Enfance à bord en voyage

« Je me suis sentie emprisonnée » : une enfance à voyager sur un voilier en famille

www.ouest-france.fr[...]3da27ee

L'équipage
3j

Très intéressant ce début d'article... et ça fait réfléchir ;)

oui, intéressant

on a une suite ici

C'est un témoignage fort et qui montre bien l'égoïsme de certains parents qui veulent vivre leur rêve en faisant croire que leurs enfants en sont ravis.
Le reproche le plus fréquent de la part des enfants de "grands voyageurs" est de ne pas avoir de copains à plus long terme que pendant les escales. Mais les parents diront toujours que tout est merveilleux...

Si on prend 10 adultes au hasard et on les met sur un voilier une longue période quelle proportion apprécieront vraiment l'expérience ? 1 sur 10 avec de la chance ? Pour les enfants et ados ce sera probablement la même chose.

Les mômes c’est vraiment des boulets, en plus il y’a les grands parents, pour s’en occuper. Alors faut il être égoïste ou "malheureux" se priver de faire les choses que nous aimons ?

@ Matsyl on se calme car les grands-parents ont également de passions à assouvir, d'autant plus s'ils ne l'ont fait étant parents afin d'assumer, notamment leurs enfants .
On se rencontre, la vie familiale avançant, qu'il est tout à fait possible de transmettre une éducation, des valeurs … beaucoup plus aléatoire en ce qui concerne les passions .

Sans compter que l’éducation des grands parents est parfois en opposition avec celle (???) de leurs enfants! D’où des frictions potentielles dans la gestion des chicoufs 😮‍💨😮‍💨

Je pense que ce n'est pas de l'égoïsme de la part des parents. Chacun essaye de faire au mieux. Le problème, c'est de devenir prisonnier de ses rêves et de se persuader que ce qui est bon pour soi est obligatoirement bon pour les autres.
Que l'on va vivre une aventure formidable et que ça plaira à tout le monde.

Parfois ça fonctionne, et parfois moins. Je remarque quand même que la plupart des "enfants de bateau", même s'ils manifestent par la suite peu d'intérêt pour la navigation, sont plutôt équilibrés et réussissent dans la vie. Certains gardent leurs réflexes de petits sauvageons, mais ça ne les empêche pas d'avoir un beau parcours une fois de retour à terre.

Après, il y a des professionnels pour apprendre à gérer un traumatisme...

Je trouves que c'est comme partout..
A terre ou en mer on trouves des enfants qui en veulent a leurs parents... Sur des évènements, des choix etc...

Un exemple Sarah Hébert ... Tout vas bien pour elle et son frère visiblement... Elle a meme reproduit ça avec sa propre famille.

j'en passe beaucoup, mais pour moi c'est comme partout, certains enfants qui ont eu leur enfance ou une partie en voyage que ça soit sur la route en avion ou en bateau sont beaucoup plus ouvert que le petit qui a grandit sans bouger de son village !

La où je bossais en alternance a fos sur mer , un des collègues n'était jamais allé plus loin que Marseille... Triste .. et il le vivait pas forcément bien , mais n'avait pas les moyens ou la possibilité de partir en vacances.

Bref cet article est fort intéressant mais ça aurait pu être un papa qui part bosser a l'étranger dans un pays compliqué ça aurait été pareil !

Il y a toujours des visions différentes et on peut rarement tirer des conclusions sur une expérience. J'ai été ado à bord, mes 3

enfants ont passé leur enfance en voilier ( 2 sont nées en cours de route) et que ce soit moi ou elles en avons que des bons souvenirs. La plus grande nous répète qu'elle veut notre bateau lorsque nous arrêterons de naviguer. Elles sont stables dans leur vie, ont fait de belles études et ont de beaux boulots.
Je pense que comme on peut avoir des témoignages d'aigris des Antilles, de ratés de voyage, les témoignages d'enfance frustrée parce que navigant sont du même ordre. Ils existent et sont sûrement vrais, mais je ne crois pas partagés.

Cette histoire anglaise fait écho à la législation française, où les droits de l'enfant peuvent être supérieurs à la liberté des parents, notamment concernant le droit à l'éducation et le droit à la santé.

Après, il y a différentes façons de gérer ce type de projets, certaines très bonnes, et d'autres moins positives.

Fj

Les rêves des parents ne sont pas forcément ceux de leurs enfants.
Dans ce cas précis il faut tenir compte de l’attitude de la mère vis à vis de sa fille qui est vraiment d’une autre époque.
Ils ne semblent pas avoir été des parents exemplaires.

Ajd avec starlink les ados peuvent être sur tiktok H24 en traversée comme à terre, un gros progrès 😁

J'espère que cette dernière phrase est ironique...

