Avis de Recherche infos sur la voile loisir dans les années 60

Bonjour à tous,

J'adresse une requête aux voileux qui ont la soixantaine et plus.

J'ai un devoir à rendre sur la sociologie des loisirs. En tant que passionné,je choisis bien sur la voile. Je suis à la bourre, j'ai 10 jours pour le faire.

Il m'est demandé de comparer la pratique actuelle à ce qu'elle était dans les années 60, or..je n'étais pas né.

  • Pourriez-vous me partager vos souvenirs, en direct ou en MP, en me faisant part des conditions de pratiques.
  • Des questions étant un peu personnelles, n'hésitez pas à me répondre en MP. Si vous voulez partager certains aspects à l'ensemble de l'équipage, vous pouvez rester général en public.
  • Si vous ne voulez pas ou ne pouvez pas répondre, n'hésitez pas à passer à la question suivante.

Ok je me lance....

  • Où était votre lieu d'habitation -Quel était votre terrain de navigation -Etiez-vous enfant,ado,adulte, -quel (s) étai(en)t votre (vos) supports de pratique
  • Quelle était la composition du groupe (effectif, tranche d'âges)
  • Etait-ce une pratique très structurée (club et tout et tout) ou plutôt à la bonne franquette
  • Etait-ce une pratique régulière (club à l'année) ou plutôt ponctuelle (stages)
  • Fallait-il avoir des moyens particuliers: un bateau, des sous, du temps libre
  • Aviez-vous ces moyens, ou comment faisiez-vous
  • Quand pratiquiez-vous (dans la semaine, dans la saison, dans l'année...)
  • Quels étaient les autres pratiquants? De quelles classe sociale étaient-ils -Etait-ce une pratique mixte (H/F) ou pas
  • Quels étaient les temps forts (repas du clubs, sorties spéciales, derby..)
  • Y avait-il des régates, beaucoup/pas beaucoup
  • Etait-ce une pratique très institutionnalisée (licence+certif medical+bonnes pratiques)
  • Comment était gérée la sécu
  • Qui encadrait (pro, bénévoles, diplomés, H/F)
  • Comment était géré le club (entretien des locaux, du matos, communication, vie du club)
  • Est-ce que le club ne faisait que la voile ou autres pratiques ?
  • Comment a évoluée votre pratique (dilettante, implication, prise de responsabilité, transferabilité dans le milieux professionnel, etc.)
  • Des moments forts ?
  • Comment ça a changé votre vie (si c'est le cas)
  • Qu'est-ce qu'il y avait qu'il n'y a plus maintenant
  • Quelle différence voyez-vous antre les 60's et maintenant
  • Que regrettez-vous?
  • Quels avantages voyez-vous dans la pratique actuelle

Et si vous avez en tête d'autres éléments auxquels je ne pense pas, ils sont bienvenus.

D'avance un grand merci pour vos contributions.

Si j'ai une bonne note, vous aurez la synthèse.

Bien cordialement,

FJ

L'équipage
06 fév. 2018
06 fév. 201806 fév. 2018

Premières réactions. Je te parlerai plutôt des années 70-80, années 60, ça devient plus dur pour moi.

La taille moyenne des bateaux était bcp plus petite, on naviguait en hauturier sans se poser trop de questions sur des bateaux de 6 7 8 m, on allait couramment dans les anglos voire en Irlande ou en Angleterre. Alors qu’aujourd’hui, pour ce genre de nav, il faut des bateaux bcp plus grands, 9 m est un petit bateau. En dessous de 40 pieds, pas de salut.

Une conséquence directe, les budgets. Et du coup, des populations plus variées, des passionnés étant ouvriers, artisans, chauffeurs de taxi, etc..
Bcp plus de propriétaires, qui bichonnaient leur bateau, quasiment pas de location.

2ème différence, de grands marins qui étaient plus près des éléments, aucune électronique, tout à l’estime, la gonio était un luxe, le sextant un must pour les grandes traversées. Pas de GPS, on mettait sur la carte des petits bâtons bout à bout pour estimer sa route. Et finalement, on atterrissait pratiquement là où on l’avait prévu.

Côté confort, pas de WC, pas d’eau chaude, pas de frigo. Beurre mis
dans un seau pour la nuit, seau également pour les besoins de l’équipage. Un feu gaz, voire un feu à pétrole pour la cuisine.

La navigation était beaucoup plus une aventure. Des bandes de copains, bcp plus de rigolades - et de bitures. Un marin devait être sale, sentir le moisi, voire plus.

Un autre monde. Je pourrais écrire un livre. Peut-être que je devrais d’ailleurs, mais qui cela intéresserait-il, à part les vieux nostalgiques de leur jeunesse, et même qui nous croirait ?

Le salon nautique était au CNIT à la Défense, pas de bateaux de plus de 40 pieds exposés, ils ne rentraient pas sous la coupole, les plus gros étaient dehors sur le parvis. Je me souviens d’avoir rêvé devant le Rorqual 44 dont finalement, bien plus tard, j’ai pu devenir propriétaire, exposé dehors sur le parvis.

