Votre première sortie en tant que cdb ?

Les amis, j'ai une question.

J'ai fait un peu de voile légère quand j'étais jeune, depuis 2-3 ans j'ai fait pas mal de semaines aux glénans, je sors régulièrement le we en habitable avec mon club de voile. Mais toujours en équipier.

Là j'ai mes potes (dont aucun a jamais mis les pieds sur un voilier évidemment) qui me tannent pour en louer un bateau, et les emmener une semaine en vacances. Ca me dit bien, j'adorerais faire ça.

Mais je suis TERRIFIE. Les derniers mono glénans m'ont dit que j'avais le dit pour. Mais même, le niveau de responsabilité, le nombre de trucs qui peuvent tourner tellement vite en catastrophe, ça me fait peur.

D'où ma question : votre première sortie en tant que cdb sur un habitable, c'était quand, avec quelle expérience ? Qu'est ce qui vous a fait que vous avez estimé avoir le niveau ?

L'équipage
5j

Un bon conseil laisse tomber si tu es "TERRIFIÉ" Ça évitera l'intervention de la SNSM !


Je pense au contraire qu’il faut se lancer sur un programme facile. quelques jours entre les Glénan et Groix par exemple te permettront de te mettre en confiance.
L’appréhension des premières fois seul en mer est normale et permet d’éviter pas mal de conneries que font les gens trop sûrs d’eux.
Le mot terrifié est par contre assez fort, il ne faut pas non plus que ça soit moment désagréable.
Une première sortie avec un groupe de copains que l’on a pas envie de décevoir n’est peut être pas le plus adapté. Commence peut être par une ou deux sorties seul ou avec une personne qui serait là juste comme matelot.
On s’est tous lancé une première fois,
Et pas mal de monde avec moins d’expérience que toi.


carpe diem:Commencer seul c'est ce que j'ai fait avant d'embarquer des équipiers. Des check-lists aident à ne rien oublier sous l'effet du stress (j'ai débuté dans l'aviation).·le 16 fév. 08:35
KOALA-5:Bien du même avis. Il vaut mieux être terrifié, alors que tu as déjà acquis une bonne connaissance, que partir le nez au vent, convaincu de tout savoir, et faire ensuite des conneries, qui peuvent être très graves.
Donc je rejoins Bagheera, commence par quelques sorties avec un matelot, ce qui te permettra d'éliminer ton stress. Tu pourras ensuite emmener des copains...en fixant bien les règles du bord.
Nous avons tous commencé une première fois....Voir les profils·le 16 fév. 08:35

Démarre, comme les coureurs, avec l’équivalent d’un "mediaman" (compétent en voile), qui ne touchera à rien mais qui sera là "au cas où".

Et une question subsidiaire: combien de copains sur quelle taille de bateaux?


1 semaine comme 1ere sortie cdb et avec une bande de copains plus ou moins agités ce n est peut être pas l idée du siècle.

Pourquoi ne pas commencer par 1 journée avec un temps idéal et disons 2 personnes amarinees pour t appuyer ? Pourquoi pas un "jeu de role" avec le propriétaire du bateau qui sera là mais te laissera faire ?


Si tu ne le sens pas continue d’apprendre et à un moment tu te sentiras prêt


Elpeyo, le poisson rouge:Même "être prêt" connait différents stades. Il n'y a pas un seuil, mais une succession, grâce comme tu dis, à l'apprentissage. Je crois bien apprendre (voire réviser ?) à chaque sortie.·le 16 fév. 09:52

bjr
question :Ou compte tu naviguer ? car entre passé le Raz de Sein ou passé une semaine dans le Golfe du Morbihan (encore que) ..il y a une grosse difference ?

Il faudrait bien definir un lieu "facile" ,faire la sortie en morte eau si possible ..et aller de port en port ...
Un truc peut etre suivant les dates .faire la sortie avec la Route de L'Amitié qui eux justement organise un 'rally" permettant aux debutants de naviguer en securité .
Ou alors s'approcher des clubs qui organisent aussi des sorties ..

sinon lance toi ,"n'es pas peur"


"Mais je suis TERRIFIE. Les derniers mono glénans m'ont dit que j'avais le dit pour. Mais même, le niveau de responsabilité, le nombre de trucs qui peuvent tourner tellement vite en catastrophe, ça me fait peur"

Mais sans être indiscret quel age as tu, quel métier fais tu et combien de semaines aux Glénans as tu fait?


Première sortie en tant que CDB sur un petit voilier habitable loué à la journée. J'avais un peu d'expérience en voile légère mais ça s'arrêtait là.
On a fait un tour avec arrêt sur une île le midi. Seul problème, c'était l'anticipation de la durée du trajet retour que j'avais totalement sous estimée, notamment dû à l'orientation du vent. Résultat on a ramené le bateau avec 4h de retard juste avant la tombée de la nuit. Autant dire que le propriétaire n'était pas très content...

