Comment en êtes-vous venu à la plaisance?

Bonjour,
Il y a dernièrement plusieurs fils sur la désertification prochaine des pontons et le désintérêt des "nouvelles générations" pour la plaisance.
Du coup, je me demandais comment vous (et plus particulièrement les "vieilles générations") sont venu à ce loisir?
Dans quel contexte avez vous découvert la navigation? A quel âge avez vous acheté votre premier bateau? Et quel bateau c’était? A-t-il été compliqué de lui trouver une place?
Bref, comme le dit le titre, comment en êtes-vous venu à la plaisance?

Merci d’avance de votre partage, parce que étant plutôt des nouveaux entrant, j’ai du mal à ma représenter ce fameux âge d’or de la plaisance où tant de monde c’est rué vers les bateaux et la mer.

L'équipage
5j

A 6 mois, je servais de "lest" à bord de la Corvette familiale, c'etait dans les 60's...
On n'avait pas les mêmes standards de securité ! (Pas de VHF, de radeau, ni même de moteur ni batterie ! 🤣🤣🤣).
Ensuite, "lâché" vers 8 ans sur le petit côtre breton (le "Fier à Bras") du côté de Portsall sur lequel j'ai appris tout seul, mon père, marin pourtant, n'étant guère pedagogue.
Premier bateau "perso," vers 14 ans, quand les potes découvraient la planche à Voile, moi au moins, je pouvais embarquer une copine à bord du vieux Fireball "Gloriavictis"...et depuis, une vie sur l'eau (c'est mon boulot) et une dizaine de bateaux successifs pour les loisirs, des dizaines de régates, de belles croisières et même, un moment, de la vie à bord.
J'ai tout testé (bois, plastique, moteur, régate, fifty...) sauf les multis qui me laissent complètement froids.


Les années 70, la construction amateur était à la mode, mon père a lançé la construction de Sevensept, notre roc 129 (mais en polyester) en louant le moule du chantier Thivent. Nous l'avons entièrement fabriqué en famille, fondant les lingots de plomb de la quille dans le jardin et y avons passé les week end et vacances des 5 années suivant le mois des moulages. Ensuite une équipe de Riguidel l'avait emmené à Rhodes afin que nous puissions le louer pour amortir les coûts tout en en profitant durant nos vacances. Vendu en 1984, mon frère l'a racheté en 2003 et en profite encore en Louisiane. Mon premier bateau a été un demi tonner de Joubert acheté en 1988 (à 30 ans) qui était mouillé au Fort Espagnol sur la rivière d'Auray et hivernait au chantier Leborgne car je travaillais en Afrique.


ED850:Je pense que j'ai connu ton sevensept. J'ai fait du charter à Rhodes 2 étés vers 1980. Il n'y avait pas enormemdnt de bateaux de moins de 15 m, les autres etaient tous plus gros, Vendredi13, Fernande, Windfall etc...·le 30 déc. 20:34
offcourse:Je me rappelle effectivement de Fernande. La côte turque était certainement plus authentique que maintenant et nous y avions une paix royale.·le 30 déc. 20:38
offcourse:mais en 1980, j'ai navigué sur Sevensept durant tout l'été en Corse et aux Baléares en famille et avec des loueurs.·le 30 déc. 20:40
ED850:Oui, on allait chasser le sanglier derriere Marmaris, à 100m du port. J'aimais beaucoup cette côte, entre Bodrum et Antalya, très découpée, avec plein de petits mouillages et des restos sympas, tout ça protégé du Meltem.·le 30 déc. 20:45
offcourse:j'aimais par dessus tout cette côte, plus verte que la grêce, avec ses rias énormes et ses petits ports pleins de vestiges : chateaux, cirques et tombes lyciennes, et une population très acceuillante, du poisson en pagaille que nous n'avions pas besoin de pécher car on nous en proposait sans arrêt comme les fruits locaux.·le 30 déc. 21:10
5j

Hello,

Depuis tout petit j'aimais bien regarder les bateaux dans les ports quand on partait en vacances au bord de la mer (on dirait du Jonasz 😁 ). Je regardais en me disant que c'était pas pour nous, habitants de banlieue parisienne.

Puis j'ai un peu oublié ça, vivant loin de la mer, et un jour, j'ai été invité à passer 15j en Corse sur un voilier, plan et construction amateur (beau et bon voilier de 9m50) construit par un prof, sous un hangar de banlieue.

J'ai beaucoup appris pendant ces vacances, ce fut une révélation, avoir un bateau à soit n'était donc pas réservé à des privilégiés. En rentrant je me suis inscrit à un stage UCPA, puis j'ai consulté les petites annonces, trouvant des petits bateaux abordables, j'ai acheté mon premier bateau, un kelt 6.20 sans rien y connaitre.

J'ai acheté le bateau sur l'Erdre (vers Nantes) avec le budget que j'avais réuni pour une voiture d'occasion, et l'ai ramené par les canaux jusqu'à Arzal ou nous passions nos week-end et vacances chaque fois que possible. On partait juste après le boulot, arrivée tard le vendredi soir et retour dans la nuit du dimanche pour reprendre le boulot direct en arrivant le Lundi matin.

Pour la place, quand on est parti de l'Erdre en direction de la mer, on avait pas de plan précis, juste l'amener en mer. On est arrivé à Arzal, on à trouvé le coin sympa bien abrité derrière le barrage, pratique quand on est pas sur place. On à donc demandé à la capitainerie si on pouvait laisser le bateau la, et en 5 min on avait une place à l'année avec le choix ponton ou bouée. On à choisi bouée car on avait pas besoin de ponton, quand on arrivait pour un weekend ou pour plus longtemps on passait directement le barrage pour aller en mer.

Notre fille ainée à "tirer ces premiers bords" sur le kelt à six mois, j'ai adoré ce bateau et cette période.

toute une époque.


