à la cape en trois-mâts barque

bonjour,

pour des recherches personnelles je cherche des infos sur les méthodes de cape pour des gros voiliers (dans mon cas, un trois mâts barque, mais j'imagine que ce n'est pas si différent entre chaque type de gréement).

est ce que cela se pratiquait / se pratique ?
sous quelle voilure ?
quels problèmes ou enjeux liés ?

précision, ma question porte surtout sur une prise de cape nocturne avant atterrissage, pas forcément par gros temps...

si des savants peuvent m'éclairer....
merci !

L'équipage
13 déc. 2018
13 déc. 2018

Voir le voyage de l'Hermione en Méditerranée.

13 déc. 2018

rien trouvé sur le blog....

13 déc. 2018

Oui cela se pratiquait régulièrement, ils croisaient les vergues pour maintenir le bateau à la cape pour prendre un pilote au large par exemple.

13 déc. 201813 déc. 2018

@ Philou2. Ce que tu évoques est la panne qui permettait d'arrêter le bateau en masquant les voile d'avant.
La cape est une manoeuvre de gros temps pour soulager le navire. Je ne suis pas certain que les grands voiliers prenaient la cape. En revanche, ils mettaient en fuite sous voilure très réduire ou à sec de toile ("à mâts et à cordes").
A titre d'exemple, les gros thoniers de l'Indien prennent la cape en avant très lente face aux vagues.

13 déc. 201813 déc. 2018

Un exemple de mise en panne au large, à l'entrée de la Manche, pour embarquer un pilote du Havre.
C'est ce qui était demandé par le créateur du post.

13 déc. 2018

Lulu2
perso j ai appris (il y a qques années) que la mise à la cape (prendre la cape) est pour arréter le navire
grand voile bordée plat , genois à contre et barre dessous
donc pour moi l'initiateur du fil demande une mise à la cape
après si tu ramenes la barre ton navire redemarre et prend la cape courante
Ceci si mes souvenirs sont bons ou que les termes n'ont pas changé a moins que j'ai tout faux

13 déc. 2018

Elle est de Yves DELFO, j'aime beaucoup aussi .

16 déc. 2018

Il ressemble énormément aux tabelaux de Marin Marie...

www.marin-marie.info[...]rqu.jpg

Comment se fait il que la voile au milieu soit à contre sens des autres ?
...
Pour l'Hermione baie de Rosas, c'était une drôle de cape, avec moteur la moitié de la journée face à la tram.

13 déc. 2018

L'initiateur du fil parlait de cape alors que sa question portait sans doute plutôt sur la panne. A question imprécise, réponses hétéroclites ...
Sur l'image de Philou2, le grand voilier n'est probablement pas en panne. Il a ralenti en serrant les hautes voiles ainsi que la brigantine, en mettant la grand'voile en pouillouse et en brassant partout tribord au maximum, au point que le petit hunier renvoie dans le grand. Le pilote a choquée l'écoute de grand'voile pour ralentir aussi et attendre son canot.

13 déc. 201816 juin 2020

Si les deux manoeuvres portent des noms différents, c'est qu'elles sont généralement différentes dans leur consistance (l'univers maritime ne se limite pas aux voiliers de plaisance standardisés) ou dans leurs conditions d'emploi.
Il y a un appauvrissement du vocabulaire marin pourtant riche et subtile. Méconnaissance, ignorance, paresse intellectuelle, usage déviant ?... Vocabulaire pauvre, pensée pauvre.

13 déc. 2018

Bonjour Philou2
de qui est cette toile ? Superbe.

13 déc. 2018

la pilotine est impressionnante de vérité, l’atmosphère aussi
Merci

13 déc. 2018

Les grands voiliers du XVIII è masquaient les huniers pour mettre en panne. Par gros temps ils diminuaient la voilure de plus en plus et avaient de lourdes voiles de cape. il y a un récit où, à sec de toile,pendant un ouragan, le capitaine fait carrément abattre la misaine, pour garder le bateau bout aux lames. ils utilisaient aussi les ancres flottantes.

13 déc. 2018

merci pour les réponses, désolé d'être peu précis.
sur mon petit bateau, en solo, lorsque je veux prendre un ris, affaler et ferler la gv proprement, faire miction, faire le point tranquillement, relever un casier ou sortir une bonite qui tire un peu trop sans lui arracher le museau, je borde le foc à plat, je vire et dès que le bout au vent est passé j'amarre la barre à contre. j'appelle ça, peut être à tort, me mettre à la cape. 
jamais employé "mettre en panne"... pour moi ça correspondait surtout au choqué général des voiles à 1mn45 avant le départ de la régate, la mise en panne.
du coup la question était : est ce que les grands voiliers avaient ce genre d'opération ? et ce, surtout dans les petits airs, par exemple une nuit avant un atterrissage un peu hasardeux, pour attendre un pilote ou un navire dans les navigations en convoi, pour attendre la renverse pour passer un cap, etc. etc.