Donc si j'ai un conseil, au delà de la bonne gestion de tes équipiers, c'est de bien prévoir ton trajet en fonction de la météo, car ça peut vite transformer ta journée en galère.


la logistique ,planification etc peut etre fait avec quelqu'un qui connait le secteur du programme


Pourquoi pas commencer par quelques sorties seul ?
C'est comme ça que j'ai commencé vraiment, avant j'étais toujours second.
Après cinq ou six sorties en solo depuis le Cap d'Agde, j'ai embarqué pour quelques heures un, puis, un autre, puis deux, puis on est allé plus loin, etc...
Progressivité en toute chose, nuances et adaptation. De petites sueurs au début, des sensations, quelques trouilles dans les premiers coups durs certes ; mais terreur, jamais.
Pierre


Dans l'idéal trouve un copain qui a des déjà des relativement bonnes connaissances de la voile, le même niveau que le tient ou un peu inférieur, ça permettra d'avoir une deuxième vision à bord, de pouvoir échanger et de partager la responsabilité. C'est comme ceci j'ai commencé comme chef de bord.
Avoir de l’appréhension c'est parfaitement normal (être terrifié c'est cependant vraiment fort). Dernières choses, de toutes façons à un moment il faut se lancer et quelque soit le nombre de formations que tu prends tu feras des conneries lors de tes premières navigations (et même après les premières).


Lecteur assidu j'interviens peu sur ce forum mais pour une fois je pense avoir quelque chose à dire 😁

Maîtriser en tant qu'équipier et se lancer en chef de bord avec des novices sont en effet deux choses différentes et ça peut faire peur. Il est évident qu'il ne faut pas se lancer dans une situation qui te terrifie. Mon conseil est de te rapprocher au maximum de ta zone de confort pour l'élargir peu à peu. commencer avec :

  • une taille de bateau avec laquelle tu es à l'aise en ne comptant QUE sur les équipiers en qui tu as confiance (ça veut dire aucun si tout le monde est novice).
  • une zone de nav que tu connais bien

Ça veut dire qu'au risque de décevoir tes potes les 15j en Croatie à 8 touristes sur un 45 pieds risquent de se transformer en 6j en baie de Quiberon à 3 motivés sur un 27 pieds 😅

La fois suivante les novices ne seront toujours pas des marins aguerris mais tu en saura plus sur leur comportement a bord et eux serons plus à même de participer à la nav (manœuvres mais pas seulement : cuisine, choix de la route, savoir quand il est important d'interrompre ta sieste...). Tu en sauras aussi plus sur tes propres capacités.

Ta zone de confort en tant que CDB se sera élargie et tu seras plus à l'aise pour envisager une autre zone de nav avec un peu plus grand et un ou deux équipiers de plus.


juste mon petit "truc" lorsque j'ai des novices a bord , je leur attribue tout de suite une tache ,simple mais interessante ...regler la voile avant , pêché, voir reporter la position du bateau sur la carte toutes les heures etc ..
sinon il va vite "s'em.." et se sentir inutile ..voir encombrant ..et ça empeche le mal de mer..important ...
Et biensur avant l'appareillage ,consigne de sécurité ..comment marche la VHF ,les brassieres , aller a l'avant ou pas etc ...


mitch58:Je rajoute un +1·le 16 fév. 20:31
a_guy:
  • 1 je fais pareil d 'autant que : Oisiveté est mère de tous les maux ;=)
·le 19 fév. 09:45

Bonjour Theomede
Les copains qui te tannent pour que tu les embarque sur un voilier de locations ont-ils des compétences nautiques ? As tu déjà navigué avec eux en tant qu'équipiers ?
Lors de ma première sortie en tant que chef, responsable du bateau et de l'équipage, mes équipiers étaient des bons. Nous connaissions tous le bateau sur lequel nous sortions (cadre associatif) et la zone (St Malo, ses chenaux, ses cailloux, et ses courants)... Je n'en menait pas large mais les ai quand même emmenés au large... et les ai ramenés...
La confiance est venue progressivement, et mes zones de navigations se sont élargies de même.
Il faut y aller, en douceur.


Pour ma part, je mets les novices à la barre dès la sortie du port ou mouillage effectuée. Pas de mal de mer, leur fantasme est assouvi ainsi que leur égo . Après ils sont plus attentifs quand ils changent de poste


Calypso2:ah oui moi aussi , ça les impressionnent mais ils sont content ·le 16 fév. 12:34

Oui Polac, c'est facile avec un très jeune volontaire (mon neveu qui va avoir 30 ans...).


Oui le coup du "tu peux me tenir ça une minute" ... ça marche bien.


En temps que mono je n'ai jamais pris la barre et bordé quoique ce soit. Mon taf est d'anticiper, surveiller et expliquer. Une semaine avec des potes débutants, je loue une baraque :-)


Ne te prends pas la tête. Nous sommes tous passés par là, avec quelques angoisses lors de nos premières croisières en tant que chef de bord.

