Voyager en bateau pour rencontrer les autres ou pour rester entre soi ?

Mon idée du voyage (pas forcément en voilier) a toujours été de ne pas seulement visiter d’autres pays mais aussi de découvrir d’autres modes de vie et de partager d’autres cultures. Mon conjoint étant voileux, le bateau me semble le moyen idéal pour réaliser cela. Mais au travers de mes lectures et des échanges avec les équipages que nous connaissons, je me demande si c’est bien le cas. Je ne parle pas des voyages hors des sentiers battus, mais des circuits plus classiques type tour de l’atlantique. J’ai l’impression que beaucoup de gens ont surtout des contacts avec les autres équipages, et même surtout avec les équipages du même pays ou de la même langue. Ce n’est pas une critique, c’est assez compréhensible car lorsqu’on partage la même expérience (voyage en bateau) on a forcément des choses à se dire et c’est plus simple quand on parle la même langue. Lors de nos navigations de vacances, pour l’instant limitées à l’Europe, j’ai trouvé aussi que c’était plus facile avec des francophones, on aide un bateau à s’amarrer, on échange quelques mots et on se retrouve assez naturellement à prendre l’apéro ensemble. Et j’ai trouvé que même les enfants, dont on dit qu’ils n’ont pas la barrière de la langue, étaient plus à l’aise avec des enfants parlant français. Ce mode de vie avec les bateaux copains ne me déplairait pas, mais j’ai l’impression que les contacts avec la population des pays visités peuvent être aussi superficiels que lorsqu’on prend l’avion pour visiter un pays pendant les vacances.

J’aimerais bien avoir vos avis et expériences sur le sujet.

L'équipage
08 déc. 2022
08 déc. 2022

A moins de sortir des sentiers battus touristiques que ce soit en voyageant en voilier ou par un autre moyen de transport les contacts locaux sont éphémères et le plus souvent superficiels. Pour dépasser ce stade il faut s’immerger dans la vie locale, y travailler et parler la langue, et pas comme expatriés qui souvent vivent entre eux en circuit fermé.


08 déc. 2022

Ton impression est exacte dans la mesure où on se comporte en touriste, qu'on arrive en avion ou en voilier...
Il faut rester un certain temps au même endroit pour faire connaissance avec les gens du coin ; fréquenter les endroits où ils se trouvent ; faire le premier pas...
En premier lieu parler leur langue, évidemment.
Les enfants à bord sont un bon moyen généralement de lier connaissance.

C'est en restant plusieurs mois dans un mouillage pour cause de travail à terre que j'ai lié le plus de contacts avec les autochtones.


08 déc. 202208 déc. 2022

Je rejoins cette impression.
Le voyage terrestre est, de part sa nature, bien plus source de rencontres hors homologues voyageurs.
Beaucoup de blogs de voyageurs nautiques confortent cet état de faits.


08 déc. 202208 déc. 2022

C'est un questionnement qui me travaille également. J'ai beaucoup voyagé en stop - des dizaines de milliers de km sur divers continents, traversée des US, etc. - et c'est un contact immédiat avec les autres, avec leur culture. On vous prend en stop : on fait un détour pour vous montrer ceci ou cela, on a la musique dans l'auto-radio, on vous paye un bout de sandwich bien typique, puis on vous invite à passer la nuit au chaud.
C'est sûr qu'en bateau ça va être très différent (mais l'auto-stop en famille ça n'a pas été validé comme projet). On va inventer des moyens, des prétextes pour provoquer la rencontre. J'ai des pistes du fait de mon parcours dans le domaine des arts. On réfléchit à mettre en place une sorte d'expo / oeuvre collaborative itinérante qui serait le sésame pour entrer en contact soit avec les acteurs culturels locaux, soit directement avec les locaux, sur la plage. Bon, pour le moment ce n'est qu'une idée...


Jef-370:Si j'ose émettre une critique : je trouve dommage se se cantonner à la fréquentation des élites autoproclamées et autres parasites subventionnés. Le voyage, ce n'est pas ça. La vraie vie se moque des alibis. ;-)
Je renverse le titre : "Voyager à la rencontre de soi-même ou rester avec les autres ?"
Sans doute un peu des deux... ·le 20 déc. 2022 02:41
08 déc. 2022

Si la voile n’était pas une passion, il est clair que je me tournerais vers le transport terrestre.


Calypso2:c'est bien mon impression les voyages pour moi c'est du terrestre le bateau c'est de la navigation ... enfin en regle general il y a biensur des exceptions ·le 08 déc. 2022 12:19
yvesbtz:Si le plaisir "réel" et pas "phantasmer" de naviguer à la voile n'existe pas...il faut voyager en camping car ! ·le 08 déc. 2022 12:23
Calypso2:pas forcement j'ai ma voisine qui est partie sac à dos avec son mari à pieds jusqu'à Rome ...environ entre 20 et 30km chaque jour ,ils ont fait des rencontres extraordinaire et unique ,·le 08 déc. 2022 12:31
Arzak:Ayant voyagé pas mal en camping car (en famille) enfant, c'est comme en bateau, où l'on "niche" et donc le contact avec "l'autre est moins présent. Je pense qu'a pied, en vélo ou en moto on est bien plus (et bien obligé) d'avoir tout le temps des rapports avec les autres. et pour avoir des rapports avec les autres l'idéal étant de voyager seul, et mieux encore, seule !·le 08 déc. 2022 13:41
08 déc. 2022

