Au secours, sortez-moi de là ! (demande d’emploi)

Vous avez tous en tête l’image de ce goéland mazouté tentant désespérément de se sortir du merdier où il s’est fourré en plongeant dans la mer pour remplir son estomac (et accessoirement celui de sa famille) ? Eh bien mettez-moi (virtuellement svp) à la place du piaf emmerdé et vous aurez une idée de ma situation et de mon désarroi.
Que l’équipage me pardonne, ceci n’est pas à proprement parler un sujet maritime, mais un appel à la solidarité maritime.
Que les Maliens perdus en mer au cours de leur quête d’un avenir meilleur m’excusent aussi, ainsi que les chômeurs et tous les travailleurs précaires, ce que vous allez lire n’est rien en comparaison de leurs emmerdements. Les états d’âme d’un privilégié sont terriblement indécents.
Mais on trouve toujours plus malheureux que soi : est-ce une raison pour renoncer à se battre ? je dis NON ! Ma technique personnelle consiste à lancer des lignes aux quatre points cardinaux en espérant que ça morde, ce fil en est une. S’il pêche en dehors des zones autorisées et conduit à une mise à la cape je n’en voudrai à personne, ce n’est qu’une ligne.

Ce nécessaire long préambule posé, voici l’affaire :
Il y a dix ans, mon club de plongée Marquisien ne décollant pas et le contexte familial devenant ingérable, je rentre en France après 10 ans d’aventures passionnantes, dans le but de retrouver quelques marques, caréner mon âme et vidanger l’huile de mon moteur interne.
Le monde étant ce qu’il est et la vie plutôt favorable pour la canaille, je me retrouve deux ans plus tard avec une famille recomposée (c’est le terme officiel), un diplôme d’informaticien de troisième catégorie mention bien, et même un emploi dans une société sympathique et gaie située à 500 mètres de chez moi. Que demande le peuple ? C’est ce qu’on appelle au basket un joli rebond. Je suis un habitué de ces gestes acrobatiques.
Mais voilà que ça se gâte : on m’envoie en mission chez le plus grand pollueur de la terre (je ne cite pas de nom, je ne veux pas de procès, mais les connaisseurs reconnaîtront). Quelque peu effaré par ce que je fais, mais poussé par la stupide nécessité de nourrir ma famille, je m’occupe chez ces braves gens à des tâches assez révoltantes comme par exemple d’envoyer des bateaux chercher de quoi nourrir nos bagnoles dans un pays en guerre (guerre probablement commanditée par mon client d’ailleurs), ou construire des outils destinés à supprimer des emplois dans les filiales européennes de ce bienfaiteur de l’humanité.
Je fais ça tellement bien que j’y reste 7 ans, avec le sentiment coupable d’avoir vendu mon âme au diable. Mon patron est content, me voici propulsé chef de projet, puis responsable de compte, à organiser de mon bureau la mondialisation des procédures de maintenance des systèmes informatiques qui remplacent ces feignasses d’informaticiens français surpayés et bons à rien. Je passe mon temps au téléphone avec des Malais, des Anglais, des Brésiliens, des Hongrois, des Belges, et surtout, ô surtout, des Américains dédaigneux. Comment n’ai-je pas vomi, je me demande, c’est comme le mal de mer : on croit qu’on va mourir, et puis on s’habitue.
Las de ces facéties je finis par quitter ce client, non sans lui avoir extorqué de quoi refaire la toiture du château de mon patron, nourri ma famille et payé la moitié du crédit de ma nouvelle maison. Enfin libre, me voici à nouveau en mesure d’envisager de nouveaux horizons, d’autant que mon patron ne se hâte pas de m’indiquer un nouveau trottoir à arpenter. Me voici en stand-by, proche de ma maison, de mes enfants, surfant sur Internet, hissant les voiles de mes rêves jusqu’à ce site où j’entends à nouveau chanter le vent dans les haubans, et où les assidus ont eu le loisir de me lire chanter les mérites de la vie au grand air, hisse, et oh…
Mais les bonnes choses ont une fin et parfois une ligne qu’on a posée ne ramène pas le poisson attendu.
Mes prouesses déplorables arrivent aux oreilles d’un grand concurrent du client précédent, lequel réclame mon expertise de toute urgence, pour au moins un ou deux ans. Le pollueur en question a ses bureaux dans une tour de La Défense, que l’on se propose de m’assigner comme bocal en espérant que je fasse joli. Mon Dieu, qu’ai-je fait pour mériter ça ? Il y a dix ans je nageais parmi les raies Manta et les Dauphins d’Electre et j’évoluais en bateau parmi quelques uns des plus beaux sites naturels de la planète. J’ai même permis à Nicolas Hulot et bien d’autres de s’extasier de tant de merveilles, je sais, ce n’est pas difficile, mais quand même.
Alors je lance un appel humanitaire à tous les décideurs qui fréquentent ce site (je sais qu’il y en a) : si jamais vous êtes à la recherche d’un collaborateur polymorphe, commercial-gestionnaire-informaticien-comédien-et-plongeur-sous-marin, si les profils atypiques vous intéressent plus qu’ils ne vous rebutent, et si vous estimez qu’à 44 ans on est mature mais pas blet, n’hésitez pas à m’envoyer un MP. Je ne dis pas que nous ferons affaire, mais je garantis que je vous lirai avec intérêt. Si vous voyez un moyen de me sortir de là d’une manière ou d’une autre, n’hésitez pas non plus.
Vous trouverez quelques éléments de mon cv sur ma fiche, les autres je vous les envoie à la demande, et si vous voulez faire plus ample connaissance quelques post semés ici et là sur ce site sont ma meilleure carte de visite. N’hésitez pas à me parler d’autre chose que d’informatique, j’ai la chance de n’avoir pas encore d’ordinateur à la place du cerveau.
Quant aux autres, les non-décideurs, les marins ordinaires et extraordinaires de ce site, je vous salue bien, je pars naviguer en eaux troubles, j’espère vous avoir distraits un peu ces quelques mois, je vous donnerai des nouvelles de temps en temps. J’ai l’impression avec certains d’entre vous d’avoir fait une jolie navigation virtuelle (et même plusieurs, les accros d’O.V. en sont témoin), j’espère vous retrouver en vrai ou en net, et je continuerai de m’abreuver de vos récits et commentaires plus ou moins nautiques, en espérant qu’au final, cet épisode douteux traversé, nos sillages se croiseront pour de vrai.
A tous : naviguez bien, naviguez pleins, naviguez sereins.
Culsec
P.S. ceci n’est pas mon testament, mais si je n’en réchappe pas, oui, je souhaite que mes cendres soient dispersées en mer.

L'équipage
14 mai 2008
14 mai 2008

bin

je ne suis pas un décideur,

mais courage, le vent finit toujours par tourner pour celui qui sait saisir la moindre souffle, ça finit par venir,

même si au départ il faut courber l'échine,

c'est sur, la défense comme cadre de vie ce n'est pas la baule ou la rochelle, mais à défaut....

en attendant de voir venir autre chose, ça éviterait de sortir du circuit, on trouve toujours plus facilement du travail quand on en a, que quand on n'en n'a pas, c'est une longue histoire mais c'est un fait.

bon courage

14 mai 2008

parisien

je suis parisien au moins 1 jour par mois pour mon boulot,
jopic je serais content de te payer un pot un de ces 4 à la défense ou ailleurs...

;-)

Allez, du Courage !

14 mai 2008

Quoique...

La Baule et la Défense ont tout de même un air de famille... ;-)
Ceci dit Culsec, je trouve ton discours un peu contradictoire. A moins que quelquechose m'ait échappé.
amct
F.

14 mai 2008

Simplement Culsec...

qu'à te lire on a le sentiment que tu te trouves dans une impasse (disons provisoire).
Compte-tenu de tes compétences plutôt variés et de ta philosophie qui ne semble pas être celle de la ligne droite, je comprends assez mal ton dilemne... N'y a t-il pas une volonté de conserver finalement un certain niveau de vie ?
Requin afuté ou agneau grassouillet ? C'est en esquissant (prudemment !) les contours de l'animal que je relève la contradiction.
Je fais sans doute fausse piste...
Très amicalement.
F.

14 mai 2008

Une multinationale....

...aurait moins de préjugés qu'une petite boite de quartier ? Je suis trop éloigné du monde de l'entreprise pour ne pas te croire mais c'est assez surprenant.
Mais puisque tu connais le goût des couleuvres, je te souhaite de trouver une meilleure cantine.
Avec tous ces ingrédients dans ton cabat, tu devrais pouvoir convaincre un cuisinier de te proposer un bon plat ! En fait, je ne m'inquiète pas trop.
amct
F.

15 mai 2008

Cependant...

... relis la première phrase se mon post: savoir voler n'aide pas le goéland à se sortir du goudron où il a fait l'erreur de se vautrer :-(

15 mai 2008

bien dit Robert...

... cependant, la pensée binaire à laquelle je me consacre ne permet pas précisément de prendre beaucoup d'altitude... :-(
L'informatique, c'est le degré zéro de la pensée.
oh, pardon: deux. Zéro et un, ça fait deux chez ces gens là (cherchez l'erreur). :lavache::lavache::mdr:

14 mai 2008

Contradictoire ?

Certainement, l'ambivalence n'est pas exclue. Qu'est-ce que tu trouves contradictoire ?

14 mai 2008

Floflo faut pas croire...

que je donne dans le gras (quoiqu'à 44 ans il y ait un peu de relâchement du côté des hanches). Je gagne convenablement ma vie, mais sans excès. Par exemple je ne peux pas acheter un bateau (ni même en louer en Août ou alors un petit et pas longtemps) ET payer ma maison ET les études de mes enfants. Je donnerais bien ma place pour un boulot moins payé et moins con, OU tout aussi con mais moins éloigné de ma maison.
C'est pas si facile à trouver quand on a des cocotiers dans le CV...

14 mai 2008

La multinationale...

... achète pour des périodes assez restreintes dans le temps les compétences dont elle a besoin à un instant T. Puis, elle jette.
Embaucher, c'est une autre histoire... surtout quand on a peu de moyens. Merci de ton optimisme, un encouragement c'est toujours ça de pris....

15 mai 2008

comparaison ...

La différence entre un goéland et un humain, c'est que l'un n'a que ses ailes pour voler, alors que le second a sa pensée pour voler: c'est beaucoup plus performant pour s'évader, même en restant assis sur sa chaise :alavotre:

C'est une capacité d'évasion qui agace beaucoup tous les régimes autoritaires :heu:

14 mai 2008

bin..................

je ne suis pas un décideur,

mais courage, le vent finit toujours par tourner pour celui qui sait saisir la moindre souffle, ça finit par venir,

même si au départ il faut courber l'échine,

c'est sur, la défense comme cadre de vie ce n'est pas la baule ou la rochelle, mais à défaut....

en attendant de voir venir autre chose, ça éviterait de sortir du circuit, on trouve toujours plus facilement du travail quand on en a, que quand on n'en n'a pas, c'est une longue histoire mais c'est un fait.

bon courage

Comme je suis d'accord et que j'ai la flegme j'ai pompé.........
:oups:

14 mai 2008

Bin t'as qu'à créer

un site de navigation virtuelle ! :whaou:

Bon, non, oublie : les clients son jamais content
- de la météo
- des polaires (pas les ours, hein)
- de la date de la course
- de la place de la ligne d'arrivée
- de la couleur de l'eau
- de la taille des bateaux à l'écran
- du zoom
- des indications météo à l'écran
- de la projection de la carte
- du pilote auto
- du réglage des voiles
- de la lenteur du site
- de la communication du taulier
- du classement (pourquoi chuis pas devant :tesur:)
- du classement (on n'y comprend rien :reflechi:)
- du classement (y'en a marre des robots :policier:)
- du classement (on devrait arrêter les régates la nuit : l'amirauté aime pas le réveil à 3h du mat' :cheri:)
- du classement
- du classement
- du classement

Bon, dis, même si tu va t'acoquiner avec le diable, tu trouvera bien deux ou trois minutes de temps en temps pour venir raconter des co¤*ries - ou des trucs bien d'ailleurs - par ici, hein ?

14 mai 2008

J'espère bien...

... arriver à les dresser. Mais ça va être du boulot: ils sont nombreux et assez mal élevés, à ce qu'on m'a dit. Leur objectif est de me presser comme un citron, espérons que le citron résiste.

14 mai 2008

presser

un requin citron ???

je leurs souhaite du courage !!!
;-)

14 mai 2008

Heu...

Je suis un décideur !

Mais je n'ai pas grand chose à décider...

Il y a une décision que je peux prendre, c'est de ne pas t'embaucher.

Pourtant, je devrais peut-être... :reflechi:
Je crois bien que si je t'embauchais comme patron, tu serais capable de développer ma petite entreprise, et je gagnerai plus d'argent (en tout cas, ce serai difficile de faire moins).

Mais, voilà, je ne serai plus mon propre patron.
Alors, pendant qu'il est encore temps, je prends la difficile décision de ne pas t'embaucher.:-(

Alors, avec les autres, je te dis :

Courage, le vent finit toujours par tourner pour celui qui sait saisir la moindre souffle, ça finit par venir,

même si au départ il faut courber l'échine,

C'est sûr, la défense comme cadre de vie ce n'est pas la Baule ou La Rochelle, mais à défaut....

En attendant de voir venir autre chose, ça éviterait de sortir du circuit, on trouve toujours plus facilement du travail quand on en a, que quand on n'en n'a pas, c'est une longue histoire mais c'est un fait.

Bon courage

Comme je suis d'accord et que j'ai la flemme j'ai pompé.........

Comme je suis d'accord et que j'ai la flemme j'ai pompé......... (j'ai juste essayé de corriger quelques petites fautes ;-))

14 mai 2008

Récidive, tu recommences...

... à te répéter.
Bon. Merci de l'offre de non-embauche.
J'ai quand même une idée: je pourrais emmener des gens se promener avec ton bateau, leur montrer comme c'est simple, pratique, agréable et pas cher, un petit catamaran open.
Et aussi, comme l'accès à la mer et aux poissons est commode.
Evidemment, je ne te trouverais pas tellement de clients, à part moi bien sûr. Mais ce serait agréable, comme travail. Je vais réfléchir à ta non-proposition.

14 mai 2008

Recidive si tu récidives...............

.........gare !

si tu veux

j'ai besoin d'un manoeuvre pour le mois de juin ,c'est au soleil et au bord de la mer ;-)

14 mai 2008

Et pourquoi

ne te mets tu pas en freelance ? y a plein de sites sur internet comme Computer futures qui offrent différentes missions : je reçois au moins 3 propal par jour (mais comme je suis salarié en inter-contrat, tu comprendras que je ne me précipite pas).

Claude

15 mai 2008

Mais

Ce n'est pas parce qu'on est directement implique dans une entreprise de ce genre qu'on est pire que les autres! On n'est que le bras d'une société, et qu'on fasse le travail soi-même ou qu'un autre le fasse, ce travail sera fait de toutes façons.