Après avoir acquis une bonne expérience en dériveur, j'avais décidé de me lancer dans l'habitable. J'ai commencé par des croisières style cabotage en Bretagne Sud. Et maintenant je navigue en Norvège à partir de la Bretagne.
"La mer est un espace de liberté mais aussi de rigueur. Qui y perd sa rigueur y perdra aussi sa liberté". Pars de ce principe pour tes navigations.
Apprends à bien connaître ton bateau, vérifie très régulièrement tout ce qu'il faut vérifier à bord d'un bateau. C'est le meilleur moyen pour éviter les avaries en mer.
Navigue avec des gens sérieux. Avoir présent à l'esprit qu'un certain nombre d'accidents de mer est du à l'alcool. Si l'alcool est interdit à bord dans la marine américaine ce n'est pas sans raison. Dans la marine française, il faudra certainement attendre encore un peu...
Prépare bien des navigations à la table à carte, les marées, les courants. Prends la météo 2 fois plutot qu' une.
Et pour les mouillages ou passer la nuit en sécurité, je regardais ou les Anglais mettaient leur ancre. Eux ne se trompaient jamais.
N'écoute pas ceux qui vantent leurs exploits en mer. Le bon marin c'est d'abord celui qui ramène au port son équipage et son bateau.Je me rappelle d'une discussion dans un carré ou un ami déclarait " Je ne suis pas très bon marin, je prends bien la météo et lorsque je juge les conditions pas trop favorables, je reste au port. Ce quoi quelqu'un avait répondu : "ah non, ce sont les bons marins qui naviguent comme ça".

Si tu respectes ces quelques principes fondamentaux, il n'y a pas de raison pour que tu ne puisses pas skipper un bateau en toute sécurité.


Quand j'ai acheté mon 38 pieds, j'ai fais une demie journée avec un copain skipper pro pour les manœuvres au moteur et 2 jours avec un coach voile.

De ce qu'il a relevé, j'ai surtout retenu que mon problème n'était pas mon manque de compétence, il trouvait même que j'avais un meilleur niveau de voile que lui, mais plutôt mon manque de pédagogie et de communication.

Ça fait plus de 30 ans que je navigue, mais pratiquement qu'avec des équipages aguerris, et en fait avec des débutants il faut absolument décomposer toutes les manœuvre, dire à chacun ce qu'il va faire et expliquer comment va se passer la manœuvre. Ne pas juste les mettre aux amarres et improviser en arrivant sur la place.

Idem pour des manœuvres comme le virement, qui paraissent simple quand on en a fait quelques milliers, mais qui demandent à être décomposées pour que ça se passe bien.

Et surtout, ne pas se laisser porter par l'enthousiasme du départ, prévoir du temps pour le briefing sécurité, expliquer à tout le monde comment affaler/rouler les voiles, mettre en route le moteur, les bases de l'utilisation de la VHF et de la touche MOB au traceur si il y en a un à bord.

Ceci dit, ce n'est pas dans mon caractère d'être un leader d'équipe et je préfère être un bon équipier qu'un mauvais skipper, je laisse volontiers ce rôle à qui le veut à bord.


5j5j

C'est aux Glénans que j'ai été cdb pour la première fois après avoir encadré à terre. Comme tu pratiques déjà cette école, c'est une piste que tu peux étudier, parmi toutes celles qu'on te propose.
Sinon, en ce qui concerne tout ce qui semble-t-il te terrorise, ce serait bien d'en faire l'inventaire, et de de te figurer à l'avance chaque situation que tu auras identifiée pour y réfléchir et envisager comment la gérer. Pour certaines, tu pourras même, à l'occasion d'une sortie, en stage par exemple, mettre en pratique. Par exemple, on peut être terrifié à l'idée d'avoir un homme à la mer, sans pouvoir le récupérer. Si d'une part on s'est entrainé aux techniques de récupération, et d'autre part on a mis en place des dispositifs pour minimiser le risque de chute, on sera un peu plus serein face à cette éventualité.
Jean


Oui un des principes fondamentaux, si tu le sens pas tu n'y va pas et là d'entrée tu te mets la pression avec des copains qui n'y connaissent rien. Le jour où tu devras prendre une décision importante fait attention à la pression de tes potes.


Commence par louer un WE en dernière minute en France, comme ça tu pourras choisir une météo clémente, avec un bateau pas trop gros , plus facile pour les manœuvres de port, et pardonnant les erreurs


Je n'ai pas tout lu, et je vais probablement répéter ce qui a déjà été dit.
Pour commencer, un peu d'appréhension voire de peur en amont est salutaire. Le contraire serait l'inconscience.
Personnellement, je n'aurais pas emmené des passagers avec moi au début, surtout avec un bateau de location ; trop peur d'abîmer quelque chose.
Mon premier bateau était un Etap 22i en parfait état. La première année, je sortais faire des ronds dans l'eau pas très loin de l'entrée du port (2 ou 3 mn maxi) et quand il faisait très beau. Je naviguais avec mon épouse à l'époque ; elle aimait à peu près.
La deuxième année, je suis sorti tout seul, et à partir de là, j'ai étendu progressivement mon rayon d'action.
Petite remarque générale, si la peur est salutaire en amont de la situation réelle, elle devient parfois destructrice en situation réelle. Il m'est arrivé de me retrouver dans des situations très désagréables (météo dégradée, erreurs de navigation, casses de matériels ou pannes) avec des passagers. Pour ne pas ajouter de stress au stress, il fallait que je prenne sur moi, que je me mobilise pour trouver des solutions rapidement. Pour mes passagers, tout allait pour le mieux. Tout devait sembler aller pour le mieux. Pour parvenir à cet état, il m'a fallu accumuler une certaine expérience, sans doute dérisoire par rapport à celle de nombreux intervenants sur ce forum, mais expérience quand même.