Flora a raison : cela dépend surtout du temps que l'on passe dans la même escale.
L'immense majorité des voiliers que je vois au mouillage n'y reste qu'une ou deux nuits maximum. Leur envie semble de faire le maximum de MN en un minimum de temps.
Nous, quand un mouillage/endroit nous plait, on reste 4 ou 5 ou 6 semaines. On ne part que l'orsque le voisinage devient désagréable. Dès lors, on fait connaissance, après une ou deux semaines, avec des locaux que l'on côtoie et qui, habitués à ne voir que des gens de passage, sont surpris de notre présence constante. On se fait alors de vraies connaissances, qui pourraient être des amis et que l'on considère comme tels, et généralement nous recevons de leur part un tas de cadeaux du quotidien. On échange ainsi encore les voeux avec de ces amis connus il y a 6 ou 7 ans et jamais revus depuis. Face Book est très intérressant pour cela. La seule vraie barrière reste celle de la langue.


08 déc. 2022

C'est vrai que le premier plaisir est d'aller sur la mer et y rester longtemps.
Mais les rencontres sont agréables aussi.

Il me semble impératif de parler anglais. Non seulement pour rencontrer les populations, mais surtout pour rencontrer des gens de bateau de tous les pays. Tous les nordiques, allemands, suédois, hollandais parlent très bien anglais, plus les anglophones de langue maternelle, anglais, irlandais, Américains, Australiens ou neo zélandais, mais aussi beaucoup de populations locales des Antilles, du pacifique ou de l'Asie sont couramment anglophones.

Une des causes aux Antilles, du surpeuplement de voiliers dans les iles françaises est l'impossibilité pour beaucoup de parler une autre langue que le français.


Ligerien:Bonjour, c'est normal pour les français de ne parler que le français, c'est la plus belle 😁😁😁😁. 15 ans à travailler avec les anglais, qui ne font pas d'effort pour parler notre chère langue.·le 09 déc. 2022 13:07
08 déc. 202208 déc. 2022

Je pense pour ma part que quand on voyage en bateau, les rencontres se font essentiellement entre gens de bateaux. En ce qui concerne les gens du cru, nous sommes la plupart du temps, et à juste raison, considérés comme des touristes (je n'ai jamais eu aucune illusion là dessus), et pour certaines catégories de populations, le bateau, même le plus modeste, constitue une barrière infranchissable. Il me semble donc que si la motivation première, c'est le voyage et les rencontres, le bateau n'est pas le meilleur support.
Personnellement le voyage en bateau n'a été pour moi qu'un moyen agréable de "faire" du bateau, le voyage étant la cerise sur le gâteau.


08 déc. 2022

Votre intuition est exacte.
Et je ne peux que rejoindre Flora, il faut rester un peu pour commencer a "faire parti des meubles", en faisant un "TDA" a fond la caisse c'est impossible je pense, pas le temps...

Des voileux nous regardaient avec des gros yeux quand on annoncais etre a un endroit depuis 3 mois (duree moyenne de nos escales). alors certe on visite moins de pays, mais le patron du bar ou je vais boire un coup, me sort mon poison sans que j'ai besoin de lui commander et m'appele par mon prenom.

On a fait des fiestas a Santa Maria a picoler jusqu'au lever du jour avec les copain locaux, invité a des cochons grillé ou des grandes soupes, ou on bois et mange gratos (et ou on ce fait engueuler si on veux participer) suivi d'after pas possibles.
Meme genre d'annecdote avec toute une bande de gars venant des bled autour de muros en Galice.
Impossible de vivre des choses du genre en restant 2semaines.

(en tout cas dans mon cas, étant plutot casanier et un peu ours, quelq'un de tres sociable tissera des liens surement plus rapidement).

Meme si il est vrais qu'on a tendance a ce raprocher et sympathiser surtout avec d'autres voileux, et surtout de notre nationalité (et ce même en causant anglais).
c'etais dailleur tres net a santa maria, avec certain soir des bbq composé d'allemand et d'autre des bbq de français.
bien que ce ne soit pas systématique heureusement.


Mbratac:PS: en me relisant je parais donneur de lecon, désolé. je ne veux pas la dire que ma facon de voyager est meilleur, chacun son truc biensur. Par exemple en opposition a BWV988 pour moi le bateau est un moyen, pas une fin en soit. un moyen de transport me permetant de voyager avec ma maison et mon petit confort. le voyage en sac a dos j'ai donné, mais tout les soirs en hotel/guesthouse/tente ca me dis plus rien...Et il raison, voilier ou pas, nous somme avant tout des touristes, comme les backpackers d'ailleurs.·le 08 déc. 2022 13:24
BWV988:Non, non rassure toi, ton texte n'est pas celui d'un donneur de leçon, c'est juste le reflet de ta manière de penser qui est tout à fait respectable.Après, et comme le dit Lorenzo plus bas, tout dépend aussi de son propre comportement, perso je suis plutôt du genre introverti, et je ne ressens pas un grand besoin de me lier, alors que d'autres vont naturellement vers les autres, à chacun sa manière d'être.·le 08 déc. 2022 13:32
Mbratac:Oui tout a fait. j'ai bien remarqué que mon comportement etait tres différent en etant solitaire ou en couple.quand ma compagne est la, on ce suffit a nous meme et somme assez peu tourné vers l'extérieur finalement. tout seul, je me baladais dans le mouillage toquer aux bateaux les inviter manger et trainais au bar pour tailler le bout de gras avec les poivrot du coin. ahah·le 08 déc. 2022 13:39
08 déc. 202208 déc. 2022

Tout dépend de sa capacité à aller facilement vers les autres, même avec une barrière de langue.
j'en connais qui peuvent s'acoquiner très rapidement avec un "étranger". Je les envie un peu, moi qui suis resté toujours un peu timide.
Justement, le fait de quitter son bateau aux escales vous amène au statut de terrestre non lié à un objet de riche, il s'agit alors de savoir aller vers l'autre, même si le contexte culturel/social est dans certains cas très contraignant.