13 déc. 2018

Oui, bien sûr, les grands voiliers mettaient en panne. C'était une manoeuvre relativement fréquente. Ils masquaient les voiles d'avant (les brassaient à contre) ce qui donnait au navire un équilibre en travers du vent, en dérive lente. Mettre en panne ou remettre en route n'était toutefois pas une petite manoeuvre ; cela mobilisait une bonne partie de l'équipage.
A titre de comparaison, sur le Belem qui est un relativement petit bateau, pour remettre en route après avoir fait chapelle, cela prend une bonne demi-heure de manoeuvre avec les deux bordées de gabiers.

13 déc. 201816 juin 2020

Sans doute ce n'est pas totalement la réponse, mais peut-être que cet extrait du "Traité de Manœuvre" de l'Ecole Navale propose quelques pistes de réflexions .


13 déc. 201816 juin 2020

Salut calhóc , j'ai trouvé ça.

13 déc. 201816 juin 2020

Et la chronologie de réduction. J’espère que ce sera lisible.

13 déc. 201816 juin 2020

En suivant bon ça marche tres mal ce soir , si cela t interesse j ai toute les manoeuvres détaillés avec des planches , et je te les fais passer si tu veux.plus tard.

17 déc. 2018

merci loupeis, c'est déjà plus qu'il ne m'en fallait ! il a l'air intéressant ton bouquin.

17 déc. 2018

Livre de vieux. :pouce: et (ex) passioné. Je l 'avais presque oublié. Si ça ressort on a bien fait de le garder

13 déc. 201813 déc. 2018

Manœuvres de réduction jusqu'a la cape, selon les allures, et le comportement du navire.

16 déc. 2018

Le problème aujourd'hui, Loupeis, c'est qu'il n'hésite pas à s'appuyer du/des moteurs, on le voit bien avec l'Hermione La Fayette, dans son périple en Méditerranée. Ou à l'inverse, dans son voyage inaugurale pour les States(au large du Portugal), ou il n'a pas hésité à mettre les moteurs, pour éviter du mauvais temps.

17 déc. 2018

merci pour toutes les réponses, j'espère en faire bon usage.

je profite de vos connaissances pour une autre question du genre...
dans quelle mesure la notion de près existe elle pour les grands voiliers? on lit souvent "au plus près", mais à quoi cela correspond t-il ? (j'imagine bien que ce n'est pas le près d'un dragon, mais ... 50°, 60°, 90° ?)

18 déc. 2018

" Un vaisseau bon voilier qui louvoie pour gagner au vent, oriente parfaitement, lorsque la quille fait un angle de 6 rhumbs ou 67°30 avec la direction du vent"
Album du marin, P.C.Causse, MDCCCXXXVI

17 déc. 2018

Le Belem tire des bords carrés. Mais le fardage des superstructures et les hélices nuisent aux performances au près.
Il me semble que les grands voiliers qui passaient le Horn contre le vent faisaient un près à 80° du vent. Cela demandait donc un certain temps.

17 déc. 2018

et très souvent fait des virement lof pour lof qui prenait du temps

17 déc. 2018

En lisant les livres de Alexander Kent ou de Patrick O'brian on a une bonne idée de ce qu'il faut faire et comment. En plus c'est intéressant.

20 déc. 2018

Il faut surtout lire l'original, "les aventures du Captain HORNBLOWER" de C.S. Forrester, en deux gros volumes chez bouquin.

18 déc. 2018

Le près sur les grands voiliers impliquait une configuration particulière de la voilure. D'une part parce que le brassage des vergues était limité par le gréement dormant et, d'autre part, parce que certaines voiles renvoyaient dans d'autres qui devaient donc être carguées. C'est là que les boulines étaient utiles pour éviter que des voiles ne prennent à contre.

19 déc. 2018

Si vous vous intéressez aux grands voiliers il y a trois livres que j’avais trouvés particulièrement intéressants :
- L’autobiographie de James Bisset « à la voile autour du monde »
- L’Autobiographie de Von Luckner (je ne me souviens plus du titre exact)
- Un roman mais très bien documenté : « ceux de la Galatée » de Vercel.
Peut être connaissez vous déjà mais cela peut intéresser d’autres personnes sur ce fil

19 déc. 2018

Les romans nautiques de Roger Vercel sont étonnants de veracité alors qu'il n'a jamais mis les pieds sur un bateau. Il parlait longuement avec les commandants des navires et y puisait la matière de ses romans.

19 déc. 2018

@ Lulu2: Son fils André était notre professeur de dessin d'art , un très bon.

Donc, j'ai vu passer sur le tube des vieux films en N&B Sur des grands voiliers dans des furies de temps. Taper la requète en allemand et anglais.

Calhòc 2 ?: MP Pour un autre sujet.

Phare du monde

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2022