Hello,
Rien de pire pour des novices que de se retrouver avec un skipper stressé...j'avais vécu ça lors de ma première nav en habitable, en école de croisière.
Il y avait un gars qui finissait sa formation de cdb, sous la tutelle d'un moniteur.
On était 7 à bord, dont 4 équipiers expérimentés et moi complètement novice.
Le futur cdb était très nerveux, souvent incohérent, le moniteur était obligé de le reprendre constamment.
Une vraie galère, autant pour lui que pour nous...
Du coup, en plus, il se retournait la tronche tous les soirs au rhum, et ronflait comme un sonneur ensuite...
Et c'était bien sûr moi qui partageait sa cabine, pffff....🙄🤣
L'idéal pour prendre confiance en soi reste, à mon avis, de naviguer en solo...


Flora :):Quelle école ? pour que les nouveaux novices sachent laquelle ne pas choisir...·le 16 fév. 14:59
Pat45:TML au Havre...pas si mal sinon, hein...😁·le 16 fév. 16:55

Au stade et avec la psychologie que vous manifestez içi: "terrifié' n'a vraiment pas sa place sinon restez au port ! il y a beaucoup trop de monde pour inexpérimenté pour démarrer.
La ou les premières sorties sont la UNIQUEMENT pour vous tester vous même et continuer vôtre autoapprentissage de Skipper officiel (celui dont le nom figure sur le Livre de bord à remplir et qui engage toute votre responsabilité. Tous les autotests que vous allez obligatoirement faire ne vont pas du tout interesser vos équipiers baladeurs sauf peut être un ou deux plus intéresséque vous pensez pour jouer lvotre jeu. DONC soit vous faites vos tests en solo soit vous emmener une personne qui parait être digne de confiance et qui va vous pardonner vos erreurs éventuelles.
L'équipage minimum défini, vous devez appliquer avec rigueur ce que vous pensez avoir bien appris surtout compris en l'adaptant à chaque instant aux réalités:
1° METEO prise et comprise, surtout en Med donc garantie de beau temps hautement souhaitable pour n'avoir pas à forcer son talent. 2° Parcours et timing définis avec ports bien choisis y compris en cas de déroutement. 3° Bateau complet prêt à partir et à pouvoir rester au large si besoin pour plus d'une journée (la sécurité est au large) TOUT le matériel de sécurité à poste bien repéré, etc...
MAIS on n'en est pas alors à tester l'homme à la mer. 4° une fois sortie du port on va tester le bateau sa voilure et ses allures. IL EST CAPITAL de savoir réduire ET d'anticiper les réductions.
5° LA NAVIGATION EST UNE AFFAIRE SERIEUSE. Le GPS ne dispense absolument pas de tenir un cap précis, de reperer les amers. Les diverses marques divent être PARFAITEMENT identifiées et les règles de barre resectées, ET vu que vous croiserez nécessairement des imbéciles ou pire des pêcheurs, la vigilence de tous les instants est indispensable.
Pour la première sortie d'une durée raisonnable et de jour le bilan devrait être positif MAIS il faut accepter de s'autocritiquer. TOUT LE MONDE SE TROMPE.
Les autres jours étendez votre champs d'action.
La navigation de nuit est FORMIDABLE mais il faut déjà être fiable de jour .


Merci à tous pour vos réponse ! Je me permets de répondre en un seul post, par soucis de lisibilité.

Bon déjà, je retire le terme terrifié, c'était une hyperbole peut être un peu exagérée. C'est plutôt de l'appréhension en réalité.
Pour répondre à une question au-dessus, j'ai 33 ans, j'ai du faire 5-6 semaines aux glénans, et quelques we avec mon club de voile. J'habite loin de la mer, donc j'ai malheureusement pas autant d'occasion que je le voudrais pour naviguer.

Pour le jeu de rôle en tant que cdb, je l'ai déjà fait dans le cadre de mon club. C'était chouette, mais avec un vrai chef à côté pour palier tout imprévu, et un équipage plus compétent que moi, ça se résumait à préparer la nav/la météo, et affecter les rôles pour les manœuvres. Donc finalement rien de très compliqué.

Parmi les amis avec lesquels j'envisage de partir, y'en a une seule qui a déjà fait de la voile (et pas mal), mais c'était il y a longtemps. Les autres n'ont jamais mis les pieds sur un voilier. Donc c'est vraiment le niveau 0.

Comme bateau, j'envisageais un 9m, on serait probablement 4-5 dessus. J'aurais bien aimé louer petit voilier à la journée, genre un 5.7 des glenans, mais j'en ai jamais vu à la location, c'est tout de suite des 8-9m minimum.
Comme bassin de navigation, ça sera probablement la baie de Quiberon. Je connais un peu, c'est ultra protégé, et si ça se passe bien, y'a Houat/Hoedic, voir Belle-Ile, comme destinations. Les deux semaines en Grèce sur un 45pieds, ça sera pour dans quelques années.