C'est un peu comme des citoyens se disant anti-militaristes mais votent et élisent chaque fois des gens qui, des leur campagne, annoncent le besoin d'une armée.
De la même manière, être militaire n'est pas être le coupable d'actions noires au loin, mais seulement mettre ses capacités au service d'une société, comme nous le faisons tous dans notre domaine.

Enfin, au cours d'une vie professionnelle intéressante pour son éveil personnel, on ne peut éviter ces moments de déracinements. Si ceux ci deviennent trop contraignant, ou trop en déballage par rapport a ses aspirations, il faut tranquillement rechercher a se recentrer sa vie.

15 mai 2008

Allergie et recentrage

Ah mais les autres font ce qu'ils veulent (enfin, srutout ce qu'ils peuvent). Moi j'ai juste un peu de mal à me regarder dans un miroir quand j'endosse certains costumes. Ca me file des nausées et des migraines (je déconne pas). Et puis, je trouve que le temps que l'on peut consacrer au travail sans dommage pour soi et pour son entourage a des limites, que je m'apprète à dépasser juste parce que je ne vois pas d'alternative. Alors je m'efforce de trouver une porte de sortie avant qu'il soit trop tard...
Cela dit, comme dit lucky luke attaché au poteau de torture dans Canyon Apache (t'as vu, j'ai des lettres :-)), ce n'est qu'un long et horrible moment à passer.
Espérons que je n'en sortirai pas en trop mauvais état.

15 mai 2008

l'art du Judo ?

L'art du Judo est d'utiliser la force d'adversaire pour atteindre un objectif différent de celui que l'adversaire souhaite. Un "observatoire" situé à un étage élevé (au propre comme au figuré) d'une tour de la Défense peut être un excellent moyen pour mettre en pratique cet art. Un bon moyen pour se construire un réseau de points d'atterrissage tout en étant bien payé ;-)

15 mai 2008

synthèse

je pense, Culsec, que tu fais tout ce que tu peux sur ce fil pour dissuader un éventuel recruteur de s'intéresser à ton cas! AMHA

15 mai 2008

Je sais ponton...

... mais j'en ai marre de faire semblant.
Si j'analyse ma démarche avec lucidité il est évident que le but de ce fil n'est pas de trouver un travail (il y a des moyens plus efficaces pour ça), mais d'une part de me défouler (une forme de thérapie par le cri), et d'autre part de susciter des réactions, lesquelles amènent des discussions, qui elles-mêmes peuvent mener à d'autres choses. C'est à ça que sert un forum. Tant pis si je ne sors de cette taverne qu'avec une gueule de bois, mon carburant dans la vie c'est l'échange avec des êtres humains.

15 mai 2008

A14

la porte de sortie pour la cote normande en 2h, ç'est tout de même pas la mer à boire!

15 mai 2008

ton pessimisme

est à toute épreuve!
sans actionnaire, pas d'employeur pour les salariés...à méditer!
et puis rabat un peu tes exigences, travaille déjà pour toi et ta famille, ce n'est pas un but tout à fait négligeable et puis cela t'évitera de te mettre à la charge des autres, ce qui compte tenu de ce que tu as montré de ta personnalité ne devrait pas te plaire outre mesure!

15 mai 2008

Salariés et actionnaires :

dans notre monde, un couple uni pour le meilleur et pour le pire, et le pire n'est pas forcément là on le pense, et le meilleur est sûrement là où on ne l'imagine pas...

15 mai 2008

... et qui sait...

... il y a peut-être aussi des êtres humains à la Défense ? :litjournal:

15 mai 2008

2h le matin, autant le soir, en ce moment

... il y a des travaux. Après on devrait descendre à 1h30 sauf si je prends le train par soucis écologique ou juste pour éviter de perdre bêtement la vie sur une faute d'inattention, auquel cas je reste à 2 heures.
Effectivement, c'est faisable, il y a plein de gens qui le font (et quelques milliards qui font bien pire).
Reste que j'aimerais bien consacrer mon temps à travailler à quelque chose de plus intelligent et/ou de plus bénéfique pour l'humanité, ou plus modestement, qui apporte un peu de satisfaction à des êtres humains. Là j'ai beau chercher, le bénéfice sera à 100 % pour des actionnaires pour lesquels j'ai assez peu de respect.

15 mai 2008

pour moi ponton

c'est le contraire :pas de salariés pas d'actionnaires...à mediter

josé

15 mai 2008

ah! mon pauvre culsec!

dur de se retrouver coincé aprés avoir pris goût à la liberté...
travailler ici un temps, c'est bien.
mais y vivre définitivement...bof.le choix appartient à chacun. (assez polémiqué svp,le choix de chacun est respectable).
accroche-toi, mon pote. tu es de ceux dont le territoire ne connaît pas de frontières.

15 mai 2008

Je n'ai pas dit "pas d'actionnaire"

J'ai dit que je n'avais pas tellement de respect pour ces actionnaires-là. Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit.

15 mai 2008

Et

ça ressemble aussi un peu au virage de la "mi vie"

15 mai 2008

Non, ça se vit très bien.

Ce qui m'angoisse, aujourd'hui, c'est la cinquantaine, qui n'est plus qu'à une petite dizaine d'années devant moi...

15 mai 2008

J'oubliais...

... bien sûr, je vais faire ce boulot pour de l'argent, et dans un certain confort. Certains diront que c'est ça, le travail. J'ai le front de revendiquer AUTRE CHOSE que de l'argent et/ou du confort.
Mais je suis un enfant gâté et exigeant.

15 mai 2008

àh la clairevoile

je pense que tu as vu juste , c'est terrible la quarantaine

josé

13 juin 2008

Je vous rassure

La cinquantaine se vit aussi très bien...

15 mai 2008

et dire

qu'il y a pleins de boites qui cherchent desesperement des salariés .....

Tiens l'ex Chantier de l'Atlantique cherche 1000 à 1500 personnes en ce moment et il semble qu'ils rament pour en trouver.

Dans ce grand chantier il y a aussi des informaticiens...heureusement d'ailleurs car sinon je te dit pas la m...

josé

15 mai 2008

Mais ils cherchent des gens hyperqualifiés...

C'est ça qui est difficile...

15 mai 2008

Quelle est la place

de ce genre de confession au sein d'un forum ?

Entre exhibitionnisme et psychologie de groupe ?

15 mai 2008

Euh......

Suisse je suis pas certain!

Pour y vivre une grande partie de l'année (8 mois) je te dirais que les places sont chères, très chères même. Ou alors, la restauration, les grandes surfaces....

Et puis si les salaires y sont plus élevés, les charges le sont également! Vivre en zone frontalière n'arrange pas le problème puisque les prix y sont comme en Suisse, ou alors il faudrait faire les trajets, 2 heures aller et deux heures retour mais on en revient à....!

Euh pour Neuchâtel, as tu essayer le Léman? Bon on dérape aussi.

15 mai 2008

et pas trop

payé sans doute..

josé

psychologie de groupe

comme le disait fort justement robert sur un autre fil ,le fait de parler sur héo permet de mieux se connaitre soi meme !

15 mai 2008

au chantier de l'atlantique

il forme en prenant les gens de zéro et ils ne trouve pas,

je connais pas mal de personne qui préfère rester en intérim sans qualification plutôt qu'un poste fixe,

ils sont débordés de propositions et choisissent, c'est une réalité, et qui n'est pas dites car à l'encontre de la sinistrose de mise et de bon aloi actuellement,

autre exemple une secrétaire qui a démissionnée de la région parisienne n'est pas resté 3 mois au chômage ici,

qui est une très grande région au bassin d'emploi sinistré, on va surement en parler à la télé ce soir, :reflechi:

15 mai 2008

A quoi servirait la taverne

si l'on n'y pouvait s'épancher, déballer ses états d'âme, raconter de conneries, se vanner les uns les autres ?.. :litjournal:

Pour ton retour à la mer, Culsec, tâche de ne pas faire comme les lemmings !
:jelaferme:

Sinon effectivement, si tu as la gueule de bois le maton en te regardant dans la glace à cause de ton boulot, je comprends que tu vienne chercher de l'aide (d'une façon ou d'une autres) ici ou ailleurs...
N'as tu pas moyen d'accepter le job tout en en cherchant un autres ?

15 mai 2008

Ah ben NON alors !

Une famille ne doit scléroser personne !

C'est vrai qu'au départ la décision des faire des enfants c'est très égoïste, on les faits pour soi.
On est responsable de ce choix, et il faut assumer. Résultat, on vit principalement pour eux.

Mais c'est un choix que l'on a fait au départ et quand on le vit avec passion, c'est... passionnant.

Bien sûr, ce n'est pas compatible avec des projets de célibataire, et quand la balance penche plus vers la famille que vers le travail, cela peut donner une vie professionnelle un peu chaotique ; et alors ?

Le temps passé avec ma famille m'a bien plus enrichi que celui passé à travailler.

Les enfants, par la vie sociale qu'on essaye de leur donner, nous apportent beaucoup de possibilités de rencontres, parfois plus que dans le milieu professionnel.

depuis que j'ai une famille

au contraire ,je rencontre plus de gens

15 mai 2008

Ça va revenir...

...avec les belle-familles !;-)

15 mai 2008

pour Lorenzo

D'accord avec toi: exhibitionnisme et thérapie de groupe. Il me semble que la taverne, comme n'importe quel troquet, se prète à ce genre de discussion. Pour autant je n'oblige personne à contribuer, et par ailleurs l'objectif est de mettre en commun des points de vue sur le meilleur moyen de retourner, un jour, à la mer.
C'est la raison pour laquelle j'ai lancé cette discussion sur ce forum, et non sur un autre forum plus branché informatique ou emploi...
Certes on s'éloigne de la mer, mais je m'adresse à des marins et c'est ce qui m'importe.
J'ai passé pas mal de temps sur des bateaux et j'ai constaté que là comme ailleurs, les problèmes techniques ne sont pas les plus difficiles à surmonter.
Quand j'en serai à me demander s'il me faut un antifouling autoérodable pour mon bateau, l'essentiel de mes problèmes de propriétaire de bateau seront derrière moi...
Pardon, donc, de mettre mon cul sur la table, il est vrai sans discrétion ni pudeur. Il y a d'autres discussions sur lesquelles nous pourrons nous retrouver plus facilement.

15 mai 2008

Merci, Roc

Bien entendu, et c'est ce que je compte faire.
Pour moi, le travail n'est jamais arrivé suite à un cv et une lettre de motivation. Normal: t'as vu mon cv, et t'as vu ma motivation ? Non non: j'ai toujours trouvé du travail suite à des rencontres, et parce que je suis bon à rien mais pret à tout (et capable de bouger mon gros cul pour acquerir en urgence le savoir-faire qui me manque). Ca m'a réussi jusqu'ici, mais bien sûr, avec l'âge et par les temps qui courrent les occasions sont plus rares
Et puis, une famille ça sclérose: moins de rencontres, moins de souplesse, plus de besoins...

15 mai 2008

C'est vrai quand les enfants sont petits

... ça l'est moins quand ils sont ados (si j'excepte les rencontres avec un chef d'établissement ou un prof courroucé, naturellement...) :-D

15 mai 2008

Humble avis....

Solidarité ? Oui je veux bien, je suis aussi plongeur depuis plus de trente ans.
Curieux ton fil !
Je rejoins l’avis de Ponton.
Bien sur que cela est une épreuve pour toi et ta famille, cela j’en conviens et j’espère pour toi que tu trouveras en toi les ressources nécessaires pour réagir.
Il semble en tout cas que tu ne sois pas « sur la réserve »
Ton fil démarre un peu en panique…

Donc pas de stress, décompresses complètement.
Fais le bilan des choses positives que tu as à ton actif.
Il faut absolument que tu arrives à faire le vide en toi.

Comme beaucoup d’entre nous (pour moi aussi avoir été cadre dans une multinationale) nous avons reçu un véritable lavage de cerveau pendant des années.
Plus un nombre incalculable de piqûres de rappel.

Lorsque tu te retrouves en dehors le monde s’écroule !
A 50 ans ont m’a dit que j’étais trop vieux !

Après avoir voyagé dans toute l’Europe durant des années, à vivre plus souvent dans des hôtels que chez moi, d’avoir un train de vie supérieur à ma propre vie privée. On s’habitue à cela très facilement.

Tout s’est effondré d’un coup.

Alors là il faut se mettre en situation de survie…
Faire profil bas aussi, cela est une question de caractère.
Se montrer plus humble dans ses jugements et ses désirs n’enlève rien de sa propre valeur.

Ce n’est que mon HUMBLE avis mais cela ne crée pas de gène face aux personnes qui veulent te tendre la main….

15 mai 2008

pour Morgan

Je l'ai dit en préambule, j'ai conscience de faire un caprice de privilégié.
Je l'ai dit pas la suite, ceci n'est pas vraiment un appel au secours, juste un gros soupir et la vraie volonté d'échanger avec des marins (donc une communauté hétérogène mais avec laquelle je suis sûr de partager au moins un attrait pas si répandu que ça pour la mer et pour certains ce qu'il y a de l'autre côté).
Je ne suis pas VRAIMENT dans la merde.
L'autre jour un collègue avec lequel j'ai travaillé plusieurs mois s'est pendu, en Egypte, essentiellement parce qu'il ne se sentait plus la force de retourner faire où on lui dit de faire. Deux orphelins. Une amie de mon âge est en train de mourir d'un cancer. Idem.
Je n'en suis pas là, fort heureusement, mais ça fait réfléchir. Le travail nous les pompe, c'est de bonne guerre. Toutefois on a parfois la chance de s'y épanouir, parce qu'on aime ce qu'on fait, ou les gens avec qui on le fait, ou les gens pour lesquels on le fait. J'ai eu cette chance, je ne l'ai plus, alors je cherche un moyen d'y revenir. Sans discrétion mais avec humilité, malgré ma grande gueule de requin fraîchement pêché.
Je ne suis pas sûr d'y arriver, mais je suis sûr d'une chose, je n'y parviendrai pas si je ne cherche pas.
Parler n'est pas marcher, c'est même le contraire, mais c'est un moyen comme un autre de s'informer des chemins possibles.
Mais tu as le droit de trouver ça inutile et maladroit.

15 mai 2008

pour Récidive

... je vais être plus court: d'accord, les enfants donnent du sens à nos vies, et c'est un sacré privilège d'en avoir. Ce ne sont pas eux qui nous sclérosent, mais ce qu'on croit nécessaire à leur avenir qui nous oblige, parfois à tort, à faire certains choix. Les miens auraient sans doute besoin d'un père un peu moins attentif à lui-même et qui se fasse un peu moins de noeuds au cerveau pour se trouver un avenir. Je vais y réfléchir, sur la route de Memphis, pardon, de La Défense.

15 mai 2008

pour Morgan (suite)

je vouslais dire: inutile, orgueilleux et contre-productif. Il y a certainement du vrai dans ton point de vue, ainsi que celui de ponton. J'écoute l'avis de tout le monde, dans la mesure du possible, et je ne peux pas l'obtenir si je ne demande rien.

15 mai 2008

Tu connais Pipapo

.. il fut effectivement mon associé, et l'initiateur de cette belle aventure. Nous avons fait un bout de chemin ensemble. Je poussais, lui freinait des quatre pieds. Je me suis usé, il est resté. c'est sans doute lui qui était dans le vrai.
Mais maintenant le club est fermé. Les Marquises et les Marquisiens ont l'habitude des histoires qui finissent en queue de poisson.