CaptainRV

06 fév. 201806 fév. 2018

Il y a eu l'avant 1964 et l'après, la transat' de E.Tabarly peut être un bon départ pour toi, décrire brièvement l'avant et l'engouement que cette victoire à causé sur l'évolution de la voile.
Commencer un peu comme un reportage rétrospective et développer ton plan.
Tu n'a pas trop de temps.
Si tu peux trouver les bouquins de Goudis, c'est sans doute le top de ce que j'ai lu sur le sujet.
Perso, j'ai commencé au collège sur un étang en dériveur en 1966, Ça faisait un peu partie du programme.
www.amazon.fr[...]sb_noss

06 fév. 2018

Déjà j'avais bien aimé Moitessier et son regard de la pratique ancestral des indochinois, bien qu'il n'était pas vraiment question de loisirs, qui navigaient de nuit en onction de la houle sur leur bord et de l'étoile qui se trouvait à une palme du cap.

Ses 2 livres restent pour moi une référence.

06 fév. 2018

Mes premiers souvenirs datent des années 1959-1963 (environ!). Premier stagiaire de l'école de voile de Térénez (baie de Morlaix). Nous n'étions probablement qu'une petite dizaine d'ados, garçons et filles, toutes classes sociales, originaires des environs, mais aussi de la région parisienne puisque ces stages se déroulaient en juillet et août. Il y avait peu de matériel: Caravelle bois, Mousse et un cotre (ancien bateau de pêche: génial pour apprendre à godiller!).
La sécurité ? Aucun zodiac, mais je pense que nous avions des brassières. Le terrain de jeu?: la baie de Morlaix (et plus spécialement sa façade Est), ses cailloux et ses îles. Activités en 1/2 journée, mais parfois sorties à la journée avec pique-nique dans les îles (île aux Dames, île Sterec,...) ou bien régates locales (Térénez, le Dourduff). Je me souviens avoir gagné (un moniteur et moi en équipier) la régate du Dourduff en caravelle bois. Mon prix? Un litre à étoiles de gros rouge. J'avais 15 ans...
A terre, aucune structure, si ce n'était un vieux cotre transformé pour nous accueillir. Structure on ne peut plus légère, moniteurs certainement sans diplôme (cela ne devait pas encore exister).
Terenez n'étant qu'un abri à échouage, on ne voyait pas souvent de quillards et les croiseurs, qui étaient encore tous en bois, étaient plutôt rares.
Sur les côtes de la Manche et de l'Atlantique, on voyait bien sûrs de superbes plans Cornu ou Sergent, des Requins, des Super Estuaires vers Royan, mais, de mémoire, la croisière côtière ne s'était pas encore démocratisée. Il me semble que le premier croiseur de série en fibre de verre, le Golif, n'est sorti qu'en 1962.
L'absence de règlementations et de structures rigides nous a permis de découvrir la voile, la mer, ses risques, d'une manière très pragmatique, dans une grande liberté, avec très peu de contraintes. Belle école de responsabilité.
J'ai ensuite arrêté de pratiquer la voile régulièrement, puis j'y suis retourné à la fin des années 70 en louant, pendant les vacances d'été en Bretagne, des croiseurs (Brio, Edel 6, Rush et d'autres de plus en plus gros !).

06 fév. 2018

Ah je suis pile dans la cible : j'ai commencé l'été 65 !
Je vais te raconter tout ça en MP.
ça ressemble à ce que raconte Steredenn, mais d'abord sur l'étang de Thau, près de Sète.
Bien d'accord avec l'impact de la victoire de Tabarloche en 64.
En plus il avait une belle gueule, j'avais un poster dans ma chambre...
;-)

06 fév. 2018

Souhaitons ne pas avoir tous les attardés des études à se pointer, on risquerait d'avoir encore plus de mal avec la fonction "Recherche".

06 fév. 2018

Mais l'évocation des souvenirs des une et des autres sur cette période est passionnante et intéressante !

:pouce: :bravo:

06 fév. 2018

"Avis de Recherche infos sur la voile loisir dans les années 60"
Pour la plaisance, les années soixante marquent un changement de période. C'est le passage d'une plaisance élitiste destinée aux plus fortunés à une plaisance pas vraiment populaire mais qui s'ouvre aux classes moyennes dont le développement rapide accompagne les trente glorieuses.
Quelques pionniers inaugurent cette époque. D'abord les Viannay (Ecole des Glénans) et autourd'eux, des architectes (Herbulot, Harlé) ont pris le parti de rendre la voile accessible (Vaurien ; Muscadet). Tabarly et sa victoire dans la transat en solitaire attire l'attention du grand public sur ce sport qui se démocratise. Scouts marins, Jeunesse et Marine et de nombreux clubs locaux diffusent largement l'enseignement de la voile sur dériveurs. De nouveaux matériaux apparaisent (le plastique armé de fibres) qui accèlèrent la construction en série (Golif premier croiseur en plastique et Sangria premier croiseur de grande série). Les ports s'équipent de pontons spécifiques. Une génération de voileux se met à naviguer avec une instrumentation sommaire. Cartes papier, règle de Cras, estime, gonio dans le meilleur des cas.) Faute de moyens sophistiqués pour se positionner (GPS), prévoir la météo (fichiers de vent à 8 jours), prévenir les secours (balise et téléphone mobile), ils développent un sens marin fait d'anticipation et de prudence.