Heol vraz:Lance toi. La Bretagne sud est à mon avis un bassin idéal pour l'apprentissage de la croisière. La navigation est sans doute plus sûre que la Grèce. Les navigations sont courtes et il y a des abris partout. Et tu trouveras beaucoup ,même un peu trop, de croisiéristes plus expérimentés que toi qui te donneront tous les renseignements utiles pour ta navigation. Tu verras que tout se passe bien, et cela te fera prendre confiance pour des navigations un peu plus lointaines.Commence par louer un bateau de 9 10 m, pas plus. Au final avec près de 40 ans de recul par rapport à mes débuts en croisière, je me suis rendu compte que les principales difficultés du début étaient les manœuvres de port au moteur...·le 16 fév. 16:31
Heol vraz:Si tu as l'intention de louer un bateau en grèce, il faut que tu saches que la plupart des loueurs demandent maintenant le permis hauturier et le certificat restereint de radiotéléphonie. Concernant le permis hauturier, ça tombe bien, l'apprentissage se fait sur la carte de la baie de Quiberon.·le 16 fév. 16:37
Theomede:Merci bien, ça me rassure :)·le 16 fév. 17:07

Bonjour,
si vous êtes terrifié en majuscules à l'idée de prendre la responsabilité d'un bateau, je pense que vous n'êtes pas encore prêt à l'assumer. Et qu'il serait sans doute plus sage de remettre l'expérience à plus tard, après quelques navigations supplémentaires, jouant le rôle du chef de bord sous la surveillance du vrai cdb.


mitch58:T’as pas lu plus haut,il a dit que le mot TERRIFIÉ était exageré..🧐·le 16 fév. 20:37

Merci pour ta réponse J'étais dans ton cas il y a ....trop longtemps... disons 45 ans...ma seule expérience était mes 6 années dans la royale. Mais pour la voile niveau 0 ou presque. J'ai donc acheté le livre des Glénans et l'ai potassé. Pas les moyens d'acheter un voilier et loin de la mer donc la seule solution c'était la location! J'ai donc persuadé quelques copains encore plus novice et plus fou que moi pour partir 1 semaine ou 10 jours. Voilier autour de 10 m Navigation Bretagne sud Bretagne Nord et Méditerranée. Bilan de ces années de location un spi déchiré et peut être beaucoup de chance mais je me suis lancé! Ça veut dire que toi avec tes 6 semaines tu peux y aller ! Ce qui compte c'est la préparation (ne pas être trop optimiste sur le parcours) et commencer par la baie de Quiberon c'est parfait !
Mais considère que tu deviendras à peu près compétent quand tu auras ton premier bateau et que tu navigueras très régulièrement!
Bonne navigation mais pour les réservations dépêche toi la saison commence bientôt !


Theomede:C'est rassurant, merci bien :d·le 16 fév. 17:07

Comme vous avez la chance d'avoir un ami qui a fait pas mal de voile embarquez le pour vos premières en CDB. Les fondamentaux ne s'oublient pas et surtout il a vécu nécessairement des situations marines vraies. Vous pourrez donc a priori compter sur lui. Au pire du pire qui ne devrait jamais avoir lieu mais qui peut exister si comme CDB vous avez tout fait pour que cela n'arrive pas, tomber à l'eau !
vous auriez vos chances avec cet ancien marin et avec des complets néophytes aucune.
(En baie de Quiberon un skipper pro 'une officine de Location de bateaux avait emmené quelques femmes d'un comité d'entreprise. Ce gentil délirant avait prétendu gérer une manoeuvre de pont tout en se baladant avec son café: Résultat chûte, fractures de côtes, et KO pour ramener le bateau. Mais par le plus grand des hasards le mari,voileux aguéri, d'une des femmes passant fortuitement dans la région l'avait accompagnée sur le bateau. Et c'est lui qui a ramené bateau, joyeuse équipée et skipper pro KO)


Bonsoir, pour une première exp de cb, je viserai plutôt 2ou3jours, j éviterai d avoir plus de 3 équipiers a gérer, et je choisirai une période hors vacances scolaires histoire de minimiser les risques, je ne parlerai pas évidemment des risques liés à la fête à bord, qui doit a mon avis être procrite tant que les pointes ,gardes et traversières ne soient tournées correctement
C était papy moralisateur lol


J'suis pas le dernier à picoler, mais en nav (ou au mouillage), nan. Trop risqué.


Si tu sais manipuler un voilier avec tout ce que ca englobe ,ton soucis ( a part avarie) sera la meteo.
La meteo aujourd’hui est fiable a 24 h ,donc d’un mouillage a un autre ,il suffit de remonter l’ancre pour la prochaine etape que si tu estimes les conditions favorables/gerables pour toi et ca se passera bien.
Il faut une premiere fois,et le mieux pour une premiere fois c’est d’avoir tous les curseurs dans ta zone de confort..


Salut Theomede,

Merci pour ton fil, j'ai beaucoup moins d'expérience que toi, mais je vais profiter de tous les conseils pour quand mon bateau sera terminé.

J'aurais tendance à dire qu'au départ il faut en effet prévoir un petit nombre, pas trop loin, et juste 2-3 jour, histoire de t'aguerrir.

Bon courage et tchimbé rèd!


