fortune de mer en méditerranée

Méditerranée: six concurrents de "l'Odyssée d'Ulysse" secourus en mer

Trois voiliers participant à une course autour de la Corse et de la Sardaigne (Italie) ont dû être secourus par la marine nationale française au cours des dernières 24 heures en raison des mauvaises conditions météorologiques dans la zone, a annoncé dimanche midi la préfecture maritime de la Méditerranée à Toulon.
"Le CROSSMED (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage en Méditerranée), sous l'autorité du préfet maritime de la Méditerranée, a coordonné trois opérations de sauvetage au profit des skippers concourant sur la course +L'odyssée d'Ulysse+", indique la préfecture dans un communiqué.
"Au total, six concurrents ont été hélitreuillés et secourus par les hélicoptères de la marine nationale" samedi et dimanche, précise la préfecture.
"Tous les skippers ont été ramenés sains et saufs à Bonifacio (Corse-du-Sud) ou à Hyères (Var)", souligne la préfecture maritime.
Samedi, la zone a connu des vents de 40 noeuds (plus de 70 km/h) et une mer de force 5.
Samedi à 14h30, le CROSSMED enregistrait sa première demande d'assistance, en provenance du voilier "Capian", qui avait démâté. Un avion de patrouille maritime de la marine nationale et la frégate anti sous-marine "La Motte-Picquet" étaient dépêchés sur place, avant que l'hélicoptère embarqué à bord de la frégate n'hélitreuille les deux concurrents.
A 18h00, c'est le voilier "Manitou", qui avait lui aussi démâté, qui lançait une demande d'assistance, avant d'être secouru par un hélicoptère du CROSSMED envoyé depuis Hyères pour hélitreuiller les deux skippers.
A 22h00, la direction de la course faisait part de son inquiétude au sujet du voilier "Emotions", avec lequel le contact était rompu. Le voilier était repéré dimanche à 03h30 par un avion de patrouille et la frégate "La Motte-Picquet", dont l'hélicoptère hélitreuillait les deux concurrents à 09h30.
Joint au téléphone par l'AFP, Franck Covat, directeur de la course, a indiqué avoir demandé aux participants restants d'abandonner en raison des conditions météo, mais aucun n'a souhaité le faire.
Les derniers participants sont attendus dimanche soir à Villefranche-sur-Mer (Alpes-Maritimes), d'où le départ de la troisième édition de "L'Odyssée d'Ulysse" avait été donné le 3 avril.
"C'est une course qualificative, par équipage de deux, pour la Mini-transat La Rochelle-Bahia, dédiée aux bateaux mini-transat 6,50. Il s'agit de marins expérimentés, dont certains ont fait le Vendée Globe", a expliqué M. Covat.
Au total, vingt voiliers comptant deux skippers participaient à l'épreuve, qui retrace le périple légendaire d'Ulysse en Méditerranée.

L'équipage
11 avr. 2005
11 avr. 2005

deux skippers pour 20 voiliers...???

Au total, vingt voiliers comptant deux skippers participaient à l'épreuve, qui retrace le périple légendaire d'Ulysse en Méditerranée.

11 avr. 2005

curieux

ces paramètres de météo...
Si le dauphin devait sortir là où on navigue à chaque fois qu'il y a force 5 ou 40nds, ça commencerait à couter cher en kérosène au contribuable.

21 avr. 2005

force 5 et 40 nds

la mer force 5 soit 2.50 à 4m le moyen 40nds rafale force 12 au cap sicié 140kmh alors dans un 6.50 même en carbone????

11 avr. 2005

Les noms

des voiliers c'est les vrais? Auquel cas c'est pas très déontologique de se cacher derière un pseudo anonyme et de révèler l'identité des autres!!!!

Moi ça me gonfleriat sec de voir le nom de mon bateau étalé partout. Mais ce n'est que mon humble avis, et sans animosité!

