Bêtise ou inconscience ?

Un grand poete chantait :

Quand on est c.n on est c.n !!!

Trois ou quatre fusées parachutes rouges

ont été effectivement tirées face à la jetée thiers à 22h20 hier soir, soit dix minutes avant le feu d'artifice et au milieu d'une bonne centaine d'embarcations en tout genre ancrées tout autour. ( Ce que je ne cautionne en aucun cas!)
Personne n'a pu raisonablement penser qu'il s'agissait d'une demande de secours.
Chaque année à la même date quelques fusées du même type sont tirées sur le bassin sans émouvoir personne.
Sauf, lorsqu'il y a quelques années, les ostréiculteurs en colère avaient pris pour cible avec ces mêmes fusées, l'hélicoptère de la gendarmerie!!!!

avec un peu de chance...

... les pouvoirs publics vont peut être prendre en compte le problème de l'existence de fusées périmées de la stupidité des frais de destruction et celui de la nécessité d'apprendre à s'en servir.

Le comble

est qu'ici, ils sont en rupture de stock depuis un mois et ne peuvent pas dire quand ils recevront le prochain container.

Il faut espérer que les douaniers seront compréhensifs. Et nos fusées périmées, on se les garde, au cas où..

RV

une histoire bête

qu'on r'tourne le binzz sous tous les z'angles, on sort pas du truc,
t'es soit l'mouton à tondre, soit la vache à traire.
la chasse au zoomorphisme est ouverte... :)

...les deux mon capitaine...

...et des deux cotés; car enfin:
Les services officiels ont maintenant la possibilité de consulter la moindre "autorité" locale avec le moindre téléphone portable pour recherche d'éléments d'information avant de décider quoi que ce soit et d'engager les finances publiques (sauf si bien sûr le grand capitalisme a envisager de faire fructifier le sentiment de culpabilité chez le citoyen ce qui parait être une nouvelle culture qui peut même profiter des intempéries, alors...la loi Kouchner arrive...).
Si un feu rouge vu en mer , même et surtout 3 tirés les une après les autres, sont normalement sujets à provoquer des secours, un ensemble de feux tirés conjointement sur le littoral un jour genre 14 juillet ou similaire à de quoi faire appel au discernement propre à l'adulte (légalement c'est ce qui différentie un majeur d'un mineur...mais c'est peut-être pour cela que certains n'ont de cesse à rendre les mineurs plus responsables qu'eux-mêmes !)...non ?
Bien sûr si c'est en l'honneur du mariage local c'est plus douteux comme appréciation.
Personnellement je n'ai jamais bien perçu la différence entre une fusée de détresse et un feu de bengale (rouge s'entend), surtout à plusieurs miles si ce n'est que l'on peut trouver des feux d'artifice plus gros qui fonctionnent plus longtemps et sont plus visibles que les feux dits de sécurité !
Les situations décrites sont bien connues comme étant la conséquence du principe dit du "sauveur persécuteur".
Il y a trop de sauveteurs carriéristes qui encadrent les bénévolent qui vont au charbon et ne manquent pas une occasion de faire parler d'eux sans souci de jetter leurs semblables à la vindicte publique avec un tant soit peu de mauvaise foi... Quant aux journalistes...ils devraient être poursuivis pour trouble de l'ordre publique et incitation au lynchage !
Perso il m'est arrivé de ramener à terre un navigateur qui avait tiré de nuit ses trois fusées sans succès depuis son bateau à moteur à 3 ou 4 miles du rivage...je passais là par hasard 4 h plus tard...on n'a pas fait de foin sur le manque de vigilence de ceux qui sont censés surveiller...
A ce sujet vous aurez sans doute remarqué qu'il fut un temps ou les capitaineries avaient une architecture de tour de contrôle et placées à l'entrée des ports elles pouvaient surveiller le trafic (et la vitesse...) des ports et ce qui se passait au large de ceux-ci. Elles étaient même équipées de feux à éclats à 2 vitesses qui informaient les plaisanciers locaux de la force du coup de vent qui allait survenir...Fini tout cela: les capitaineries ont fait un repli stratégique vers les fonds des ports...on se demande...des fois on se demande ! :o)
Vécu dans un port dont la capitainerie est reparti vers les terres: un pauvre gars avec son petit bateau sans le moteur s'était fait emporter par le grand vent vers l'entrée portuaire. Il avait pu choper au passage une bouée de signalement et se cramponnait tiré par dessus bord par le courant et le vent. Cela se passait à une 50 aine de mêtres de la sortie. Visiblement le gars n'allait pas tenir éternellement. Cela se passait juste sous l'ancienne capitainerie.
Bien qu'à terre (et donc en toute illégalité) j'ai appelé le neuf avec ma vhf portable pour les informer et leur demandé ce qu'ils comptaient faire...
Je pense que je pourrais parier gros que vous ne trouveriez pas la réponse en toute bonne logique...
"-Il est encore dans le port..?
-oui je viens de vous le dire... (un blanc)
-Ah! bon...c'est embêtant car on a pas de bateau disponible en état et s'il était sorti du port vous pouviez appeler la SNSM !!!(Même pas eux: Moi!).
Je leur est suggéré qu'en attendant encore un peu cela lui laissait juste le temps de lâcher et moi d'aller chercher mon appareil photo pour illustrer mon article...Dans les 5 mn ils avaient trouvé subitement un bateau du port de disponible et en bon état pour aller chercher le pauvre plaisancier ! Je n'ai rien dit. Je pense qu'il a été très content de leurs services...pourboire même peut-être...
Dormez tranquille braves gens , l'allumeur de réverbères passe...