Ma référence voyage préférée, c'est Nicolas Bouvier.
Sans doute aussi parce qu'il était un grand écrivain.


08 déc. 2022

Après, ça dépend où. Tu feras des rencontres plus spontanées au Brésil qu'en Norvège


pepere:De quelle rencontres parle tu ? !!·le 08 déc. 2022 19:45
entre-cotes:En Norvège, alors que nous regardions un jardin qui avait de beaux pommiers, des gens nous ont interpellés de leur balcon. C'était pour nous dire que les pommes rouges étaient les meilleures et qu'ils pouvaient nous passer un sac si nous n'en avions pas. Puis ils nous ont dit de monter chez eux et nous avons passé un excellent moment à discuter autour d'un verre de vin.Ils nous avaient reconnu car ils nous avaient vus sur notre bateau dans la petite Marina où nous avons passé cinq hivernales.Et nous avons eu de nombreuses belles rencontres à bord de bateaux norvégiens de nombreuses fois.Certains sont restés nos amis depuis.·le 09 déc. 2022 07:52
kivoila:Ben moi, j'ai travaillé de nombreuses années avec des Norvégiens et ils ne tapaient sur l'épaule que le vendredi soir ou le samedi soir, cad les jours de cuite collective. Par contre au Brésil, il m'est arrivé de nombreuses fois d'être invité à changer de table pour manger avec des familles alors que j'étais seul.·le 09 déc. 2022 08:50
kivoila:Mais j'aime bien la Norvège. C'est juste... différent.·le 09 déc. 2022 08:53
08 déc. 2022

Au japon, cela devient nettement plus compliqué. Même si les japonais peuvent se monter très affables.
Comme c'est une destination en dehors des grands axes de tour du monde, ils ne doivent pas être nombreux les marins à s'arrêter en ce pays si étonnant mais si difficile à comprendre dans une relation de tous les jours (Nicolas Bouvier le décrit très bien).


creek:Pour ma part j'ai pas mal voyagé en backpack et voyage à vélo aussi en Europe et en Asie entre autres , y compris au Japon du nord au sud où j'ai rencontré ma compagne comme j'avais déjà pas mal fait de voile avant . C'est donc au Japon que j'ai acheté mes deux premiers voiliers y compris celui que j'ai actuellement . Je dirais que c'est vrai qu'en général les Japonais sont plus fermés que dans d'autres pays au niveau " réserve " , mais souvent très sympa et prêts à aider quand on les aborde ou qu'il y a l'occasion . Dans mes voyages à vélo y compris au Japon j'ai quand même beaucoup plus souvent communiqué avec les gens sur place ne serait-ce que pour trouver un endroit pour poser ma tente en camping sauvage ou un hébergement officiel , acheter de la nourriture chaque jour et autres . Quand je navigue sur la côte sud du Japon si je reste très souvent sur mon voilier y compris la nuit à bord , c'est clair que les contacts peuvent facilement être réduits , donc pour l'instant j'alterne plutôt des périples à vélo et des navigations voile pour me perfectionner encore . Mais c'est clair que d'après mon expérience voyager en voilier reste beaucoup plus compliqué /isolé/lent et distant des autres . Si on cherche plus de variétés de rapidité et de faciliter y compris au niveau des contacts et des paysages variés , il vaut mieux à mon sens voyager à vélo , en sac à dos ou autre variante. Préférant par goût les petits voiliers genre pocket cruisers de maximum 8 m plus ou moins , en duo ou en solo y compris, je pense qu'un petit voilier modeste peut plus facilement entrer en contact avec des gens qui peuvent être curieux de voir arriver une coque de noix chez eux , comparé aux gros yachts modernes beaucoup plus" luxueux"·le 09 déc. 2022 04:52
sergio64:Tout à fait d'accord avec toi. Il y a la dimension physique également. À vélo les gens s'identifient plus facilement et jaugent l'effort que tu as fait pour arriver jusqu'à chez eux.. C'est clair que c'est pas comparable au niveau des rencontres. ·le 09 déc. 2022 06:14
08 déc. 2022

Hello,
Je suis assez d'accord avec ceux qui restent longtemps dans un bel endroit.
Ça correspond bien à ma façon de voyager.
Il faut prendre le temps de vivre et rencontrer les gens locaux,d'apprendre la langue et les habitudes;ça ne se fait pas en un jour.
J'ai bien vu que la plupart des équipages ne fréquentent que les autres bateaux,ou sortent au même bar de la marina quand ils y sont,voire critiquent les locaux sans jamais s'y mêler ni faire l'effort de parler leur langue...
Bien sûr on restera toujours un étranger,un voyageur,mais un contact enrichissant est possible si c'est notre nature d'aller vers les autres.
Il peut y avoir plein de centres d'intérêt commun,la bouffe,la musique,le sport,la picole,la pêche etc...
C'est vrai aussi que l'on a facilement tendance à se refermer sur soi dans le cocon qu'est le bateau.
J'ai souvent invité des locaux à bord,à faire des virées ou à les amener sur un voyage dans leur pays,pareil quand j'étais en camion l'été et j'en garde d'excellents souvenirs.


