s'amuser c'est bien agréable d'aller vite,en planche quand on plane c'est très jouissif,mais c'est l'enfer avec du clapot surtout avec les carènes modernes larges ,comme les bateaux...
Réduire ne changera pas la carène,une carène planante tape bien plus c'est physique on n'y peut rien hélas...

Et c’est aussi stressant. J’ai eu l’occasion d’aller aux canaris sur un 43 pieds moderne, type luge très toilé. Alors oui, à 30 noeuds au portant on partait en surfs et le pilote nke gérait parfaitement. Mais, on sentait une tension palpable: ça va vite, très vite, parfois de grosses claques. Bref, c’est marrant 1 heure ou deux, mais pendant quelques jours, non merci.
Le skipper, lui, était serein et enchanté. Question de référentiel et de point de vue.

Sauf BlackNav, que si ça avait dû durer quelques jours le skipper aurait pu lever le pied quitte à reappuyer quand l'envie s'en fait sentir.Qui peut le plus peut le moins.

Concernant les différentes façons de naviguer, déjà pour cela il faut naviguer. Ce serait intéressant de mettre sur un tableur Excel les sujets des différents fils HEO. On fait deux colonnes, d'un côté les fils concernant les soucis techniques en mettant de côtés les éléments fondamentaux du bateau (par exemple gréement, voiles, coque, moteur) et de l'autre les fils concernant les navigations en elles mêmes. Je pense que les fils techniques l'emportent haut la main. Notre type de société nous a parfaitement conditionné, nous disposons d'une liberté théorique mais nous avons cesse de nous emprisonner de notre plein gré par des angoisses irrationnelles, des conformismes etc. Rester au port baigné dans son jus de petits bugs de tout type et de défaillances diverses de camelote en tout genre, comme ça au moins on risque moins d'être libre en mer (quelle horreur..., il n'y a que les individus louches qui cherchent à atteindre un tel but).

J'ai navigué sur pas mal de bateaux différents dans ma petite carrière de marin d'eau douce, mais ils m'ont tous donné des plaisirs différents. Il faut juste savoir dans quel état d'esprit on part au moment d'embarquer.

J'adore autant faire de la régate en équipage sur des bateaux rapides, faire de belles manœuvres et en prendre plein la gueule pendant quelques heures, que de me traîner sur un vieux gréement incapable de faire du près mais qui laisse le temps d'admirer la beauté de la mer, qui oblige à coordonner les forces de l'équipage pour les manœuvres sans assistances et sur lequel on se sent en sécurité dans n'importe quelles conditions de mer.

En croisière dans des coins sauvages, je rejoindrai plutôt l'état d'esprit de ED850, je préfère la tranquillité d'esprit et un bateau un peu tolérant, mais je comprends bien que pour la vie sous les tropiques ou un voyage sous des latitudes plus ensoleillée, on puisse préférer un cata ou un mono performant.

La vitesse, quel que soit le bateau, est à mettre en balance avec le confort. Nos traversées de l'Atlantique se sont faites et 12, 16, 20 et 21 jours. Plus nous vieillissons, plus nous privilégions de confort et moins la vitesse nous intéresse.
Néanmoins, un bateau rapide en baie avec un équipage ne sera pas forcément un bateau rapide en croisière lointaine, plus chargé, moins stable.
Les copains en Outremer ne faisaient pas des moyennes supérieures aux nôtres, car réduisaient beaucoup.

J’ai un programme de navigation très varié et un budget assez modeste. J’ai donc coupé la poire en 2 :
Un bateau qui a de bonnes capacités maritimes (remontée au vent, performance très correctes, et un bon passage dans la mer). On a 10 m en longueur et ce n’est pas très grand mais largement suffisant pour y vivre quelques mois par an. Il ne plane pas.
Je rejoins les commentaires disant qu’avec un bateau pas trop bling-bling on peut parler à tout le monde sans aprioris. Et les autochtones sont plus accessibles
On arrive à faire de très bonnes moyennes entre 6 et 8 noeuds dans des conditions très confortables et sans tirer sur le matériel.

Si on veut aller plus vite et pas beaucoup le gap financier est énorme et le risque est très grand de blesser un ofni quand on navigue beaucoup.
Voilà une façon qui me convient à travers nos filtres de navigation.

si tu tiens des moyennes entre 6 / 8 nds pour un 10 m tu fais parties des bateaux rapides

Je ne connais que deux façons de naviguer :
Bâbord amures et tribord amures :-)))

Pour remonter la côte ouest, certains participants de la Race to Alaska r2ak.com[...]/ choisissent de petits voiliers pour parcourir un peu plus de 600 milles entre Port Townsend et Ketchikan. Xia Huang, sur Hobie Tandem Island Kayak, a franchi aujourd'hui la ligne d'arrivée en dernière position (Photos 1 & 2), précédé de quelques heures par Ohad Shafrir sur X-Cat (Photo 3). L'équipe nombreuse de Team Victory Oar Duff en Montague Whaler (Photo 4) est arrivée bien après le Hobie 16 de John Ped et Kaila Pfrang (Photo 5). Certains avaient même, comble du luxe, une cabine, comme Adam Cove sur son Marshall 18 (Photo 6).
Dommage : la R2AK aura lieu désormais tous les deux ans. Les amateurs pourront se rabattre en 2025 sur la WA360 dans le Puget Sound nwmaritime.org[...]/wa360/

On a notre voilier à Port Townsend.
C'est un coin superbe, avec de nombreux chantiers spécialisés dans l'entretien des voiliers en bois. La baie est très protégée et tout autour, les montagnes enneigées dominent l'horizon.
Tous les après midis, de nombreux voiliers classiques naviguent dans la baie.
Les bateaux de croisière sont tous très américains, généralement des plastic classics aux vernis rutilants.
Les maisons en ville sont traditionnelles en bois, peintes de toutes les couleurs.
La course vers Ketchikan se déroule sur de petits catas et tris, même quelques baleinières. C'est plutôt un raid ou les divers types de propulsion sont autorisés.