06 fév. 2018

Ah merci pour la piste des scouts marins jeunesse et marine, je vais creuser ça aussi.

06 fév. 2018

Intéressante je veux bien, passionnante ?
"A force de regarder en arrière c'est le présent qu'on enterre"
Bill Deraime.
Notez, que ce n'était qu'un souhait, je me garderait bien de quelque recommandation.

06 fév. 201806 fév. 2018

Où était votre lieu d'habitation 50 km de la mer

-Quel était votre terrain de navigation
Granville et anglos- normande, puis Angleterre

-Etiez-vous enfant,ado,adulte,
15 jours d'Ecole de voile chaque années depuis 1966 (14 ans)

-quel (s) étai(en)t votre (vos) supports de pratique : Caravelle, puis dériveurs puis premières croisières Cordaire jog, Mousquetaire 6.5 m
- Quelle était la composition du groupe (effectif, tranche d'âges) A 4 sur un Corsaire ( 3 couchettes), puis 5 sur Mousquetaire et Ghibli ( 4 couchettes)

  • Etait-ce une pratique très structurée (club et tout et tout) ou plutôt à la bonne franquette : Ecole de voile de Granville
  • Etait-ce une pratique régulière (club à l'année) ou plutôt ponctuelle (stages)
    2 semaines par an de 14 à 18 ans.

  • Fallait-il avoir des moyens particuliers: un bateau, des sous, du temps libre
    Payer un stage de deux semaines d'école de voile n'était pas à la portée de tous les parents.

  • Aviez-vous ces moyens, ou comment faisiez-vous . A partir de 18 ans, chef de bord en croisière. Pas de rémunération mais gratuité pour les navigations.

  • Quand pratiquiez-vous (dans la semaine, dans la saison, dans l'année...)
    Toute l'année.

  • Quels étaient les autres pratiquants? De quelles classe sociale étaient-ils
    De tous niveaux. A l'époque on apprenait à naviguer avant d'imaginer utiliser un voilier.

-Etait-ce une pratique mixte (H/F) ou pas
Mixte, bien sûr.

  • Quels étaient les temps forts (repas du clubs, sorties spéciales, derby..)
    Croisière des chefs de bord en fin de saison.

  • Y avait-il des régates, beaucoup/pas beaucoup
    La course existait mais était confidentielle. Avec des voiliers de 6.5 m la course d'un we était fréquemment de 150 à 200 milles sans escale. Le Havre/une bouée devant l'Angleterre et retour par exemple. .

  • Etait-ce une pratique très institutionnalisée (licence+certif medical+bonnes pratiques)
    Aucune contrainte.

  • Comment était gérée la sécu .
    Aucune sécurité . Mais en 25 années de navigation de 6 voiliers de croisière sans moteur, l'école de voile de Granville n'a jamais enregitré le moindre échouement ou accident.

  • Qui encadrait (pro, bénévoles, diplomés, H/F)
    En croisière, exclusivement des bénévoles non diplômés. En dériveur, il falllait avoir le CAEV.

  • Comment était géré le club (entretien des locaux, du matos, communication, vie du club)

  • Est-ce que le club ne faisait que la voile ou autres pratiques ?
    Voile exclusivement.

  • Comment a évoluée votre pratique (dilettante, implication, prise de responsabilité, transferabilité dans le milieux professionnel, etc.)
    Il est évident qu'en étant chef de bord à 18 ans, et en naviguant sans moteur, cela implique un développement du sens des responsabilité, de la prise de décision . Il m'est arrivé d'être recruté dans le milieu professionnel grâce à mon cursus voile.

  • Des moments forts ? Nombreux. Depuis 45 ans, je n'ai jamais arrêté de naviguer, toujours sur le voilier des autres et principalement en course. Et je continue.

  • Comment ça a changé votre vie (si c'est le cas)
    Bien que je n'ai jamais été professionnel, la voile a été le moteur de ma vie.

  • Qu'est-ce qu'il y avait qu'il n'y a plus maintenant.
    La capacité à accepter que les éléments commandent. Le prix d'un voilier était proportionnellement beaucoup plus élevé qu'en 2018. Un jeune salarié ne pouvait pas imaginer s'acheter un voilier de 6.5 m. Un voilier de 9 m était un grand voilier.

  • Quelle différence voyez-vous entre les 60's et maintenant
    Fondamentale. Il n'y a plus rien de commun en dehors de la mer.

  • Que regrettez-vous?
    Ma jeunesse. Plus sérieusement, le changement d'état d'esprit

  • Quels avantages voyez-vous dans la pratique actuelle.
    Il n'y a aucun effort à faire pour naviguer sur son propre voilier. Aujourd'hui, on veut tout tou de suite.