Trimaran:Voyageur?? Plutôt touriste !·le 09 déc. 2022 17:32
08 déc. 2022

Pour avoir fait de long voyage en stop, en camionnette, en voilier, seul, avec une copine ou des amis; si l objectif est de rencontrer des otochtones, alors, la voile est bien le dernier moyen de transport pour ca.
Le mieux c'est seul, en stop et hors des zones touristique.
Cela dit, il y a quand meme moyen de faire des bonnes rencontre en voilier. Comme pour le stop, le mieux, c'est d'aller dans les endroits non touristique.


08 déc. 2022

zetes ringards, les rencontres c'est sur les zozos sociaux, j'ai rencontré mes 10 dernières copines et mes meilleurs amis de toutes nationalités sur les zozos, on raconte sa vie, ses aspirations, un rencart autour d'un verre et voili !
bon sur le zozo HéO c'est pas gagné, quoique, je viens de rencontrer un couple super que je n'avais aucun chance de rencontrer sur un ponton !
ah oui, apprenez aussi quelques langues étrangères, c'est bon pour les neurones et ça aide pas mal, ou alors les noms des joueurs de toutes les équipes de foot ... (avec le badminton j'ai essayer ça marche pas)
ou alors inscrivez-vous à l'ARC hi hi hi ...


09 déc. 2022

Si tu prends ton temps et que tu n’écoutes surtout pas les avis des voileux sur tel ou tel endroit tu feras de supers rencontres :)


09 déc. 2022

J'ai pas mal voyagé en backpack, et à vélo parfois aussi, en Europe, en Asie et autres. et je continue mes navigations plus courtes et perfectionnements, tantôt en France ou au Japon où je suis souvent pour le moment. Mais bien sûr d'après mon expérience je dirais que le voyage terrestre logiquement est beaucoup plus source de rencontres et plus diversifié aussi dans les paysages, même si moins autonome en général comparé à un voilier préparé pour le voyage . Pour ma part j'aime surtout être libre et indépendant en voyage et minimaliste , ne pas m'encombrer de trop de matériel , c'est pour ça que j'ai beaucoup aimé mes voyages à vélo et j'espère encore en refaire quelques-uns . C'est très facile à préparer et très rapide comparé à un voilier pour voyager sur de longues distances. Et au niveau vitesses, même un cycliste moyen, à 20 kms/h de moyenne, peut rapidement dépasser un voilier qui plafonne 6 ou 7 noeuds maximum souvent. . La simplicité, c'est aussi pour ça que mon goût minimaliste va plutôt vers des voiliers modestes, pocket cruisers de 8 m maximum plus ou moins , même en duo ou en solo . Mon voilier actuel au Japon fait 8 m et ça me suffit largement . Par contre il m'a toujours semblé aussi que le voyage en voilier reste beaucoup plus distant des autres, ce qui peut être un avantage pour les gens qui recherchent avant tout la tranquillité ou qui ne sont pas très sociables, mais un inconvénient dans le cas contraire . D'un autre côté un voilier qui reste de taille modeste peut certainement attirer plus facilement les autochtones et les curieux une fois arrivé sur place , c'est aussi l'expérience de pas mal d'entre eux . Toutes ces raisons font que pour le moment tant que je ne suis pas sûr de savoir si j'irai loin en voilier ou pas, je pense dans tous les cas que ça reste un mode de voyage plutôt fait pour les gens "pas très jeunes" ou contemplatifs/solitaires on va dire , qui recherchent un mode de vie ou de voyage assez lent et tranquille en mode ermitage flottant . Donc ça ne m'étonne pas que beaucoup de retraités pensent au voilier à cette période.
Je suis encore loin de la retraite mais en attendant j'essaie d'alterner voyages à terre et expériences en mer


tdm2023:On fait pas non plus tout à fait le même voyage en bateau ou en stop/vélo (c'est évident). Le voyage au long cours - sur plusieurs années et plusieurs continents - en vélo/stop est réservé à une élite d'acharnés radicaux (que je respecte). Dès lors qu'on veut voyager en famille (et éduquer ses enfants) sur le long terme, le voilier (comme le camion aménagé) permettent d'avoir un foyer mobile itinérant. Dire que le voilier est un mode de voyage fait pour les vieux (aka les "pas très jeunes"), c'est peut être un peu un raccourci. Cela dit je partage avec toi le goût du voyage léger (autostop dans mon cas). Le projet que nous construisons aujourd'hui est d'une autre nature et il est construit à plusieurs.·le 09 déc. 2022 08:52
creek:Je te rejoins bien sûr sur sur l'option du choix du bateau ou du camion aménagé si on envisage de voyager en famille . Pour ma part je n'ai pas de gamins et je voyage surtout en solo ou avec ma compagne quand elle est disponible, donc le choix est assez vite fait , c'est souvent backpack en duo ou vélo en solo pour ne pas lui imposer mes trips plus sportif ! . Et au niveau du voilier un 8 m maximum me suffit même en duo, mais au dela de 2, ca devient vite exigu c'est sur·le 09 déc. 2022 11:28
09 déc. 2022

C'est la raison pour laquelle nous sommes restés le plus souvent au moins un mois dans chaque escale des pays où nous avions envie de mieux connaître les gens.
L'avantage de parler couramment anglais est certainement aussi un plus pour avoir des contacts plus profonds.
@kivoalai, en Norvège, on a eu de nombreux contacts spontanés avec les habitants. Et nous y vont gardé depuis de vrais amis.


