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L'équipage
18 jan. 2019
18 jan. 2019

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Donc pas de commentaires de ma part.

18 jan. 2019

Voila l'article en texte brut :

Destinées à protéger les coques des bateaux, les peintures antifouling sont encore potentiellement nocives pour les milieux. C’est le résultat d’une étude de l’agence de développement du Finistère.

L’agence de développement du Finistère publie une étude sur les peintures antifouling, utilisées sur les coques des bateaux et leurs alternatives?: impact sur l’environnement mais aussi praticité pour les plaisanciers et prix.

Qui utilise les peintures antifouling ??

La coque immergée de 99?% des bateaux est couverte de peinture antifouling. Cette peinture est composée d’une base (la matrice) et de biocide, qui empêche les organismes aquatiques de se fixer sur la coque. Elle permet l’entretien du bateau et évite la surconsommation d’énergie liée au frottement de ces organismes dans l’eau. Chaque année, 100?000 tonnes d’antifouling sont vendues dans le monde?; 75 tonnes pour un département comme le Finistère.
Quel est leur impact sur l’environnement ??

Dans les années 60-70, les peintures à base de métaux lourds (cuivre, arsenic, mercure) ont été remplacées par d’autres, composées de TBT (Tributylétain)?: des molécules efficaces pour tuer les organismes accrochés sur les coques… Mais aussi dans le milieu marin?! Les TBT ont été interdites en Europe en 2003 et banni par l’Organisation maritime internationale en 2008.

Pourtant les sédiments du Parc marin d’Iroise, au large de Brest, sont encore pollués au TBT et au cuivre et certains produits interdits sont encore utilisés.

L’algue chondrus fait partie de celles qui colonisent les coques des bateaux.
L’algue chondrus fait partie de celles qui colonisent les coques des bateaux. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Aujourd’hui, les peintures sont composées de cuivre, de zinc ou de composés organiques (fongicides, algicides, bactéricides). Or, «?en fin de saison de navigation, les biocides sont largués à la mer depuis longtemps et il ne reste plus que la matrice?», précise Pascal Bénard, qui a coordonné l’étude depuis l’agence Finistère 360°.

L’étude démontre, dans les peintures analysées, la présence de molécules toxiques pour la vie aquatique (comme le 1,2,3-triméthyle benzène). Ces molécules peuvent se fixer aux particules en suspension ou dans les sédiments. Des phénols, dont le Bisphénol A - perturbateur endocrinien pour l’humain mais dont l’impact sur les milieux n’a pas été évalué - ont également été détectés.

Quels nouveaux dispositifs d’antifouling ont été testés lors de cette étude ??

Différentes peintures, un film de protection en plastique, une brosse de forme arrondie pour atteindre, depuis le pont, toute la carène, le nettoyage à haute pression, les ultrasons, le revêtement au silicone et des films adhésifs. L’impact sur l’environnement mais aussi la facilité d’utilisation, l’efficacité et le coût ont été évalués.

Résultat ??

En terme d’efficacité, l’adhésif et le revêtement en silicone l’emportent. Les peintures, elles, «?présentent une efficacité intermédiaire qui varie selon les sites?».

Un exemple de protection par adhésif?: la société roscovite Décap 9, ici au salon Nautic en 2015.
Un exemple de protection par adhésif?: la société roscovite Décap 9, ici au salon Nautic en 2015. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Mais pour la toxicité, l’ensemble des peintures, les revêtements en silicone ainsi que l’adhésif sont concernés, à plus ou moins faible degré. C’est le résultat d’une analyse scientifique effectuée sur des crustacés, des micro-algues et des larves de poisson.

Seuls les procédés mécaniques sont inoffensifs pour la faune et la flore. Certains demandent toutefois plus de temps, comme le nettoyage à haute pression pour lequel le bateau doit faire deux sorties d’eau par mois, la brosse à carène ou le film plastique, qui doit être installé après chaque sortie en mer. Les ultrasons, eux, doivent être utilisés en plus d’un antifouling classique.

Vers quoi peut évoluer le marché ??

Pour Pascal Bénard, «?il faut déjà faire évoluer les pratiques des plaisanciers?: si je sors 3 ou 4 fois par an, n’est-ce pas mieux de sortir de bateau de l’eau plutôt que couvrir sa coque de peinture???»

La prise de conscience est nécessaire. «?De manière générale, l’impact négatif de l’antifouling sur le milieu marin a plutôt été une découverte?» , pour les plaisanciers qui ont participé à l’étude, selon le document de synthèse. Pourtant, «?ce qui les intéresse, c’est naviguer dans des sites préservés?» , note Pascal Bénard.

Plus largement, il s’agit pour lui de «?réfléchir à faire évoluer l’infrastructure portuaire?» ?: il évoque les ports méditerranéens où le nettoyage est automatisé.

«?Les industriels qui produisent les peintures peuvent faire évoluer leurs procédés, poursuit-il. Il y a un an, nous sommes passés de 28 à 10 biocides utilisés?: les fabricants se sont adaptés.?» Le marché évoluera si la réglementation évolue.

Pour obtenir la synthèse de l’étude, contacter l’agence Finistère 360°.

Mer. Peinture antifouling?: vers des solutions moins polluantes

Quimper

18 jan. 2019

L'objectif de l'antifouling "peinture" est de tuer des organismes.
Je m'étonne que des plaisanciers "découvrent" que cela puisse avoir un impact (à priori négatif) sur l'environnement marin.

Une (la ?) solution d'avenir: une technique empêchant les organismes de coloniser les carènes.
Pour l'instant, à part le stockage à terre et de ne pas naviguer, il ne semble pas exister de réponse.