06 fév. 2018

Les années 60 , pour moi c' est le début , le premier contact . J ' étais étudiant et avec un pote de fac on a fait un stage de voile au cercle municipal de voile de Marseille . On a eu quelques cours théoriques le soir puis un embarquement de 48 heures sur un Mousquetaire , un 6,50 m en contre plaqué . Puis question voiles plus rien sauf de la plongée et du moteur . J ' ai repris la voile dans les années 70 sur le corsaire puis le samourai d' un copain en régate et j ' ai acquis mon premier voilier : un Sangria . La pratique de la voile était rudimentaire , Pour des question d' argent , sur le Corsaire et le Samourai il n' y avait aucun moteur , c' était tout à la voile . On n ' avait pas d' electronique , pas de speedo , pas de loch . Pour le vent on avait une petite girouette de dériveur . Quand elle a été cassée on l ' a remplacée par des rubans dans les haubans . On avait un compas en tout et pour tout .
les places de port ; c' était no problème . Quand on partait en croisière , le soir on rentrait dans un port et on se mettait à la première place libre . On ne payait rien , on partait du principe qu ' on avait laissé nos places libres dans notre port et que c' était un juste échange .
Les iles d' or étaient très peu fréquentées et là où il y a actuellement les parc marin , on pêchait librement et on mouillait n ' importe où . On avait une technique de pêche originale . On se mettait à l ' eau avec un masque et un tuba , on descendait un filet balancelle d' un mètre de diamètre et on mettait des moules dedans . Quand il y avait suffisament de poissons dedans , on remontait .

06 fév. 201806 fév. 2018
  • Où était votre lieu d'habitation Dinard (dép 35) -Quel était votre terrain de navigation Manche ouest, des deux cotés -Etiez-vous enfant,ado,adulte, Enfant -quel (s) étai(en)t votre (vos) supports de pratique Muscadet, puis Cognac
  • Quelle était la composition du groupe (effectif, tranche d'âges) Parents + deux jeunes enfants
  • Etait-ce une pratique très structurée (club et tout et tout) ou plutôt à la bonne franquette pratique hors de toute structure
  • Etait-ce une pratique régulière (club à l'année) ou plutôt ponctuelle (stages) Tous les w-e, toutes les vacances, sauf Noel et hiver
  • Fallait-il avoir des moyens particuliers: un bateau, des sous, du temps libre Mes parents avaient les trois
  • Aviez-vous ces moyens, ou comment faisiez-vous L'intégralité de budget loisir de la famille...
  • Quand pratiquiez-vous (dans la semaine, dans la saison, dans l'année...) Tous les w-e, toutes les vacances, sauf Noel et hiver
  • Quels étaient les autres pratiquants? De quelles classe sociale étaient-ils Les "copains bateaux", voisins de port, ou rencontres de nav. même milieu, classe moyenne. -Etait-ce une pratique mixte (H/F) ou pas famille, donc mixte
  • Quels étaient les temps forts (repas du clubs, sorties spéciales, derby..) Les grandes vacances à bord, soit deux mois consécutifs !
  • Y avait-il des régates, beaucoup/pas beaucoup jamais
  • Etait-ce une pratique très institutionnalisée (licence+certif medical+bonnes pratiques) Hors de tout cadre institutionnel, comme déjà évoqué.
  • Comment était gérée la sécu Comme dans les années 60-70. De vagues gilets au fond d'un coffre...
  • Qui encadrait (pro, bénévoles, diplomés, H/F) Parents, anciens moniteurs d'école de voile
  • Comment a évoluée votre pratique (dilettante, implication, prise de responsabilité, transferabilité dans le milieux professionnel, etc.) Comme celle d'un enfant de 0 à 18 ans, qui passe pas tous les stades de l'apprentissage, jusqu'à l'autonomie totale.
  • Des moments forts ? Les grandes vacances aux Scilly et sur les cotes anglaises (Solent)
  • Comment ça a changé votre vie (si c'est le cas) pas "changé ma vie" : c'est devenu la passion d'une vie.
  • Qu'est-ce qu'il y avait qu'il n'y a plus maintenant Je parle pour les parents : une certaine dose d’insouciance, le copinage systématique avec le bateau d'à coté, les discussions sans fin avec les nouveau copains sur le bateau idéal pour partir faire le tour du monde.
  • Quelle différence voyez-vous antre les 60's et maintenant Schématiquement : années 70 : petits bateaux, pratiquants plutôt jeunes, familles avec enfants à bord, un sentiment d'être des défricheurs. actuellement : bateaux beaucoup plus gros, gens plus âgés, peu d'enfants à bord Maintenant, consumérisme.
  • Que regrettez-vous? D'être beaucoup moins jeune, l'ambiance dans les marinas, l'état d'esprit, l’insouciance.
06 fév. 2018
  • Centre de voile de Treboul

    • terrain de jeux , la baie de Douarnenez
    • age :lycée
    • bateaux : vauriens, 420, Corsaire , Mousquetaire
    • copains du lycée encadrement par les plus grands et quelques prof
    • pratique structurée , avec cours theorique le soir ,matelotage et pratique le lendemain .
    • mixité avec les filles de l'école normale -pratique durant le WE pendant la durée scolaire ,hiver inclus .ce qui nous valait parfois la Une du journal local