James :I pa moli !·le 17 fév. 08:45

Lance toi.
J'avais fais un peu de voile étant gamin. Quand le virus m'a repris j'ai fais un stage de 3j en habitable.
Puis achat d'un 11m moteur. 2 ans. Je suis parti un jour où il n'y avait pas de vent, et voilà.
Puis voilier : idem. Je suis parti par bonnes conditions et c'est tout.
J'ai pas tout découvert le premier jour, mais ça va très vite quand tu es responsable et que tu dois gérer pratiquement tout seul.
Le plus important c'est ne pas se mettre en danger. En voile je savais qu'au pire je pouvais tout tomber et rentrer au moteur.

Tu as déjà passé trop de temps a l'école amha... Ils t'ont formaté a la trouille.
Go !


tiktak:C’est pas fauxSurtout le dernier paragraphe Le problème avec un bateau de loc c’est la caution·le 16 fév. 22:03
outremer:D''habitude pour une Location de voilier la caution est fortement incitative au sérieux.Le skipper signe le contrât où est écrit qu'il recnnait être apte à cette fonction .Le loueur peut imposer une prise en main du bateau, au besoin tester le skipper, et au pire imposer un vrai skipper ou refuser la location et la rembourser .·le 17 fév. 00:08

Hello,
Je rejoins Alcove sur le côté anxiogène parfois transmis par les écoles de voile...
En 2013, on cherchait un skipper pour nous emmener du Havre à La Corogne.
En couple, cata 37 pieds très équipé et solidement construit.
Peu d'expérience de notre côté, à part une remontée et une descente de la Seine et d'une partie de l'Yonne, qu'on avait réalisé par nous mêmes, sans aide extérieure ou presque, et un convoyage aux moteurs du golfe du Morbihan à Rouen, où je n'étais qu'équipier.
J'avais proposé à un ancien pilier du forum de s'occuper du "colis", il avait honnêtement refusé, tout en se proposant comme simple équipier.
Nous ayant recommandé un "cdb" estampillé Macif, avec de nombreuses heures de "nav"au compteur, on avait rencontré le gars à bord du cata, sur l'Yonne.
La soirée se passe très bien, le gars semble plutôt enthousiaste.
A peine remonté dans sa bagnole, il prévient son copain qu'il a bien réfléchi et qu'il ne sent pas l'affaire?
A croire qu'on semblait être complètement inconscients ou illuminés.
C'est finalement un jeune gars adorable du forum qui s'était occupé du convoyage.
A peine 20 ans, Cap200 en poche mais non validé, vrai voileux formé "sur le tas".
Il nous avait rejoint au Havre, et on était parti tous les 4.
Le pote Heo avait quitté l'aventure à Cherbourg, pour raisons de santé(...), mais je crois qu'il ne sentait pas le truc non plus.
Ma future ex femme s'était débalonnée avant le Gascogne, du coup on avait traversé sans encombre à deux, avec le jeune skipper.
On avait ensuite continué tous les deux, comme des grands...


Bonsoir,

J'ai vécu une aventure similaire il y a un peu plus de 30ans. J'avais pas mal navigué dans ma jeunesse sur dériveurs et petits "habitables" et fait de l'habitable en tant qu'équipier uniquement. Un jour des collègues de mon épouse me propose de louer un bateau pour une virée de quelques jours en Bretagne sud. On n'avait pas vraiment de chef de bord, mais comme il en fallait un, j'ai été volontaire désigné :-)

J'étais un peu impressionné et anxieux de la responsabilité, mais in fine tout c'est globalement bien passé. Il y a eu des petites galères de débutant qui de plus ne connaissent pas bien le bateau (on c'est aperçu un peu tard qu'il avait qu'une seule batterie pour le démarrage ET les services).

Je ne suis jamais reparti avec le même équipage, sans raison spécifique, juste l'occasion ne c'est jamais vraiment présentée.

Après cette expérience j'ai tout de même fait un stage de "chef de bord" à la Trinité qui a été très utile et depuis 30ans je navigue principalement comme chef de bord. Cela a été en club ou avec des amis sur des bateaux de location puis sur mon propre bateau.

Il faut bien commencer...


Sur un Optimiste entre Carnac et le Mendu à l'âge de 6 ans :-)


Bonjour,
excellente question!
je vais être redondant certainement.
Il faut se je jeter à l'eau à un moment, mais pas dans la mare aux crocodiles :
- un bateau prêt
- secteur connu et facile
- abris surs, pas de houle
- bonne météo
- au moins 1 ou 2 équipiers sûrs, capable d'agir correctement en manœuvre et/ou en cas de défaillance du skipper
- ne pas se laisser influencer par l'équipage et le coté "loisir": respect des horaires marée/météo et autres contraintes. prendre de grosses marges
- bien préparer la nav: avoir un "dossier de nav" avec toutes les infos, les horaires de marées/courants imprimés et annotés avec les seuils pertinents, les post-it qui vont bien sur les guides côtiers....
- avoir au moins un outil de nav connu,maitrisé et utilisable facilement en cas de pépin (selon les cas, les habitudes, ce sera une carte papier, une tablette, un smartphone)
- avoir des plans B
- briefer l'équipage sur la manœuvre ET le plan B (notamment manœuvres de port)
- ne pas se laisser influencer par les autres en manœuvre :
un exemple en manœuvre de port, il y a toujours du public, et il arrive à tout le monde de se planter; A ce moment là, il vaut mieux ne pas pas paniquer, ne pas crier, ni écouter ceux qui crient gesticulent autour.
Je me suis retrouvé un jour en travers entre 2 catways. Pas académique, mais pas de danger, situation stable sans risque d'aggravtion. J'ai eu un mal fou à faire comprendre à l'employé du port que j'allais finir ma manœuvre tranquillement avec mes aussières. lui était traumatisé car le bateau n'était pas "droit"

