Gite ou pas

Reflexion perso, j'aime beaucoup d'aspects de la voile autant de technique voile, qu'en environnemental, l'élément mer, par contre une des choses que j'aime le moins c'est bien sûr concernant les monocoques la gite, que j evite le plus possible, quitte a reduire pas mal la voilure pour etre tanquille quand ca souffle fort. J'aime maîtriser un bateau et non me laisser emporter par les éléments , je suis plutôt du genre à aimer la contemplation en mer comme a terre donc plus fan de navigation tranquille plutôt que de régate ou chercher absolument la vitesse de pointe ou faire la meilleure moyenne possible jusqu'à diminuer le confort au maximum.
J'ai pas mal naviguer en équipier avec les deux genres de personnes soient des fans de régate avec qui le côté sous le vent mouillait très souvent ou au contraire des gens plutôt cool, meme sous genois seul assez longtemps. Le catamaran et multicoque ont de ce point de vue deux avantages imbattable à savoir l'absence et le faible tirant d'eau, qualités que j'essaie de retrouver même sur un monocoque. D'autant qu'on dit souvent que le bateau donne son meilleur rendement avec le minimum de gîte , le plus à plat possible, ce qui prouve que les fans de vitesses et de gîtes maximum n ont pas forcément raison à ce niveau!

L'équipage
02 juil. 2018
02 juil. 2018

"c'est bien sûr concernant les monocoques la gite"
?
Pas pour tout le monde...
:mdr:

Nous faisons de temps en temps du cata de plage (en location sur des lacs par exemple) et la gîte nous manque toujours un peu.

Lorsqu'on gite, on "sent" bien le bateau appuyé sur l'eau qui passe bien les vagues.

02 juil. 2018

Ça dépend des gens bien sur, c'est pour ça que j'ai parlé des fans de régate qui garde toute la toile au près y comprit quand ça souffle beaucoup. Chacun ses goûts bien sûr . Je parle plutôt des "petits voilier habitables ou de voyage, qui reste quand même assez lourds et où la gîte même sur un monocoque peux rester modérée.

02 juil. 2018

Difficile de donner une réponse définitive. Cela dépend énormément du type de bateau. Un class America, super étroit et super lesté était fait pour naviguer avec 30 ° de gîte au près. Un imoca plutôt large, relativement léger et avec ballasts naviguera plutôt avec 15°.

Ensuite cela dépend aussi de la mer. Un clapet court et cassant necessitera de garder de la toile quitte à être gité. Une mer plus longue et régulière demande moins de puissance.

Si la question porte sur la tolérance du capitaine, alors je dois dire que la gîte ne me dérange pas. Je trouve qu'avec 25° le bateau et l'équipage sont bien calés. Mais ceci n'engage que moi

02 juil. 2018

Bonjour. Sur mon biquille, 25° sont un max à ne pas dépasser ce qui se traduit par la quille au vent qui commence à sortir de l'eau. Je n'aime pas du tout la gite et en général, je barre debout ce qui en dit long sur la stabilité du bateau donc, entre 10 et 15° et tout va bien, le bateau marche seul barre libre si on le désire et c'est confortable à bord.

02 juil. 201802 juil. 2018

Pour ma part le vrai inconfort sur un bateau n'est pas sa taille ou son minimum d'habitabilité (meme si un minimum est appreciable bien sur!) mais plutôt la gîte et son instabilité . Autant dire que j'ai fait peu de temps du 420 , et plus apprécié mes virées sur des petits croiseurs plus plus confortable et stables . Mon post n'a pas vraiment de questions, c'est juste une réflexion sur ce que je cherche à éviter en voilier , pour le reste je ne suis pas très difficile

Les préconisation du Constructeur de mon misainier sont de limiter la gite à 15° maxi ce qui reste très confortable.

Je confirme que, au-dessus, la gain en cap/vitesse est nul.

02 juil. 201816 juin 2020

Le jour de mon départ pour les Scilly le 2 juin, ensuite, GV seule et en tout 49 h pour environ 200 Mn

02 juil. 2018

quand le voilier gite trop en cas de près surtoilé mieux vaut réduire il ira aussi vite en gitant moins (moins de surface mouillée), ça use moins le gréement et c'est beaucoup plus confortable

02 juil. 2018

Vérifié récemment...mais j'aime bien mettre le liston dans l'eau de temps en temps....ça le nettoie .... :mdr:

02 juil. 2018

Temps que la barre de flèche n'est pas mouillée t'es un lâche ''epicetout ''' !!!

:tesur: :-p ;-)

02 juil. 2018

Je ne me pose pas la question de gite ou pas, mais bien réglé ou pas.
Je doute que des régatiers fasse de la gîte pour le Plaisir et pour le fan de vitesse et de gite, il y a quelque chose qui lui a échappé dans les réglages.
Quand je prends un ris mon bateau ne va pas moins vite, il fatigue moins, moi aussi.