Depuis mes 3 ans jusqu’à la fin de mon adolescence mes parents m’ont amené en Corse chaque été durant 3 semaines. C’était au début des années 70 jusqu’au milieu des années 80. Nous faisions du camping dit « sauvage » avec des amis principalement dans la région de Porto Polo, baie de Cupabia, Rocapina, Santa Giulia. Notre camp de base était un champ appartenant à des amis corses qui nous autorisaient à camper. Nos fiers navires étaient un zodiac mark II et un bombard b3 motorisés respectivement par un Mercury 20cv puis un Johnson 35cv pour le zodiac et un Johnson 20cv puis un Evinrude 35cv pour le Bombard. Nous sortions aussi régulièrement dans la région marseille/cassis/la ciotat pendant toute l’année. Après cette période, je n’ai plus navigué jusqu’au tout début des années 2000 et l’achat avec mon épouse d’un Kelt White Shark 175. Nous avons obtenu un anneau au port et après plusieurs changements de bateau, nous naviguons maintenant sur une vedette à fly.


De mémoire mon père a toujours possédé un voilier, donc des le plus jeune age c’était corsaire puis canot breton. Ensuite a l'adolescence sont venus les 420/470 avec les potes.
Notre premier voilier, un super mistral sport a 28 ans, emmenait notre famille en we et vacances d’été et faisait les entrainements d'hiver.


Ce qui me surprend, en écoutant les anciens, ce sont les récits d’école de voile, Glénans et autres, ça a l’air vraiment différent de maintenant.


edbum:Bonjour oui c'était la grande époque des écoles.... Maintenant les gens apprennent autrement...... Le désintérêt pour la plaisance ???? C'est sur le coût y est pour quelque chose mais aussi d'autres divertissements nouveaux... Mais c'est trop cher désormais pour beaucoup de monde... Et les constructeurs font tout ce qu'il faut pour des boat à des prix princier... La plaisance devient un loisir de riches personnes..... Jean·le 01 jan. 22:27

Je n'ai pas d'expèrience des écoles de voiles sinon celle transmise par 2 collègues de ma promo d'étudiants au Havre qui m'ont appris (en 1977-1980 en Manche, Atlantique et Méditerrannée) l'essentiel à partir de leur formations régulières aux Glénans et cela a été très efficace pour toutes mes pérégrinations.


Tranquilou:J'avais commencé un cursus de moniteur que j'ai interrompu aux glénans, avant de commencer, les "anciens" me racontaient leurs formations de l'époque, c'étaient vraiment des navs conséquentes sur des bateaux plus petits, parfois sans moteur, très rapidement de nuit, etc....·le 31 déc. 10:09
Calypso2:nous étions fou!!! ·le 31 déc. 10:47
Rigil:Pourquoi ? J'ai fait le cours de capitaine et le chef de quart sans qu'on aborde le sujet du GPS ou même du Satnav...ça fait 5000 ans qu'on navigue sans électricité Etions nous fous ?Autant j'ai un GPS dans ma bagnole, autant je m'en passe sans soucis dans mon canot. ·le 31 déc. 13:09
offcourse:heureusement on avait la gonio (et quand même une batterie pour le sondeur, le loch et les feux ou éclairages même si elle n'était quelquefois chargée qu'à terre en l'absence de moteur)·le 31 déc. 13:40
Rigil:Tu n'as pas connu les feux à pile qu'on clipsait dans le balcon faute du moindre electron à bord ? ·le 31 déc. 15:56
offcourse:si bien sûr mais ils n'étaient ni fiables ni puissant·le 31 déc. 16:36
Pierre3:J'ai connu les feux à piles qu'on clipsait dans le balcon mais général ça ne fonctionnait pas (piles plates etc.). Coups de lampe de poche puissante dans la GV si bateau proche. A ce jour les quelques fois ou j'ai eu des pannes de feux je n'en ai jamais eu un stress particulier. Lampe de poche dans le cockpit en standby....·le 01 jan. 18:25
offcourse:les leds actuels sont une grande amélioration pout tous les modes d'éclairages et nous avions aussi eu recours avant cela à l'éclairage de voile quand nécessaire·le 01 jan. 18:43

A 12 ans, j'ai par hasard découvert l'Optimist en vacances une semaine à Leucate, sur l'étang. J'avais adoré la vivacité de l'engin (et pris quelques bouillons bien sûr) dans la brise.
2 ans plus tard mpn père achète un Gib Sea 26, basé à La Rochelle. Le but est de se promener et de pêcher à la traine "pas trop vite". On se lance sans rien y connaitre, dans la baie, uniquement quand il fait beau.

En fait c'est moi qui mène le bateau, mes parents sont de bons pêcheurs mais n'ont aucun sens marin.
Quelques années plus tard le bateau est vendu et ils passent au pèche-promenade.

A 23 ans je fais essayer la voile à ma future femme et loue de temps en temps un 8 mètres dans la baie de Quiberon. Elle aime ça 😊

2 ans plus tard on regroupe nos économies et on achète un Sangria, avec un moteur mort (mais on le savait pas...).
Ensuite 35 ans de voile...


A 15 ans... je m'ennuyais sur la plage, il y avait une école de voile à côté.
Pour la suite, voir mon profil si ça intéresse !


bjr
etant malouin j'ai toujours été baigné dans ce milieu marin .Je passais mes vacances a la plage ,à la pêche aux crabes,aux coques etc ...
ensuite au lycée étant pensionnaire j'allais faire de la voile au centre nautique de Treboul ,et ça l'hiver ...l'encadrement etait organisé par un prof qui était moniteur aux Glenans et par les copains "anciens" .
On naviguait sur des caravelles, 420 et Corsaire,Mousquetaire ..on allait forcement de nuit à Morgate ...
- l'été je travaillais dans un chantier de construction navale en tant que chaudronnier ..j'ai fait un peu tous les services ..le traçage des formes en salle n'avait bien plu. Donc encore bateau ,enfin là plutot navires..
-A la sortie du lycée , retour chantier et BE quelques temps apres
-Mariage et là je m'en pouvais plus ,j'ai troqué ma 4L contre un vélo et acheté un Cognac
-Pour le mouillage facile ,j'ai mis en place un bloc de beton en Rance ..
- Et vacances et WE en bateau avec la petite famille ,comme elle avait grandi on est passé à L'Armagnac ..grand bateau ,enorme , 8.5m
-Evidement ,permis ..moniteur federal ..création d'une école de voiles (qui existe toujours)
etc etc ...
Ma fille est passé au cheval ,ma femme egalement ,ma petite fille aussi et bien je navigue maintenant avec les amis sur Calypso 2 en bois ..qui me procure les plus grande joie en mer et en entretien ce qui me plait beaucoup
-Je dois dire qu'a l'époque ( 70/80) il y a Eric Tabarly qui nous faisait rêvés
-Enfin pour moi c'est un mode de vie ,loisir/passion
-Et au tout debut ,pas de gPS, pas de vHF , pas grand chose ,pas d'électricité
-Et partir en mer avec sa petite famille j'étais considéré dans mon entourage comme un "irresponsable" ..
-Remplacer sa voiture par un vélo a l'époque alors là... ,j'étais un marginale et en plus un bateau !! bizarre le mec..
Maintenant....rien a voir ,reste les vieux entre nous , on rigole bien


