Escale à marseille d'une parisienne !

Par hasard je suis tombé sur cette impression d'une dame aprés une visite à Marseille, des contributions qui suivent la derniere est de votre serviteur née ici ,il y a soixante ans en pleine libération par les boys !

Marseille côté pile.
On m’a toujours assuré qu’il ne pleuvait jamais à Marseille, que c’était joli, que c’était une ville formidable, et que les gens étaient sympathiques. Alors j’ai voulu aller voir par moi-même.

Comme j’ai un esprit de contradiction particulièrement aigu, je suis évidemment arrivée … sous une pluie battante.
Malgré une jolie percée provisoire du soleil quelques heures plus tard, j’ai trouvé une ville sale, des constructions laides partout (même dans les « centres »), beaucoup de bruit, beaucoup de pollution (bien moins qu’à Paris, certes), puisque l’automobile y règne en maîtresse absolue aux côtés du vent. L’avantage d’un vent fréquent et fort est qu’il balaie une bonne part de la pollution automobile ; son inconvénient : il fatigue beaucoup.
Aucune des places sur lesquelles je me suis promenée ne m’a parue agréable, elles n’ont aucun cachet, même lorsqu’elles essaient d’en avoir un peu comme la place Castellane. Pas un seul endroit où l’on a envie de s’arrêter pour flâner… à part le vieux port, et encore : pour peu que l’on veuille admirer la vue, on se trouve à boire un verre… en compagnie de Madame Automobile.

Bref, pas de quoi pavaner, vraiment. Il arrive que certains autochtones exagèrent leur accent de façon flagrante, peut-être de façon « subconsciente », comme si l’accent (…tuage de l’accent) était proportionnel à la fierté que l’on pouvait tirer du fait d’être Marseillais. Ça fait un peu penser à ces hommes qui rivalisent pour avoir la plus belle voiture (ou, de nos jours et de plus en plus, l’ordinateur le plus performant), ou les femmes qui s’évertuent à porter le dernier pantalon à la mode, même s’il ne leur va pas du tout. Difficile de trouver plus ridicule. La cannebière est moche comme tout, les magasins n’y sont même pas spécialement intéressants.

Ceci dit, c’est bien essentiellement une question de goût : je n’aime pas ce qui est bruyant, agité et qui part dans tous les sens sans qu’on sache jamais où ça va s’arrêter. Ceux qui aiment, adoreront Marseille. Trop d’agitation me fait peur, je préfère le calme, les choses « posées », et l’architecture « propre ».

lundi, 28 février 2005 | Lien permanent

Commentaires
(Re)bonjour,

Moi j'aime beaucoup marseille. J'y suis allé 4 jours tout seul en novembre dernier. C'était la première fois. J'aime ce quartier de la gare et ces petits commerces colorés, j'aime cette Notre Dame qui domine la ville, j'aime le silence du Frioul après l'exubérance de la ville. J'aime l'Estaque, , j'aime les terrases, la température de 20° novembre, j'aime beaucoup (trop) le pastis,

J'aime ces gens métissés, mélangés.

Et pourtant je suis un gars du Nord né à Lille et vivant en Belgique.

Mais effectivement tout cela n'est qu'affaires de goût.

En ce qui me concerne, Marseille, j'y regoute dès que je peu !

Rédigé par : Fred | 28 février 2005 17:58

Je vous attendais, je vous guettais, une phrase, un mot, une seule lettre m’auraient suffi…

Marseille, on ne va pas à Marseille, la Vieille Charité oui (la pierre, la couleur de la pierre, le calme) mais le reste, que d’horreurs, de vents, de saletés… de, de bouffissures !

Merci d’être revenue.

Rédigé par : jg | 28 février 2005 20:14

Peut ètre te manquais t-il un guide pour te donner les clefs de cette ville mysterieuse. Je partage l'avis de Fred, nous avons la même vision sur cette ville.
Par contre ouais je comprends que tu ais pu te sentir décontenencée, agressée.
Une prochaine fois peut être.

Rédigé par : Yann | 28 février 2005 21:11

Marseille est le carrefour bruyant et encombré de l’occident et de l’orient des petits peuples besogneux. On vit à Marseille tout en pleurant sur son village perdu d’Arménie ou d’Afrique et au fond de son cœur peux être que l’on n’aime pas tant que cela cette ville ou il à fallut s’expatrier pour survivre .
Pour comprendre Marseille il faut être un peu, beaucoup métissé et matiné de latin, de maure, d’Afrique noire avec un zeste d’indochinois, la tolérance côtoie l’indifférence et se mélange aux racismes de tous bords ! Et pourtant les races s’épousent et métissent notre ville belle et désespérante .
On ne fait pas du tourisme à Marseille, on y fait du négoce depuis des milliers d’années . Nous sommes faussement jovials car nous sommes secrets et refermés sur notre clan familial et il est très difficile à l’étranger malgré un premier contact facile d’ être admis en son sein .
Marseille ce n’est pas Pagnol !
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