    -moyens :aucun , on avait le centre de Treboul a disposition ( couchage,cuisine,bateaux) en contre partie on entretenait les bateaux au lycée technique à Quimper hors classe .
    -l'organisateur était le lycée
    - probleme j'y ai attrapé le virus ,impossible de m'en défaire depuis

Pour le reste pas grand chose à ajouter à ce qui a été dit

06 fév. 2018

Curieuse cette propension à exposer publiquement des épisodes de sa vie. On est en train de passer insidieusement du droit à la vie privée au droit au partage de soi. Vous ne connaissez rien de celui qui vous interroge ni de ses motivations sinon qu'il s'appelle James Brown derrière son pseudo. :non:

06 fév. 2018

Question de confiance ,Funky et là depuis pas mal de temps me semble -t-il et ses interventions ont toujours noté un bon etat d'esprit .
Parfois des gens que tu connais depuis des lustres marins ou pas te la font a l'envers alors.. La parano ne sert à rien .
Pour mon cas j'étais pas né ,mais mon ptit bote ,lui est de 1965 , du coup je lis cette histoire entre ses varangues. :-)

06 fév. 201806 fév. 2018

Où était votre lieu d'habitation = Saint Pierre Quiberon 1958

-Quel était votre terrain de navigation = Baie de Quiberon

-Etiez-vous enfant,ado,adulte, = de 16 à 24 ans

-quel (s) étai(en)t votre (vos) supports de pratique
= sur dériveur Marmouset-420 Vaurien

  • Quelle était la composition du groupe (effectif, tranche d'âges) variable

  • Etait-ce une pratique très structurée (club et tout et tout) ou plutôt à la bonne franquette

    Société Régates Saint Pierre Quiberon

  • Etait-ce une pratique régulière (club à l'année) ou plutôt ponctuelle (stages)
    vacances d'été

  • Fallait-il avoir des moyens particuliers:
    un bateau, des sous, du temps libre oui

  • Aviez-vous ces moyens, ou comment faisiez-vous
    le bateau des autres puis mon propre bateau (ai travaillé dès 20 ans)

  • Quand pratiquiez-vous (dans la semaine, dans la saison, dans l'année...)

  • Quels étaient les autres pratiquants? De quelles classe sociale étaient-ils vacanciers -résidents vacanciers plutôt moyennement aisé

  • une pratique mixte

  • Quels étaient les temps forts (régates dans le club et dans les clubs voisins , sorties rallies spéciales, .)

  • Etait-ce une pratique très institutionnalisée (licence+certif medical+bonnes pratiques) oui

  • Comment était gérée la sécu bateau du club et autres adhérents

  • Qui encadrait bénévoles

  • Comment était géré le club (entretien des locaux, du matos, communication, vie du club) un permanent indemnisé

  • le club ne faisait que la voile ?

  • Comment a évoluée votre pratique ( implication, formation, prise de responsabilité, professionnel -clubs-association-nautisme dans le milieu nautique, jaugeur FFV- Prof croisière ENV

  • Quelle différence voyez-vous antre les 60's et maintenant:
    avant, il fallait en vouloir, maintenant tout semble lié à la réglementation et à l'argent , l'individualisme a pris le dessus, le solitaire, l'exploit individuel

  • Que regrettez-vous=
    les espaces de liberté et de découvertes se sont restreints,
    la bateau de croisière peut s'assimiler au camping car nautique

  • Quels avantages voyez-vous dans la pratique actuelle.

Elle est très différente de celle des années 60 avec l'électronique, la location de bateau aux quatre coins du monde, le manque d'audace des plaisanciers, l'absence de savoir faire, le conditionnement dans les ports et mouillage, la difficulté à faire soi-même ....

c'est un vieux voileux de 75 ans qui vous a répondu et qui entreprend une nouvelle découverte de la navigation sur une vedette anglaise.

Il a toujours son beau bon mais vieux voilier à la vente : les nouveaux venus à la plaisance ou qui veulent plus grand et confortable n'en veulent pas parce qu'il a besoin de petits travaux d'entretien.

le sens marin à partager comme la connaissance des autres nécessite de vivre ensemble et de se livrer, la méfiance est facteur d'isolement.Pourquoi ne pas faire confiance à celui qui nous interroge?

06 fév. 2018

Moi j'attends qu'il se remanifeste.
ça m'agace à force tous ces lanceurs de fil qui ne suivent pas.
Je boude.
:-D

06 fév. 2018

Merci pour toutes vos réponses qui sont très intéressantes techniquement, socialement, affectivement aussi...
Il va me falloir du temps pour décortiquer tout ça.

Gradlon, je comprend ta réaction, et je sais que tu me comprend, car nous avons le même profil héo...(enfin presque, le mien a un surnom ;p)
Je n'ai quasiment rien mis sur mon profil, mais il y en a beaucoup plus tout au long de mes contributions, et j'ai déjà échangé en MP avec certains membres depuis que je suis inscrit.
Je suis tout à fait d'accord qu'un blog est un espace d'échange public et que certain contributeurs souhaitent rester discrets. C'est pour cette raison que j'ai bien précisé la possibilité de ne pas répondre à tout, ou de me répondre en MP.