Salutatous,
Ne au bord, tout au bord de la grande bleue, au nord du sud, il existait, depuis des lustres une tradition dans la famille .
Mon grand père et son frère étaient charpentiers de marine , ce faisant la tradition familiale voulait qu’à chaque naissance d’un mâle le grand père construisait une ‘’pastera’’pour les non initiés, une petite barque à fond plat d’environ2/3 mètres, de même qu’il était de tradition que tout mâle de la famille DEVAIT savoir nager le jour de ses 5 ans !;les grands cousins devaient s’en charger , ça se passait simplement par un plouf depuis un bateau!!!et ça n’a jamais changé jusqu’à ce jour ! Mon premier un Rocca 90 Mercury et l’actuel 5,70 étant passé par Windy, excellence,impérator, puis 10 mètres, puis 12puis 13 puis 15 poir revenir plus raisonnable, le quatrième quart du siècle étant entamé !a mon petit pêche noyade de 5,70!
Et, comme prévu, et souhaité, je finirai donc mon quatrième quart de siècle tout au bord de ma mer cette fois ci juste au sud ,
Bonnes et belles navs à tous


je ne pense pas que ce soit une question d'âge, ou de génération, mais outre le fait qu'on aime ou on aime pas (et la culture joue pour cet amour), une question d'état d'esprit et de caractère.

Il faut savoir aller au bout de ses idées, et de s'en donner les moyens (financiers et/ou investissement perso). En d'autres termes, accepter de faire un minimum d'effort avant de profiter. Et ça oui, ce n'est pas dans l'état d'esprit des générations actuelles. Mais cet état d'esprit n'est pas lié à des générations en tant que telle, mais à une rupture de la transmission de cet état d'esprit.
Et je pense qu'internet et les jeux "vidéo" pèse probablement lourd dans la balance...cela dit je ne suis pas sociologue :-)


Très tôt, nous passions les vacances au bord de l'eau chez la grand-mère issue d'une longue lignée de pêcheurs, goémoniers, marine marchande ou nationale. Nous avions une barque pour faire des ronds dans l'eau mais pas de voile et pourtant les cousins à la mode de Bretagne en avaient et gardaient ce plaisir égoïstement . Au Lycée, je me suis inscrit à l'ASSU voile et çà ma plus immédiatement donc caravelle le 1er jour, 445 le lendemain et ensuite 470, 505, laser. Ensuite planche à voile pendant quelques années ( je viens seulement de me séparer de 4 planches stockées depuis 5 décennies ). Travail sur Paris pendant 40 ans mais il y a 17 ans, nous avons eu besoin de décompresser suite à des évènements familiaux. Dériveur habitable transportable ( 8m50) pendant 6 ans et ensuite un biquille garé désormais devant la maison de la grand mère récupérée il y a peu. Et la boucle est bouclée.
Mon regret est de ne pas avoir repris plus tôt la voile quand les enfants étaient jeunes...


Salut,
Ecole de voile, moniteur, equipier ...
Yves


4j4j

C est amusant mon parcours ne ressemble pas au "parcours moyen" des autres.

Est ce justement question de génération ?

Je suis née à La Ciotat, une route à traverser pour aller à la plage. J y suis beaucoup allée et avec joie. Mon père avait un bateau au port. Tantôt voilier, Tantôt moteur. Nous allions à l île Verte. J étais enfant je n ai rien appris, mon père n etait pas doué pour transmettre. Une année, vers 12 ans, on m a inscrit d office à l école de voile. Moi je voulais faire du cheval. La fille qui naviguant avec moi était infecte. J ai détesté de fait et je n y ai plus jamais mis les pieds.
Je continuais juste à aimer me baigner. A quasi 30 ans, il ne me serait jamais venu à l esprit de louer ou acheter un bateau.

Plus tard j ai vécu en couple avec un patron de chantier. Nous sortions de temps en temps un petit bateau open de 5m avec un gros v6 dedans. Nous avions peu de temps en saison. Mais je participais volontiers à la mise à l eau et aux essais de CERTAINS bateaux. C est comme ça que j ai connu le bateau qui est le mien aujourd hui. Pour etre là pour ce bateau, je prenais un jour de congés s il fallait. C était il y a plus de 15 ans.

Et puis j ai quitté cet homme et je me suis installée loin dans le haut var pour créer ma boîte. Durant 10 ans je n ai quasiment pas vu la mer. Au début ça allait. Et puis à la fin ça allait moins bien.

En 2020 une maladie m a obligée à vendre ma boîte. Au repos je me suis dis que maintenant que j avais du temps j irais bien à la mer....4h aller retour. Pour aller aux îles l idée du bateau s est imposée comme a l epoque du chantier. J ai obtenu le permis en 2021, a 42 ans. J ai loué un 6.5m pour aller à Port Cros. Au retour on s est fait rincer, quelque chose de prodigieux. Je me suis dis qu il me fallait un vrai bateau pas ce "truc" .
Alors je me suis concentree sur l époque du chantier, lorsqu on filait cheveux au vent sur Not'.