15 mai 2008

pour Récidive (suite)

... c'est également pour mes enfants que je voudrais avoir moins de nausées au boulot, moins de migraines sur la route, moins de mauvaise humeur en rentrant. C'est pas le boulot le responsable de ma mauvaise humeur objectera la psy. Voire.

15 mai 2008

c' est clair

quand on a plongé pendant des années ds les eaux de taihoae (avec pipapo?), il est dur de plonger ds une tour de la défense
c'est la problématique du retour
mais aprés avec les années qui passeront, ce sera peut-etre le contraire, la vie sans la clim et la moquette de la défense te semblera peut-etre impossible
vaut-il mieux etre un loup qui meurt de faim
ou un cabot qui grogne dvant son vieil os ;-) ;-) ;-)
à réfléchir

15 mai 2008

Ce qui m'étonne

c'est de ne pas voir plus souvent des annonces comme celle de Culsec, vu le nombre de X-men qui s'em... dans des boulots (de) pourris à Paname, en rêvant d'un taf "durable" (de lapin... ;-))en bord de mer.
Si Héo pouvait aussi servir de temps en temps à en sortir quelques uns du tunnel,pourquoi pas?Pourquoi pas une rubrique ad hoc, ouverte aux chercheurs/donneurs d'emplois,ayant pour centre de gravité commun les bateaux, la mer, les voyages.Ca serait quand même curieux que la solidarité et l'échange se limitent aux bateaux, et oublient ceux qui vont dessus (amha...).
Restent quand même les classiques: diffuser son cv à tout ce qui touche au business de la mer et des bateaux, chantiers, loueurs,tourisme etc.mais j'imagine que Culsec y a pensé.:alavotre:

15 mai 2008

bonne idée hervé

si chacun me (donne) prete xxxx roros
j'ouvre un bistrot
la taverne heo
je plaisante, mais la-dessus le francais est un gros individualiste...

pour requin gris :-D ben oui pipapo était un pote de la communauté
et philippe et pascale lemaire que deviennent-ils

15 mai 2008

et la peche?

tu semblait connaitre le sujet...

15 mai 2008

Pas individualiste, le Français

individualisé.
On ne sait plus se parler, se donner la main, c'est normal, ce genre de truc n'est pas au programme dans nos écoles. Et pourtant, c'est une base sans laquelle la vie passe sans qu'on la touche.
On a une stratégie individuelle par défaut, mais on rêve tous d'autre chose...

16 mai 2008

La pêche...

... n'a pas l'air de l'avoir, en ce moment. Acheter un bateau pour aller bloquer des ports, curieusement, ça ne m'emballe pas...:policier::pecheur::policier::pecheur::policier:

15 mai 2008

c'est quand m^me con

de ne pas vivre tous les jours de sa vie.

a la fin tu auras veçu quoi ,quand? seulement entre quelques breves parentheses dommage non.

Puisque l'on s'épanche.

Un jour apres 3 mois de boulot à Paris je me suis reveillé d'un coup un matin dans le metro en allant au boulot:je n'avais pas vu un oiseau,presque pas le soleil ,j'ai regardé autour de moi tout le monde faisait la gueule personne riait.J'ai eu peur de devenir comme eux ,en disant bonjour à mon chef je lui ai donné ma demission.J'ai pris ma decision entre deux stations de metro.

C'est surement la meilleur decision que j'ai prise de ma vie (a part épouser ma femme) .

Bien plus tard , le bureau d'étude est transferé à Paris , tout le monde hop à la capitale.On me connaissait je n'ai m^me pas eu a refusé ,de toute façon j'aurais prefere faire n'importe quoi que mourir un petit peu tous les jours là bas.J'ai eu un bureau à Lorient,pret de la mer formidable.

Il faut vivre chaque jours demain il sera trop tard

josé

et pourquoi

toujours aller dans des bureaux?j'ai toujours fait ce que j'ai voulu (au grand air)le secret c'est de savoir rester petit !

je disais petit

pour un travailleur libre ,pas un esclave lol ;-)

16 mai 2008

Où l'on entend

Hi en plein travaux de soudure :
upload.wikimedia.org[...]orc.mp3

16 mai 2008

Meuuuh non !

;-)

16 mai 2008

deux impossibles ...

Je connais deux "impossibles" pour lesquels le cerveau ne suffit pas:

  • plâtrer un mur "à la classique"
  • crépir un mur "à la classique"

Dans les deux cas, c'est comme au Mac-Do: tu en as davantage sur les chaussures que sur le mur :lavache:

17 mai 2008

Elle lui ont aussi permis

de faire les plus belles oeuvres de l'Univers, comme les courbes de la Vénus de Milo... ;-)

15 mai 2008

oh là

voilà encore une idée toute faite , il y a bien plus de "petits" dans les bureaux que dehors croit moi .

16 mai 2008

Parce que, Pierre...

... pour travailler dehors, faut savoir se servir de ses mains. Quand on a deux mains gauches, on essaie de se servir de sa tête...
... cela dit j'explique assez souvent à mon fils que les mains c'est pas fait seulement pour se gratter le cul, donc, je te rejoins sur le fond.

16 mai 2008

Merci Wingover, mais...

... avoir un cerveau ne rend ni adroit, ni patient. Seul un long apprentissage et beaucoup de pratique donnent ces atouts. Les quelques bricoles que j'ai réalisées avec mes mains sont acceptables pour ce que j'en fais, mais s'il fallait les vendre... ce serait de l'arnaque !

16 mai 2008

Ok ok ok...

... je me rends.
"On se sort les doigt du cul et on se met au boulot" !
J'y vais...

16 mai 2008

Le fait est que,

étudiant en droit, puis scribouillard dans la communication, je n'étais pas destiné à me servir de mes mains, autrement que du bout des doigts sur le clavier.

Mais, avec un peu d'outillage de qualité, quelques conseils avisés, et pas mal de ratages, on arrive à sortir des trucs satisfaisants.

J'ai ainsi commencé par une table basse, et j'attaque maintenant une bibliothèque.

Loin d'un travail de pro, mais je sens bien qu'on acquiert pas mal de chose par l'expérience, des tours de main, des savoir-faire...

La littérature aussi apprend un paquet de choses. Et les forums sont une source non négligeable d'informations et de connaissances.

Informations ? Connaissances ? Les mots sont lâchés : c'est ce qui manque le plus à ceux qui disent ne rien savoir faire...

Quand aux gestes les plus techniques, ils sont finalement assez rare, et les techniques modernes permettent d'en effectuer pas mal (mais pas tous : la soudure, par exemple, je fait toujours un travail de cochon...)

16 mai 2008

Oui, ben si tu n'étoffes pas

ton exposé sur la technique de stratification, ça risque d'être le bruit de mon safran au près serré...

les mains

sont les outils du cerveau ,c'est elles qui ont permis a l'homme de faire toutes les conneries qu'il fait subir a la nature ;-)

16 mai 2008

Bravo José

Mais tu prêches un converti. On a beau se dire que le lieu importe peu et que seule la qualité des relations aux autres constitue la vraie richesse, il y a quand même des facteurs plus ou moins favorisants... le soleil, la mer, la nature...
Bon. Mais ça ne nourrit pas son homme. Faut bosser, alors bossons. Mais pas comme des cons (si possible)...

15 mai 2008

Tu as tout

pour créer ou reprendre une entreprise.
Il n'y a pas forcément besoin de beaucoup d'argent.
D'ici quelques années il va y avoir une foultitude d'entreprises qui ne trouveront pas de repreneurs.
C'est le constat de toutes les chambres de commerce et d'industrie.

Si l'entreprise parait saine, les banques prêtent.
D'aprés mon expérience en gros et pour simplifier, elles prêtent sur 7 ans 7 fois la moyenne des 3 derniers bénéfices.Il suffit d'acheter la boite 7 fois les bénef (rémunération du patron déjà payée)

Il y a également toutes sortes d'aides surtout si tu changes de région et qui peuvent être très importantes, c'est fou le pognon qu'il y a, là..

Et tu n'as pas forcément besoin d'être compétent dans le domaine il suffit de négocier un transfert de compétences, ce que l'ex patron est en général ravi de faire.

Rien que de chercher LA boite qu'il te faut, ça t'aèreras la tête.

16 mai 2008

Why not ?

On n'est jamais aussi bien servi que par soi-même. Reste à affiner un peu l'univers des possibles, parce que là, tout ce que ça me donne, c'est le vertige. Excellente suggestion en effet, tu es le deuxième à la faire et l'idée fait son chemin... c'est un début.

16 mai 2008

J'y pense

sinon je serais déjà loin.
Mav, je t'écris en MP.

16 mai 2008

mais

pense bien au confort du salarie avant de partir

16 mai 2008

bon....

ami culsec, comme deja dit ailleurs je sort de la vie pro, une partie des actions de mon entreprise sont a vendre, a savoir 30% dispos
secteur du batiment 8 personnes CA sympa, benef
sympa, salaire sympa, région super sympa avec mer et soleil a savoir le midi plus précisement Marseille, si tu as encore un peu de fric je vend ma baraque aussi qui se trouve a 40 minutes des locaux....être acteur...c'est l'action...actionnaires....oui mais faut bosser grave!! on est pas chez TO..L ou E.F
le changement , l'engagemnt c'est une décision qui nous appartient....qui engage notre vie et celles des notres..aprés c'est une question de détermination, de courage , de volonté....
et de prise de risques...aller tu vas y arriver
si tu l'as decider!!!
bonne chance!
amitiés

Mav

17 mai 2008

Alors...

dis toujours. Ca enrichira toujours l'univers des possibles, à défaut d'autre chose...

17 mai 2008

allo Culsec

j'ai essayé de t'envoyer un mail mais ça passe pas sur ton adresse ? alors je te l'envoie sur ton MP mais vu qu'il est assez long, je doute aussi que ça passe dans les tuyaux.
Si ça t'arrive pas c'est pas grave c'était juste pour te faire peur et te ressaisir. Comme pour le hoquet quoi.
Amicalement

C est vrai , Lebrisac ,

ce sympatique matelot m a l air bien exigeant et hesitant.
Partir , quitter sa region , sa famille , ses amis , chercher un travail ailleurs ( je l ai fait il y a huit mois ), est soit l aboutissement d une longue reflexion , soit le resultat d un coup de tete , mais certainement pas le fruit d une discussion sur un forum , aussi interressant soit il..

17 mai 2008

RDV

au parvis de la Défense, un de ces 4.
On pourra boire un coup et en discuter ...
;-)

17 mai 2008

MDR

:mdr::mdr::mdr::mdr::mdr::mdr:
Je connaissais pas les ateliers "positionnement". Je n'ai connu que la case "vous voulez pas vous remettre à vendre des brosses à dents ? Bon ben si vous ne trouvez rien on vous trouvera un stage, mais il faut petre longue durée pour y avoir droit. Ah, vous êtes au RMI ? Alors vous pouvez y aller tout de suite.
Pas si mal quand on y pense. Maintenant c'est plutôt: vous voulez vendre des brosses à dents ou du dentifrice ? Vous voulez pas ? Vous êtes radié, désolé.

17 mai 2008

Merci à toi aussi Culsec

Ce qui dérange, ce n'est pas ton impudeur supposée, mais le fait qu'en te posant publiquement ces questions, tu nous obliges à nous les poser aussi. C'est parfois inconfortable, mais merci quand même. ;-)

Quand à te rencontrer, ce serait avec grand plaisir, mais je suis un peu loin de la mer...topla

17 mai 2008

très juste clarivoile

et quand je pense à la sérénité que j'éprouve à regarder pousser les tomates...je pense à la paix qui règnerait sur le monde si tous les humains faisaient de même!
un sage oriental ne parlerait pas mieux, n'est-ce pas?

17 mai 2008

culsec,

tant que tu auras conscience de tout ça, tu seras pas foutu.
on parle souvent, j'ai remarqué, de "fuite" quand un voyageur s'en va sans destination finale ni retour précisement prévu...alors que ce sont plutôt des nomades: ils sont chez eux ici et ailleurs. et quoi qu'on en dise, ça demande plus de courage et de détermination d'affronter une vie faite d'imprévus que d'avoir une vie sociale normale et une carrière toute tracée. la grande phrase à la mode "assumer ses responsabilités" ne sert le plus souvent qu'à faire culpabiliser les gens et à les faire adhérer à un mode de vie imposé par une société volontairement intolérante et qui veut pourtant s'afficher comme son contraire.
reste comme tu es ,culsec, t'es cOOl

18 mai 2008

La faim ?

Il me semble que notre société est justement à nouveau aux prises avec ce problème, qui compte tenu des progrès accomplis depuis 100, 200 ou 1000 ans devrait être aujourd'hui reléguée au rang de curiosité dans les livres d'histoire.
Le progrès dans certains domaines ne permet pas de cautionner le pillage de la planète, l'exploitation des hommes, l'esclavage des enfants, la vente des adolescentes sur le marché du sexe asiatique, etc, etc...
Que les sociétés pétrolières ou pharmaceutiques consacrent un dixième de leur bénéfice à l'action médicale et educative, et le Sida disparait d'Afrique en dix ans. Voilà qui me donnerait un peu de coeur à collaborer avec elles.
Le confort de nos vies bourgeoises occidentales ne doit pas occulter que la misère est à nos portes, et que globalement, on n'en a rien à foutre.

18 mai 2008

Sans doute, Hervé...

ne souhaitons nous pas revivre comme il y a 50 ans, parce que nous sommes plus riches qu'il y a 50 ans.
Je ne suis pas sûr que les populations entassées dans les bidonvilles aient gagné quelque chose à l'exode rural auquel NOUS les avons poussées (quand on ne les a pas chassés de leurs terres).
Non plus que celles qui ont renoncé aux cultures vivrières pour faire de l'agriculure intensive aux fins d'exportation.
Ce n'est pas parce qu'on voit les catastrophes humanitaires à la télé qu'elles ne continuent pas.
Surtout, personne ne s'attaque vraiment à leurs causes. La télé nous fascine avec ses images spectaculaires, nous culpabilise le temps de financer quelques actions ponctuelles, et puis nous donne bonne conscience pour continuer de construire ce monde si merveilleux.
Pendant ce temps, à l'abri des regards, les spéculateurs s'engraissent en tirant profit des mêmes catastrophes: une guerre, un cyclone, hop, les prix montent, les profits montent et le pouvoir d'achat des pauvres baisse.
Il ne s'agit pas de dire c'était mieux avant. Il s'agit de prendre conscience de l'injustice, et de militer autant que possible sur une régulation de ces pratiques sauvages. Hier on ignorait ce qui se passe ailleurs et on avait nos propres problèmes, aujourd'hui on sait ce qui se passe et on n'a plus vraiment de problème, on n'a plus d'excuse pour fermer les yeux, ni le droit de s'enfermer dans notre château en disant "sale temps pour les pauvres, jetons leurs quelques bâches pour s'abriter". C'est dégueulasse, inadmissible et historiquement injuste, puisque quand la faim rêgnait chez nous on est allés s'installer sans vergogne chez eux.

