Hydroliennes de Bréhat, c'est pas fini.
Bonjour
Juste une information, pour faire suite au fil judicieusement mis à la cape (il chassait pas mal).
www.hisse-et-oh.com[...]termine
Et bien il y a d'autres projets... le courant ne s'est pas arrêté à la Horaine...
février 2019: L'hydrolienne de La Hague construite par Naval énergies, filiale de Naval Group a été vendu aux enchères 1000 €, soit une perte sèche de 260 millions d'euros.
Raison de ce fiasco :
Le prix de l'énergie hydrolienne était autour de 300 € !
Certes 260 millions d'€.
Les facéties de l'état n'y sont pas étrangères.
Remarque, à côté des 15 milliards de Flamanville toujours incapable d'allumer ma lampe de chevet, la filière hydrolienne fait "pale" figure :).
Pour les 300€ le mégawattheure, il ne faut pas oublier que c'est EDF qui évalue le prix auquel elle est censé racheté l'électricité verte produite.
Et obstinée (obsédée ?) comme elle l'est sur le nucléaire, je ne parierai pas un rond sur sa bonne foi quant aux modes de calcul.
Par exemple, elle se garde bien de calculer les retombées économiques.
Ces experts avaient déjà fait le coup au sujet des éoliennes marines.
Ils estimaient à 40 milliards le coût pour l'état sur 20 ans.
Les industriels quant à eux ramenaient ce chiffre à 15 milliards.
La vérité doit forcément se trouver quelquepart entre les deux.
Un nouveau modèle va être installé... à l'essai !
actu.fr[...]07.html
J'ai mis 1000€ de côté... :heu: on ne sait jamais.... :mdr:
A un moment, je n'y comprends plus grand chose!
Que cherchent-t'ils , la gloire d'une première mondiale (vestige des 70's)
ou une rentabilité immédiate .
En mer du Nord ils sont en route pour moins de 50 £ LE MGW /h (Actuellement 52) Pour leurs grands champs d'Ecosse et d'Irlande.
L'état Français va attribuer Deux super blocs à savoir que ce n'est pas de l'appel d'offre au moins disant mais un deal Direct comme le font les US Actuellement qu'il faudrait faire. Prendre au moins des boîtes qui ont la bonne expérience.
Mais, me direz vous: "Plus qu'a leur laisser l'exploitation!"
Et de vous répondre "Quand on n'a pas les couilles!
Même plus la féraille pour fabriquer.
Et pourtant on avait des super boîtes en France: CFEM, UIE, CGE, etc.
Mais alors, et bien on a vu débouler entre autres des sortis de grandes écoles avec des théories tellement fumasses que tout ça a fermé.
Ne voyez vous pas un certain rapprochement avec des situations actuelles...
On n'a quand même pas l'insolence de rattraper une Cinquantaine d'années de retard en quelques mois.
Mais en regardant cette situation de prés "On n'a plus d'idée et pas ou plus de pétrole.
Pendant ce temps-là les british avancent sans faire de bruit.
Ils produisent déjà 10% de leur besoin en électricité avec l'éolien terrestre.
Et c'est le deuxième producteur d'énergie éolienne offshore derrière l'Allemagne.
L'éolien offshore : à Blyth dans le nord-est de l'Angleterre, dans le Celtic Array à l'ouest et le fuTur Dogger Bank à l'est, sur un banc de sable, à 125km des côtes, projet qualifié de pharaonique ! (photo 1)
L'archipel des Orcades est devenu le laboratoire de recherche de production d'énergie marée-motrice.
Ils appellent même cette zone l'"Arabie Saoudite de l'énergie marine".
Actuellement, une turbine hydraulique en test (photo 2) avec une plateforme Openhydro. Six mètres de diamètre seulement pour l'instant pour celle qui est en test, mais des projets avec des turbines de 16 à 20m sont en cours d'étude ou de construction.
Le projet MeyGen à Pentland Firth, entre les Orcades et le nord de l'Ecosse : "MeyGen a débuté en 2015 en Écosse. Située dans le canal entre l’île de Stroma et l’extrême nord de l’Écosse sur une zone d’environ 3,5 km²" : pas moins de 400 turbines en fonction à terme ! (photo 3).
A KirkWall, aux Orcades, des turbines mobiles faciles à installer au plus près des courants.
Il suffit d'un seul remorqueur pour la mettre en place. (photos 4, 5 et 6).
Au Pays de Galles, à Swansea Bay, création d'un lagon artificiel géant de 70km2 pour la mise en place d'une usine marémotrice : construction d'une digue de 22km de long au niveau de l'estuaire de la Severn, 90 turbines marémotrices prévues.
Il y a quelques mois, j'ai vu un reportage vieux de quelques années, les études ont coûté des fortunes et à l'époque ils ont vraiment eu chaud au cul pour la continuité du projet. Comme quoi persévérer ça fini par payer.
Merci Yves!
La photo N°2 est particulièrement intéressante, car elle suppose un radier (caisson) sous les Deux jambes ce qui re-suppose la possibilité de commander la montée et descente de la turbine pour maintenance ou réparations. La mer du Nord c'est Franchement dur dur et promouvoir du semi-submersible c'est une gageure.
Ce qui nous amène au point cruel : l'économie et c'est là que le bas blesse. Nous en sommes à "la première mondiale" les autres au rendement économique.
Apparemment elle coulisse le long de deux Duc-d'Albe plantés.
D'accord avec toi pour l'aspect mégalo national de la "première mondiale" chez nous.
Je ne suis pas du genre à faire dans le french-bashing mais il faut bien se rendre à l'évidence : dans notre beau pays, quand on va sur la plage, c'est pour lui tourner le dos et s'émerveiller de la plus-value qu'elle offre au foncier : "T'as vu la baraque comme elle est bien placée !" :))
Effectivement on est sur du fixé au sol (Sea bed).
Le système me parait des plus fiables comparé aux autres.
La prévision de production me parait "baleze".
Perso' comme bien d'autres de ces conneries j'en ai payé une partie.
Quand il manque 40 m Sur une plateforme à colonne sur 150 m que le pont se retrouvera à -10 m dans l'eau l'obligation de faire venir des rallonges du Japon, dur de signer un autre contrat avec les mêmes clients. Plein d'autres comme ça et je vous épargnerai le corporel.
Imagine un peu, ton entreprise oubliant un étage sur ta maison????