Je me suis demandé ce qu il devenait car je savais le propriétaire très âgé. J ai cherché un bateau identique. J en ai trouvé un au port de Bormes. Et en allant le voir, au détour d un chantier, je tombe sur l épave de Not'. Abandonné depuis 5 ans, en attente de destruction.
C est comme ça qu avec 4 mois de permis et 1 seul pilotage d un 6.5m, je me suis retrouvée avec dans les mains une vedette de 11.1m et 870 CV.
On a mis 1 an a le restaurer, période dure. Heureusement j avais eu une place facilement à Toulon, un soucis de moins.

Après il a fallut apprendre....passer d un 6.5 m a un 11.1 m ne se fait pas sans doutes.
Mon ex, le patron de chantier, a été formidable....

C est sans nul doute le bateau de ma vie. Il a été l inspiration. Si je le perdais je ne pense pas que j en prendrais un autre. Au fond il ne m a jamais quitté. Sans lui, je ne naviguerai sans doute pas en vérité. Je m en rend compte aujourd hui.


Comme Flora...voir mon profil


Depuis l’enfance, 3 semaines de vacances familiales et estivales autour de la Bretagne au fil des ans entre St Brévin l’Océan et St Cast.
Pas d’antécédent maritime dans la famille établie en proche banlieue parisienne.
Mes premiers coups de pagaie en “cabotage“, en solitaire, sous le regard du Père Trébeurden à bord d’un Sévylor.
Dans le même temps ma sœur ainée, âgée de 14 ans, est inscrite à l’école de voile de Trébeurden.
Par “filiation“, c’est à mon tour 3 ans plus tard de gouter au stage de l’école de voile des Sables d’Olonne établie au bord du lac. Un moniteur “gueulard“ ne me convainc pas …
En juillet suivant, à 15 ans, en 68, je retente malgré tout l’expérience au CN Tréboul Douarnenez.
La machine se met en route. A l’issu de ce stage, mes yeux ne sont que pour les Corsaire et Mousquetaire qui embarquent les stagiaires en croisière. J’attendrai 3 ans, il faut 18 ans à l’époque pour participer à ces stages. Embarquement à trois à bord d’un Corsaire pour 10 jours en mer d’Iroise. Sein, Lampaul, Fromveur, Four, Molène, Aber Ildut entre autres, on y est vite dégrossi ! Grand, je dormais sur le plancher de la cabine.
Dans l’intervalle, certaines après-midi des vacances, toujours bretonnes, sont occupées par la location d’un dériveur, Piaf, Vaurien, 420 jusqu’à ce qu’un 470 basé au CVESQ à St Quentin en Yvelines, que je rejoins au guidon de mon AV 40, entre dans la famille.
Eté 72, avec un copain qui n’avait qu’une petite expérience du dériveur, location dans l’Anse de Kerner d’Avel Mor, un Corsaire. Croisière entre le Bois de la Chaise et Beg Meil. Quelques mésaventures que j’ai longtemps gardées secrètes. En 73, j’embarque ma sœur cadette et un copain à bord de Janus 1er un Muscadet, croisière de 2 semaines au départ de Port Haliguen.
Février 74, j’achète mon premier voilier, à Concarneau, un Mousquetaire de 1968. Amarré sans aucune difficulté à La Trinité puis au Crouesty, sortant de terre. Encore parisien, en saison, je le mettais un peu en location par l’intermédiaire des Frères Jacobée. Premières traversées de la Manche pendant l’été 75. Rencontre avec mon épouse qui avait usé ses fonds de cirée au Château du Taureau.
La voile a été pour ma part une forme de prolongement à presque 10 ans de Scoutisme du point de vue de l’acquisition de l’autonomie et de la prise de responsabilités dans un certain contexte. Incidence aussi, pas encore adolescent, de la lecture des Robinsons des Galapagos ou d’une séance à Pleyel, en compagnie de mon Grand Père, de la famille Mahuzier à propos de l’Orénoque.
Aussi très vite j’ai surtout perçu dans la voile un moyen de voyager, de surcroit avec sa maison. La régate ne m’a jamais intéressé. J’ai eu très vite envie de vivre à bord. Ce que je n’avais fait que pendant 3 ans, autour d’un an de voyage, jusqu’à ces vingt dernières années.
Mon premier emploi m’a envoyé à Nantes. Ensuite au fil de quelques changements professionnels, j’ai pu ne jamais être à plus d’1h30 du bateau, côtes atlantique et méditerranéenne. Si ce paramètre s’était révélé un tant soit peu plus contraignant nous nous serions certainement tournés vers un autre loisir. Le ratio coût/ temps passé à profiter étant alors désastreux !
Philippe


Polmar:Ta femme a peut-être été une fe mes élèves au château 🤔?·le 01 jan. 09:32

Allez, j'y vais de ma petite aventure de plaisancier.

Je suis né à Fécamp, mes parents habitaient Etretat. Ca pose le décor.
Nous ne partions pas en vacances, pas de sous pour partir en vacance.

Mais il y avait la mer. Alors, mes frères plus âgés, moi, nous allions à la mer, et mon père était un fier pêcheur à pied, ça nous plaisait d'aller aux moulières d'Etretat, à l'époque il y en avait, aux étrilles, tourteaux, et parfois un homard ou deux, spécialité de mon père qui se détruisait les mains soit dit au passage. Brefs nous étions tout le temps fourrés à la mer, pas besoin de chercher bien loin.
Ca, c'est le vaccin et les rappels de vaccin de mon plus jeune âge.

Pas de marin dans la famille, nous sommes une famille du bord de mer, mais terriens.
Sauf quelques oncles ou grand oncles qui ont fait la grande pêche ( Terre Neuve ) certains n'en sont pas revenus, mais ce n'était pas un choix pour eux de partir pour la grande pêche, il fallait bien nourrir les 8 ou 10 gosses. Une autre époque.

Cela fait de moi quelqu'un d'incapable d'habiter ailleurs que proche de la mer. J'en ai besoin, c'est mental et physique.
Je dis souvent d'ailleurs, que si on aime la mer, on y habite pas à plus de 50 kms. Sinon, on ne l'aime pas, ou alors, on croit l'aimer. Certains m'ont déjà répondu que le boulot éloigne parfois de la mer, je botte en faux. J'ai toujours bossé, pas loin de la mer ou carrément au bord et qu'il m'était et m'est toujours inconcevable de partir habiter ailleurs que proche de la mer.