Si j'avais été pro, j'aurais fait un vrai questionnaire via google ou framadate, hop un lien et c'est parti, mais cela s'est fait comme ça, et c'est aussi agréable d'apporter ce genre d'infos au site e trouve que ça va bien avec la taverne (Et en + j'ai déjà un TD à rendre dans 13 jours sur l'UE "constructions de questionnaires" pour ne pas en rajouter!).

Flora, metro-boulot-marmots-socio font que e peux m’absenter plus de 12h sans donner de news, et même des semaines entières ! Mais je suis touours là et j'ai hâte d'avoir ton MP.

06 fév. 2018

ça pourrait être intéressant d'aller vite vérifier quand ont été créées les écoles de voile.
les glénans ont 70 ans.
j'ai vérifié pour Dahouët (où je suis passée dans les années 70, cavale mousquetaire armagnac) : 1963
ça donne une idée du développement de la voile à cette époque.

06 fév. 2018

Merci à tous pour vos contribution, CataHoris, Darwin, Viking, Gradlon, Steredenn, Misurarca, Guillemont, Oceanix, Calypso, Pier2lune, Loupeis, Flora, Vaninna.
Je suis toujours preneur d'info.

Vannina, cette piste est intéressante, 1/ je me demande s'il n'y a pas un lien avec cet élan "fin de guerre mondiale" qui a donné lieu à beaucoup de dispositifs sociétaux (le CNR, la secu), et s'il n'y avait pas un lien avec le mouvement de 1936.
2/identifer la particularité des contextes Glenan/macif/UCPA clubs, centres nautiques et SR doit aussi donner un éclairage complet...mais que de boulot en perspective !

06 fév. 2018

surtout ne pas hésiter à regarder les thèses sur le sujet. par exemple : hal.archives-ouvertes.fr[...]ocument

06 fév. 201806 fév. 2018

Exxcellentissime :pouce: :pouce: :pouce:

Merci :whaou: :topla:

06 fév. 2018

Le document est intéressant. Il montre la résistance qu'avaient les instances dirigeantes de la voile de l'époque pour lui conserver son caractère élitiste et bourgeois. La perte du Y dans le passage de FFYV a FFV, (fédération française de yachting à voile devenue fédération française de voile) symbolise la mutation que j'évoquais plus haut.

07 fév. 2018

L’UCPA n’existait pas, il y avait d’un côté l’UNCM pour la montagne et de l’autre l’UNF pour la voile qui ont eté ultérieurement fusionnés par le Gvt.

CaptainRV

07 fév. 2018

Ah, Socoa, dortoirs dans une vieille tour avec les hamacs en épi autour d’un pilier central sur chaque niveau.

CaptainRV

07 fév. 2018

Le creuset originel de la plaisance moderne a été l'école de voile de Socoa prés de Saint Jean de Luz. Ce fut la première du genre avec un enseignement très élaboré. Reconnue par le ministère de la jeunesse et des sports, elle délivrait le certificat d'aptitude à l'enseignement de la voile. Ses deux patrons dont un breton Aristide Lehoerff ont réalisé le cahier des charges du 420 et sont à l'origine de sa diffusion mondiale. C'est véritablement à cette époque et à partir de cette étincelle que commence l'expansion de la plaisance moderne. Avec le petit habitable d'abord (Corsaire, Maraudeur) pour aller vers des tailles de plus en plus grandes que nous connaissons aujourd'hui.

07 fév. 2018

;- ;-)

07 fév. 2018

Socoa, en 61 :
j'étais en permission à Hendaye pour 8 jours, avec quelques notions de voile apprises à Hyères avec un "co-appelé", (Pierre DELFOUR dit "Popy" certains l'ont sans doute connu?) ; je m'ennuyais à la plage, et je suis allé me proposer comme moniteur à Socoa : accepté tout de suite, j'ai fait du 420, et ai autant appris que mes "élèves"...
Libéré en 62, j'ai acheté à crédit un 420, l'un des premiers, n° 1487, livré par train à Paris ("petite vitesse")exonéré de TVA à condition de l'utiliser au moins une fois en mer.
J'ai gardé ce bateau 20 ans, navigations sur la Seine, en Med (Tour fondue, Porquerolles), sur l' Escaut, et en Bretagne; nous avions deux enfants, assis sur le banc au pied du mat avec leurs gilets.
Il y a longtemps...

06 fév. 2018

C'est toi qui la chérché ! :-D Une bonne manière de pas laisser a la traîne les fondations , si ça peut faire étude de mémoire de la plaisance , ça rappellera les bons articles des magazines qui bossaient leur sujet ; mais aussi juste faire penser que ce bronx de plaisance actuel n'est pas le seul a être et avoir été, bien au contraire(rien à voir avec l'anti cma des modernos -looser) . T'as qu'a bosser feignasse . :mdr: :mdr: :mdr:

06 fév. 201806 fév. 2018

opopop, ce n'est qu'un TD de S3, pas un mémoire ! :scie:
Je ne vais pas révolutionner les ressources !

07 fév. 2018

là, une saine lecture tel.archives-ouvertes.fr[...]ocument

au boulot!

