votre expérience de l'A I S ?

ou ça ...
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Un mer-veille n'est pas un AIS !
Il te dit simplement qu'il y a un radar qui te "regarde" dans les environs et il te donne son relèvement à 90° près. C'est tout.

Un récepteur AIS te donne l'identification, la vitesse, le cap, la position etc... de tout navire qui a un émetteur AIS à bord.

Un émetteur récepteur AIS envoie en plus tes coordonnées aux autres.

essai perso
bonjour à tous j'ai essayé deux AIS le premier boite noir relié à un pc et le second avec son écran.
Je ne suis pas arrivé à faire fonctionner ni l'un ni l'autre. Le premier relié au pc le logiciel de nav utilisé ne prenait pas en compte l'AIS.
Le deuxième nécessitait un gps "moderne" ayant une certaine phrase NMEA que mon GPS (Valsat 02 P) ne possédait pas.
Conclusion j'ai tout revendu.

et Laaaa
www.hisse-et-oh.com[...]dex.php

Là
www.coaa.co.uk[...]ter.htm

AIS en direct
www.digital-seas.com[...]is.html

Retour d'expérience:
L'AIS est sympa.
On remarque directement que l'on est rarement seul. C'est net et précis. De plus, on sait contacter le bateau qui arrive en l'appelant directement par son nom en cas de doutes sur la route (de collision???).Provenance, destination, route, vitesse, nom du bateau, etc sont affichées.
Couplé sur le traceur et le radar, visibilité très clair.(style navnet 3D).
Très sympas lorsque l'on cherche à traverser/longer un "rail".
Ne remplace pas le radar !!!!!
Radar, AIS et mer-veille sont 3 aides à la navigation différents et complémentaires.
Déjà beaucoups de postes sur héo à ce sujet.

Serge

retour d'experience
Je viens de faire une navigation de nuit entre le honduras et le guatemala, et j'ai pu essayer mon AIS tout fraichement installé.

Le materiel : c'est un recepteur AIS NASA avec un écran LCD, acheté en Angleterre (par internet) pour un prix légèrement supérieur a une centaine d'euros. Installé par mes soins, avec une connection NMEA au radar, un buzzer, et dix metre de cables coaxial vers une antenne VHF dédiée placée sur le portique.

Bilan : entre Puerto Cortes et l'entrée du Rio Dulce, il y a plus de traffic de cargo que je n'aurai cru. Au départ à Puerto Cortes on voit nettement tout les cargos au mouillage (qui d'ailleurs oublient souvent de changer leur statut AIS de steaming à moored ou anchored). En restant quelques temps à l'ancre, on peut même voir les routes prises par les cargos pour entrer et sortir de la baie. La portée est d'environ 25 miles (avec une antenne sur le portique; en tête de mat on peut peut être aller jusqu'aux 32 miles qui est la limite maximale de l'affichage).

Dés qu'on se met en route, tout change : les cargos au mouillage font soudain une trace sur l'écran : tout les mouvements inscrits sur l'écran sont relatifs au voilier. Bilan, si on veut savoir si on est en route de collision, c'est simple, il suffit de regarder si la trace des autres navires vient droit sur soi ou pas. En revanche un petit bémol : l'affichage se fait toujours avec le nord en haut. Comme on ne voit pas sa propre trace, il faut faire un peu de gymnastique mentale pour savoir si ce cargo à l'écran est sur babord ou tribord. Le plus simple étant de jeter un coup d'oeil dehors bien sur!

Navigation de nuit : trois cargos se présentent tous rattrapants par l'arriere. Il n'y en a aucun que je n'ai repéré que grace à l'AIS : je veux dire, j'ai vu une lumière en veille optique, je suis descendu j'ai regardé, et le cargo était bien repporté à 16 M. Avoir son nom est rassurant (surtout quand ils sont plusieurs à me tourner autour). Le cap (heading) est indiqué séparément de la Course over ground : c'est pratique pour anticiper leurs changement de direction, mais aussi pour se faire une idée des conditions de courant.

Fin de la nuit, grains tropicaux, visibilité réduite à 2 miles : il y a deux cargos qui me tournent autour. Je suis leurs changement de cap pour contourner le cap à l'AIS : c'est précis. Un d'entre eux me coupe la route à un mile et demi. Sachant exactement sa route, je ne me suis pas détourné. Sans l'AIS j'aurai pris plus de marge et j'aurai empanner pour lui passer plus loin derriere (c'est impressionnat à un mile un porte containers)

voilà : que du bonheur, quoi