18 mai 2008

ou alors :

:tesur: arréte la télé !

le quart monde nous l avons en france avé nos anciens cloitrés dans leurs HLMS de banlieue , mais bien sur , ce n est pas exotique comme chienne de vie ?

18 mai 2008

brillante contribution, île de fustel

j'espère que tu en es content.
Je réponds quand même malgré l'invitation à sortir: c'est pas une crise existencielle, c'est un regard sur le monde. On n'est pas obligés d'avoir tous le même et on a le droit de s'exprimer sur le sujet. J'ai lu bien plus hors sujet sur ce forum...

18 mai 2008

Me sont pas indifférents du tout

Au contraire, je ne sais pas où tu as lu ça.
Effectivement, on peut très bien vivre en ne s'inquiétant pas de ce qui se passe dans le monde, ni de l'impact de nos activités. J'imagine qu'on doit se sentir mieux que moi. Pourtant, lundi, j'aurai un joli fauteil qui tourne avec une jolie vue sur Paris, sa banlieue, ses vieux et ses immigrés, qui préfèreraient sans doute être riches dans leur pays que pauvres chez nous. Désolé, ça me fout la gerbe, mais je l'ai déjà dit, donc suivant ton conseil je vais aller vomir dehors.

18 mai 2008

idf, y'a des fois...

... y'a des fois je te trouve très thon, comme tu te plais à dire.

18 mai 2008

Effectivement, Francois, on ne voit pas la même chose

... mais il serait trop long de répondre à chacun des points que tu soulèves. Je te conseille juste de diversifier tes lectures, l'économie du monde est beaucoup plus complexe que cela et les effets pervers de la mondialisation des flux sont malheureuesement une réalité.
Juste quelques mots: la faim revient en force, les exportations des pays émergents contribuent essentiellement à payer les intérêts de leur dette et les importations dont ils sont devenus dépendants, l'agriculture du Brésil et de l'amérique du sud en général est en train de transformer leurs sols en déserts, la liste est longue des conséquences dramatiques à long terme de cet enrichissement très relatif de ces pays.
Quant aux populations, leur condition ne s'améliore pas de façon homogène, loin de là. Les plus pauvres s'enfoncent dans la misère.
Je ne dis pas qu'il valait mieux qu'ils restent au moyen age, je dis juste que les bouleversements sont trop rapides, totalement incontrôlés et que les sociétés n'ont pas le temps ni les moyens de s'y adapter.
Les résultats sont aussi catastrophiques et irréversibles que les chiffres sont flatteurs.

21 mai 2008

francois! non ! les saussissons ne poussent pas sur les arbres

je témoigne en tant que producteur de riz et de bois d'eucalyptus en asie.
nous vendons nos matières premières bien en dessous du prix des marchés...merci l'economie mondiale,on s'est bien fait baiser. en beauté.
un grand merci à l'occident qui en moins de 20 ans a transformé notre paradis .
si tu crois qu'il existe un commerce équitable, c'est qu'ils t'ont bien mangé le cerveau .
voyez-vous, avec l'augmentation du prix du riz, nous avons entrepris des démarches pour le vendre au prix des marchés internationaux...
eh bien, non! impossible de vendre à plus de 100$/tonne alors que les cours sont à 500$/t et vont doubler d'ici 2009...
cette année, nous avons refusé l'offre des spéculateurs. à ce prix là nous préferons vendre notre riz à la population locale plutôt qu'à l'exportation.
au village,on prévoie de recruter une milice aussi, pour ne pas être pillés....conséquence.
...et avant d'être submergés par les innondations provoquées par l'industrie, nous allons nous installer "plus haut" et abandonner les terres rizicoles quand elles disparaîtront sous les eaux.
on pourra toujours vivre de l'heveas...mais le caoutchouc ça se mange pas.
vraiment, merci à l'occident d'avoir pourri le monde.

21 mai 2008

nolan76, ne prends pas ça pour une attaque...

mais on dirait bien que le problème, c'est que justement beaucoup de gens, comme toi, ne saisissent pas bien la situation irréversible dans laquelle l'humanité entière s'est engagée.
notre planète connaît actuellement une démographie sans précedent associée à des cataclysmes de plus en plus fréquents suite aux abus industriels et la course au profit. et la pollution, au lieu de diminuer, augmente car les industriels savent que ça va plus durer longtemps donc ils produisent au maximum.
mais je suis d'avis que tu comprendras mieux ce que je veux dire lorsque la famine et les épidémies commenceront à toucher les populations des pays industrialisés et que les exodes de masse seront à nos portes.
c'est juste une question de temps, mais à court terme.
nolan76, la technologie n'a rien à voir avec ça.tu confonds technologie et industrialisation!
tu confonds développement et profit...
nous sommes tous victimes,certains le savent et d'autres non.
*culsec, a star for ya!

17 mai 2008

CONCLUSION DE CE FIL NARCISSIQUE ET EXHIBITIONNISTE

Braves gens, je vais conclure ce fil. Il y a une heure pour montrer son cul, une autre pour rentrer se coucher.
Je voudrais remercier tous ceux qui ont pris le temps d’y contribuer. Ca ne m’a pas apporté un travail utile et intéressant, mais ça m’a permis de réfléchir, et d’envisager un certain nombre de choses sous un angle différent, c’est déjà énorme.
Chacun de nous est guidé par deux axes (au moins) : son développement personnel, et la culture de son jardin : ses enfants, sa maison, son entourage… certains créent pour la collectivité, mais ils sont rares. Au cœur de ce développement se pose pour chacun d’entre nous la question essentielle du SENS. Cette question m’obsède, mais je comprends que la plupart la balayent, tout simplement parce qu’ils n’ont pas le temps ou les moyens de s’en préoccupper. J’ai cependant tendance à m’énerver lorsque cette question est méprisée par des gens qui, justement, ont non seulement les moyens de la poser, mais également les moyens de proposer des réponses.
Etudiant, j’ai fait une école de gestion. Je voulais participer à la construction de notre société, apporter ma capacité à organiser, apporter des solutions qui améliorent notre confort de vie. On m’a appris cet axiome de base : le but de toute entreprise est de gagner de l’argent. J’ai immédiatement rejeté ce postulat, car pour moi il n’a pas de SENS, et en plus il est faux.
On appelle une entreprise par sa RAISON SOCIALE. A quoi sert-elle ? Il me semble qu’on a aujourd’hui oublié qu’une entreprise est là pour servir la société, et pas le contraire.
Mais cette question du sens est aujourd’hui complètement OUT. En 68 j’aurais été en phase, aujourd’hui je fais juste sourire dans le meilleur des cas, ricaner plus souvent, quand je ne mets pas les gens en colère. « Bosse pour nourrir ta famille c’est déjà pas mal », ai-je lu ici.
Nourrir sa famille, acheter une télé et une bagnole. La télé au service de la bagnole, une pub sur deux, c’est pour les bagnoles. Désolé, ces engins ne m’ont jamais fait rêver.
Dans ma quête du sens, j’ai voulu explorer le domaine de l’émotion. J’ai fait du théâtre, j’ai parcouru la France avec ma bagnole, mes affiches et une pièce de Michel Tournier, pour tenter d’entrer en relation avec des gens en dynamitant la superficialité des relations ordinaires et en permettant un moment d’émotion collective. Ca a marché, mais je me suis usé rapidement : qui va au théâtre quand il y a du foot à la télévision ?
Après ces expériences, j’ai pris du recul et le temps de visiter le monde. Au passage j’ai eu la chance de retrouver ce contact indispensable avec la nature, dont nous sommes tant coupés. J’ai aussi (ré)-appris la valeur des actes simples de la vie. J’ai voulu faire partager cette expérience, emmener des gens sous la mer, leur faire partager mon émerveillement, et peut-être aussi éveiller en eux le respect de cet environnement qui nous a donné la vie, et que nous piétinons sans vergogne juste pour gagner de l’argent. Je n’ai pas tellement réussi : trop loin, trop cher, j’ai essentiellement attiré aux Marquises des consommateurs d’émotions fortes, qui ont trouvé pour la plupart que cette nature n’était pas assez DOMESTIQUEE. Trop de plancton, trop de houle, les requins trop timides, les dauphins ne prenant pas assez la pose, les raies manta pas assez calines, j’en passe…
De retour en France, je suis revenu à un certain pragmatisme, il fallait manger. L’informatique a été un retour vers l’entreprise, auquel j’ai trouvé, de façon assez surprenante, un certain SENS : les outils ayant évolué, on peut aujourd’hui apporter le monde à chacun d’entre nous, faciliter la communication, rendre des boulots moins cons et paperassiers. J’ai encore été bien déçu : ce nouveau media a pour but essentiel de vendre davantage, de rendre les gens encore plus esclaves de nouvelles machines, de produire plus, et surtout d’être moins nombreux à travailler, pour produire plus d’argent. J’aurais pu m’en douter, mais j’ai moi aussi été aveuglé par ce merveilleux jouet. Surtout, comme je le disais en ouvrant ce fil, je me suis mis au service d’un client dont je n’aime ni les pratiques, ni la RAISON SOCIALE.
Aujourd’hui, je suis donc de nouveau en quête de sens, et essentiellement habité par un désir de fuite, dont je vois bien combien il risque de me conduire vers l’isolement. J’ai le cul (sec) entre deux chaises : continuer ce chemin puisque je n’en ai pas encore trouvé un autre, ou sortir de l’autoroute, parce que c’est le seul moyen de trouver une route secondaire.
Je sais que les hommes de ce monde, sous des apparences monomaniaques, portent tous en chacun d’eux cette quête du sens. Certains ont déjà trouvé un certain équilibre dans une autre dynamique que celle de la fuite en avant. J’aimerais les rencontrer. Je doute de les rencontrer dans la société où je vais travailler. Espérons que c’est reculer pour mieux sauter.
Un dernier mot : il y a peut-être des lecteurs de ce fil qui travaillent chez mon futur client (ce serait marrant). Qu’ils se rassurent, je ne mords pas. Et puis, normalement, ils ne devraient pas me reconnaître : j’aurai une cravate et je leur dirai : « Je peux vous aider ? c’est bien, ce que vous faites. » C’est ça, le commerce.
Que ceux qui ont été jusqu’au bout de ce long fil sans trop bailler n’hésitent pas à réagir ou à me contacter pour continuer cette conversation ici ou ailleurs, je suis sûr que vous avez vous aussi beaucoup à dire sur le sujet, et on a tout à gagner à trouver un prolongement à ce genre d’échange, ici ou ailleurs, en attendant Godot
Merci encore à cette taverne d’avoir hébergé mes états d’âme, et aux contributeurs qui leur ont apporté un écho.
Culsec

17 mai 2008

Pour peu,

on se croirait dans un atelier "Positionnement" de l'ANPE.

Sans l'animateur.

17 mai 2008

Ces Ateliers

sont censés être conçus aussi pour ceux qui n'ont plus envie de vendre de dentifrice.

Bon retour vers une vie plus spirituelle.

17 mai 2008

oui

ce serait avec plaisir, mais plus de chance que tu descendes que nous montions!

Par contre tes questions sont familières a beaucoup d'entre nous j'en suis sur, mais les réponses trouvées dépendent de cas particuliers, demanderaient de trop longues explications qui sans connaître l'interlocuteur mèneraient a moultes malentendus.

Parfois il faut aussi se contenter d'un rayonnement plus local, plus familiale.
Le sens de sa propre vie ne se trouve pas forcement dans le sens qu'on donne a la vie de la société, ou a la vie du plus grand nombre, mais peut etr ebien plus dans le sens profond que nos proches donnent a leur vie.
Notre rôle individuel est bien plus simple qu'il n'y parait mais tellement plus complique a bien réaliser, loin de la reconnaissance generale.

17 mai 2008

les tomates ?

oui mais pas les tomates cerises, car à nos âges, sans lunettes, on ne les voit même pas ! :lavache:

18 mai 2008

Je ne saisis pas tout Seadog

"un mode de vie imposé par une société volontairement intolérante"

Est ce que Seadog, tu as vécu il y a 100, 150, 200, 250, 300, 1000 ans ??

Je suis plutôt pas trop mécontent de vivre en l'an 2000. Je me vois toujours mal portant un glaive, une lance, me battre dans une arène contre un lion ou mon frère de cellule, ramper dans une tranchée boueuse pour tuer mon frère humain, chopper la peste, donner 90% de ma récolte au seigneur féodal, porter des chaînes aux pieds et aux mains et subir le fouet dans un champs de coton.....

Alors certes nos société n'est pas parfaite, il y a encore moults inégalités, son fonctionnement mérite encore pas mal de révisions. Mais nous sommes là pour ça, pour la faire avancer, progresser, pour arriver à une société meilleure pour nos enfants.

Ce n'est pas la société qui t'impose un mode de vie. C'est la faim, la soif, le froid. Et oui, il faut bien manger, boire, et dormir à l'abri. De tout temps, les hommes ont eu besoin de faire cela, et de nos jours cela passe par le travail salarié, plus ou moins intéressant, mais techniquement prévu pour que la faim, la soif et le logement soit assuré. Le fonctionnement a encore beaucoup de chose à revoir, il y a des failles, c'est certain, mais tout de même. Bien entendu, pas mal de job manquent de sens comme le fait remarquer Culsec, c'est peut être pour cela que les machines sont arrivées (mais c'est un autre débat).

Et puis Seadog, sans cette société dans laquelle il semble que tu ais beaucoup de mal à vivre, point de bateau en acier, de moteur de bateau, ni de produit comme l'epoxy, les câbles en acier, et de poste à souder. Dans ce cas, il te reste les lianes de chanvre, et les troncs de balsa.

Je trouve toujours ambigu, de dénigrer la société mais d'en user à 100% pour la fuir.

Bref, je suis désolé pour cette lecture un peu longue en ce merveilleux dimanche matin.

Pour culsec, je te conseillerais de trouver un emploi qui paye suffisamment mais pas trop prenant, même si il n'a pas trop de sens. Et de trouver le sens de ton travail en voyant ce que son salaire te permet de faire pour ta famille, tes amis....

Sinon, vu que tu as un idéal, tu peux toujours monter ta propre raison sociale.

18 mai 2008

Effet d'optique

La faim était bcp plus importante jusque dans les années 50 que ce soit en Asie, en Amérique centrale et du Sud ainsi qu'en Afrique (y compris dans les DOM TOM).

Mais on n'avait pas les moyens de com actuels et de plus, c'était accepté et considéré comme normal. Parlez-en avec vos parents et grand-parents, demandez leur s'ils souhaitent revivre comme il y a 50 ans.

Notre planète est devenu un village, notre conscience collective et c'est tant mieux, a changé.

Ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain.

18 mai 2008

ben là

:tesur: arrétes ton char , si tu as une crise aussi existencielle , change de site ! amha

18 mai 2008

je parlais de l aprécédente...

... celle-ci est plus intéressante, quoique sans rapport direct... je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas aussi balayer devant notre porte.