07 fév. 2018

Au cas où les petits nouveaux ne connaîtraient pas :
jurancon-skol.typepad.fr[...]in.html

06 fév. 2018

j'ai fait ma rechercher avec "thèse", j'ai regardé le titre et c'est tout :)
l'idée est de regarder la production universitaire sur le sujet, ça peut donner de bonnes pistes, identifier mieux le contexte.

07 fév. 2018

Merci ! c'est passionnant.
On y parle même de quelqu'un que nous connaissons bien ici :
"La première trace écrite d’une régate de ce type de bateaux à La Rochelle est plus récente puisqu’il faut attendre le 22 décembre 1970 pour qu’il soit fait mention dans la presse de la Coupe de Noël des Optimists (fig. 2.15). Les participants, au nombre de neuf, sont pour la grande majorité les enfants de personnalités du nautisme, telle que la fille du célèbre architecte naval Philippe Harlé 310 et de Claude Harlé, son épouse championne de voile qui entraîne les jeunes régatiers, "

:coucou: (mais ils sont hors réseau en ce moment, je crois ?)

07 fév. 2018

Plus une deuxième étoile pour l'opopop(popopien popopienne en radio ) . Je blague et j'ai bien compris . :pouce:

07 fév. 2018

Si tu pouvais te faire prêter quelques revues "Loisirs Nautiques " de différentes époques cela te donnerait vraiment l'esprit de la construction amateur, qui a je pense sa place dans une telle publication.
Malheureusement j'ai donné tout ça.

07 fév. 2018

ici une histoire à partir de la page 40 hal.inria.fr[...]NIC.pdf

07 fév. 2018

Je suis ne en 63 mais mes parents m'ont emmené naviguer à moins d'un an et je me souviens bien des années 50, en tout cas vu par un enfant

Où était votre lieu d'habitation
Paris
-Quel était votre terrain de navigation
Bretagne sud à Morgat. il devait en tout et pour tout y avoir une douzaine de bateaux de plaisance
-Etiez-vous enfant,ado,adulte,
enfant
-quel (s) étai(en)t votre (vos) supports de pratique
Le voilier de mes parent, un 6.5m nous y naviguions à 5!
- Quelle était la composition du groupe (effectif, tranche d'âges)
Mes parents, mes deux soeurs et moi
- Etait-ce une pratique très structurée (club et tout et tout) ou plutôt à la bonne franquette
A la bonne franquette
- Etait-ce une pratique régulière (club à l'année) ou plutôt ponctuelle (stages)
uniquement l'été mais très régulière l'été
- Fallait-il avoir des moyens particuliers: un bateau, des sous, du temps libre
Un bateau coutait déjà tres cher. La plus part étaient en bois et exigeaient beaucoup d'entretien
- Aviez-vous ces moyens, ou comment faisiez-vous
Mes parents étaient "à l'aise"
- Quand pratiquiez-vous (dans la semaine, dans la saison, dans l'année...)
Uniquement en Juillet
- Quels étaient les autres pratiquants? De quelles classe sociale étaient-ils
Globalement des privilégiés
-Etait-ce une pratique mixte (H/F) ou pas
totalement mixte, le plus souvent des familles
- Quels étaient les temps forts (repas du clubs, sorties spéciales, derby..)
- Y avait-il des régates, beaucoup/pas beaucoup
pas beaucoup
- Etait-ce une pratique très institutionnalisée (licence+certif medical+bonnes pratiques)
pas du tout chacun naviguait comme il l'entendait
- Comment était gérée la sécu
Pas de sécu
- Qui encadrait (pro, bénévoles, diplomés, H/F)

  • Comment était géré le club (entretien des locaux, du matos, communication, vie du club) Il n'y avait pas de "club" à Morgat à cette époque ou en tout cas je ne m'en souviens pas
  • Est-ce que le club ne faisait que la voile ou autres pratiques ?
  • Comment a évoluée votre pratique (dilettante, implication, prise de responsabilité, transferabilité dans le milieux professionnel, etc.)
  • Des moments forts ? Les navs de nuits à 4-5 ans, les petits coups de vent ou je réclamais à mon père de mettre les barres de flèches dans l'eau ( ce qu'evidemment il ne faisait pas, il réduisait à temps en père de famille responsable), les bols de soupe au légume faits par ma mère à 5h du matin quand je demandais à être réveillé pour voir le lever de soleil.
  • Comment ça a changé votre vie (si c'est le cas) j'ai gardé le virus
  • Qu'est-ce qu'il y avait qu'il n'y a plus maintenant une plus grande conivence entre plaisancier, le sentiment de faire partie d'un groupe "à part", les mouillages quasi déserts
  • Quelle différence voyez-vous antre les 60's et maintenant tout quasiment a changé comme dit tres bien par catahorus ci- dessus
  • Que regrettez-vous? Mes parents qui ne sont plus de ce monde, de ne pas avoir su transmettre la même chose à certains de mes propres enfants
  • Quels avantages voyez-vous dans la pratique actuelle Bien plus de confort de simplicité mais moins d'aventure

Si vous pouvez mettre la main sur certains livres de Jean Merrien, faites le ils sont tout à fait représentatifs de cette époque.