Trimaran:L'anglais est une langue internationale, dire que dans les pays nordiques ça aide. Sinon??·le 09 déc. 2022 17:37
09 déc. 2022

Étonnantes ces discussions.
j'ai vraiment le sentiment que le débat aurait été tout autre à une autre décennies antérieure surtout si l'on remonte au 20eme siècle.


Trimaran:C'est l'interrogation avant de ce lancer?·le 09 déc. 2022 17:37
09 déc. 202209 déc. 2022

Tout à fait d'accord avec cette remarque de "creek"

"je pense qu'un petit voilier modeste peut plus facilement entrer en contact avec des gens qui peuvent être curieux de voir arriver une coque de noix chez eux , comparé aux gros yachts modernes beaucoup plus" luxueux"


BWV988:Personnellement je n'ai jamais ressenti, lors de mes pérégrinations effectuées à bord de bateaux qui n'ont jamais dépassés 8m, la moindre différence de comportement des autochtones par rapport aux autre plaisanciers navigant sur des bateaux plus grands (je ne parle pas des immenses yachts luxueux avec équipage). Et de toute façon pour certaines catégories de populations pauvres, que ton bateau fasse 6m ou 14m, c'est du pareil au même, nous sommes à leurs yeux des nantis qui se baladent sans rien foutre. ·le 09 déc. 2022 09:54
Flora :):Je pourrais citer plusieurs expériences d'accueil très différent de la part d'autochtones devenus très familiers au fil des semaines, des mois, des années, vis-à-vis des "plaisanciers" de passage.Aux Testigos, en Casamance, aux San Blas, aux Perlas, au Chili par exemple, même en Tunisie et en Algérie !En pratiquant plutôt le troc qu'en payant des services, on ne passe pas pour des nantis.Sans être médecin, mais avec une bonne pharmacie de bord, on peut soigner ou aider dans des zones très reculées, ça crée des liens !·le 09 déc. 2022 11:01
Trimaran:BMW, ce n'est même pas la question de la taille du voilier, tu vis sans travailler, tu es riche.·le 09 déc. 2022 17:39
09 déc. 2022

je pense surtout qu'il n'y a pas de règles. On a parfois le feeling, ça passe bien avec les locaux et parfois non. C'est comme les mouillages. Certains trouvent superbe un coin que les autres trouvent hideux et vice versa.
On a beaucoup de bons accueils un petit peu partout. Par contre, c'est vrai que les copains qu'on a gardé sont plutôt des gens de bateau ou des exilés que des sédentaires.


09 déc. 2022

Ni l'un ni l'autre, si je vis et voyage en bateau c'est pour rester éloigné le plus possible de mes congenères et proche de la nature. Il n'y a rien de plus beau à mes yeux qu'une plage déserte.


carpe diem:Quand on apprécie la nature on passe souvent pour asocial. Je n'ai pas la moindre envie de gonfler mon annexe pour aller à terre quand je suis seule face à un beau paysage. Comme beaucoup d'intervenants je n'ai eu des contacts enrichissants avec des autochtones qu'en voyageant comme eux en bus et en parlant leur langue.·le 09 déc. 2022 12:05
09 déc. 2022

Et puis en 77 on était 5 bateaux au marin!
Aujourd'hui 1500...
Mais pour revenir au sujet, y'en à qui cherchent le contact d'autres pas...


carpe diem:Et seuls au mouillage dans plusieurs îles des Cyclades, invités chez eux par les rares habitants ou partageant le dîner sur la plage avec le paysan qui nous avait amené des fruits. Ils ne savaient pas que j'avais appris un peu de grec quand ils nous ont invités et je n'ai pas regretté mes efforts par la suite.·le 09 déc. 2022 13:04
09 déc. 2022

Autant je trouve que beaucoup de bateaux des années 70/80 sont bien mieux que les baignoires de maintenant, autant je suis toujours enchanté par l'accueil qu'on reçoit un peu partout et que rien n'a vraiment changé (bon, pas au Marin ou à Ste Anne, mais là, j'y vais plus)
Et ça, même dans des lieux touristiques.
L'autre jour, on a passé une soirée d'enfer avec des pêcheurs de Balaou en Guadeloupe, parce qu'on les avait aidés à remonter leur senne, comme passé la nuit du 21 Juin dans un village perdu des Feroe à prier leur dieu et boire du chocolat chaud autour du feu😀. (bon le chocolat est meilleur que le kava tiède fidjien)
Certes Chonchon est mort aux Testigos, mais le monde est toujours accueillant, les rencontres font partie du plaisir et ne me semblent pas plus difficiles.


09 déc. 2022

@voiledunord , c est pas gagné les rencontres , deja tu liras sur HEO qu entre gens de bateau il y a une fracture , certains sur mono veulent pas parler a ceux qui sont sur un cata les considérants pas des marins ou sur mono mais des bateaux baignoires modernes , imagine l esprit ...


