De 1971 à nos jours, des essais nucléaires US aux baleiniers japonais ....

Ce soir 18/03, Arte, 22h20 - 00h05.

Synopsis :

"En 1971, alors que les Etats-Unis s'apprêtent à réaliser des essais nucléaires au large de l'Alaska, un groupe de militants pacifistes et écologistes, journalistes, scientifiques ou hippies originaires de Vancouver, embarquent sur un chalutier pour entraver les essais et médiatiser leur cause. Cette première action directe non-violente signe l'acte de naissance de Greenpeace, mouvement qui essaime bientôt à travers le monde. Conscients du pouvoir de l'image, ses fondateurs tiennent à garder des traces filmées de leurs actions. Pour retracer leurs premières aventures, ce film exploite ainsi 1500 séquences d'archives, complétées d'interviews récentes et d'animations.".

Critique de Hélène Marzolf :

"C'est l'histoire d'une « bande de hippies dans une barque » dont le rêve était de changer le monde. Lorsqu'ils créent Greenpeace en 1971, Bob Hunter, Paul Watson et leurs copains ne sont que de très jeunes militants. Idéalistes certes (« une fleur est une soeur »), mais déjà conscients du pouvoir des images, ces « bombes mentales » capables de frapper l'opinion... Du combat inaugural de Greenpeace — pour l'arrêt des essais ­nucléaires américains sur l'île d'Amchitka — jusqu'au début des années 1980, ce documentaire-fleuve retrace la naissance et les premières mutations d'une ONG à la pointe de l'action directe non violente et du buzz médiatique.
L'histoire est connue, mais l'accès illimité obtenu par le réalisateur aux archives de Greenpeace permet de revivre, de l'intérieur, une incroyable épopée humaine et militante : Jerry Rothwell nous immerge au coeur des luttes, sur le bateau, offrant au spectateur des séquences spectaculaires de confrontation avec des baleiniers russes, sur une mer rouge de sang au large de la Californie, des moments de complicité entre les membres du groupe, etc. La force du documentaire réside dans le fait qu'il ne se limite pas à une ode béate et policée. Les protagonistes de l'époque (sauf Bob Hunter, mort en 1985) ont accepté, sans langue de bois, de revenir sur les guerres intestines, les divergences de vue qui ont progressivement fait exploser le noyau fondateur. Le film décrit les renoncements et désillusions inévitables d'une organisation de plus en plus puissante, obligée de se structurer et de se hiérarchiser, jusqu'à trahir le rêve égalitaire et les idéaux des débuts.".

L'équipage
18 mars 2017

Merci pour cette annonce. Je le verrai en replay.

18 mars 2017

Merci Yves
:pouce:

19 mars 2017

Bob et Paul, deux personnages admirables, hors du commun. Une très belle émission malgré des images un peu dures à regarder ou à se rappeler.

phare des Baleines, ile de ré

Phare du monde

  • 4.5 (135)

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2022