07 fév. 2018

heu... Je me souviens des années 60 evidemment pas des années 50, ou alors il faudrait croire en la metempsychose !!

07 fév. 2018

c'est interessant comme sujet :

On voit que généralement la voile était pratiqué à cette époque par un milieu plutôt aisé ..ce point n'a guere evolué aujourd'hui ,tout au contraire vu la sophistication des bateaux .

07 fév. 201807 fév. 2018

pour donner un éclairage à notre pratique de la voile

  • en hiver certains we on partait à 4 ou 5 bateaux de Treboul direction Morgat . On embarquait la nourriture preparé par le lycée le samedi apres-midi et vers 16/17h on prenait la mer . Un brefing était fait par un prof qui nous accompagnait ,metéo etc , et les équipages constitué suivant le niveau , "l'ancien" était chef de bord ...

On traversait donc la baie de nuit , à l'époque pas de VHF evidement pas de portable ,on essayait tant bien que mal de resté ensemble .Arrivé à Morgat peut etre vers 22h on mouillait derriere le mole ,il n'y avait pas de marina à l'époque .On faisait un feu sur le mole et on "dinait" tous ensemble assis sur des caisses ou des casiers de pécheurs .La soirée se finissait dans les café ou avec un peu de chance au bal de mariés ,l'entrée était libre en Bretagne .

Ah il n'y avait pas non plus de moteur donc tout ce faisait à la voile , sortie du ponton à Treboul ,sortie du port et mouillage à Morgat , bonne école ...,accostage du ponton parfois par f4 ou 5 c'était pas mal ...

Retour le lendemain dimanche matin , rangement , nettoyage et retour lycée ,gros dodo...mdr

07 fév. 2018

Autre éclairage:
Dans les années 70, les 20 à 30 stagiaires de l'école de croisière de Granville arrivaient par le train en provenance de Paris à 23 h 15. On les entassait DEBOUT dans un tub Citroên à 15 ou 20 pour les emmener au port.

Ensuite, ils devaient, avec leurs sacs, descendre l'échelle verticale le long du quai. Puis dès que la répartition des équipages dans les 5 voiliers était effectuée,

Si la marée était haute, il fallait sortir rapidement au louvoyage ou à la godille dans les écluses du bassin à flot de Granville ( situé dans l'axe des vents dominants).

C'est ce qu'on fait des générations de chef de bord dans les années 65/75. Les barres de flèches étaient souvent à 30 cm des parois de l'écluse et deux virements étaient à effectuer avec des stagiaires qui arrivaient du train de Paris! Et cela se passait toujours bien...

Vers 6 h du matin, les voiliers arrivaient à St Hélier.

07 fév. 2018

et maintenant on en est a avoir des Spas dans les sanitaires et m^me l'eau chaude ...!!

misére !!

07 fév. 2018

à Groix, et aussi dans pas mal de ports, faut quand même emmener son PQ, c'est plus prudent!

07 fév. 2018

A propos des sanitaires avec de l'eau chaude, je me souviens au début des années 80 de l'unique chiotte (peut-être deux) de port Tudy ou chaque matin tout le monde faisait la queue avec son rouleau de pq à la main...:mdr:
Bon, de ce point de vue je préfère quand même les sanitaires actuels.
Autres temps autres mœurs.

07 fév. 2018
  • j'habitais à l'année en Haute-Normandie et en vacances sur Cancale
  • côte du Havre à Dieppe et StMalo-Cancale-Chausey
  • j'ai commencé vers 1966 en école de voile locale à Cancale, puis sur le canot de mon père et sur Arpège en 67 avec un copain de lycée en Normandie
  • pas mal de jeune en dériveur à l'époque mais aussi des familles (2 ou 3 générations !) apprentissage sur caravelle, vaurien, 420, 470, ponant, etc.. et Corsaire Mousquetaire Muscadet Dragon
  • club et école de voile très actifs en période de vacances scloaires
  • classe sociale moyenne dans l'ensemble (commerçants, fonctionnaires, cadres) -pratique mixte et intergénérationnelles
  • pas mal de petites régates locales bon enfant dans l'ensemble, un peu plus élite vers Dinard StMalo
  • je crois qu'on demandait juste un certificat de natation à l'époque
  • j'ai été moniteur caev à l'époque, je pratique toujours sur mon bateau en habitable, mais aussi en régate (sur un ex-mini proto). je suis au CA d'un club important de ma région.
  • Si ça a changé ma vie ? et comment ! ça fait 52 ans que ça dure !!!
08 fév. 2018

"Les années vagues" par Alain Gliksman aux Ed Arthaud.
Un bon récit évoquant l'évolution des bateaux et de l'ambiance des régates RORC depuis les années 60.

11 fév. 2018

Je dois avoir quelque part dans mes archives le premier film des Glénans en noir et blanc ça doit dater de 65 de mémoire. Si ça intéresse quelqu'un il faudrait que je le retrouve.

12 fév. 2018

Encore merci pour vos apports.

A bientôt.

FJ

Phare de la pointe de Vénus Tahiti

Phare du monde

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2022