Je pense aussi que peu de gens ont cette expérience. Peu l'on vecu en tant qu'enfant, peut en tant que parent. Ca fait des années qu'on n'a pas rencontré de bateaux de voyage avec des enfants à bord à part pour une periode plus ou moins longue de vacances, notemment les sabbatiques antillais.
Dans les annees 70/80, c'etait bien plus frequent.
Le bouquin dont parle l'article est surtout une mise au point vis à vis de parents jugés defiscients. Père peu protecteur, mère peu maternelle. C'est aussi un decalage de génération. On partait élever des chèvres dans le Larzac, vivre dans un kibboutz ou faire le tdm en voilier. Maintenant, nos enfants rêvent plus de réussite sociale et partent 1 an en TDA avec les marinas réservées et le bateau déjà vendu à l'arrivée.

Pour moi, c'est davantage le "fonctionnement" familial qui est remis en question, plus que le voyage en famille à travers les mers : la disparition prématurée, dans l'épreuve, du mythe du père protecteur tout puissant, la mère absente quand on a vraiment besoin d'elle.

Enfant, adulte, on peut espérer sortir psychologiquement renforcé d'une épreuve physique, même si on a eu légitimement peur pour sa vie, même avec quelques séquelles, phobies...etc. Mais on peut difficilement s'en remettre si, au cours de l'épreuve, on s'est senti abandonné par ceux dont on attend le soutien indéfectible : des parents, en l'occurrence.

Finalement et encore une fois, tout est affaire de relation. Beaucoup de mauvaises expériences peuvent devenir positives quand elle permettent d'expérimenter la solidité des liens relationnels, la disponibilité des gens qui nous entourent, et inversement, c'est le traumatisme assuré quand on se retrouve seul dans la tempête.
En tout cas, c'est ce que je conclue à la lecture de la partie disponible de l'article.

Il y a quand même un truc important, c'est que vivre sur un voilier longtemps est un des seuls moyens de vivre sans travailler, ou tres peu. Quand tu as un bateau simple, que tu n'utilises pas ton moteur, ne va pas dans les ports et n'es pas assuré tous risques, la vie à bord est très peu chère. C'est une vie qui te permets de voir tes enfants grandir et évoluer.
A comparer avec la vie terrienne ou il te faut partir au boulot tous les jours, payer la crèche, les bagnoles, le chauffage, le gaz et les impôts, et ne voir tes enfants qu'au repas du soir et lors de tes quelques semaines de congé.

Je pense que j'aurais ressenti de l'ennui et surtout le manque de contacts avec des enfants de mon âge, avec sans doute de la claustrophobie.
Je ne suis pas traumatisé par les galères rencontrées parfois en tant que skipper et les navigations en solo ont été plus choisies que subies, mais la différence essentielle c'est que les décisions viennent de moi !

Oui, je conseille toujours aux candidats au départ de "faire" plusieurs enfants. Quand ils sont plusieurs, ils s'amusent ensemble et sont beaucoup moins sollicitant des parent. L'enfant unique, lui, s'ennuie plus facilement et demande donc une attention plus soutenue.

Si du temps sur un bateau hors réseau pouvait éviter à certains le temps excessif passé devant leurs écrans (internet)... Mon impression est qu'on sous estime les dégâts que l'excès de temps passé face à des écrans est susceptible de causer à terme pour les générations qui y ont été soumises (manque d'activité physique, déconnexion avec la réalité, avec le monde qui les entoure).

Mon impression est que ça dépend de la façon dont on navigue. Si c'est pour passer d'un guetto à plaisanciers à un autre guetto à plaisanciers ça doit effectivement être assez appauvrissant pour eux (pour l'équipage aussi mais ça c'est un choix), surtout si on considère la moyenne d'âge des plaisanciers, pas évident d'y rencontrer des compagnons de jeu.

Maintenant des parents qui se débrouillent pour rendre un périple en bateau chiant je ne suis pas convaincu qu'à terre ils deviennent des champions de la découverte, de l'appel à la réflexion, de la transmission à leur enfants de "clefs" diverses.

A la lecture de l'article, ça ressemble à une lettre ouverte à ses parents. Un jugement à charge.

S'il n'y a pas une analyse dans le livre de ce que cette expérience lui a apporté, ce n'est qu'un témoignage tronqué. Il faudrait donc lire ce livre jusqu'au bout pour savoir si l'auteure a analysé les bénéfices de cette vie sur l'eau.

Il est probable que cette expérience lui a-t-elle apporté une force incroyable, une vision différente et enrichissante des choses, une liberté d'esprit, qui font qu'elle a aujourd'hui une carrière professionnelle réussie (et tout le reste).

J'ai enseigné à des gosses de tourdumondistes. Ils sont différents des autres, dans le bon sens du terme...

1j1j

Le début du bouquin ou le résumé laisse imaginer un vieux contentieux avec ses parents, peut-être comme elle un de ses 3 enfants fera la même chose en la trouvant très chiante car il aurait voulu être skipper, champion de moto.En tout cas après la naissance de mon fils, la vasectomie a été plus que nécessaire 😀😀😀😀😀

Québec, le cap Gaspé

Phare du monde

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Québec, le cap Gaspé

2022