18 mai 2008

vi , donc nos anciens

:tesur: qui ont une chienne de vie , derriére les barreaux qu ils ont mis à leur porte pour survivre dans les banlieues de métropole ,te sont indifférents , parfois le coté masturbatoire doit s arréter me semble t il ,

amha bien sur , ce n est que mon modeste ressenti!

pas mal comme manipulation

18 mai 2008

tu sais bien que l on est toujours le thon de quelqu un

:tesur: perso tu n est pas le mien !:mdr:

18 mai 2008

C'est pas grave, roc

qui n'est jamais un peu thon ? Tu crois pas que moi, je suis pas un peu thon, à piailler sur mes états d'âme et la misère du monde au lieu d'aller travailler à remédier à l'un comme à l'autre ?
On discute, ça nous occuppe et des fois ça n'apporte pas grand chose au schmillblick.
Si dès qu'on cause on dit quelque chose d'intéressnt c'est pas dans une taverne qu'il faut s'exprimer...

18 mai 2008

Je souvent l'impression ...

... d'avoir une vue socio-économique complètement décalée sur ce site.

Tu dis: "Hier on ignorait ce qui se passe ailleurs et on avait nos propres problèmes, aujourd'hui on sait ce qui se passe et on n'a plus vraiment de problème, on n'a plus d'excuse pour fermer les yeux, ni le droit de s'enfermer dans notre château en disant "sale temps pour les pauvres, jetons leurs quelques bâches pour s'abriter"

Et bien justement, depuis plusieurs décennies, nous, les occidentaux, avons fait la seule chose vraiment durable pour aider les pays pauvres. Par le libre échange, nous avons ouvert nos marchés à leurs produits et services. A la place de leur donner une charité condescendante, nous leur avons permis de gagner leur vie fièrement en travaillant, tout simplement. Je vais encore plus faire hurler sur ce site. En plus du libre échange, nous les avons poussés vers l'économie de marché. En paraphrasant Churchill, c'est le pire système économique qui soit, à l'exception de tous les autres.

Et le résultat est assez extraordinnaire: quasiment toute l'Asie est sortie de la pauvreté. Après la décennie perdue des années '80, l'Amérique Latine se porte mieux, en particulier le Chili et le Brézil. Depuis la fin de communisme, l'Europe de l'est et la Russie se redressent à toute allure. Seule l'Afrique, le Moyen-Orient, et quelques autres pays style Corée du Nord, restent en marge. Plus pour des raisons qui leur sont propres à mon avis.

Curieusement, sur ce site, je ne lis presque que critiques et récriminations contre ce système qui marche tellement bien. Oh, je ne dis pas qu'il n'y pas de problèmes. Il y en a plein! Mais on s'éloigne des questions de survie pur et simple, telles la faim, pour aborder de nouveaux problèmes, tels la pollution. Soit. A chaque génération sa peine.

A oui, quant à nous autres les riches occidentaux, on se porte plutôt bien aussi. Bien sûr, on a dû faire face à la concurrence des pays pauvres. Pas facile pour tout le monde, certainement. Mais je me demande combien d'entre vous ont remarqué que d'ici quelques années, on va probablement se retrouver dans une situation de plein-emploi telle que l'on n'en a plus connu depuis les années '60? Je ne parle pas de la France ou de la Belgique là. Je parle de toute l'Europe.

21 mai 2008

seadog

tu aurais du vivre en l'an 999, tu aurais pu battre le tambour sur la place du village pour annoncer la fin du monde !

21 mai 2008

Je ne prends pas ça pour une attaque

La discussion est ouverte.

Pour faire simple, voilà comment est pour moi la société :

www.dailymotion.com[...]reation

Je ne confonds pas développement et profit, ni technologie et industrialisation. Je ne suis juste pas d'accord avec ton affirmation :

[i]"la grande phrase à la mode "assumer ses responsabilités" ne sert le plus souvent qu'à faire culpabiliser les gens et à les faire adhérer à un mode de vie imposé par une société volontairement intolérante et qui veut pourtant s'afficher comme son contraire."[/i]

Alors si tu peux développer les notions de :
- mode de vie imposé : Comment est il imposé ? Quel est ce mode de vie ?
- société volontairement intolérante : Explique l'intolérance ?

Je comprendrais peut être comment on peut dénigrer la société et vouloir la fuir, tout en usant des ces services.

Ne prends pas ça pour une attaque non plus. Et si sujet à ouvrir il faut, ouvrons un autre sujet, au lieu de polluer celui du matelot culsec.

18 mai 2008

vi

:tesur: mais le coup de téte , c est pas mal non plus!:reflechi:

parfois l opportunité de refaire du boulot loin de la métropole ; permet à la fois de joindre l utile (pécunier) a des élans comme dans sa jeunesse !:heu:
a partir avec un sac affichant ses 5 kgs pour un séjour d un an ou plus ;

:alavotre:

17 mai 2008

Alors tu disjonctes ?

Salut Culsec !
Alors encore une de tes grosses disjonctes ? Si je voulais me moquer je te répondrais "joue au loto filston ! avec un gros coup du pot tu vas pouvoir prendre le large !" Mais j'ai trop de respect pour tes états d'âme et comme je t'aime beaucoup je dirais que c'est le stress de la quarantaine. Les chiens ne font pas des chats, génétiquement parlant, tu ne pouvais pas détonner...
Avec une famille à charge, une baraque à finir de payer et une grosse envie de sortir du métro-boulot-dodo, si vraiment tu t'emmerdes à ce point, essaie de changer de job. En étant très terre à terre, si je peux me permettre l'expression, est-ce que tu as envisagé une formation professionnelle dans le "développement durable" ? éolienne, photovoltaïque ou autre réseau à la mode mais qui de fait va bientôt s'avérer indispensable et qui puisse au moins te permettre de penser que tu es utile et autre chose qu'un pion sur un échiquier. La vraie question étant de savoir ce que tu as envie de faire de ta peau. Rester à terre ou partir naviguer ? Surtout que tu as connu le meilleur (les Marquises) et le pire, les échoués aux Marquises, ceux que l'on retrouve bourrés au pied du bateau qu'ils retapent depuis deux ans en récupérant des clous rouillés ... et qui repartent en laissant ce cadavre derrière eux. A méditer.
Autre hypothèse : te servir du fameux pollueur dont tu es à la botte (humour !) Y a-t-il dans cette boite une possibilité de bosser à l'étranger ? ce qui ferait d'une pierre deux coups, prendre suffisamment de blé, puisque tu en as besoin et te balader en choisissant des coins un peu pénards et pouvoir naviguer ?
Dernier point : ta famille est-elle ok pour te suivre ? Pas vraiment explicité dans ton sos.
Ultime espoir désespéré : le mécénat. Je lance un appel pour toi, "vous ne le regretterez pas, c'est un mec extraordinaire".
Kenavo ! comme y disent là-haut.
Zoï

17 mai 2008

Comme ils disent à gauche, Zoï, pas là haut.

La Bretagne, c'est pas le Nôooooord. tu vas te faire mal voir sur ce forum :mdr::mdr:

18 mai 2008

il y a un manque

dans toutes les bibliotheques de France à savoir des editions de classiques correctement reliées.En effet toutes ces oeuvres sont ediées en poche qui ne resistent pas à plus de 3 ou 5 prets et qui ne sont pas reparables.Moralité les Balzac;Vian;Celine;Hugo etc desertent nos bibliotheques .Impossibles d'acheter .Les droits d'auteurs ?De plus il suffit d'un bureau que tu peux poser ou tu veux ( perssonnellement mon job me convient )

18 mai 2008

editer

ces livres et les vendre .les clients existent mais pas le produit .reseau de distribution reduit à un bureau ( depart d'un centre d'expedition )reseau commercial par des multicartes à la com.

18 mai 2008

et aussi

www.clicandsea.fr[...]/
jette un oeil;joli site

17 mai 2008

La Bretagne, c'est pas le Nôooooord.

Si, si !

C'est juste avant l'Irlande, qu'est juste avant le Gröenland ! :mdr:

:jelaferme:

18 mai 2008

piges pas hera

ça consiste en quoi ton job ??

18 mai 2008

ha oui

compris

18 mai 2008

pas mal

:tesur: ce site

:pouce:

18 mai 2008

j'arrive sur monsite habituel et j'ouvre un fil

qui n'avait pas attiré mon attention....

je me retrouve sur "PSY du monde".....avec un sujet qui n'a rien de maritime et encore moins de solidaire, le problème posé n'étant pas de ceux qui peuvent se régler de l'extérieur, mais dans un cabinet médical spécialisé

je veux quand même dire que je trouve bien indécent, pour rester courtois, de se plaindre de travailler dans un grand groupe et gagner sa vie alors que tant d'autres luttent tout simplement pour leur survie et chercher un boulot

en outre, baver sur le son ancien employeur est rarement le bon moyen pour en trouver un autre

je préfère ne pas en dire plus.....ceux qui me connaissent comprendront ce que je veux dire

18 mai 2008

Excellent rappel à l'ordre...

... venant à propos souliger que dans le monde d'aujourd'hui, il est bon de s'accrocher à son os est de fermer sa gueule avec force si on ne veut pas se faire piquer son steak.
Quant à la bave, ma foi c'est vrai, il vaut mieux réserver sa langue à un autre usage, plus plaisant pour l'employeur.
Merci JP.

18 mai 2008

Quelque chose m'échappe

JP et IDF, vos interventions me semblent avoir pour but de faire mettre ce fil à la cape (une façon de censurer quand on n'en a pas le pouvoir).

Si vous considérer que le sujet et les propos sont hors chartre, il y a le bouton "Alerter", non ?

Maintenant si vous ne supportez pas les propos qui pourraient bousculer vos certitudes, rien ne vous oblige à les lire, et encore moins à y répondre.

Merci.

18 mai 2008

post sciptum

à lire la suite, puisque tu cherches les compliments, je te trouve un tantinet manipulateur cher culsec!

18 mai 2008

excuse moi IDF

C'est seulement ton premier post "arrétes ton char , si tu as une crise aussi existencielle , change de site ! amha" qui me faisait dire ça.;-)

18 mai 2008

Pas d'accord Récidive

JP a le droit de dire qu'il trouve ce genre d'étalage personnel indécent, inapproprié et contre-productif. D'abord parce qu'il n'a pas forcément tort, ensuite parce que c'est un avis comme un autre, et qu'il n'est pas, lui non plus, hors charte.
Tant qu'il reste poli...

18 mai 2008

Ponton, les compliments et la manipulation

des gens sont ici la dernière de mes préoccuppations. J'ai appelé à l'aide parce que j'ai un problème d'orientation personnelle et professionnelle qui me prend la tête, parce que je suis en train de faire un grand écart dont je ne me sens plus capable, et je pense que les autres peuvent m'aider, ne serait-ce qu'en me rappelant certaines réalités. Si ce faisant je les ennuie, j'estime qu'ils ont le doit de le dire, ça fait partie des réalités en question. Quant aux compliments, oui, ils font plaisir, mais je leur préfère une tentative de réponse au problème que je me pose, fut-elle peu amène.

18 mai 2008

toujours la récidive

:tesur: de sectariser l intervention de certain, comme une pseudo atteinte au droit d expression d autres;

ce qui te permet de faire preuve d ostracisme a mon égard !doc:

:mdr:

18 mai 2008

Recentrage thérapeutique :

Cher Culsec, depuis le début de ton fil de traitement je remarque que tu es le champ de bataille d’un combat que se livre à lui-même un paradoxe, ce qui est, peut être, à l’origine du trouble existentiel dont tu nous fais l’honneur de nous entretenir.

Tu décris une vie personnelle audacieuse voire aventurière, autonome, émaillée d’initiatives et d’engagement et parallèlement une vie professionnelle soumise de subordonné servile enserré dans le carcan immonde d’une charge inavouable.

Si je voulais résumer ce que j’ai compris aux cours de ce long effeuillage de ta psyché, je dirais que tu te heurtes au besoin de « décider » :
- soit de t’assumer seul dans ta vie professionnelle comme tu sembles savoir le faire dans ta vie personnelle,
- soit de t’accrocher comme une moule aux bienfaits d’une entreprise « cocon » comme tu l’as fait jusqu’à présent.

Je ne me permettrais pas ni d’avoir l’impudence (pas plus que l’imprudence, d’ailleurs) d’émettre un quelconque avis sur la réponse que tu dois apporter, cependant, il me semble que tu devrais regarder ton dilemme non pas sous la forme d’un questionnement positif (dois-je faire ceci ou cela) mais sous celle d’une interrogation « au pire » (qu’est-ce que j’accepte de perdre).

J’ai cru déceler que nombre d’héossiens ont eu plusieurs vies.
Au cours de ces vies des horizons se sont fermés, d’autres se sont ouverts, des espoirs et des bonheurs ont disparu, mais d’autres sont survenus et je serais surpris que, au final, le dépit de ces héossiens là soit plus grand que celui de ceux qui son restés blottis dans la sécurité tiède et douillette de leur quotidien.

Je suis persuadé qu’il vaut mieux avoir des remords d’avoir « fait » (je suis parti de rien pour arriver nulle part, mais tout seul) que de regretter de ne pas avoir osé.

Ose donc décider d’accepter le monde que tu auras construit, qu’il s’agisse de ta carrière d’employé si c’est ton choix, ou de ton aventure si tu largues les amarres.

Pour conclure sur cet avis, ta vie ne sera que ce que tu acceptes qu’elle soit.
Ne te plaint pas d’être un esclave, car c’est bien l’esclave qui fait le maître et non l’inverse.

C’est toi qui vois.

Bonne chance.

18 mai 2008

D'accord PYM,

Sauf sur un point :

En cette période anniversaire de l'abolition de l'esclavage, je n'arrive pas à souscrire à : "c’est bien l’esclave qui fait le maître et non l’inverse."

Je ne crois pas que Culsec se considère esclave, et les esclaves "modernes" auront sûrement du mal à être de ton avis...
;-)

18 mai 2008

Sémantique :

Cette notion de maitre et d'esclave fait référence au concept développé par Hegel (Phénoménologie de l'Esprit, je crois) sur le rapport au monde de celui qui fait (l'esclave) et de celui qui ordonne (le maître).

C'est évidement très sensiblement décalé par rapport à l'état matériel de servitude auquel tu fais référence, état pour lequel le concept est non seulement déplacé mais sans objet.

En revanche, dans le cas de notre patient, qui est matériellement libre et qui n'est contraint que par lui même, il s'applique de plein droit.
:-)

18 mai 2008

Merci PYM pour ce résumé

et le coaching intéressant qui le conclut.
Une petite rectification cependant: mes vies personnelles et professionnelles sont intimement liées. J'ai choisi l'aventure professionnelle, et la vie personnelle qui s'en est ensuivie m'a amené à faire des concessions de plus en plus grandes, de sorte que ma vie n'a aujourd'hui plus rien d'aventureux. C'est un peu frustrant mais ce n'est pas grave. Ce qui est grave c'est que je la vois comme une impasse, pas seulement intelelctuellement: encore deux ou trois ans dans cette direction et on me dira "merci, au suivant".
Prendre les choses en main m'est effectivement difficile. Jusqu'ici j'ai été opportuniste, ça m'a plutôt réussi, mais puisque je ne vois plus de chemin à suivre c'est peut-être à mon tour de le tracer. Si j'étais seul je n'hésiterais pas, mais ce n'est pas le cas et j'essaie de ne pas partir dans n'importe quelle direction, pour préserver mon équipage.