BWV988:+1·le 09 déc. 2022 16:53
09 déc. 2022

Pour répondre à la question, je serais tenter de dire, cela dépend de toi.
A priori, je n'aime pas trop les plaisanciers, entre les tueurs d'orques (sous prétexte de gêne pour leur loisir), les faux humanitaires(avec le logo 'voilessansfrontiere', sur le cata!), les familles en 'tda expresse et autres blogueurs(es) aux idées aussi fumantes que le greenwashing, bof bof.
Et pour info 70% sont français.


matelot@19001:Tu oublies ceux qui se font tellement ièch sur leur bateau qu'ils passent tout leur temps sur HEO à répandre leur bile 😆·le 09 déc. 2022 18:00
Trimaran:Ahah!·le 10 déc. 2022 13:27
09 déc. 2022

Hello,
Beaucoup de rencontres très sympas de mon côté, Français, Anglais, Allemands, Sud Africains, citoyens US...equipieres Française, Equatorienne, Taiwanaise, US, Argentine en ce moment...
Quelques belles rencontres avec les locaux, essentiellement en Guada et à Trinidad.
Aucun regret d'avoir quitté le fin fond del'Yonne et du Loiret, hein...😀


09 déc. 2022

dans les nombreuses escales à l'étranger ou je suis passé ,
les lieux de rencontre avec la population ,c'est le marché le matin .les chauffeurs de taxis qui souvent sont des gens diserts
et multilinguistes ce qui facilite le contact .
évidemment il faut y mettre du sien .mais à l'époque ou je voyageais l'étranger n'était pas encore un porte feuille sur pattes .qu'en est'il à présent ?


09 déc. 2022

De ma formulation précédente, certain n'y ont vu que de l'eau et sa baignoire, mais mon propos te répondait, Alain. Je ne ressens pas vraiment de différence dans l'accueil et les rencontres avant et maintenant. Beaucoup de gens de bateau de tous les pays, bien sûr, mais on rencontre aussi beaucoup de gens du coin, tout comme précédemment.
Je pense qu'il y a un type de voyage qui n'a pas changé, ou tu restes longtemps à chaque escale, ou tu prends les taxicos, va au marché et peu à peu connait des autochtones avec qui tu peux partager des moments de vie.
Mais il y a aussi de "nouveaux" voyageurs nautiques, qui vont vite, qui "font" les Antilles du sud au nord en 4 mois, et qu'on voit passer une nuit ou deux dans un coin pourtant superbe.
C'est une autre façon de voir le monde qui se comprends, mais qui n'autorise pas beaucoup la rencontre.


10 déc. 2022

Hello,
Le fait d'avoir une cave bien approvisionnée peut faciliter parfois les rencontres avec les locaux...
Un ancien pilier du forum avait ainsi sympathisé avec certains pêcheurs de Charlotteville(Tobago)...il y avait eu jusqu'à 5 barques amarrées à son cata, et ce dès 9h du mat.
Et ce sans parler un mot d'anglais !😎😀


10 déc. 2022

Il faut aussi avoir des objets "aperos" à savoir :
La prise électrique qui va bien
Le bon raccord de tuyau
La clé qu'il faut
etc etc...


19 déc. 2022

Merci à tous pour ces échanges enrichissants. Je suis d'accord que le voyage sac au dos est sans doute plus propice aux rencontres, mais quand on voyage en famille, c'est quand même bien pratique de transporter sa "maison" avec soi. Et sac au dos, il faut aussi avoir le temps pour les rencontres, nous l'avons fait mais seulement pendant des vacances, et dans les logements nous rencontrions surtout d'autres backpackers, de différentes nationalités. Le contact avec des locaux a été le plus facile dans les pays où nous avions des amis ou connaissances, mais ça n'est pas toujours possible.
Au final, je retiens l'importance de passer du temps aux escales pour avoir l'opportunité de connaître les gens. Et peut-être aussi de choisir des escales pas trop touristiques, ni trop prisées des équipages français (mais qui risquent de moins plaire aux enfants par contre).
Je ne juge pas ceux qui "font" les Antilles en quelques mois. Quand on n'as pas la possibilité de prendre plus d'une année, on peut considérer que c'est mieux que rien mais ce ne sera forcément pas l'idéal pour des rencontres avec les populations locales.

Cela m'amène à une autre question, sur les rencontres entre équipages. Nous avons échangé avec un couple voyageant en voilier depuis une trentaine d'années, et d'après eux avant il y avait toujours un équipage dans les mouillages qui venait en annexe proposer un apéro aux autres bateaux. Ils disent que ce n'est plus le cas maintenant et attribuent ça à internet et aux réseaux sociaux : les gens ayant la possibilité de rester en permanence en contact avec leurs familles et amis, ils rechercheraient beaucoup moins les échanges avec les autres bateaux. Vous en pensez quoi ?