Et pour finir, un peu de vécu :
- 1ère "vraie" expérience en tant que skipper à 18 ans sur Corsaire à Bréhat : on a coulé... revenus tous sains et saufs
- ensuite j'ai skippé sans appréhension pour un voyage de 4 mois en famille ... 15 ans plus tard (nombreuses autres navs comme skipper avec des amis entre temps)
- et seulement après j'ai skippé en associatif avec de parfaits inconnus (en m'assurant toujours d'avoir une "second" et un équipier compétents à minima)


bjr
il faut tout de m^me ce méfier des totalement novices a bord .ça peut tres vite devenir une sacrée charge en plus du bateau ...
pour faire court ,j'en ai eu un a bord ,malade comme un chien ,lorsqu'il a vu la cote il voulait rentré à la nage ..heureusement deux autres copains l'on maitrisé ..il était tellement mal en debarquant que l'on a du l'emmener aux urgences à l'hopital ,il était couvert de boutons..jamais vu ça ..


FIRST31.7:Mdr! mais c'est quand même pas souvent ces cas extrêmes·le 17 fév. 18:22
viking35:Lors d'une banale sortie de clients en baie de St Malo ventée sur un cata Louisiane, l'un des invités , un expert-comptable a été malade durant les quelques heures . A peine étions-nous amarré qu'il a disparu. Laissant sa femme. A l'époque, nous n'avions pas de téléphone portable. Pris de remords, il a fait demi-tour avant Rennes et est venu récupérer sa femme...·le 17 fév. 19:02

Il faut, de mon point de vue, être sur de soi sur trois types de compétences opérationnelles :
- La technique : Météo, cartographie, manœuvres de port,manœuvres à la voile, connaissance du matériel... et "dépannage" au sens le plus extensif du terme (sans peut être aller jusqu'aux points de suture).
- Gestion du groupe : L'adaptation du groupe, sa composition, la condition physique et psychologique de l'équipage sont déterminants dans le choix et le respect (ou pas) du programme, donc ses ajustements. La sélection de l'équipage, la préparation de la sortie/croisière font partie de la gestion de groupe.
- La gestion de crise : La capacité à bien réagir lorsque les choses partent en vrille. Ça arrive.

Une bonne façon de valider ses compétences, c'est d'assumer la fonction de skipper avec, à bord, un skipper qualifié capable de s'effacer, de laisser intégralement la main, de se comporter comme un équipier lambda, de l'organisation au débarquement.
Il faut parallèlement admettre que le risque zéro n'existe pas, mais qu'il faut s'en approcher raisonnablement.


Le risque avec des novices 0, c’est la bourde en voulant bien faire. Le classique : la manivelle de winch à la mer.
En location, cela se paie avec la caution. Un rachat de la caution peut être une sage précaution.

Une intervention du fil m’a rappelé un week-end désastreux : une boîte avait loué un sun fizz pour remercier ses collaborateurs et son donneur d’ordres. Ce dernier, bien que copropriétaire d’un Delph 32, ne se voyait pas CdB d’un 40 pieds. Il m’a proposé la place, que j’ai accepté.
10 à bord, dont 6 n’ayant jamais mis les pieds sur un voilier.
Météo prévue de demoiselles.
Le début s’est bien passé, jusqu’à ce que le mistral se lève; qu’à cette occasion il est apparu que ne pas fermer les vannes du WC sous le vent n’était pas judicieux. Le défaut est apparu quand une novice autrichienne est sortie de la cabine en demandant avec son charmant accent : "c’est normal, il y a plein d’eau à l’intérieur?"
Relâche dans un bord où un bon repas a fait redescendre la pression.
Modification du programme en supprimant l’escale prévue une vingtaine de milles au vent.
A la fin du week end nous avons rendu le voilier en bon état, après avoir récupéré 5 planchistes et leur materiel + un pédalo dérivant vers le large; mistral oblige.

Les vrais problèmes arrivés durant cette navigation:
Ma femme est arrivée à barrer avec la roue (Le proprio du Delph n’y arrivait pas) alors que j’avais dû grimper au bout de la bôme pour passer la bosse de ris; évidement non préparée.
Certains novices ne comprenant pas l’urgence d’une situation lors de laquelle les bonnes manières peuvent passer en second plan. J’ai eu droit à : "nous avons pas garder les cochons ensembles". Auquel j’ai repondu "effectivement, je n’ai pas été élevé dans une ferme".

Mon retex:
Beaucoup d’impréparation et de laisser aller avant de larguer les amarres. A rapprocher des remarques déjà mentionnées sur le côté festif du projet.
La difficulté n’est pas la navigation proprement dite, mais les réactions de ceux qui vont découvrir l’activité.
Je pense que si l’expérience avait dû se prolonger, de gros désagréments auraient pu survenir.
Garder en mémoire que ce serait miracle que la loi de Murphy ne se vérifie pas à bord.
La mer est souvent bonne mère et pardonne beaucoup.