Puis, un jour, j'ai une copine, (devenue ma femme depuis 1988 ), son père qui m'appréciait beaucoup et réciproquement m'a emmené sur l'eau sur son propre voilier, et pas qu'un peu, il l'avait construit lui même de A à Z dans les moindres détails. C'était un Loisir Nautic 7,30 M sur plan de Michel Franqueville (que j'aimerais retrouver d'ailleurs avec ou sans son propriétaire s'il existe toujours )

Purée de pois cassés, j'ai été malade les premières sorties, un truc de dingue, mais quand on est jeune et amoureux, et éduqué à la dure, à ne jamais baisser les bras ni la tête, j'ai persisté, et j'ai gagné la partie.

J'abrège, il y a eu 12 ans ou plus un pied sur un bateau, sauf sur la Brittany Ferries pour aller de Dieppe à Newhaven pour aller passer les WE ou passer quelques jours chez les anglais.

Puis en 2003, grand saut de la Normandie vers le Sud Est. Il s'est passé 2 mois avant que je n'achète mon premier bateau, un semi-rigide de 4,5 M avec 40 CV. Je n'ai plus de semi rigide depuis 2012, et j'en suis à mon 6ème bateau depuis 2003

Et comme j'aime la mer, et les gens, quoiqu'en pensent certains, j'ai fait mon passage quelques années de sauveteur en mer embarqué à la SNSM.

Mon projet pour l'avenir: rester au bord de la mer.


Ado fin des années 60 je faisais du dériveur (un "Jet") sur la Seine en banlieue sud.

Et puis j'ai lu "Vagabond des mers du sud" ! Alors j'ai fait le tour de tous les chantiers béton + grillage poulailler et j'ai construit ... Un 8m en polyester, une daube.

Puis j'ai enchainé les bateaux : un côtre marocain pourri à coeur, un Muscadet, un Samouraï, un Folie Douce, un Karaté etc.


Comme Flora et Koala, voir mon profil. Bonne année à vous toutes et tous!


J’ai commencé à 17 ans dans un club avec des moniteurs bénévoles sur 420,470 puis sur croiseurs Golif, As de trêfle, Muscadet, Armagnac, Kelt 6,20.
Ensuite régates sur Requin, Contention 33, Farr 727
En parallèle achat avec celle qui deviendra ma femme d’un Muscadet
Puis régates sur Tour de France à la voile sur Rush royal puis Sélection
Achat d’un Sangria pour faire de la croisière en Manche et Bretagne Sud avec femme et enfants puis un First 25
Navigation sur le BDA en Hollande et au Danemark
En 2007 achat d’un Sun Fast 31 pour aller un peu plus loin : Galice Îles Scilly
Locations avec des amis de catas aux Antilles
L’année dernière convoyage retour du bateau d’un concurrent de la Cap Martinique
Encore quelques régates en double sur Sun Fast 32 ou JPK 9.60
Je n’ai jamais arrêté de naviguer depuis mes 17 ans j’en ai aujourd’hui 70


Pour moi, c'est atavique. Mon grand père vivait sur l'eau, mes parents vivaient autour du monde en voilier et j'ai toujours été sur l'eau. Je parle et ai un passeport français mais je me sens un peu comme un mutant de waterworld et suis à terre comme un étranger.
Mais je me sens souvent étranger aussi des nouveaux navigants. J'aime la débrouille, la récup, vivre de ma pêche, récupérer l'eau de pluie... Parfois j'ai envie de balancer mes GPS et reprendre mon vieux sextant, j'aime aller couper mon bois pour le poêle, attendre que le vent vienne, partir sans savoir la date d'arrivée.
Je suis complétement allergique à la vitesse, au routage, à la technologie qui a pour but de revenir le plus vite possible à terre.
Je ne suis pas venu dans la plaisance, comme un Rom n'est pas venu dans le campingcarisme. Je me sens comme un habitant de la mer, pas comme un touriste plaisancier.


Papa a fait de la voile entre amis dans les années 30, avant son mariage.
En 59 mes parents achètent une maison au bord de la Seine à Muids. Il y a un clubs de voile actif dans ce village. En 1961 achat d’un Mousse, j’ai 9 ans.
En 1967 pour motiver mon frère de faire un stage à l’UCPA, promesse d’achat d’un 420; finalement ce sera un 470. La fratrie n’aime pas vraiment la voile, alors de nombreuses sorties en solitaire sur la Seine.
En 1972, passage du CAEV. Habitué au 470, le premier jour j’étarque fort étai et hale-bas; les professeurs le voient mais laissent faire. Casse du mât au premier empannage😱. J’ai flippe toute la semaine! Ouf reçu.
Première croisière sur la Danaé de l’UCPA, skipper JC Meyran.
Quelques années de monitorat et courses en Bretagne.
...
Puis création d’une famille. Le virus semble habiter la génération suivante
😃.
Une femme qui ne veut plus embarquer suite à un choc très violent lors d’un coup de mistral. Alors BDA et regrets permanents en voyant tant de voiliers enchainés au port alors que la météo est parfaite pour naviguer.
Ainsi va la vie!


3j

Moi, c'est comme Obélix : je suis tombé dedans quand j'étais petit.

Né d'un père champenois et d'une mère auvergnate, tout me destinait à être marin, n'est-ce pas ?
C'était sans compter qu'ils se sont rencontrés dans une sorte de camp de jeunesse où il y avait, entre autres, une école de voile, et que mon oncle et ma tante avaient déjà un voilier.
Ni une, ni deux, j'avais à peine un an qu'ils achetaient leur premier bateau : un Tiburon, qui a vogué fièrement sur le lac du Der, avant de traverser la moitié de l'Europe pour passer son premier été dans ce qui est maintenant la Croatie.
J'avais un an et demie.

Un déménagement dans la région de Valence et 5 ans plus tard, le bateau grandissait pour devenir un Samouraï, ammaré à Porto Camargue, et je commençais petit à petit à tenir la barre.

