Coureur, un métier dur dur

22 oct. 2014
22 oct. 201422 oct. 2014

Frustrant au possible.
Ce serait bien de pouvoir voir tout le film!

22 oct. 2014

très bien, à voir!

23 oct. 2014

Bon reportage
:bravo:

23 oct. 2014

:bravo: :bravo: tres bien!!

25 oct. 2014

Juste :pouce: !!

25 oct. 2014

Merci !

Voilà exactement le côté coulisse & humain que j'aimerais voir aborder dans V&V, beau travail de journalisme.

26 oct. 2014

C’est un reportage très loin du strass/paillettes auquel tente de nous habituer une revue nautique que l’on dit en difficultés sur un autre fil. Du vrai journalisme sérieux et professionnel. Lucidité et humilité résument assez bien les qualités des marins qui s’y expriment. Il y en filigrane une critique du système de sponsoring. L’un d’entre eux va jusqu’à suggérer qu’une fortune de mer dans le Vendée Globe est une bonne affaire pour le sponsor. Bilou parle d’une époque qui se termine. Espérons que les « allumés du sensationnel » qui font courir des risques insensés à ces sportifs de grande qualité pour le seul bénéfice de leur marque seront mieux encadrés par des organisateurs de course moins sensibles à la pression médiatique et plus conscients des risques qu’ils font prendre aux autres : marins comme sauveteurs.

Gradlon, pas sur qu'ils t'écoutent.

27 oct. 2014

J'ai pas bien compris le couplet sur les "allumés du sensationnel qui font courir des risques insensé à ces sportifs de grande qualité"?

Dans le reportage, il semble que ce sont les coureurs qui cherchent à boucler les budgets de projets sportif qu'ils ont choisit et apportent auxdits sponsors.

Personne ne dénonce une pression coercitive de la part des medias ou sponsors, il est juste mentionné -sous forme de constat- qu'une casse spectaculaire apporte plus de visibilité qu'une place en fonds de classement.

27 oct. 201427 oct. 2014

Je précise mon point de vue (qui n’est d’ailleurs pas très original).
La France est sauf erreur de ma part le seul pays à permettre des courses océaniques qui n’obéissent pas aux règles du RIPAM. On a pu voir ce que cela pouvait donner avec les collisions de chalutiers au dernier Vendée Globe. C’est l’organisation des secours portugaise qui a récupéré un des coureurs sur sa coque retournée au large des Açores. Un bateau sur deux ne finit pas la course. Il n’est pas indécent de se poser des questions. Il y a mobilisation de moyens de secours qui dépassent le cadre d’un pays.
L’Angleterre il y a fort longtemps a abandonné l’organisation de sa transat en solitaire qui se poursuit sous la forme du Jester Challenge aux risques et périls des coureurs et sans aucune médiatisation.
Bien sûr les coureurs sont tous volontaires et personne ne les oblige à s’engager dans des courses avec un tel niveau de risque. On trouvait également des pilotes de formule 1 qui acceptaient ce métier alors que l’accidentologie y était très élevée.
L’initiative d’un retour au raisonnable ne peut venir d’eux mais elle est à mon sens particulièrement urgente. Voilà pour le premier argument.
Le deuxième argument est : Qu’est ce que l’on actionne dans la tête du public lorsque l’on organise ce qui peut être apparenté à une loterie avec pour enjeu la vie des personnes. Je laisse à chacun le soin de répondre avec son éthique personnelle.
Ces deux arguments n’aboutissent pas à la conclusion qu’il faut interdire les courses. Elles sont un facteur de progrès au plan technique et humain. Mais entre lancer un homme seul sur un trimaran incontrôlable et ne rien faire du tout il y a de la marge pour déplacer le curseur.
Ces considérations n’enlèvent rien à mon admiration pour ces hommes et ces femmes qui partiront Dimanche prochain. On aura compris que ce n’est pas eux qui sont visés.

De femme gradlon!!! 4 sur un total de 91 (record).

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