Très très surpris

qu'ils ne t'aient pas demandé de rester sur zone.

RV

Situation particulière...

Cette survie était tout au plus à quelques dizaines de mètres de la plage, peut être même déja échouée et il y avait du monde apparemment très proche, ce que j'ai signalé au CROSS.
En fait, j'étais arrivé sue les bouées jaunes des 300m, avec des fonds que je ne connaissais pas, donc risque alors que je ne pouvais vraiment rien faire.
Cela eut certainement été différent si j'avais rejoint cette survie dès que je l'ai vue, alors plus au large.
Mais j'avoue avoir perdu du temps en ne l'identifiant pas immédiatement comme telle.
Ce jour là, grand beau temps, petit 3B de nord portant à la côte, juste une plage providentielle.

Aucune information n'avait été diffusée précédemment. Tout ce que je savais, c'est que, la veille, un chalutier avait coulé au large et que son équipage avait été recueilli par un ferry.

La prochaine fois, j'éliminerai par précaution l'hypothèse de l'engin de plage!

Jitzo ==&gt qu'on se le dise

Tu dis "Si un feu rouge vu en mer ou un ensemble de feux tirés conjointement sur le littoral un jour genre 14 juillet ou similaire à de quoi faire appel au discernement propre à l'adulte"

Si je comprends bien, il est interdit de se retrouver en avarie un soir de fiesta nationale ou locale. Si vous tirez des fusées non loin du manège pour faire appel aux secours, profitez-en pour éclater de rire comme si vous étiez à terre.
Votre équipage appréciera sans doute.

C'est bien tout le problème soulevé par les secours au sujet de cette affaire minable: le discernement.
Et souvent à une distance ou avec une visi qui ne le facilite pas du tout.

Les services d'urgence à terre connaissent le même problème les soirs de grosse bourre (Noêl, jour de l'an, 14 juillet,...) voire même la journée du 1er avril (SAMU, pompiers, police secours,...).
Et oui. On en est là: farce ou réalité.

c'est bien connu.

Il est déconseiller de faire une crise cardiaque le premier janvier à 0H 00m 01S. [i]Par suite d'encombrement votre appel ne peut aboutir....[/i]

fusée rouge

la mission première des sémaphores n'est certainement pas la surveillance des fusées rouges. Si c'était le cas, leur concentration serait plus importante et les opérateurs seraient en plus grand nombre et pas déconcentrés par d'autres tâches.

Plutôt que des feux et des fusées

est-ce que de nos jours et jusqu'à une certaine distance de nos côtes, un portable (voire deux) muni d'un numéro spécial détresse (dans son listing mémoire.) ne serait pas plus adapté???
Tout le monde en possède un maintenant, on ne risque pas de se brûler avec ( Encore que certains explosent...) on peut expliquer son problème, on ne risque pas de mélanger mayday et pan pan, on tirera moins de fusées mal à propos ( sauf la première année!!!) etc...
( Je ne vais pas me faire des amis avec les fabriquants de feux de nav....)
D'une manière générale, est-ce que les décisionnaires ne sont pas d'un âge trop avancé et ne retardent pas des mesures qui vont avec le progrès????

Pas tout à fait d'accord Hervé

Dès qu'il y a saturation du réseau, le GSM est inopérant exemples :

• Rien qu'au Marin, lors de manifs comme les courses de yoles ou les concours de pêche, il est quasiment impossible de téléphoner : réseaux saturés.

• Le lendemain de la tempête Dean, les réseaux téléphoniques autant filaires que GSM sont restés inopérants durant plusieurs jours, contrairement à la VHF...

Et ça, c'est sans compter avec les dysfonctionnements réguliers des opérateurs de téléphonie mobile, (jamais de leur faute) peu gênants en pratique "ordinaire" mais absolument inacceptables en tant que système de communication en cas d'urgence : [b]Pas fiable ![/b] :-(

Amha : on peut considérer comme fiable en cas d'urgence :

• La VHF avec ses limitations en portée,
• La BLU avec ses limitations de propagation,
• Le téléphone par satellite, avec ses limitations... budgétaires ! ;-)

Le gros avantage du téléphone mobile est de pouvoir appeler au secours pour une connerie en toute discrétion... sans passer pour un con envers le reste des usagers de la mer... :-D

_/)

Fred, sur le principe, oui

sauf que dès qu'on quitte la Martinique, le 16 n'est plus veillé par personne. Ma recommandation est d'avoir sur soi le numéro de téléphone du Cross Martinique, ils interviennent jusqu'à Union dans le sud ou alertent le Cross de Gwada jusque St Martin dans les iles du nord en cas de gros pépin.

RV

Le portable....

Est hors de portée dès quelques milles de la côte.

En passant par le CROSS, on peut obtenir un relais sur le CCMM de Toulouse avec un urgentiste au bout 24h/24. Même au milieu de la Manche, on peut avoir une liaison VHF, voire en se faisant relayer par un navire de commerce, mais ça passe.

Tout le dispositif de sécurité en mer est organisé d'une manière homogène sur la base de conventions internationales avec des moyens de transmission que sont la VHF, la BLU... et les fusées.