Sypasi:J'en pense que ça fait trop longtemps qu'ils sont sur leur bateau. Un peu comme ceux qui ici reprochent aux nouveaux de toujours poser les mêmes questions auxquelles ils n'ont plus envie de répondre. Dans ces cas là, faut changer de crèmerie.Nous avons toujours proposé l'apéro, toujours en sélectionnant les bateaux. Généralement sur le bateau visité, avec la question : "J'ai une excellente bouteille de vin, avez vous les cacahuettes qui vont bien ? ". Il nous arrive même dans certains cas de proposer le repas sur le batau visité : je prépare le repas (mais sur mon voilier, j'ai le menu qui va très bien), ils fournissent apéro-couverts et boissons. ·le 19 déc. 2022 16:27
ED850:T'en fais pas pour ça. La difficulté, c'est plus de comment faire pour pas picoler tous les soirs.·le 19 déc. 2022 16:28
Lorenzo&Lotus:Il est possible que pour les derniers arrivants de la circum, l’attraction de l'écran atténue l'envie de sortir. Tout comme c'est le cas maintenant pour les terriens, surtout depuis les confinements extrêmes qu'on s'est tapés.·le 19 déc. 2022 16:48
Trimaran:A noter que naviguant depuis moi aussi des lustres, j'ai jamais vu ça.·le 19 déc. 2022 17:04
kea:Comme toujours , le nombre est l'élément clé pour favoriser ou non les rencontres entre voiliers....si peu nombreux dans un mouillage , le contact se fera facilement pour peu que vous vous donniez la peine d'aller dire bonjour...quand le nombre augmente sensiblement, en général près des centres d'approvisionnement ou des sites tres connus....l'approche est moins évidente....et les gens ont tendance à éviter les contacts....cela étant, rien n'empêche de créer le contact si vous en avez réellement envie....·le 19 déc. 2022 23:08
19 déc. 202219 déc. 2022

Tu auras remarqué Voilesdunord, ce qu'a écrit Sypasi:
"Nous avons toujours proposé l'apéro, toujours en sélectionnant les bateaux."

Tu retrouveras donc à peu près les mêmes clivages qu'à terre, ce n'est pas être cynique que de dire cela, c'est juste du réalisme.
Si je tiens ce discours, c'est que j'ai souvent remarqué chez ceux qui rêvent de partir voyager en bateau une tendance à trop en idéaliser certains aspects (tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil), et à trop idéaliser on risque d'être déçu.


ED850:En même temps, si le bateau reflète la personne, je préfère celui qui a l'air d'avoir une bonne cave qu'un bateau d’ascète. (même lavé au jet😁)·le 19 déc. 2022 17:01
BWV988:Ha ha, toi t'en rates pas une 😁, mais il semblé comprendre que ton bateau était particulièrement bien achalandé que ce soit en contenant (des verres à pieds...mazette...), ou en contenu...🤗·le 19 déc. 2022 17:08
ED850:La cave commence à baisser. Il va falloir qu'on aille faire un tour en Californie se réachalander.·le 19 déc. 2022 17:14
Trimaran:C'est l'habit qui fait le moine.·le 19 déc. 2022 22:26
19 déc. 2022

je ne sais plus qui avait écris ici voyagent sur un monocoque , on ne parle pas au gens sur des catamarans car ce ne sont pas de marins ....


Sypasi:Non. J'aborde un catamaran pour peu qu'il ait une allure qui me parle. Avant, nous sélectionnions les bateaux avec enfants, simplement parce que nous en avions. Aujourd'hui, je sélectionne ceux qui ont de bonnes bouteilles à bord, monocoques ou multicoques, et même moteur. Avec un peu d'habitude on les reconnait. ·le 19 déc. 2022 17:14
Trimaran:Si c'est tes critères ??·le 19 déc. 2022 20:17
matelot@19001:Ceux qui ont le nez rouge ?·le 19 déc. 2022 23:47
Trimaran:@matelot 😂·le 20 déc. 2022 19:39
Sypasi:Ceux qui ont de bonnes bouteilles sont ceux qui voyagent et vivent à bord (avec de l'habitude, on les reconnait rien qu'en regardant le bateau), et qui aiment bien vivre (ça se reconnait à la discussion). Rien à voir avec ceux qui ont le nez rouge ou qui rient grassement...·le 21 déc. 2022 08:19
Trimaran:Ben, je suis entièrement pas d'accord avec ta vision.·le 21 déc. 2022 09:45
19 déc. 202219 déc. 2022

@ Sypasi et ED850 :
vous devriez faire un tuto : comment reconnaître les bateaux avec cave bien fournie ???


ED850:En même temps, maintenant, avec l'AIS, et Marine Traffic, tu sais ou sont les copains. Et donc, tu rencontres les copains des copains et ainsi de suite et tu finis alcolo 😏.·le 19 déc. 2022 23:14
Jef-370:C'est souvent le nom : "Vent d'ange", "P'tit bouchon", "Ti punch", "Lagavulin"... de quoi opérer une première sélection, que ce soit pour l'apéro ou pour le digestif ! :-)·le 20 déc. 2022 02:35
20 déc. 202220 déc. 2022

En fait, même dans les coins ou il y a pas mal de bateaux, les rencontres avec les autres sont faciles, mais sélectives.
Quand une annexe passe à côté de nous avec son 15 cv à fond, il ne nous voit pas. Quand c'est un kayak, on dit bonjour et on discute la seconde fois. Si c'est une annexe à voile encore plus.
Pour le bateau. celui qui arrive le soir et repart à l'aube, il n'est pas là. Quand ça fait 4 jours que t'as le même voisin, tu lui causes.
Celui qui va à la gargote du coin ou ne sont que des locaux et que t'y es aussi, bah, c'est ton copain.
Et quand tu vois un beau bateau et que tu le dis au proprio, t'es son pote.
Etc...
Mais si tu passes en vitesse dans chaque mouillage, que t'as le même bateau que toutes les locs, que tu descends à terre à 20 kn de ton 15 cv, et que tu restes à l'intérieur parce que t'as la clim, eh bien tu rencontres moins de monde.


