Yann Quenet est reparti pour un tour du monde - 2

Yann en route pour Saint-Pierre et Miquelon.

Suivi : share.garmin.com[...]ALUCHON
mot de passe : Baluche

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1- www.hisse-et-oh.com[...]monde-1

L'équipage
30 mai 2025
30 mai 2025

Ce soir, il vient de franchir 38° N et avance à 2 nds.

31 mai 202531 mai 2025

Merci Sailortoun d'avoir ouvert la suite. 😉

01 juin 2025

Il est à la latitude de New-York... plus que 500 milles, avec toujours du bon vent portant, semble-t-il !

03 juin 202503 juin 2025

La position de Baluchon n'a pas été actualisée depuis ce matin 9h26, alors que d'habitude, c'est toutes les heures ou deux heures...
Il était proche de 42°N 62 W, avec un vent contraire de 10 nds de NE.

03 juin 2025

Avez-vous vu sa boucle entre le 27 et le 30 mai? J'imagine qu'il a été pris dans le courant du Gulf Stream, la carte des courants de Windy correspond assez bien.

03 juin 2025

C'est possible en effet, lui seul saura le dire ?
ça correspondait aussi à une période anticyclonique, possible pétole.

03 juin 2025

Nouvelle position à 19h41.
On voit bien l'interruption du tracé.

03 juin 2025

ok c'est bon ! il a l'air de galérer dans du vent contraire à petite vitesse.

04 juin 2025

Interruption à nouveau... depuis hier soir 22h41.

04 juin 2025

Remis à jour à l'instant... il a dû tirer un bord vers le NE.

04 juin 2025

Ça lui arrive souvent.😉

04 juin 2025

J'avais pas remarqué avant... ;-)

04 juin 2025

A mon avis, Bébert à parfois la flemme. ;-)

07 juin 2025

Il devrait être à environ 300 milles de St Pierre.

08 juin 2025

Baluchon au large d'un sourire.😊

08 juin 2025

Il en a fait le tour largement par le Sud-Est.
Cette île appartient encore à "Her Majesty the Queen..." ? ou cette video n'est pas récente ?
Même là, y a des toutous !

08 juin 2025

La vidéo daterait de 2020 d'après le générique de fin.
Quelques infos...
fr.wikipedia.org[...]Canada)

09 juin 2025

Je lance les paris : ETA jeudi 12/06 en fonction de ce que dit Windy ce matin...

10 juin 2025

Je ne saurais dire sa date d'arrivée, mais il est sur la bonne route, avec quelques interruptions !!! 😉

10 juin 202510 juin 2025

Plus qu'un degré de latitude... il pourrait arriver demain ?
C'est la pleine lune, en plus cette nuit.

11 juin 202511 juin 2025

Les derniers milles pour Baluchon.
C'est le milieu de la matinée à St Pierre, en heure locale TU-4, je crois.
Il y a une webcam sur Windy... on va peut-être voir son arrivée en live !

Bravo à lui en tout cas, encore une traversée osée pour son "micro-voilier".

Il était parti de St Martin le 3 mai, ça fait donc 39 jours... et une vitessse moyenne d'environ 2 nds. Faut y croire, mais il l'a fait.

11 juin 2025

J'en avait un peu marre de copier sa position sur Windy pour avoir une idée des conditions qu'il rencontre donc j'ai fait ça : regatt.fr[...]S/paths

11 juin 2025

Ça sent bon !

11 juin 202511 juin 2025

D'après le tracking, il entre dans le port... mais le temps est complètement bouché, aucune visi, avec du vent fort de Sud !

Avant de quitter les Antilles, il savait déjà qu'il serait attendu à St Pierre !

la1ere.franceinfo.fr[...]63.html

11 juin 2025

Effectivement, c'est un peu bouché...

11 juin 202511 juin 2025
11 juin 2025

Bravo encore !

11 juin 2025

Cool, merci à ceux qui le suivent de partager leurs infos.

12 juin 202512 juin 2025

Elle est superbe cette photo, ce face à face !
www.facebook.com[...]/photo

12 juin 2025

Plus impressionné par ce trajet que tous les autres !

12 juin 2025

Oui, bien d'accord ! Une part de chance aussi... qui sourit toujours aux audacieux !