Cordialement

Farolito

11 avr. 2005

Réponse à Farolito

Cette information est une dépêche de l'AFP. Les noms ont été également donnés à la télévision lors d'un reportage sur le sauvetage.
Ce sont des voiliers 6,50 m. Deux ont dématés, les autres sont passés.Il n'y a de ma part aucune critique. Ce genre d'accident se produit sur des monocoques de 60 pieds ou des trimaran de même longueur conduits par des supers champions.
Le problème de fond est que nous sommes entrés dans la spirale infernale des compétitions. Pour se faire un nom dans ce milieu il devient impératifs de prendre des risques incensés. Le slogan "ça passe ou ça casse" n'a jamais été aussi juste. Le meilleur n'est pas le meilleur marin mais le plus cinglé et surtout celui qui a eu le plus de chance. Etre prudent c'est se condamné à la défaite donc de ne plus avoir de sponsor et donc de ne plus courir....

11 avr. 2005

Ok

j'ai compris!

Merci et bel exemple de communication. Comme quoi on arrive à s'entendre sans se pourir la vie.

Merci

Cordialement

Farolito

11 avr. 2005

pour Frablo

force 5 c'est la mer... "forte" creux de 4 mètres.

Le vent lui était plutôt vers le 9, et quand ça vient du N NW, arrivé au niveau de la Corse Sardaigne, ça dépotte, ou plutôt ça dématte...

11 avr. 2005

réponse à Gébé

Je ne critique pas. Effectivement, c'est un monde à part. Mais je maintiens néanmoins que nombreux sont ceux qui participent à ces courses et qui prennent des risques au sens "ça passe ou ça casse". Il n'y a plus de calcul. Il ne s'agit plus que d'une roulette russe. Lorsqu'on lit les récits des "grands" coureurs (ou coureuses), ils avouent eux-mêmes qu'à plusieurs reprises ils ont "joué" avec la sécurité du bateau et la leur.Ils l'ont fait parce que derrière il y avait un ou deux autres concurrents et que pour gagner (et s'ouvrir la voie aux sponsors)ils n'avaient pas le choix. Certains ont abandonné la compétition à cause de ça.C'est uniquement la chance qui leur a permis de passer. Encore une fois je ne reproche rien à ces navigateurs car c'est leur choix.
Mais la mer n'est pas une piste de F1.

12 avr. 2005

Mais la mer n'est pas une piste de F1.

ben justement si...!

où pourraient-ils aller courrir ?

12 avr. 2005

qui t'as rendu si vain ?

et au nom de quelle expérience te permet-tu de juger ces skippers ?
parler de "roulette russe", c'est faire preuve d'une certain/totale manque d'humilité.....

12 avr. 2005

comme toi

je pense absolument comme toi zorba .
Napoleon ne nommait il pas ses capitaines selon leur capital chance dans les combats?.

tu as raison zorba

en mer le facteur chance est tres important surtout pour les coureurs !

12 avr. 2005

la chance

joue un rôle, c'est certaiin, mais force est de constater que dans toutes les régates, quelles que soit le niveau on retrouve très souvent les mêmes devant...et ce n'est pas forcemment une question de matériel!

Spot souvent derriere :-p

13 avr. 2005

je ne me rappelle plus ....

...qui a dit;
"la chance sourit aux esprits bien préparés"
Galien, Pasteur, Ma Grand Mére.....
non sais plus... :reflechi:

21 avr. 2005

censeurs et donneurs de leçons

oui il y a bien eu intervention des services de secours sur une course en mer , et alors ???

c'est vite crier au loup , que dire que certains usent de l'adage ça passe ou ça casse !!

faudrait pas oublier que souvent , sur les minis 6.50, c'est un investissement personnel , et qu'il n'y a pas d'assurance .
ne pas oublier non plus que ces bateaux traversent l'atlantique , depuis 1979 , et bien sur il y a eu des morts ,des sauvetages , mais compte tenu du nombre de milles parcourus , de la capacité de ces bateaux , c'est chapeau ...

que penser alors des bateaux ventouses qui sortent une fois par an pas révisés , avec un armeement défaillant ou de ceux qui appellent le CROSS en panne de gas oil
facile de jeter la pierre ,

pour ma part j'ai un vieux mini , et parfois je me sens plus en sécurité sur mon vieux bateau , entretenu et rodé , que sur une bete de salon nautique .

aller en mer c'est accepter l'humilité , prendre des risques et avoir le la chance , il n'y a que ceux qui naviguent qui le savent !!

A l'interieur du phare Amédée Nouvelle Calédonie

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