Quand j'avais 13 ans, mes parents se sont lassés de la voile et sont passés au "camping-car". Je mets des guillements, parce qu'à côté de ce qu'on voit aujourd'hui, le J7 amménagé, c'était un peu un autre concept... Et je me suis mis à la planche à voile, comme pis aller. Tout en continuant à aller de temps en temps sur le bateau de mon oncle et ma tante (un Delph 32 à l'époque).

La temps est passé, j'ai déménagé à Gruissan (pour y faire encore plus de planche à voile), et j'ai continué à aller sur les bateaux des copains ou de mon oncle et ma tante (toujours, un Sun Legend 41 à cette époque, leur dernier).

Et enfin, j'ai acheté mon voilier à moi, à un peu plus de 50 ans. Un Grand Soleil 37.
Si j'en prend soin, je pense que ce sera le seul.


ce qui est drole dans ce genre de post c'est qu'on ne lit pas ceux qui donnent des leçons sur tout...les ancres, les voiles, les propulseurs,l' électricité....


3j3j

Mes parents ont navigué, Europe, Afrique, Amérique, Asie..etc en voilier ensuite avec des bateaux à moteur, j’ai bien aimé. De mon côté, après avoir fait l’Europe et l’Afrique à moto, en camping-car et en camion aménagé, la voile était une évidence pour aller plus loin. J’ai adoré apprendre la navigation traditionnelle et pour l’appliquer en mer, et une vraie sensation de liberté. Le premier bateau étant une erreur, un Tahiti qui nous a pas servi, brader pour financer le suivant et faire les travaux, l’Edel3 qui nous a fait aimer le large et les voyages à 55 ans et 2 bateaux plus tard nous attendons le prochain 11/12m pour aller encore plus loin.


Je n'ai jamais pris le temps de me présenter ou remplir mon profil car je n'aime pas trop m'afficher en ligne, mais un petit paragraphe ici fera office de, car depuis le temps que j'interviens sur ce forum cela me paraît plus sympathique.
Parigo et Normand (Cotentin), j'étais (suis) un gamin de l'estran. Suffisamment normand pour n'avoir jamais été appelé parigo par mes copains, ma relation à la mer est viscérale. J'ai grandi sur la plage et l'estran, creusé mes bassins en attendant la mer, attendu les coups de vent et les grandes marées pour aller surfer avec les copains, levé 5h du mat' en janvier s'il le fallait.
Ma relation à la voile c'est mon père et moi sur son laser depuis que je sais marcher, des stages d'optimiste,en windsurf, et des raids en speedsail à marée basse sur des dizaines de kilomètres, les histoires de Tabarly que mon père portait en héro, la bisquine (la Granvillaise !) et Chausey, etc. Puis, j'ai passé plus de 10 ans sac au dos sur la route à la belle étoile sans le sous, dans l'arctique, sous les tropiques, en montagne, et en mer. Des expériences de navigations sauvages et à l'arrache de cette époque, y compris une transatlantique sur une épave complète, en allant simplement à l'ouest car on savait ne pas pouvoir rater le continent. J'ai attendu sagement de clôturer ce chapitre très aventureux de ma vie, conscient des responsabilités et des limites qui viennent avec l'achat d'un bateau. Quand j'ai franchit le pas j'étais fin prêt pour embrasser le mode de vie à 100%, époque de mon premier message sur ce forum. Mon premier bateau c'était un halcyon 27 acheté aux UK durant le COVID. Je pensais revenir en France pour me préparer et le rapatrier avec mon père (j'étais juste aller le visiter, en jean basket genre allé-retour), mais sentant tourner le vent avec le COVID ai décidé de mettre les voiles et filer à l'anglaise :D (c'était alors interdit) en hiver pour traverser la Manche en solo de manière somme toute improvisée. Pas de pilote auto, pas d'électronique, 24h à la barre en jean et veste de ville, j'étais content d'arriver à Cherbourg (depuis Brighton), et fier d'avoir bien calculé mes marées (vecteurs etc, j'ai juste tenu un cap fixe en espérant avoir fait mes calculs convenablement !) et être arrivé pile poil à l'entrée de la rade. Certains sur se forum m'ont aidé avec de très bonnes instructions pour des passages un peu sensible comme le raz Blanchard ou l'entrée en baie de Sienne, merci à eux !
Arriver avec mon bateau sur "mon" estran, guidé par les phares qui font parti de mon paysage depuis toujours est un des souvenirs les plus intense et fier de ma vie. Je n'ai pas pas arrêté depuis. Il me faut une excellente raison pour me faire passer plus de 15 jours à terre. Parfois il faut encore que je me pince en me disant "bon sang c'est pourtant vrai, c'est bien mon bateau". J'aime le vent et les embruns, la navigation et la manœuvre à la voile, mais aussi le mode de vie marin et merien que je sens en voie de disparition et que ne souhaite pas voir s'éteindre.
Je navigue aujourd'hui sur un Wharram complètement reconstruit sur une plage avec des matériaux de récup (y compris le gréement), et demain sur un Trisbal 36 en route pour les glaces.
Bonne année à tous :)


Autant que je me souvienne, la mer a été le fil conducteur de ma vie.

Dès l’âge d’un mois, en août 1952, je suis déjà en « vacances » à St Christophe à Coutainville où, sur la corniche du Senéquet, la villa de mon grand-père domine la plage d’une dizaine de mètres depuis le début du siècle.
Située juste en face du Petit Herbet, la mer y découvre à 4 km.

Chaque dimanche, à la sortie de la messe, j’effectuais un crochet par la plage vers le club de voile. Je rêvais devant les Caneton, Simoun et Ponant qui franchissaient les rouleaux pour courir leur régate dominicale. J’ai encore en mémoire le Ponant n° 1906 à un certain Monneyron…

Puis, ce fut la lecture de "Deux des Glénan, Drôle de croisière, Les mémoires d’un yacht" de Jean Merrien ; " La croisière de l'amitié " aussi, que j'ai dû lire une dizaine de fois il y a 60 ans avant de pouvoir enfin effectuer un premier stage de voile en 1966 à Granville sur une baleinière, des Caravelle et un maquereautier: "l'Albatros"...