12 juin 2025

bravo Yann ! 😍

13 juin 2025

Yann nous raconte sa traversée, un problème de GV dans un gros grain, et l'humidité constante.

Juste un extrait, je ne suis pas inscris sur fb...
"Pour ceux qui le souhaitent, un peu de lecture, récit de la traversée de Baluchon de saint-Martin à Saint-Pierre & Miquelon...
Photos: Erwan, Benoît.
Saint-Martin, Mai 2025.
Cela va faire bientôt cinq mois que je végète aux Antilles à enchaîner des petits sauts de puce ridicules d'îles en îles. Cette attente commence sérieusement à me sortir par les trous de nez. Heureusement, l’ambiance sur le chantier naval de Geminga, où l’on m’a gentiment attribué un bout de ponton depuis quelques semaines est formidable. Ici, les journées vibrent au rythme des marins bricoleurs : ça ponce, ça strate, ça meule à longueur de journée dans des nuages de poussière et d’odeurs de résine. Chaque soir, comme un rituel immuable, tout ce petit monde se retrouve au bar du chantier pour des parties de billard endiablées.
Cette atmosphère de bidouille et d’entraide me convient infiniment mieux que l’ambiance guindée des marinas "prout-prout" aseptisées, ou l’étouffante promiscuité des mouillages surpeuplés qui étaient le lot de Baluchon jusqu'à présent.
Pourtant, malgré la sympathique bulle de camaraderie du chantier, l’appel du large se fait de plus en plus pressant. J’éprouve un besoin d’immensité, d’horizons vierges, de solitude, des grands espaces marins. Ici, dans les Caraïbes, il y a toujours une île à l’horizon pour te rappeler que l’on n’est jamais vraiment perdu. Impossible de se fondre dans l'infini, de s’oublier entre ciel et mer. C’est déprimant à la longue. Plus déprimant encore, les mouillages sont envahis par des flottes de catamarans de location, transportant leur cargaison de touristes venus plonger dans les eaux turquoises et s’émerveiller devant les paysages de cartes postales.
Je n’ai pourtant rien à reprocher à ces vacanciers ; après tout, ils profitent eux aussi de ces petits coin de paradis. Mais je ne peux m’empêcher de ressentir une gêne à partager ces espaces avec eux. Peut-être est-ce la peur d’être assimilé à leur image : celle de l´insouciant, venu s’offrir une tranche de bon temps exotique avant de regagner sa routine sans même une petite pensée pour ceux qui sont restés trimer sous la grisaille métropolitaine.
Au fond, c’est absurde d'avoir ce genre de pensée. Je ne dois rien à personne et je n’ai pas à me soucier de ce que l’on pense de moi. Pourtant, je culpabilise. L’idée que l’on puisse me réduire à un simple vacancier me dérange, m’irrite même. Je ressens, que ni moi ni Baluchon avons notre place ici, à errer mollement entre deux îles. Nous, on est fait pour le grand large, pour le mouvement, pour l’inconnu. L’immobilisme nous tue à petit feu, si l’on y prend garde, on peut facilement comme beaucoup de navigateurs s’échouer ici pour des années à cuire sous le soleil et le rhum local.
Plus d’une fois, au cours de cette interminable période d'attente, l’envie furieuse de claquer la porte de ces eaux closes m’a traversé l’esprit. L’appel du large me titillait, me suppliait de lever l’ancre et de m’échapper vers l’infini. Mais chaque fois, la raison, ou plutôt une forme de couardise mêlée à de l'instinct de survie, reprenait le dessus. Affronter l’Atlantique Nord en plein hiver aurait été une folie pure. Après tout, attendre quelques mois de plus sous les tropiques n’est pas non plus la pire épreuve au monde…
N’empêche, l’impatience me ronge, et Baluchon aussi trépigne. Malgré l'antifouling hors de prix appliqué en Bretagne avant le départ, je dois plonger chaque semaine pour enlever la verdure qui colonise la coque à une vitesse déconcertante. Un bateau n’est pas fait pour rester immobile à se dandiner dans le clapot doux des lagons. Il est grand temps, de larguer les amarres et de retrouver notre véritable élément et se diriger plein Nord vers Saint-Pierre et Miquelon.