18 jan. 2019

En Espagne je connais un ship qui fait cette année le test sur son voilier du revêtement silicone. Un revêtement qui se passe au rouleau comme une peinture classique. A voir dans la durée mais apparemment c'est donné pour 5ans si on passe l'éponge régulièrement. A voir mais si ça marche c'est pas mal.

19 jan. 201919 jan. 2019

J’en ai vu aussi en silicone adhésif au NAUTIC j’ai pris 2 échantillons pour faire un test cette année. Mais applicable au rouleau ce serait le top en effet. On a le nom du fournisseur ??

20 jan. 2019

Je lui demanderai la marque, mais oui, il l'a appliqué au rouleau, j'ai trouvé ça intéressant.

18 jan. 2019

Ce qui m'embête un peu c'est qu'on parle des plaisanciers pollueurs mais qu'on oublie de signaler qu'il y a plus d'antifoulling (plus fort que les nôtres) sur un seul porte containeur et qu'il y en a des centaines, pareil pour les bâtiments de guerre et pareil pour tout ce qui flotte. Je sais bien qu'il faut bien commencer par un bout mais on a encore une fois l'impression d'être les dindons de la farce.

19 jan. 2019

Notre propre faute . . . nous élisons des politiciens pour nous représenter qui s'empressent a défendre les gros intérêts financiers.

19 jan. 2019

Bientôt le R.I.C. ?

19 jan. 2019

Bien sur ! C'est comme la combustion des énergies fossiles. On nous pompe l'air pour les gaz d'échappement de nos bagnoles mais on ne considère pas le nombre de navires et d'avions de commerce qui tournent sans arrêt sur la planète... On ne peut plus rien croire.

18 jan. 2019

Pour contrebalancer ma conscience je suis végétarien depuis 5 jours. L'un dans l'autre j'ai le sentiment qu'un végétarien pollue moins avec son antifouling qu'un omivore sans bateau.
Etant donné que je compte acheter chez l'importateur et appliquer du JOTUN pro de la mort qui tue (au sens propre) avant mon périple...

18 jan. 2019

Moi j'ai choisi de ne pas me reproduire (d'ailleurs beaucoup de gens me remercient pour ça)
Le problème principal de la planète étant la surpopulation.

19 jan. 2019

Le film silicone est une possibilité intéressante.
Le coût est de 3500€ amortissable sur 5 ans si ça tient vraiment cette durée.
Il faut aussi savoir plonger pour passer l’éponge régulièrement et la coque doit évidemment être parfaitement mise à nu avant l’application.
Ce n’est donc pas une opération anodine, sans compter qu’on est aussi bêta testeur.
Par contre pour les perfs ça doit être intéressant et ça protège de l’osmose.

19 jan. 2019

Amortissable ....si t ‘es un particulier tu fais comment ?

19 jan. 2019

@polmar et des autres , le pole finistère qui publie cet article fait une erreur en interprétant le rôle des antifouling . Il a en partie raison quand il dit que les biocides " tue " les organismes marins , en réalité , l'activité biologique marine est intense et je vous invite à bien regarder le document joint .
1/ toute surface immergée est l'objet immédiatement , d'une activité biologique , en quelques minutes cette activité passe de " réversible " à irréversible , et le rôle de l'antifouling est de retarder le plus possible la réversabilité du phénomène .
2/ les vases des ports sont polluées par un ensemble de résidus provenant des AF , mais les analyses ne permettent pas de distinguer la nature des métaux , ainsi , on trouve , des sels d'étain ( TBT , mais aussi des organo-étain , du cuivre sous forme native ( oxyde de cuivre ) peu dangereux , mais aussi sous forme organo - métallique plus dangereuse .
Comme toujours les chercheurs trouvent sans interpréter les résultats et les jugements et " conseillent " les politiques sur la base de ces jugements . Ainsi , si on les entend , ils ont ainsi conseiller de ne plus caréner que sur des zones équipées de récupération et traitement lourd des eaux de carénages . La prochaine étape est de faire cesser l'emploi des antifouling par les particuliers , puis en dernier ressort , d'interdire les antifouling . Qu'en sera t il des professionnels ( les pécheurs , la marine nationale , la mar mar etc .. ) infiniment plus polluantes ......
La solution des revêtements silicone est encore plus polluante , pourquoi ?
Tout d'abord , le film silicone ( peinture ou film ) est trés mou , et , fragile . Sa réparation est trés trés difficile , de plus , en fin de vie , il faudra détruire un film sec qui aura été gratté , ou sablé , bonjour les résidus , indestructibles même par brûlage car le silicone est trés résistant , d'ou un cout extrèmement cher .

Lors de la présentation que j'ai faite sur le stand H&H , j'ai présenté de façon la plus neutre possible , l'état de mes connaissances et de mon expèrience dans le domaine , et dans l'état actuel des connaissances , AMHA , la solution cuivre natif ( coppercoat , océoprotect , M300 ) me parait la plus acceptable , elle a des défauts , mais elle a aussi des qualités et c'est un compromis tout a fait pretinent .

Le débat est ouvert .

Le phare de Thimble Shoal, est un phare offshore à caisson situé au nord du chenal de Hampton Roads, en baie de Chesapeake sur la côte la Norfolk en Virginie

Phare du monde

  • 4.5 (27)

Le phare de Thimble Shoal, est un phare offshore à caisson situé au nord du chenal de Hampton Roads, en baie de Chesapeake sur la côte la Norfolk en Virginie

2022