21 déc. 2022

Hello,
Deux rencontres bien sympas, ici aux San blas, avec 2 soirées apéro à la clé...un copain sur son Nautitech tout neuf(pas vu depuis 3 ans), et un couple Franco Espagnol sur un Catana 43 qui m'a permis de récupérer une carto open cpn, mon ordi de nav ayant rendu l'âme après 7 ans de bons et loyaux services...
Les soirées arrosées, c'est par période...rien durant plusieurs semaines, puis soudain ça s'enchaîne !
Relâche demain, les fêtes arrivent!🙄
Ma cave se vide également, à part une réserve de rhum encore conséquente...ici on trouve des vins Chiliens ou Argentins très corrects.


Flora :):Hello,Surréaliste pour moi que tu communiques depuis les San Blas. C'était un "bout du monde" quand nous y étions... il y a 25 ans.Pas persuadée aujourd'hui que cette "proximité virtuelle" soit une bonne chose, psychologiquement parlant ! ·le 21 déc. 2022 09:18
Trimaran:C'est toujours un bout du monde.Un peu comme la radio, la proximité virtuelle..😂·le 21 déc. 2022 13:37
Pat45:Oui, on a récupéré une connexion depuis 2j...Après + de 8j loin de tout...😎·le 21 déc. 2022 18:05
ED850:Et tu passes avec quoi? Une carte sim locale? Digicel? wifi d'un hotel? autre?·le 21 déc. 2022 18:20
Pat45:Tigo, fournisseur local...mais bon, ça ne passe pas toujours très bien...🙄·le 22 déc. 2022 01:15
21 déc. 2022

J'ai l'impression que Hisse et oh a un effet très négatif sur certains voyageurs. Ils ne lèvent plus le cul de leur banquette, restent scotchés sur leur PC, répondent à tous les posts, donc restent en France indirectement, par procuration.
ù$ ! Pourquoi êtes-vous donc partis !? Avez-vous donc tellement peur de faire face au monde qui vous entoure !?
🤣🤣🤣


Trimaran:KivoaLai, moi, ce qui me fait marrer c'est le discours de certain, car quand tu les croises dans un port!!Sinon, t'inquiètes, je les évités.·le 21 déc. 2022 14:50
21 déc. 2022

Voyager en bateau pour rencontrer les autres ou pour rester entre soi ?
Quelle question? Ceux qui l'on fait doivent savoir


Trimaran:Une grosse partie restent entre soi. Et je te parle pas des marinas avec gardes armés à l'entrée (type Fusil à pompe).·le 21 déc. 2022 20:07
21 déc. 2022

Pour moi une des plus belles facette de ce merveilleux univer qu'est celui de la mer, c'est bien la vie de ponton. Pour ma part la discussion s'ouvre par à peut prés n'importe quel sujet. Il m'est arrivé de débuter des conversations ou même des amitiés en parlant d'une réparation à un équipage occupé sur un travaux, dépanner du matériel, voir quelqu'un armer / désarmer un bateau et lui proposer mon aide, ça peut aussi être échanger sur un des (superbe) plan d'un beaux Harlé et autres ingenieurs ou vieux gréement remarquables, demander un briquet car la pierre du sien décide de rentre subitement l'âme, ou encore une technique de matelotage, aider une arrivé au ponton etc... Ce sont des échanges toujours intéressants et pour la majorité enrichissants. Et c'est ça magique.
Pour répondre à la première partie de la question: Je navigue pour profiter de mes amis en passant du bon temps ou en naviguant seul, dans notre/mon monde.
Pour la deuxième partie: C'est un monde ou l'échange et le partage est infinis. Rester entre soi ou rencontrer les autres ne me parait pas être une question pertinente (ou la comprendrais-je de travers?) car nous faisons partie d'un univers cosmopolite de passionnés unis par la mer. J'y rencontres des gens qui me sont reliés.


Trimaran:Bien d'accord GasstBugale. Mais cela à ces limites. Quand je travaille sur mon bateau, au sec, et que des oisifs viennent taper la discussion, je les envoies balader, poliment.·le 21 déc. 2022 20:10
Pat45:La vie au ponton permet effectivement de faire de belles rencontres...pas mal de futurs bons potes rencontrés ainsi au Portugal et aux Canaries ensuite.C'est sympa de se retrouver ensuite aux Antilles ou ailleurs.Sous les tropiques, la vie de ponton a de gros inconvénients...moustiques, blattes, rats parfois.Souvent peu d'air également...Je suis bien plus heureux désormais au mouillage, même si les rencontres sont moins nombreuses. 😎·le 22 déc. 2022 01:22
GhastBugale:Je suis d'accord avec toi Trimaran, cela est une question de circonstance ;)·le 22 déc. 2022 18:24
15 fév. 2023

Le fil sur la goëlette Marjolaine m'a fait découvrir le blog de Léon de la Matine.
C'est un blog attachant et émouvant par la multitude des rencontres effectuées lors de ce long parcours autour du monde. Léon est photographe et a su saisir la beauté de ces rencontres.
Extrait : " Mais cette tempête de géographie ne doit pas faire oublier l'essentiel, l'extrême gentillesse et l'accueil merveilleux, sans cesse renouvelé, de tous ces insulaires lointains."
lesaventuresdelamatine.blogspot.com[...]/2018/
Superbe.


Cap Horn, Chili

Phare du monde

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Cap Horn, Chili

2022