Nota: cette narration rend compte de mon unique navigation n’ayant donné que de mauvais souvenirs; même si au final il est possible de considérer que tout s’est bien terminé.
J’espère sincèrement à l’initiateur du fil de se retrouver dans la situation totalement inverse.


Salut,
un conseil : lance-toi.
Tu ne te sentiras jamais suffisament prêt sinon...
Ma première loc, je m'en souviendrai toute ma vie.
J'avais effectué plusieurs stages (Glénans, Macif) dont un stage niveau 4 et un stage manoeuvres de port.
Les skippers pro m'avaient conseillé :" pour une première loc : petit voilier (34 pieds max), zone de nav connue, bonne condition (F4 max)".
Même configuration que toi, mes potes, une belle bande de branquignoles, insistent pour une location de voilier. Je cède, on loue un sun odyssey 319.
5 jours avant l'appareillage : Force 7 annoncée. Le loueur annule ma réservation.
On reporte notre sortie et finalement on loue pour une journée un Kelt 8,5 à un particulier sur Click and Boat.
Le matin, stressé comme tout, je me lève aux aurores. Petit-déjeuner englouti. Je stresse tout le monde pour être au port à 9h tapantes. On récupère le voilier, on appareille, on navigue tout se passe bien jusqu'au moment de rentrer au port où au moment de démarrer le moteur, je casse le neiman...branle-bas de combat, je le répare rapidos en demandant à mes équipiers de faire des ronds dans l'eau à la voile. Quelle panique : premiere loc, pas de moteur pour rentrer ! Finalement, tout s'est bien fini, le moteur a démarré et on a pu s'ammarrer tranquillement.
Et je n'avais qu'une hâte une fois débarqué : naviguer de nouveau.
La voile c'est souvent des petites emmerdes, ça fait partie du jeu. C'est un peu comme un mariage où tu as beau tout prévoir, la loi de Murphy est plus fort et te surprendra toujours... Le fait que tu sois terrifié est une bonne chose. Les vrais problèmes commencent quand on n'a plus peur...
Je n'ai pas une expérience incroyable (je loue un monocoque 2 semaines par an depuis 7 ans maintenant) et il n'y a pas une nav que j'aborde sans avoir le palpitant, mais j'y retourne à chaque fois !
Bons débuts à toi !


Hello,
Normalement les glenans t’ont inculqué quelques fondamentaux qui te seront bien suffisant pour naviguer.

Pour que ça se passe bien, il te faut :
1) une météo clémente, au moins les 2 premiers jours
2) au moins UN équipier sur qui tu peux compter, que tu aura formé avec tous les essentiels (démarrer le moteur, le stopper, affaler la GV et rouler le génois, où sont les bouées de sauvetage et extincteur, comment amarrer un bateau …) l’idée est que tu puisses compter sur au moins une personne si tu tombes à la mer et à l’approche d’un ponton

N’oublie pas : on n’a jamais été «cdb» avant de l’avoir été (en gros il y a bien une première fois, à toi de prendre les précautions pour que ça se passe bien)


En faite il y a 2 points de vies:
-Le 1 er, tu veux un boilier , tu en a fait jeune ou pas , tu as fais des sorties avec des potes , ET PAF…! Moi aussi je veux mon bateau, tout de suite apres l’achat et des ta premiere sortie tu es chef de bord de ton bateau .. et je dirais que la question ne se pose pas , car c’est juste une ebidence
-La 2 eme , c’est une peu celle dont on fait allusion: tu as des stages de voiles,une experience avec des copains mais tu te laisser guider par le captain a chaque sortie … et la tu te poses la question: suis je assez competent pour verer une location avec des passagers a bord…


Excusez ,je doigt anoir une jppiste aigue..


Polmar :
"Certains novices ne comprenant pas l’urgence d’une situation lors de laquelle les bonnes manières peuvent passer en second plan"

C'est vraiment très joliment dit 👍

Et comme tu le conclues ainsi que d'autres : pour une 1ère expérience en cdb, ne pas partir avec un équipage totalement inexpérimenté. Attendre plusieurs sorties/croisières en tant que cdb pour partir avec des gens néophytes. Leurs réactions peuvent être vraiment inappropriées.


et voila ....des je navigue .....les babas reviennent .....
ils organisent ...
ils causent
ils essayent ....je dis bien essaye d organise la voie ...sans passe a l ecole des marins
et surtout de ne jamais parler de cette ecole

jamais depuis 1992 ou jeuneuse et sport , malgres de nombeux essais , a reussit de prendre le moindre millimetre d un pieds dans le metier de capitaine a la plaisance

le resultat

le cata sur le cap taillait
la collision a marseille
et bien sur j en passe ....
captjpp


lapin38:Rien compris ·le 19 fév. 20:15
Alcove:Épique ... Vraiment.·le 19 fév. 21:52

Ouarf. 1993 94 ? Un des "Damien" c'est foutu de la gueule du sachant en postulant pour la reconnaissance de ces acquis.


Hello,
Fais nous un retour, quand tu te seras lancé...avec tous les détails, hein!🤗🙂


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