Puis, après un cursus complet de stages de voile, à 19 ans, je suis devenu chef de bord du CRN Granville, sans moteur, bien entendu. .

Dans ma vie adulte, le hasard a fait que j’ai presque toujours habité une ville côtière, généralement avec une vue sur la mer. C’est encore le cas aujourd’hui.

Après 48 années de navigation sur 285 voiliers toujours en pratiquant le BDA, j'ai été le navigateur d' un A 40 puis d'un Sun Odyssey 40 bien connus en Manche qui effectuaient plus de 1500 milles en course chaque année.

De Chausey à Capetown en passant par le Léman et St Tropez, j'ai eu la chance de naviguer sur 285 voiliers différents!
Surtout en course, mais aussi en croisière, du Corsaire Jog au Maxi IOR, du multi de 60 pieds aux voiliers classiques.

En 2019, terminé la course, ce sera croisière entre Les Canaries, Les Açores et St Malo.
Ceux qui aiment les photos de voiliers et récits de mer apprécieront de consulter mon blog : "Karibario blogspot"
En particulier, les articles sur:
- Fastnet 1979
- Les accidents de voiliers
- Des récits de régates.


offcourse:un blog passionnant, à titre d'anecdote j'avais récupéré l'article de V&V sur le fastnet 1979, sur lequel est décrite cette tempête particulièrement marquante découverte sur un Paris match à Guadalajara à l'alliance Française cet été là.·le 01 jan. 18:49

A 6 ans, on m'a collé dans un optimist au club de La Grière-Plage, histoire que mes parents soient tranquilles une heure sur la plage.
Ils ont eu leur heure peinard, mais pour le reste de mon enfance, c'était plutôt raté !
Caravelle, Vaurien, Moth, 420, 470, Fireball, Laser, Finn, Hobiecat, toute ma jeunesse sur la Meuse, le Veerse Meer, la Mer du Nord, l'Atlantique.
Tous les brevets, puis moniteur à l'Adeps l'année et dans des clubs l'été.
Un Sundream 28 et un Fourwinns 548 sont venu couronner la collection avant que la vie ne me ratrappe et qu'un stupide accident ne m'éloigne de l'eau.
Mon ex-épouse aussi qui aimait de moins en moins la mer (cfr Renaud, elle préfère la campagne)
Puis il y a quelques années, un collègue qui me demande si j'ai toujours mon permis pour l'aider à convoyer un 41 pieds en Adriatique ?
"Oui, mais 41 c'est grand, je ne sais pas trop si je sais encore comment ça marche ?" que je lui réponds
Et ben si, c'est comme le vélo, ça revient tout de suite, et le virus de la voile encore plus vite
La nouvelle Amirale n'a pas rouspèté, elle adore les bateaux, à deux coques de préférence.
Depuis, soit on loue, soit je skippe pour des copains qui n'ont pas le permis.
Encore deux/trois ans avant de revendre la boite, et ma pension se fera sur l'eau.


il est intéressant de voir que ceux qui interviennent sur tout sont mutiques sur ce genre de post...


Pierre3:Ca change des "je voudrais faire une TDM dans 3 ans, quel bateau choisir pour pouvoir y placer un lave linge sans trop de difficultés ?".·le 01 jan. 20:56
kivoila:C'est surtout un fil pour les "je je", les gens qui aiment bien parler d'eux et se regarder le nombril 😀·le 02 jan. 07:06
offcourse:ouh que c'est vilain!·le 02 jan. 07:24
SailorAlex:Salut kivoila, pas forcément ! Moi perso ça me fait plaisir de lire l'histoire des intervenants du forum, de lire des passions commune pour la mer, puis les bateaux, ceux qui ont eu des aventures folles sur toutes les mers du monde, quelle chance de pouvoir échanger en direct avec des gens comme ça ! Des anecdotes, des trucs humains quoi ! Sinon quoi y'a plus qu'à parler pour la 1000eme fois des mêmes sujets techniques ? Moi je trouve que ce sujet est vraiment chouette et bienveillant et qu'il n'y a pas besoin d'essayer d'y voir autre chose :). Bonne journée à toi !·le 02 jan. 12:40

Pour nous , l'histoire a vraiment commencée il y a une bonne vingtaine d'années.
Bien qu'habitant dans les terres, j'ai toujours été attiré par la mer où nous passions les vacances depuis l'enfance.
Un été, j'ai voulu louer un first 210 pour une semaine... Le loueur me questionne sur mon expérience. Je lui explique que je fait de l'optimist et un peu de 4.20 à 10-12 ans et que j'avais mon permis bateau... Le loueur refuse en estimant que je ne suis pas compétent...
Vexé, je regarde les annonces pour voir combien coûte un bateau. Nous sommes en juillet et les vacances sont fin août...
Je trouve un Jidzo qui est tombé sur ses béquilles avec un trou dans la coque... L'affaire est faite pour 1100 euros rendu sur un chantier à Brest. Les vacances démarre par une semaine de réparation du bateau... Ensuite s'en est suivi beaucoup de chance pour le transport du bateau vers le golfe du Morbihan par la route et trouver un emplacement immédiatement...
Après quelques journées dans le golfe du Morbihan, c'était le moment de la grande traversée, direction Houat ! Quel bonheur...
L'année suivante, Belle-ile, Groix..
Rapidement, nous sommes passés à un Tonic 23, puis un Fantasia, Sun Odyssey 31 et en ce moment un Elan 31.
Nous changeons de bateau tout les 5 ans... Pour ne pas regretter d'avoir essayer autre chose quand je serai sur mon lit de mort.