18 mai 2008

Liberté.

La liberté n'est pas de choisir sa prison. La liberté c'est la force de ne plus voir les murs de la prison.

18 mai 2008

Sais pas...

Je n'ai pas vraiment le sentiment qu'on puisse choisir sa prison. On ne change pas de cellule comme on veut, ou alors on n'est plus vraiment "prisonnier", et dans ce cas notre définition de la liberté ne convient plus...

Un prisonnier ne peut rien choisir. On choisi pour lui. Il ne peut que penser, s'affranchir, regarder au-delà, imaginer.

18 mai 2008

une

:hips:

18 mai 2008

Je souscrit entièrement à la 2ème partie de ton post,

à propos de la liberté de l'esprit. Et tu ne m'offensera pas en me citant ces héros de la liberté, il y en a sûrement des tas que je ne connais pas...

Mais tu dissocie le corps et l'esprit, et tu admets que le corps subisse les contraintes de la Nature. Ma difficulté, c'est que je pense que l'esprit reste contingenté par le corps. Le prisonnier peut choisir de se battre, mais il ne peut pas se battre ! Tout est fait pour l'en empêcher. Et c'est là que pour moi la liberté est une force : celle de parvenir à se libérer de son corps. Pour moi, ça reste du domaine du rêve, de l'imagination, de la foi. C'est peut être devenu une réalité pour certains, mais ont-ils pu le raconter ?...

La liberté, la liberté absolue, j'entends, n'est pas un état. Pas encore. Et je crains que ça ne puisse l'être...
Et Culsec n'exerce pas sa liberté ; il subit des contraintes en espérant pouvoir s'en libérer...

Ca semble très pessimiste, mais en fait ça ne l'est pas. Mon corps n'est pas libre, mon esprit pas complètement, mais ma victoire est de m'en accommoder, de "faire avec", et de trouver ça bien !

18 mai 2008

Indécent

Oui, je trouve que ce fil devient de plus en plus indécent.

Tu es un nanti, tu as tout, penses-tu aux quelques mille lecteurs de ce forum qui te lisent et se taisent.

As-tu pensé à ces personnels de service qui passent la panosse dans ta tour le soir qd tu quittes le bureau et qui, de plus, le font en chantant?
As-tu pensé au conducteur de ta rame de métro qui passe sa vie -pour la gagner- dans le noir pendant 40 ans de sa vie?
As-tu pensé au personnel de ton restaurant d'entreprise qui te sert tous les midis?
C'est 80% de la population française.

Tu es un bobo, et je ne te souhaites pas de rencontrer, toi et ta famille de problèmes plus graves de type accident de santé, de boulot ou de couple. Là, tu pourras commencer à gémir.

Un seul conseil, assumes-toi, si ton job ne te convient pas, cherches en un autre, avec tes compétences, semble-t-il, ce ne doit pas être trop difficile.

RV

18 mai 2008

bin captainhervé

faut monter un peu à la capital,

ce que tu sites n'est pas les plus à plaindre, mais ça doit faire longtemps que tu n'es pas aller à la capital :-( ou en france profonde,

ou plus simplement , une façon comme une autre de détériorer ce fil et le lancer sur des chemins scabreux, pour qu'il parte à la cape :-(

va défendre le thibet qui te tiens à coeur, puisque tu semble déconnecté des préoccupations métropolitaine, :-(

même moi je me considère comme nanti, :-(

mais je comprend que le questionnement de se fil te renvois une image et des questions dérangeantes , c'est sur :-(

18 mai 2008

"Puisque je ne vois plus le chemin à suivre..."

Suis le chemin que tu te traces, quel qu'il soit pourvu que ce soit toi qui le trace.

Si tu ne vois pas le chemin à suivre, c'est en effet que ce n'est pas toi qui l'a tracé. Ce n'est donc pas ton chemin, c'est celui d'un autre.

Pour mettre un terme à mon intervention dans ce fil clinique, intervention très au-delà de mes compétences psychiatriques et dont je ne voudrais pas que l'expression puisse avoir une quelconque influence sur ton choix, je peux conclure en rappelant que la Liberté, c'est choisir sa prison.

Choisi et accepte TON choix.

18 mai 2008

KifKif Hi

Choisir sa prison c'est l'accepter et l'accepter permet de ne plus en voir les murs.

Ne serait-on pas en train d'exprimer la même chose ?
:-)

18 mai 2008

On n'est jamais prisonnier que de soi-même, Hi.

Regarde Culsec, puisqu'il s'est exposé dans le fil qu'il a lancé.

Sa seule contrainte est celle qu'il s'impose.

Mais je ne suis pas d'accord avec toi, Hi. Un prisonnier peut TOUJOURS choisir.

Choisir de se battre, choisir de refuser, choisir de mourir.

Matériellement, en effet, ça ne change rien à leur situation, en revanche l'Esprit de ceux qui ont CHOISI reste vivant et perdure au-delà des murs de la prison qui enferme leur corps.

Je ne te ferais pas l'offense de te citer la liste de ceux, célèbres, qui ont construit l'humanité en refusant l'esclavage, la coercition ou la torture, elle risquerait de masquer celle, plus discrète de ceux qui, chaque jour, résistent à leur propre prison, quelle qu'elle soit.

18 mai 2008

En effet, Hi.

Nous divergeons sur le plan du rapport entre le corps et l'esprit.

En ce qui me concerne, c'est clair : le corps est l'objet et l'esprit le sujet.

18 mai 2008

allez

une astuce,

pour ceux peu habitué à ce genre d'exercice assez simple, prendre une feuille de papier

faire un trais de haut en bas par le milieu

nous avons donc deux colonnes,

à gauche écrire une tête de chapitre "pour" à droite "contre ou inversement sa marche aussi,

et pour chaque situation rencontrée écrire les avantages (pour) et les inconvénients (contre)

et totaliser,

on peut affiner le truc en notant la valeur du pour ou du contre sur 10 par exemple et ensuite faire la moyenne,

pour les plus aguerri cela peut se faire sur excel,

cela aide à la décision,

mais surtout , ne surtout pas oublier de mettre de coté le résultat de façon à pouvoir le relire de temps en temps et se souvenir de pourquoi on a fait un choix un moment donné,

amha,

18 mai 2008

les privilégiés...

... (dont je fais partie) n'auraient AUCUN droit à se plaindre ou du moins se questionner?

On peut avoir été favorisé par la naissance, avoir eu de la chance, avoir gagné soi-même son positionnement social, ou plus probablement une combinaison des trois; et pour autant, avoir aussi des motifs d'insatisfaction et des raisons de s'interroger.

D'ailleurs, Culsec n'exprime pas tant une insatisfaction matérielle qu'une quête de sens, avec un certain fond d'altruisme. Il ne veut pas être, semble-t-il, QUE un bobo autosatisfait et égocentré.

Raviver la lutte des classes là-dessus me paraît inapproprié.

18 mai 2008

tu es indécent toi méme

:tesur: capitainhervé !:reflechi:

avec ta façon de traiter les interrogations respectables de choix de vie du requin et ses blémes existentiels!
sur le fond , il n a pas tord ,d étre torturé et de se poser les questions essentielles , méme si son recours vut les charges d une famille et surtout de la société de conso , sont des pieuvres gigantesques et prenantes!
:alavotre:

18 mai 2008

On se calme !

Les mecs, c'est l'heure de fermer, demain, y'a école. Pas la peine de vous entretuer pour savoir si l'on a droit ou non de se poser ce genre de questions et d'en faire part aux autres.
Merci à tous de vos avis, je les emporte dans ma tour, et j'essaierai d'en faire bon usage.
Pour l'instant, je me mets moi-même à la cape, ça laissera à d'autres la possibilité de poser d'autres questions ou d'exprimer d'autres doutes.
Quant à la décence, je pense qu'elle en a vu d'autres.
A+
Culsec

24 mai 2008

ben

:-(

21 mai 2008

pym, ça c'est bien dit!

ta neutralité et ta tolérance sont tout à ton honneur aussi.
t'as l'air de quelqu'un qui y voit clair. une * !

18 mai 2008

ben

:tesur: tu aurais put t assoir avé nous !

pour boire une canette! :alavotre:

:hips:

18 mai 2008

ha ha !!!!!!!

il est temps que tu paye pour avoir servie corps et ame sans aucune conscience sociale et environnementale ces grand groupes financier et polueur qui exploitent tant de personnes dans le monde malgré des enormes profits !!!! tu as vendu ton ame au diable et contrairement a ce que tu peux dire la fin et la faim ne justifie pas les moyens !!!! apres avoir connu la beauté et la serénité des fond marins c'est tout ce que tu as trouvé a faire !!! ton appel au secours ne me touche ! tu as fait un mauvais choix !! :-) :-) :-) :-) :-(

18 mai 2008

ha ha !!!!!!!

il est temps que tu paye pour avoir servie corps et ame sans aucune conscience sociale et environnementale ces grand groupes financier et polueur qui exploitent tant de personnes dans le monde malgré des enormes profits !!!! tu as vendu ton ame au diable et contrairement a ce que tu peux dire la fin et la faim ne justifie pas les moyens !!!! apres avoir connu la beauté et la serénité des fond marins c'est tout ce que tu as trouvé a faire !!! ton appel au secours ne me touche ! tu as fait un mauvais choix !! :-) :-) :-) :-) :-(

18 mai 2008

je suis vraiment impressionné par toutes ces annalyses psychologiques

et je suis content d'etre un manuel sans bcp de neurones pour ne pas en avoir besoin ;-)

18 mai 2008

c'est pas pour nous vanter,mais....

HéO nous la joue à Franc Culture...
et si vous trouvez trop .... , zapez sur télé catouete .....

19 mai 2008

Hamlet

wherther't is worthier in the mind to suffer
the sling and arrows of outrageous fortune
or to take arms against a sea of troubles
and by opposing end them

19 mai 200816 juin 2020

allo culsec?

tu ne peux pas demander a ton drh de te muter sur un FPSO ?
tu gagneras plus de tunes et tu auras de l'eau autour et au dessous,et du soleil au dessus...
bon , c'était une idée...

19 mai 2008

Il est génial ce fil !

Je me fritte un peu avec certains matelots, et après, j'ai envire de leur coller des étoiles (;-) idf) quand ils répondent à d'autres avac qui j'aurais a priori plus d'atômes crochus, et qui là me blessent...
On a eu droit à des analyses sociétales et même philosophiques :reflechi:

Au final, je dirais que le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un flingue, et ceux qui creusent. :heu:

J'ai dans l'idée que Culsec, il va creuser. :scie:
Pour pouvoir s'acheter un flingue ! :mdr:
Comme nous avons tous fait (ou faisons), à notre échelle.
Ca dépend du trésor qu'on cherche.
Et ça s'applique à tous les domaines :
moral, sentimental, professionnel... que sais-je ?

Et pourquoi ce fil nous dérange-t-il ?
Simplement parce qu'il nous met face à nos contradictions, nous qui revendiquons tous plus ou moins une certaine liberté, un esprit libertaire...
Il en prend un coup, l'esprit, quand on lui renvoie les bassesses auxquelles il s'est abaissé pour assouvir ses pulsions.
Il en prend un coup, quand on lui jette à le figure les oeillères qu'il s'est lui-même mis pour se sentir confortable.

Pour tout ça, merci Culsec !

Et puisse-tu, même si tu dois avaler encore quelques couleuvres, garder cette lucidité, et nous rappeler à l'ordre de temps en temps !

20 mai 2008

Confirmé, Roc

je creuse :scie::scie::scie::scie::scie:
... et j'ai déjà trouvé plein de boulettes :mdr::mdr::mdr: :oups::jelaferme::jelaferme::jelaferme:

19 mai 2008

Eliminer ce qui sclérose...?

Je m'étais juré de ne pas intervenir sur ce fil (comme sur bien d'autres, d'ailleurs).
Mais bon, on ne se refait pas.

Après avoir pratiquement tout lu et relu, et notamment le début, le constat me semble assez simple.

Le dénommé "Culsec" a fait le zazou, il a été assez malin pour trouver un job agréable aux Marquises, puis il a dû revenir en France. Et là, obligé de survenir aux besoins de sa famille, il s'est mis à bosser...

Bin voyons, cela s'appelle comment ça, ce parcours ?
Grandir ? Mûrir ? Devenir adulte ?

Car, in fine, ce qui semble embêter l'auteur de ce fil, c'est d'être obligé de marner dans un bureau.
Et pourquoi doit-il bosser, le pauvre ? bin, pour survenir aux besoin de sa famille ! Et n'oublions pas, "la famille ça sclérose (sic)".

Perso, je me suis mis un fil à la patte (une famille) en toute connaissance de cause et chaque jour je pars bosser et reviens assez tôt pour en profiter. C'est un choix de vie.

Oeuf corse, je ne me considère pas comme un nanti, mais bon ça va, je ne me plains pas pour autant, mes gosses sont épanouies et en bonne santé, et à mes yeux, c'est cela l'essentiel.

Et quoiqu'il arrive, jamais je ne laisserai s'insinuer ce doute existentiel qui m'amènerait à croire que je suis passé à côté de quelque chose de passionnant à cause de ma famille et des contraintes que cela occasionne.

Chacun vit sa vie et peut même faire un strip-tease existentiel sur internet, pourquoi pas, cela ne me dérange pas.
Mais si dans le même temps, on pouvait un peu devenir adulte, cela serait pas si mal, amha...

19 mai 2008

Gib Sea parle d'or

J'avais dit que je me mettais à la cape, mais ce dernier post mérite une étoile de ma part.
Cher GibSea, tu as raison, avoir une famille signifie qu'on doit passer à l'âge adulte.
Eh ben, je te le dis comme je le pense, des fois, c'est un peu dur, et on reviendrait bien un peu en arrière, pour avoir le droit de regarder le monde avec des yeux d'enfant. Parce que le compagnie des adultes, franchement... c'est pas marrant.
Petit rectificatif quand même c'est pas ma famille qui me les gonfle, c'est mon boulot. Il y a six mois de ça je rentrais chez moi vers 18h, c'était cool. Là, franchement, faire 5 heures de transport par jour pour aller me mettre le nez dans un pc alors que j'ai le même à la maison, j'ai du mal à trouver ça raisonnable. Mais bon, ça nourrit son homme, parait qu'il faut pas piailler, alors je la shunte (jusqu'à la prochaine fois).

20 mai 2008

Je ne résiste pas

.. quand même, à en remettre une petite couche:
certes, il est nécessaire de garder les pieds sur terre et de fair face à ses responsabilités.
Pour autant, le monde, soi-disant gouverné par des "adultes", va droit dans le mur. Est-il vraiment raisonnable, lorsqu'avec sa famille on est installé dans un train ou un avion qui accélère vers une catastrophe, de rester simplement attaché à son fauteuil et de vérifier que les enfants mangent bien leur plateu repas ?
N'est-il pas de son devoir d'adulte, d'aller trainer ses guètres du côté des issues de secours ?