Jolie photo. Le bateau semble donc être parfaitement intégré à son environnement nautique.
Pour Race to Alaska, il s'agit bien d'un raid où tous les types de propulsion sont autorisés, le principe étant de faire le trajet [Photo 1] sans moteur à bord.
L'année dernière, plusieurs solos à propulsion uniquement humaine ont atteint l'arrivée :
Stuart Sugden (Australie), Team Bella Bella & Beyond. Surfski Stellar S18S Expedition, 20 jours [Photo 2]
Scott Macdonald (Canada), Team Sporting Chance. Kayak NDK Explorer HV, 20 jours [Photo 2]
Rob Hansen (Canada), Team SeaSmoke. Kayak Epic 18 X Sea Kayak, 19 jours [Photo 3]
Dameon Colbry (États-Unis), Team Of One. Solo aviron auto-construit, plan : Puuvenepiste Savo 575 (17 jours) [Photo 4]
Ken Deem (États-Unis), Team Wave Forager. Solo aviron auto-construit, plan : Ken Deem, Lost Heron_2022 (16 jours) [Photos 5 & 6]
Pour répondre à la remarque initiale de ce fil, il y a effectivement différentes façons de naviguer. Des courses comme celles-là incluant ces types d'embarcations sont inexistantes voire inenvisageables en Europe.

Nous notre façon de naviguer c'est celle du bateau qu'on a pu s'offrir.

On se traine mais on mouille pas dans le clapot (la dernière nav de 100mn au près serré avec 15kt établi et une sale mer achée a vagues verticales on a du prendre 4, peut être 5 vagues dans le cockpit, pas plus.. mais on a mis 20h.
On a pas de vraie cabine double alors de temps en temps on s'isntalle dans le lit double du carré pour dormir.

En traversée on se charge ras la gueule et on se laisse porter en profitant: pendant les 20 premiers jours aucun de nous ne ressent le besoin de jouer la vitesse.
En côtier on prends le temps de partir avec une bonne fenêtre pour éviter le moteur ou le clapot, et on met souvent une demi journée de plus que les autres.

Comme le bateau a une trinquette a poste on l'utilise quasi tout le temps: au près bien sùr, mais aussi vent arrière pour couper le roulis. On l'a même souvent utilisé à contre par pétole au près pour aider le génois à ne pas battre et couper le roulis.
Il n'y a qu'au travers qu'on la roule, sinon elle est utile. C'est un peu comme une voile d'artimon, on trouve toujours à s'en servir, et c'est très pratique, même si pas incontournable.

Si on changeais de bateau on chercherais sans doute un 12m avec une moyenne de 5-6kt au lieux de nos 10m pour 3-4kt.

Mais avant de changer de bateau on pourrais déja essayer de trouver un spi ou un gennaker si on veut révolutionner notre façon de naviguer!

Au quai on reste sur le 12v du bord et au mouillage on consomme environ 10L/jour d'eau douce a 2, sans se priver. On tiens donc environ un mois sans bidonner.

On a viré tous ce qui nous semblait superflu niveau électronique, même le guindeau. Du coup avec une tablette, un régulateur d'allure, une vhf ais et un inreach pour la meteo au large on se sent pas limité et on a eu pour l'instant aucune avarie pour aucun entretien en 2 ans et dans les 3k milles parcourus.

C'est donc comme ça qu'on navigue par la force des choses mais ça nous plait bien.

Si on gagnait au loto on n'achetterais certainement pas un bateau récent et surequipé.
On partirais plutot sur un garcia, amel,wauquiez, GS ou autre des années 80, ou sur de l'alu (pourquoi pas un boréal tiens?).

On naviguerai donc finalement sensiblement de la même manière,mais un poil plus vite et un poil plus confortablement.

Mais ce qui nous plait c'est d'avoir un bateau simple et solide, de prendre le temps et surtout de se sentir capable de tout faire par sois-même, car le plus grand plaisir qu'on éprouve en mer c'est de se sentir comme un petit robinson sur son île naviguante.
L'an dernier plutôt que d'acheter un multiplexeur ou autre j'ai achetté un sextant, pour le plaisir d'apprendre à naviguer avec les astres.

Que voulez-vous, on reste de grands enfants ;)

Si d'aventure un jour on en viens à fricoter avec les hautes lattitudes on investira certainement dans un iridium. Pour la prépa du bateau il faudra installer un poele et visser les planchers, ça ne devrais pas nous bloquer.

Il y a proverbe que j'aime bien qui dit: "la montagne a peur de l'homme qui avance lentement".

Ce post me fait penser au sketch des inconnus… quelles différences y a t’il entre un bon et un mauvais chasseur ?
😂😂😂

Green Point Lighthouse, Capetown SA

Phare du monde

  • 4.5 (80)

Green Point Lighthouse, Capetown SA

2022