Mes parents n'étaient pas plaisanciers du tout. De purs estivants de plage : chaise, serviette, volley, pêche à pied et a la ligne. Notre base, la plage de l'avant port a Binic où la tante de ma mère résidait alors on y venait aussi hors saison pendant les vacances scolaires, c'était facile me mère était institutrice. Vacances de toussaints, de février, de Pâques. A cette époque il y en avait des bateaux a Binic, des vrais des coquillers, venus pour beaucoup du pays bigouden pendant la saison de la coquille, plus d'une centaine dans les années 70 ! Et pas de pontons dans le bassin, on y pêchait le mulet au bulle d'eau !
J'ai toujours été attiré par les voiliers et les bateaux de pêche !
Donc a 6 ans premier stage d'optimist a la base nautique de la Rognouse.
Malheureusement la seconde année pendant une sortie alors qu'on était entre le phare et la pointe de Pordic le Nordet a fraichi et la mer a commencé à lever. Au près pour rentrer à la base dans des creux dont je suis incapable aujourd'hui d'estimer la hauteur j'ai eu la trouille ! Et ça a été fini jusqu'à la fin de l'adolescence. Mais je regardais toujours les bateaux, les derniers cotres, les canots, les muscadets !
Vers 17 18 ans et jusque vers 25 ans, 320 et 420 puis sorti sur les habitables des parents des copains ! La j'ai pas mal appris. Les anglo, l'aber wrach, le passage du four, les Scilly !
Et puis la vie de couple avec une voileuse elle aussi repentie par la force des choses : mariage boulot maison crédits enfants.
Jusqu'en 2017, rachat du skellig 1 d'un copain a prix d'ami en se disant : "on se remet dans le bain et pis on achète un "vrai" bateau !"

Et bim le plan tombe à l'eau, ce qu'on kiffe aujourd'hui c'est le rase cailloux, les phoques, les fous de bassan et la plaisance sans contraintes de mouillage, de carénages etc

Et depuis 2021 un second canot a rejoint la collection, un petit sloup tradi de 17 pieds !!

Et on travaille au troisième qu'on verrait bien comme une homothetie 25% plus grande du précédent ...


Bonjour, je suis venu à la plaisance assez récemment à l'âge de 37 ans. J'ai grandi dans les terres dans une famille modeste. Aucun plaisancier dans mon entourage. Aucune culture maritime. Cependant j'ai toujours eu une attirance pour la mer. J'ai par la suite trouvé un travail à 30 minutes de Marseille. Avec ma compagne nous faisions beaucoup de voyage à moto. À l'arrivée de nos deux filles nous souhaitons partager quelque chose ensemble car partir trois semaines au fin fond de l'Europe était à court et moyen terme terminé. Et puis l'idée de pratiquer la voile habitable à commencé à faire son chemin. Mais par où commencer ? Et puis je ne connaissais personne dans ce milieu. On s'est dit que commencer par la voile légère serai une bonne idée. Avec ma compagne nous avons essayé le Hobbie Cat pendant l'été 2023. Nous avons appris à gréer,fait nos premiers nœuds, virements de bord... C'était très formateur et nous avons adoré ça. Fin 2023 je trouve un voilier sur leboncoin de 24 pieds à petit prix et c'était parti pour nos premières navigations. Nos filles de trois ans nous ont rapidement rejoint. Nous avons fait nos premières vacances en famille l'été dernier sur notre petit voilier.

James


Bonjour à tous.

J'ai débuté par la planche à voile sur le lac de Lacanau à l'âge de 15 ans... puis, funboard, toujours sur le lac.
Un copain avait un 590, utile pour débuter, toujours sur le lac... Quelques virées en topper, en 420...
J'ai ensuite abandonné longtemps, la vie m'a tenu éloigné des plans d'eau. Je me suis remis au funboard vers 50 ans passé, puis j ai passé le permis côtier, l'extension hauturiere, et le CRR. En ce moment, je navigue avec le bateau des autres, toujours sur le lac en attendant d'avoir les fonds pour acheter mon premier voilier. Je me fais plaisir à barrer le first 211 d'un copain, j'espère me mariniser d'avantage un jour avec mon propre bateau. Je ne tiens pas à franchir les étapes en mode casse-cou, la prochaine sera l'autonomie sur le lac, puis du côtier facile avec une météo clémente...
En attendant, je lis beaucoup d ouvrages théoriques sur l architecture navale, la météo, l'entretien des bateaux, les matériaux composites, je fais des simulations de routage et je découvre des conseils et recommandations avisées sur ce forum.

Voilà donc mon CV nautique, il est ridicule comparé à la plupart d'entre vous.


KOALA-5:Pas du tout ridicule. Beaucoup des anciens ont débuté avec la "petite voile" et sont venus progressivement à la croisière, en apprenant grâce aux livres....Cours des Glénans....·le 02 jan. 14:49
philou2:Et même après de nombreuses années de pratique, on continue à apprendre et à progresser, en lisant ce forum par exemple·le 02 jan. 17:57
James90:En tant que débutant, ce forum a été l'un de mes premiers contacts avec la plaisance et m'a appris pleins de choses.·le 02 jan. 18:06

Les vacances au bord de la mer, des embarcations divers, du dériveur, puis la planche à voile qu'on emmène un peu partout... puis la vie qui vous éloigne des rivages et les vacances trop courtes... (un peu de frustration).
Enfin une mutation qui me rapproche de la mer, la rencontre d'une association qui met en partage un voilier (entre autre) - ce qui permet de pratiquer à loisir sans se ruiner... et on progresse, on progresse, on va de plus en plus loin (et fini la frustration).


1j1j

Hello,
Et ben, sacré fil!
De mon côté, je suis venu à la plaisance en même temps que j'ai découvert Heo, en 2012, du fin fond du Loiret, entouré de toutes sortes de bestioles à quatre pattes...
Une petite virée d'une journée dans les iles Grecques, un ex beau père vivant à bord de son bateau depuis 25 ans, une furieuse envie de vivre autre chose, et le projet a pris forme.
Quelques bords sur l'Yonne sur un p...de petit optimiste, puis sur un Laser, quelques jours au Havre à bord d'un first 31.7, une journée comme équipier à bord d'un écume des mers, et une virée au Guatemala-Honduras à bord du 47 pieds de l'ex beau-papa...et l'affaire était dans le sac!😁
Depuis j'ai eu mon lot d'aventures, de séparation, et surtout de nouvelles rencontres!😜
Et j'ai bien l'impression que c'est loin d'être fini...


toute neuve avant de repartir de bretagne

Phare du monde

  • 4.5 (91)

toute neuve avant de repartir de bretagne

2022