20 mai 2008

Balle au centre...

Culsec,

Sur une de tes réponses, dans tout ce long fil, je t'ai mis également une étoile.
Comme quoi, il m'arrive d'être d'accord avec beaucoup de choses, malgré les apparences, même si...
:jelaferme:

20 mai 2008

Non, non.

Le monde ne va pas dans le mur. Il le longe, et parfois râcle un peu dessus, mais il a de bons réflexes. Par exemple la hausse des prix du pétrole, qui va progressivement remettre les pendules à l'heure. Enfin, j'espère... ;-)

21 mai 2008

oui***

Excellent culsec, excellent !
c'est exactement ça !

20 mai 2008

coclusion

tu portes bien ton nom. :-| :-|

20 mai 2008

J'aime bien ce fil...

Y'a de la matière !

Moi, je conserve mes états d'âme pour moi, j'aurais trop peur d'être impudique.
Et puis j'ose pas afficher mon bonheur, cela excite les envieux et cela risque de leur faire du mal ;-)
Bon, cher Culsec, je vous propose un petit remède salutaire :
Une bonne virée en mer pour laver la tête avec quelques bons amis (enfin, dès que les pêchoux le voudront bien).
On ne fait que passer, alors pas de perte de temps, profitons !
Cordiale poignée de main

20 mai 2008

Conflit intérieur

Le conflit intérieur est l'essence même de la vie humaine et n'a rien à voir avec les nantis ou les pauvres. C'est un lieu qu'il faut porter en soi aussi longtemps qu'il est nécessaire sans privilégier l'un ou l'autre des opposés qui s'agitent en soi, jusqu'a ce qu'un accord intérieur ou une solution complètement nouvelle jaillisse... Ce conflit est des plus inconfortable à supporter. Méritoire est celui qui peut porter le conflit jusqu'à sa résolution, car bien souvent, l'homme rejette son conflit à l'extérieur de lui-même en désignant un bouc émissaire, forcément responsable de son mal-être. Ainsi naissent les guerres et toutes les abominations.
Alors, respect à celui qui souffre son conflit intérieur et qui demande de l'aide pour trouver un soulagement ou une piste pour sa résolution, il fait oeuvre de salubrité publique.

20 mai 2008

Oh Régis !

Merci.

20 mai 2008

respect régis

:bravo:

si l'ONU pouvait mettre ça en couverture des ses résolutions et chaque état l'inscrire dans leur constitutions et chaque mairie sur son fronton et chacun chez soi l'afficher....

20 mai 2008

Oui

Tres bien Regis

20 mai 2008

Deux réponses

Une d'abord, pour Captain Hervé, puisqu'il est toujours là, ça attendait depuis quelques jours: c'est justement parce qu'on est nantis et que par conséquent on a le privilège de faire des choix, qu'on a selon moi le devoir de remettre ces choix en question chaque fois que l'on pense qu'ils ne sont pas bons, ni pour soi, ni pour les autres. On n'est pas obligé d'en faire profiter la terre entière je te l'accorde, mais bon, on peut causer je pense, avec ceux qui le souhaitent.
Le seconde est pour Régis: bien sûr je suis d'accord avec toi (comment ne pas l'être), à ceci près que le conflit intérieur n'exclut pas le conflit extérieur. On peut s'accomoder de tout, ça ne signifie pas qu'on doive s'accomoder de n'importe quoi.
Voilà voilà.

20 mai 2008

Une bougie ne perd rien si elle sert à en allumer une autre

J'ai trouvé ce petit texte:

"Nous nous convainquons que la vie sera mieux une fois que nous serons mariés, aurons un bébé, puis un autre.

Puis nous sommes frustrés parce que nos enfants ne sont pas assez vieux et que tout ira mieux lorsqu'ils seront plus grands.

Puis nous sommes frustrés parce qu'ils arrivent à l'adolescence et que nous devons traiter avec eux. Nous serons certainement heureux lorsqu'ils auront franchi cette étape.

Nous nous disons que notre vie sera comblée lorsque notre conjoint se reprendra en main, lorsque nous aurons une plus belle voiture, lorsque nous pourrons prendre des vacances, lorsque nous prendrons notre retraite.

La vérité c'est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux que maintenant.

Sinon, quand?

Notre vie sera toujours remplie de défis. Il est préférable de se l'admettre et de décider d'être heureux malgré tout.

Pendant très longtemps, il me semblait que ma vie allait commencer. La vraie vie.
Mais il y avait toujours des obstacles le long du chemin, une épreuve à traverser, un travail à terminer, du temps à donner, une dette à payer. Puis la vie commencerait.

J'ai enfin compris que ces obstacles étaient la vie.

Cette perspective m'a aidé à voir qu'il n'y a pas de chemin vers le bonheur.

Le bonheur est le chemin.

Alors, apprécie chaque instant.

Cesse d'attendre d'avoir fini l'école, de retourner à l'école, de perdre dix livres, de prendre dix livres, de commencer à travailler, de te marier, à vendredi soir, à dimanche matin, d'avoir une nouvelle voiture, que ton hypothèque soit payée, au printemps, à l'été, à l'automne, à l'hiver, au premier ou au quinze du mois, que ta chanson passe à la radio, de mourir, de renaître ... avant de décider d'être heureux.

Le bonheur est un voyage, pas une destination.

Il n'y a pas de meilleur temps pour être heureux ... QUE MAINTENANT!

Vis et apprécies le moment présent.

Maintenant, réfléchis bien et essaies de répondre à ces 5 questions:

1 – Nommes les 5 personnes les plus riches sur terre.
2 – Nommes les 5 dernières gagnantes de Miss Univers.
3 – Nommes les 5 derniers gagnants des prix Nobel.
4 – Nommes les 5 derniers gagnants des Oscar du meilleur acteur.

Tu n’y arrives pas? C’est difficile, non?
Ne t’inquiètes pas, personne ne s’en rappelle.

Les applaudissements passent!
Les trophées prennent la poussière!
Les gagnants sont oubliés.

Maintenant réponds à ces questions:
1 – Nommes 3 professeurs qui ont contribué à ta formation.
2 – Nommes 3 amis qui t’ont aidé(e) dans les moments difficiles.
3 – Penses à quelques personnes qui t’ont fait te sentir spécial(e).
4 – Nommes 5 personnes avec qui tu aimes passer du temps.

Tu y arrives? C’est plus facile, non?
Les personnes qui ont un sens dans ta vie
ne sont, pas “côtées” au maximum,
avec le plus d’argent, avec les plus grands prix...

Ce sont celles qui se font du souci pour toi,
qui prennent soin de toi,
celles qui, en toutes circonstances, restent aux alentours de toi.

Penses-y un moment.
La vie est très courte!
Toi, dans quelle liste es-tu? Tu ne le sais pas...?

Laisses-moi te donner un coup de main .
Tu n’es pas parmi les plus “célèbres”,
mais parmi ceux à qui je me souviens d’envoyer ce message…

Il y a quelque temps, aux Olympiades de Seattle,
9 athlètes, tous handicapés mentaux ou physiques, étaient sur la ligne de départ pour la course de 100 m.
Au signalement du starter, la course commença. Tous ne courraient pas mais tous avaient le désir de participer et de gagner.

Ils couraient par 3, un garçon tomba sur la piste, fit quelques tonneaux et commença à pleurer.
Les 8 autres l’entendirent pleurer.
Ils ralentirent et regardèrent en arrière.
Ils s’arrêtèrent et rebroussèrent chemin… Tous.

Une fille avec le syndrome de Down s’assit à côté de lui, commença à le caresser et lui demanda: “Ca va mieux maintenant? "
Alors, tous les 9 se prirent par les épaules et marchèrent ensemble vers la ligne du finish.

Le stade entier se leva et applaudit. Et les applaudissements durèrent très longtemps...

Les personnes qui l’ont vu en parlent encore.
Pourquoi?

Parce qu’au fond de nous, nous savons tous que la chose la plus importante dans la vie est bien plus que de gagner pour soi." …

Bon courage

RV

20 mai 2008

Oui

Très bien, Régis

RV

culsec ,je trouve que ton fil est pas si mal

j'y ai appris des choses;"rien de ce qui est humain ne m'est etranger" caton l'ancien , malgré les rabats joie qui te reproche de trop t'epancher,je trouve que ce fil a gardé de la tenue et n'oublie pas que je te propose une place de maneuvre au soleil ;-)

13 juin 2008

Bonjour à tous

Merci captainherve pour ce joli texte et message de vérité

Cordialement Antoine

20 mai 2008

Pourtant

Tu sembles avoir le bon profil pour être travailleur indépendant ?

Et même, pourquoi veulent ils te mettre dans une tour où le mètre carré de bureau coute si cher, peuvent pas te laisser bosser à partir de chez toi ? Avec le climat de Rouen, peuvent être sur que tu ne vas pas faire le zygomar au bord de ta piscine ...... :-p (je plaisante). Au pire, y'a pas moyen de taffer à domicile ? Rouen -&gt La Défense, c'est une heure, c'est pas trop de blème pour les réunions, et si tu bosses avec plein de pays differents, les téléconférences, c'est pas fait pour les chiens (je te souhaite juste de ne pas avoir les Californiens, les Japonnais ou les Australiens dans ton panel !)

Des compétences comme les tiennes, ça se vend bien en free lance, et quand on est free lance, rien n'empêche d'exercer à partir d'un bateau (ou au bord de la mer, au pire).

C'est le choix que j'ai fait depuis un an et je ne regrette rien ! Même si mon planing n'est pas tout à fait celui que j'ai prévu (je devrais être en mer, et pas au port, mais je n'ai pas foutu grand chose cet hiver si ce n'est de me balader et bricoler sur le bateau, alors bon, comme il y a plein de boulot en ce moment, on rattrappe .......), je suis vraiment heureux de cette nouvelle vie: indépendant, plutôt libre, et proche de la mer en permanence ......

Franchement, même si ça n'a pas marché avec ton club de plongée, indépendant c'est le pied ! Si en plus tu te délocalises et que tu fonctionnes en société off shore, tu t'affranchis d'un paquet de paperasse. Bon ok faut abandonner l'idée d'un retour en France en cas de coup de blues, mais bon, après tout faut savoir ce que l'on veut, on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre (enfin si on peut, mais comme disait Deniau, dans la vie, il y a certaines choses "qui ne se font pas").

Et quand t'as envie de le faire, tu te sens l'énergie d'un volcan pour y arriver !

21 mai 2008

sauf que "ils", c'est une entreprise qui a largement le choix entre

un mec moyennement stable et pas bien dans sa tète, donc imprévisible et finalement peu fiable ( il peut partir sans préavis et sur un coup de tête rejoindre les cocotiers pour devenir clodo atollien)

et

tout un tas d'autres mecs aux dents longues, qui ont aussi faim et une famille à nourrir, sans problème existentiel visible et étalé, qui ne se posent pas ces questions et qui tapent à la porte des 2 mains pour avoir un job

le choix risque d'être très vite fait

il y a un Antoine, glandeur pro sous les cocotiers, il n'y en aura peut être pas beaucoup d'autres... faut pas réver

cordialement

ben je pense

que je suis un glandeur bon pere de famille ,j'essaye de concilier les deux ,merci hi de m'avoir permis de me decouvrir ;-)

22 mai 2008

gibsea

je crois que tu touches le fond du problème posé par l'ami culsec : un informaticien peut-il échapper au raisonnement binaire? il est bien ou il est mal dans sa peau, point barre! et en ce moment, la "puberté" passée en quelque sorte, il est mal...ça arrive à d'autres y compris à des rébarbatifs à l'informatique!

22 mai 2008

en réalité le monde se divise en 2 catégories

ceux qui lisent ce qui est écrit et ceux qui lisent ce qu'ils ont envie de lire

j'ai pas parlé d'une dualité glandeur v.s bon père de famille

j'ai simplement dit que la place de glandeur gagnant très bien sa vie à rien faire sous les cocotiers est déjà prise

22 mai 2008

le glandeur

à la chemise fleurie est même un très bon gestionnaire d'entreprise!

22 mai 200816 juin 2020

Allez, à ta santé, cul sec

Photo prise le lundi de Pentecôte, jour glandé mais travaillé.

A noter qu'aujourd'hui est la fête de la fin de l'esclavage, avec comme en métropole le pont du vendredi. C'est la fête la plus importante de l'année.

Certains indépendantistes réclament une indemnité du gouvernement français pour ce que leurs ancêtres ont souffert, la discussion porte sur combien ils pourraient demander.
L'argument -vrai-, est que les planteurs, eux, ont touché un pactole à cette époque pour les dédommager de la perte de leurs esclaves.

Merci, ne vous lâchez pas...

RV

22 mai 2008

Et pour ponton...

... je n'ai pas l'impression d'avoir une pensée binaire, ni d'être mal dans ma peau. Se poser des questions sur la pertinence de ses choix et sur ses ambivalences me parait une démarche plutôt saine et positive si elle permet soit de conforter une démarche, soit d'identifier des dysfonctionnement et de procéder aux réglages ou changements qui s'imposent. Rien à voir avec une crise d'adolescence, même si ça en a les symptômes.

22 mai 2008

Nicolas, indépendant et "home-based" sur un bateau...

... me parait une situation enviable, et bravo à toi si tu y es arrivé.
Le télé-travail n'est pas encore dans les moeurs, ça viendra sans doute.
Là, concrètement, je suis sur un projet où la communication est tellement mauvaise que même en mettant les gens dans le même bureau, ça ne fonctionne pas très bien. Je ne désespère pas de réussir à mettre tout le monde d'accord, et prendre par la suite un peu de distance, mais ils sont un peu trop nombreux et fâchés entre eux pour que je puisse faire ça depuis chez moi, les pieds dans mes pantoufles. L'informatique, c'est de la communication à distance, mais ça passe par un sacré paquet de communication directe pour la mettre au point.

22 mai 2008

Bon, faut remonter dans le fil pour

que mon post soit à sa place...

21 mai 2008

Donc, le monde se divise en deux catégories :

Les glandeurs et les "bon pères de famille".

Non, je crois qu'il y a beaucoup plus de catégories que ça, et que même elles s'entremêlent et se rencontrent, et qu'il y a des tas de personnalités différentes, et qu'en fait il n'y a qu'une seule et unique catégorie, composé de milliards d'individualités.

Tu as une vision bien sombre du monde où tu vis...

22 mai 2008

Pareil ;-)

Faut pas être binaire.