02 juil. 201802 juil. 2018

les regatiers gardent la gv haute quitte à la laisser battre dans les sur ventes parce qu ils veulent toute la toile au portant moins gitard par definition
de plus, au pres, c est surtout le genois qji fait avancer, la gv donne le cap

02 juil. 2018

Sur mon bateau, au près serré juste avant de devoir prendre le premier ris (à 20 nds réel), la gîte sera de 30°. La vitesse est alors de 8nds (si pas trop de vagues) et l’angle au vent réel de 45°. Gréement de cotre donc angle assez ouvert et assez rapide.

02 juil. 201802 juil. 2018

la vitesse du voilier est déterminée par son avancée dans l'élément
liquide qui se décompose ne deux vecteurs :
la poussée vélique vers l'avant et la dérive .
plus le voilier gîte plus la surface projetée de la quille ou de la dérive diminue donc la vitesse de dérive augmente par rapport à la poussée
vélique dans la bonne direction .
cela s'appelle le VMG ,;l'électronique calcule ça très bien ,
mais un bon barreur fait ça dans sa tête ce qui est plus valorisant ..
maintenant avec les carènes larges et peu lestées 30% il faut giter le moins possible ,des plans mauric genre first 30 ,melody et bien d'autres marchaient très bien avec 20° et plus ,
mais les baquets actuels doivent rester droits .
d'ailleurs en ce moment, même avec du vent je les vois passer GV haute bordée bien a plat et moteur en route à toutes les allures .
faites de la voile qu'ils disaient ..
alain :oups: :-p

02 juil. 2018

Je ne suis pas un marin ultra expérimenté mais d'après ce que j'ai appris et constaté, pour un monocoque, la gite théorique idéale c'est le moins possible.

La gite n'est au final que la réaction du navire pour échapper un excès de puissance

Naviguer en surpuissance n'est pas un choix efficace. Le plan antidérive marche moins bien, le matériel et les équipagent s'usent. de plus le bateau devient ardent ce qui pousse à corriger à la barre donc freiner.

Après d'une carène à une autre la limite de surpuissance ne se trouve pas au même angle de gite.

La comparaison avec les régatiers ne fait pas sens.
D'une part on peut faire une régate et ne pas régler au mieux...mais surtout en régate on a souvent de la masse à mettre au rappel et la volonté de disposer du maximum de toile (ne pas se retrouver sous-toilé) et des contraintes fortes sur les manoeuvres. Renvoyer de la toile n'est pas évident, alors que déborder le chariot ou laisser le bateau se coucher un peudans un rafale ne coute pas grand chose... cela conduit à repousser les prises de ris si on arrive à la bouée au vent ou si on est pas sur de la stabilité du vent. On compense en ventilant à la grand voile, et en montant au rappel voire en abattant (en dériveur cata on ne prend pas de ris par exemple)

Bref de même qu'il est inutile de surborder il est inutile de naviguer le pont dans l'eau. Cela augmente les sensations (et les risques) mais rarement la vitesse.

A contrario par vent faible sous spi se mettre à la contre gite aide à garder la voile gonflée

En cata de plage cela permet de lever une coque et de diminuer la surface mouillée (seul moment où l'on lève une patte à part pour rigoler). Quand il y a du vent on cherche à avoir la coque au vent avec l'étrave à peine sortie.

02 juil. 2018

Réponse précise d andre mauric pour l’impensable , carene du First 30
22,5 degrés
On s’ y tient et ça paye

03 juil. 2018

Ce week end, j ai navigué avec deux japonais sur un 24 pieds , avec un vent de sud assez soutenu, ils venaient de Tokyo et voulaient aller vite, pour le fun et rentrer sans trop tarder. Ils ont gardé toute la toile sans réduire, très souvent gité avec le passavant sous le vent dans l'eau, au final on faisait plus souvent des ecarts de route et aulofées, et pour contrer l'excès de gîte et garder un cap correct, trop de zig zag a mon gout. Finalement si on avait réduit ou choquer la grand-voile , ce que j aurais choisi en solo, on aurait fait un cap plus régulier pour moins de gîte, plus de confort et plus de vitesse. 20 degré de gite me semble etre la limite du "confort, le mien en tous cas!

03 juil. 2018

le moins de gite est le mieux au niveau anti-dérive, mais les bouchains vifs vont mieux en se calant sur leur bouchain (mumu par ex)

03 juil. 2018

vous avez raison la gite ne permet pas la vitesse mais plutôt
la planéité de la coque sur la surface de l'eau c'est pour cela que j'ai sortie une invention quille stabilisatrice INPI n 0801694 depot en 2008 délivré en 2012 depuis certain se son servie du principe pour sortir leur model INFITI YACHTS le premier et d'autre comme Bénéteau pour mètre des foils
sur des monocoques en prenant le principe de la pression d'eau exercé sur les élément cité j'aimerai trouver un industriel
pour fair ma quille ou quelqu'un pouvant l'adapter sur un petit voilier type 420 dériveur cordialement

03 juil. 2018

En Dragon, il faut que le bateau gite entre 10 et 15 ° pour être "dans ses lignes". Comme pour le F30 Mauric de Jean...

Phare du monde

  • 4.5 (48)

2022