Saint-Pierre, tout proche du Canada me paraît une bonne destination, ayant une sorte de phobie de la paperasse, rentrer directement dans un pays anglo-saxon complètement obnubilé par les démarches administratives à n’en plus finir me rebute un peu. Que la vie serait plus simple si la terre n’était qu’un seul pays et les citoyens libres de circuler où bon leur semblent....
Pour sortir du lagon de Saint-Martin, il faut emprunter un petit chenal, et franchir un pont s’ouvrant deux fois par jour à heures fixes, mais les heures fixes, c’est évidemment fait pour les grands bateaux de grandes personnes. Pour Baluchon en revanche, pas besoin d’horaires, il suffit juste d’enlever le mât, un jeu d’enfant qui prend moins d’une minute, surtout avec la nouvelle boîte à mât qui facilite grandement la chose. Je passe sous le pont à la Godille, accompagné par Hervé, mon pote de Trebeurden de passage à Saint-Martin. Je jette l’ancre côté mer, histoire de fignoler certains détails et envoyer quelques messages avant de partir.
En voulant recharger ma caméra, je me rends compte que mes petites batteries au lithium sont de nouveau complètement à plat, c’est énervant à la longue, ça devient une habitude, même si elles ne servent pas à grand chose d’autre qu’à charger ma lampe frontale, ma liseuse et mon smartphone. Je n’arrive pas à me faire à ces batteries, je me jure de m’en débarrasser à la prochaine escale. Je compte désormais sur mon unique batterie au gel, qui malgré son grand âge, gérera, je l'espère, très bien l’affaire pour cette étape de 1800 milles.
Autre problème, mon petit boîtier électronique sensé envoyer mon signal AIS, indique un message d’erreur, ça m’embête un peu plus, car aux alentours de Terre-Neuve, le brouillard règne en maître, pouvoir être repérer par les autres bateaux peut s’avérer utile. J’ai beau débrancher rebrancher les fils de connexion, rien n’y fait, j’aurais dû vérifier ça avant, je n’ai vraiment aucune envie de retourner à terre pour faire réparer ce truc. L’idée me vient que la cause est peut être l'amarrage de la housse de la grand-voile contre la parois intérieure du roof juste à côté de l’antenne de l’AIS. En enlevant la house, le signal revient, tout rentre dans l’ordre. C’est parti mon kiki, il n’y a plus qu’à plonger pour nettoyer un peu la coque et à nous le large pour au moins un mois de navigation...
Les premiers jours, le vent est mollasson, Baluchon fait son bigorneau, se traîne. Bien fait pour moi, car les navigateurs adeptes des algorithmes et des prévisions météo m’avaient bien prévenu qu’il fallait attendre et partir une semaine plus tard. Les prévisions, ce n’est pas fait pour les chiens! Une bulle sans vent s’est abattue sur les tropiques, ce qui est assez rare au royaume des alizés.
Le troisième jours, il n’y absolument plus un pet de vent, j’arrive péniblement à parcourir 8 milles dans la journée, de quoi rendre dingue n’importe quel marin pressé. Mais se traîner n’a aucune importance pour moi, j’ai à bord au moins une centaine de boîtes de sardine et de maquereau et de paquets de nouilles chinoises et presque autant de repas lyophilisés. En plus des 70 litres d’eau embarqué, on m’a donné pendant l’escale à Marie-Galante un déssanilisateur manuel tout neuf issue d’un rebut de matériel de survie d’un avion de ligne. Je peux donc sans même me rationner passer des mois sur l’océan."
www.facebook.com[...]295180/

Bonjour à toutes et tous.
Merci monsieur Yann !!! Une grande bouffée d’air marin, de vents divers et variés, de mer sage ou difficile, de ciels mouvants, de grands espaces libres et heureux … merci beaucoup !!! Denis et Democrite

Une petite sortie de Baluchon, trop courte vidéo...
"Baluchon à la fête des marins de Saint-Pierre-et-Miquelon".
www.facebook.com[...]324418/

Rapide !!
Peut-être même plus en sortant les parbats ...

haaa mais pourquoi si peuuu 😭 J'espère qu'il écrira un autre bouquin...

2013-05-31 - Phare près de Stokksund (Norvège)

Phare du monde

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2013-05-31 - Phare près de Stokksund (Norvège)

2022