On peut en effet être glandeur et bon père de famille, si, si...
Et le spectre est large quand on pondére l'un et l'autre.
:tesur:

22 mai 2008

Glandeur et décadence

Je crois quand même que le "glandeur gagnant très bien sa vie à rien faire sous les cocotiers" doit fournir pas mal de travail, ne serait-ce que pour entretenir cette image. :-D :-D :-D

22 mai 2008

Ce fil devient amusant

Bonjour à tous,
Je profite de la grève pour glander un peu. :-)
Je vois que la discussion continue sans moi, c'est plutôt sypathique et ça prouve que le sujet interpelle.
Pour JP: j'ai pas dit que je voulais aller glander sous les cocotiers: quand j'y étais je travaillais plutôt trop. Monter un business touristique dans un endroit où il n'y a pas de touristes, ça ne se fait pas tout seul. Pour bouffer dans les premiers temps je donnais en plus des cours au collège et au GRETA, j'ai monté un GIE avec les hôtels, j'ai fait une brochure touristique sur les Marquises, j'ai négocié des packages avec Air Tahiti et des Agences de voyage... les locaux me regardaient avec curiosité ou en rigolant.
Je bossais beaucoup et avec plaisir parce que je trouvais que ce que je faisais avait du sens. Je me suis planté, pas parce que je voualis glander, mais pour plein d'autres raisons.
Tout ça pour dire que d'une manière générale, je pense qu'on est largement plus productif quand on aime ce que l'on fait et qu'on est en phase avec les objectifs de son employeur. Ca peut paraître du luxe, pour moi c'est la seule façon de s'inscrire dans la durée.
Quant aux "jeunes loups", ils se font traire, puis on les jette, et ensuite on se demande pourquoi on n'arrive pas à recruter des gens d'expérience motivés.
Il y a des employeurs qui ont compris ça depuis quelque temps, pour l'instant ils sont rares, mais pour autant je ne renonce pas à en trouver un. Le mien n'est pas mal du tout sur ce plan-là, sauf que comme nous sommes des sous-traitants, c'est le contexte de nos clients qui constitue notre environnement. Si je travaillais dans mon agence je ne donnerais ma place à personne...

22 mai 2008

Captain Hervé

c'est ce que j'appelle un coup bas, voire une tentative d'assassinat. :-D

22 mai 2008

Oui, je fais partie de la 1ère....

Je ne lis pas le mot dualité dans ton post, et sa présentation sépare nettement le glandeur du bon père de famille...

ados ou adulte ?

quitte le monde des grands-ados pour celui des adultes tu verras ca change tout
bv
micha

22 mai 2008

Avec plaisir Micha

c'est par où ?

22 mai 200816 juin 2020

Parfois, on se demande si on a envie de grandir

Ne m'assassine pas, tu ne bosses pas aujourd'hui, non, place au(x) rêve(s)...

PS-Photo prise le même jour de Pentecôte sur une petite ile déserte.

RV

22 mai 2008

Ton post s'est intercalé,

il s'adressait à Culsec. Maintenant, il semble que qd tu bosses, tu as un (petit) peu de temps libre, non?

(sourire amical)

RV

22 mai 2008

T'as raison Goudspide,

Si t'es efficace dans ton boulot, vaudrait mieux pas que ça se sache, c'est des coups à avoir des emmerdes :-D

22 mai 2008

Bravo CaptainHervé

merci de nous apporter ici la preuve que le "rêve" n'est autre que le monde bien réel que nous sommes en train de massacrer, au nom d'un autre "rêve" d'une société ayant tout résolu par des solutions matérielles, qui me semble beaucoup moins convainquant. Ouvrons les yeux, regardons, et réfléchissons à ce que nous faisons avant d'aller plus loin.

13 juin 2008

goudspide

j'ai pu te mettre qu'une seule*,
j'aurais voulu te gratifier d'une constellation!

22 mai 2008

adulte ??

quand on voit ce qu'il sont capable de faire

mieux vaut rester encore grand ado avec une capacité de raisonnement et d'adaptation,

amha

22 mai 2008

bin si

je bosses,

non mais :mdr:

pas les moyens de faire grève ....

22 mai 2008

ha oui

quand je bosses j'ai souvent plus de temps libre que quand je suis à la maison :mdr:

mais on ne me donne rien à faire, je ne vais pas aller faire grève parce qu'on me paye à faire peu....

ou alors je suis trop efficace et ce qu'on me donne est vite expédié , mais chut

;-)

13 juin 2008

captainherve,***

place aux rêves, le reste on s'en fout.
quant aux adultes lucides et responsables:
c'est bien, continuez dans votre voie pendant que nous on continue à se foutre de tout.
la société vous est reconnaissante pour vos sacrifices ....et vous toucherez peut-être même la retraîte un jour, c'est pas de la chance, c'est programmé. c'est bien, c'est trés bien.
ben moi, je suis le dernier des branleurs,j'aurais jamais de retraîte , j'ai refusé le CDI en france,
et j'ai passé la majeure partie de mon temps sous les cocotiers et compte bien repartir au plus vite.
c'est pas de la chance non plus: c'est programmé.

"ma lucidité se tient dans mon froc" -léo ferré

13 juin 2008

bonsoir , culsec,

cà va mieux ?

13 juin 2008

et

.tout comme le petit berger andalous de l"Alchimiste" qui après avoir fait le tour du monde pour chercher le trésor, Son Trésor, se rendit compte en rentrant chez lui, qu'il était en fait sous ses yeux...
:doc:

13 juin 2008

le blues de la quarantaine

va passer une semaine aux restos, parle avec tes enfants et leurs potes,c'est eux qui te remonteront le moral! ....va marcher dans la forêt....c'est pas ton environnement le problème, puisque tu n'as pas de vrai problème matériel.Le malaise est à l'intérieur de toi même.
Tout le monde un jour ou l'autre a des états d'âme...Si c'est insupportable, suis les conseils de JP, fais toi aider par un pro.Essaye de positiver sur le monde qui t'entoure, mais aie confiance en toi, ça t'aidera à faire confiance aux autres, et si tu veux changer ta vie,quand tu auras décidé, les autres pourront t'aider, pas le contraire.
Pour moi, il n'y a rien de plus précieux que la famille, même pas les bateaux ni les cocotiers....dans ces pays imbéciles ou jamais il ne pleut...(tout ça pour dire ou je me plais).
Allez, courage, si tu trouves que ton entreprise peut mieux faire, tu es dedans,le mieux placé pour la faire bouger de l'intérieur!!...Résiste!!!

23 déc. 201223 déc. 2012

Encore merci à tous les contributeurs de ce fil, je viens de le relire avec beaucoup d'intérêt.
4 ans et demi après l'avoir lancé je suis à la même place. Faut croire qu'elle n'est pas si mauvaise. Assis sur mes états d'âme, j'ai pris le train chaque jour, ce qui finalement ne m'a pas donné un deuxième trou du cul, juste quelques raideurs dans la nuque à force de dormir assis.
Ma mission se termine bientôt, je ne sais pas quelle sera la suivante, c'est la glorieuse incertitude des SSII. Peut-être que la case chômage me mettra le nez dans une merde où les états d'âme n'ont pas droit de cité.
En attendant, la dualité m'habite toujours autant, et je ferais bien un petit tour de quelques années en mer, histoire de la mettre à l'épreuve du vent. Mais c'est pas pour tout de suite. Alors, en attendant, je continue de regarder par la fenêtre. J'y vois toujours des bateaux voguant vers l'horizon.
Bon vent à ceux qui en profitent !

23 déc. 2012

Tu as une belle plume, écris...vraiment(peut-être une piste?)
Il n'y a ni bons ni mauvais choix, et l'on peut toujours changer de chemin en route. Certes on peut y laisser des plumes, mais la conscience est à ce prix. On se mouille où pas.
Mais vivre en se disant que ce sera (peut-être) mieux plus tard, est, selon moi, une erreur. Il n'y a pas de plus tard...C'est juste une sucette.
Ça me rappelle une pub esso avec les piafs dans le nid, le bec grand ouvert. Notre angoisse, nos "responsabilités", et toutes ces bouches à nourrir qui comptent sur nous, l'horreur!
Et ton image de l'homme qui regarde par la fenêtre me fait revenir en mémoire la fin du livre de Vito Dumas, une grande tristesse mon ami...
Tu me paraît cynique à ton égard, et selon toi:" as-tu le droit d'être heureux?"
La position "ni pour ni contre, bien au contraire" doit être intenable, car tu (te) dénonces, (soucis d'exorcisme?) mais ne fais pas le mouvement vers le changement. Que crains-tu de perdre? À la cinquantaine, je suis persuadé que tu ne te racontes plus d'histoires, alors?
Enfin, bon, on discute, je ne suis pas mieux loti que quiconque, et je te parle comme nous discuterions devant un café, fraternellement, car tes lignes m'ont touché, et te voir agiter ton mouchoir m'émeut, voilà.

23 déc. 2012

Est ce du cynisme que de penser qu'on est là comme on aurait pu être ailleurs? Lorsqu'on se pose la question de l'utilité du changement?
De l'absurde de la quête d'un ailleurs l'assimilant à un meilleur, alors que celui ci n'existe pas?
Seul le bien peut exister et seulement maintenant et ici, qu'il n'est pas relatif mais absolu, qu'il n'est lié à rien d'autre qu'au plus profond de nous, le plus enfoui: nous même, la Vie.

23 déc. 201223 déc. 2012

Bonjour

Le vrai cynisme est d avoir fait croire qu on voulait bouger tout en maudissant son job et son employeur .

Je retiens simplement d avoir rencontre de bien moins hypocrites au bar du coin .

23 déc. 2012

pas compris

23 déc. 201223 déc. 2012

Les notions de devoir et de pouvoir restent, bien sûr, subjectives. Mais dans ce cas de figure Culsec nous rend témoins et nous demande de participer. Dans quel but?
La monde auquel il participe est le nôtre; il n'existe que parce que nous le consommons. Le bien, le mal, dans tout ça? Je me garderai de trancher, ne connaissant pas leur valeur absolue.
Toutefois j'émet des réserves sur l'acte de se critiquer soi-même, comme si l'acte nous absolvait, puisque nous savons que rien ne va changer. Prendre le monde à témoin de son ignominie (étymologiquement) comme pour dire:" je suis lâche, mais je l'avoue en public, et ma vie, ce gâchis, est ma punition"
Comme disait quelqu'un: " si un homme est lâche, c'est qu'il est capable de volonté"
Nos marges de manoeuvre ne sont pas forcément élastiques et les engagement que certains prennent dans la vie les restreignent encore (famille, possessions, profession) et dire que l'on aurait pu faire d'autres choix me paraît léger. En effet, nous faisons les choix correspondant à ce que nous sommes.
Certains ne savent pas changer. Dès lors que tu a bougé des Marquises, quelque-chose t'a bloqué, Thierry. Tu dois savoir quoi. Et j'ajoute que tu sais aussi que faire pour sortir de cette ornière, mais comme toujours, le dire c'est bien, le faire c'est mieux...
(en aparté, tu n'as pas de lien avec Pierre Sicard, qui vivait au venez da les années 90?)

23 déc. 2012

Bonjour,

C’est le deuxième fil de Culsec que je lis. Lancés chacun il y a quatre ans et réactivés aujourd’hui (l’autre s’appelle « qu’est ce qui nous pousse »). Tous les deux sont bien rédigés, bien relancés, bref bien sous tous rapports. A chaque fois ils suscitent la même empathie, le même désir d’aider.
Quand une situation se reproduit ainsi à l’identique, selon la même structure, le même scénario je me demande ce qui la gouverne. Sur l’autre fil Culsec nous donne la clé : « merci à vous d'avoir relancé cette discussion, je me sens moins seul. Continuez, vos avis m'intéressent et me passionnent. »
Là, je comprends que nous sommes dans un jeu psychologique au sens que lui donne Eric Berne dans son livre « Des jeux et des Hommes »
Le nouveau jeu de Culsec serait : « Au secours sortez-moi de là » Il n’aurait jamais de fin et il en serait le gagnant jusqu’à l’épuisement de ceux qui cherchent à l’aider.
La vie est pleine de jeux, mieux vaut être un joueur conscient surtout si les règles sont un peu masquées.

23 déc. 2012

Merci, matelot, ouf, ça y est, moi je suis épuisé...

24 déc. 2012

Ce fil m'a rappelé le bouquin de laurent Gounelle

pochetroc.fr[...]le.html

Il y a différents enseignements dans cette histoire dont un que j'ai retenu, on a toujours une possibilité de choix, quitte à renoncer à certaines choses, cela peut être douloureux, mais nous avons toujours une part de choix.. Je ne sais pas si c'est une vérité universelle ( il y a probablement des cas ou on se demande ou il était ce fameux choix) mais cependant ... Donc je l'ai trouvé pas mal ce bouquin (c'est pas moi l'auteur, je suis un chimiste dans l'industrie) et ça rejoint un peu cette thématique.
<°))))><

24 déc. 2012

Réponse collégiale: on est au troquet, et qu'au troquet on a parfois l'occasion de s'épancher, quitte à faire un peu chier l'infortuné qui passe par là. On n'attend pas forcément une aide, juste une oreille attentive, avec parfois la chance de rencontrer plus qu'une oreille: un echo. Je ne crois pas être le seul contributeur de ce forum qui souffre un peu du poids des contingences.
J'ai des états d'âme, mais j'ai fait des choix dictés par la raison (encore que le coeur n'y soit pas pour rien). Je m'y tiens, également par raison, mais je ne perds pas espoir de pouvoir un jour réconcilier dans un projet de vie raison et passion. Pour l'instant, je n'en vois pas les contours, alors je continue à chercher. Peut-être faut-il tout simplement changer, partir, sans chercher à voir la terre avant d'avoir traversé. Mais dans le monde que nous vivons, c'est un poil inconscient. J'ai par le passé fait pas mal de choses grâce à cette inconscience, aujourd'hui je me sens responsable de ma famille, c'est toute la différence et la difficulté. Que ceux qui se sentent sûrs de leurs choix ne se croient pas obligés de verser une larme (ni les autres d'ailleurs). On cause, voilà tout.

24 déc. 2012

pffff. tu mets de l'argent de coté, le jour ou tes enfants sont indépendants, tu pars en bateau. Pas la peine d'en faire un roman. Si tu gagne bien ta vie tu peux le faire, ou est le problème?

25 déc. 2012

C'est effectivement aussi simple que ça, tous comptes faits. Le tout est de tenir jusque là. Au moment où j'ai lancé ce fil, ça me paraissait insurmontable, et j'ai déjà tenu 4 ans. Plus que 4 ou 5 (ou 18 jusqu'à la retraite)... :scie:

25 déc. 2012

Je me suis fais virer. Mais je ne l'avais pas décidé. Du moins pas consciemment. J'en avais marre de ce patron, mais pas au point de lui claquer la porte au nez. C'est arrivé plus vite que prévu, mais ça m'a permis de faire autre chose. J'avais un contrat à tenir mais j'étais libre de faire comme je voulais.
Je ne lui en ai jamais voulu, parceque finalement, il m'avait fait grandir.

25 déc. 201225 déc. 2012

la retraite??? quelle retraite...? :reflechi:

25 déc. 201225 déc. 2012

Fait toi virer, ça t'évite de décider. Comme ça tu ne peux pas t'accuser de t'être fait mal; c'est de la faute à l'autre... :mdr:

25 déc. 2012

salut culsec,
je compatis serieusement a ton desarroi.
pour etre passe par la moi aussi, dans mon domaine, je comprend tres bien ta demarche.
perso, j'ai fait un choix extreme, et j'ai envoye tous ces salopards au diable...
j'ai tout bazarde, ferme mon compte en banque francais,et on a pris un aller simple.

notre seul regret est de ne pas avoir percute plus tot....

merde pour la suite culsec,

La Giraglia

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