Vos trucs pour être efficace en solo
Bonjour,
Hier j’ai refait les connexions de mon pilote auto qui sautait tout le temps et je l’ai testé ce matin en rade de Brest (Sun Odyssey 32).
Il y avait 20-25 noeuds établis avec des rafales jusqu’à 30 noeuds.
Je voulais aller jeter l’ancre dans l’Aulne pour y picniquer et retourner à Brest dans l’après-midi.
Ça ne s’est pas passé comme ça : j’ai pris un premier ris peu après avoir hissé la GV puis après l’île ronde j’ai commencé à remonter et c’est la que le vent a franchement forci (25-30nds). La j’ai essayé de prendre un 2eme ris mais je n’ai jamais réussi à garder le bateau bout au vent assez longtemps pour y arriver. Le pilote me lâchait sans arrêt, je reprenais la barre d’une main, la drisse de l’autre, le bateau partait à l’abatée bref c’était la mouise. Bilan je suis reparti vers Brest au portant et j’ai picniqué dans le port. Après réflexion j’aurais du enrouler le génois pour prendre mon ris, voire mettre le moteur pour rester bout.
Et vous comment vous faites ? Quels sont vos trucs, astuces, quand vous naviguez en solo ?
Tu essayais de prendre ton ris, sans voile d'avant, sans moteur embrayé?
Je pense qu'avec une vitesse nulle un pilote ne doit pas savoir quoi faire pour diriger le bateau et dit "stop".
Mais je peux me tromper.
Sinon, prendre un ris au bon plein est plus sécure car de la vitesse, une gîte plus faible et la bôme en partie débordée ne balaie plus tout le pont.
Salut,
Pour autant qu'il y ait assez d'eau à courir, mettre à cap le temps de prendre un ris est une assez bonne solution. Le génois, même partiellement roulé, laissé à contre, ça va très bien.
Dans ce genre de situation, un bon blocage de barre vaut mieux qu'un mauvais pilote automatique.
Amitiés,
J.
Bonjour,
Sans certitude car je n'y était pas, il me semble que l'important en solo, c'est d'anticiper encore plus qu'en équipage, donc
dans ta situation, j'aurais peut être pris le deuxième ris dés le début sans passer par le premier. Quittes à le relâcher un peu plus tard si le vent ne forci pas ou si la situation (l'angle) s'y prête.
De plus c'est souvent que au moment d'embouquer un chenal ou de passer un cap, on pense que le vent forcit brutalement alors que c'est le vent apparent qui est plus fort car on s'en est rapproché (je ne sais pas si c'est le cas dans ton histoire) donc il faut tenter d'anticiper ça aussi.
Sinon, la mise à la cape pour le temps de prendre le ris est une bonne idée, on y pense pas assez.
Egalement avoir une système de prise de ris qui est bien rodé. Dans mon cas il faut que je passe en pieds de mat pour crocheter l'œillet donc j'ai pas envie d'y passer beaucoup de temps, en plus loin du pilote en cas d'embardée c'est pas top. Et ça m'arrive régulièrement en début de saison que ça bloque c'est énervant. Donc faites ce que je dis, pas ce que je fais et bien vérifier ça avant tranquillement au port en mettant des marques sur la drisse (ce que je n'ai pas non plus bien sur ...) pour que tout soit bon du premier coup.
En début de saison, ça ne m'étonne pas que tu ai eu ce genre de soucis.
Tiens ça me fait penser que je dois toujours gréer mon 3eme ris ... 😢
Pour moi , le mieux aurait été d'enrouler la voile d'avant et lâcher de l'écoute de GV.
Tu regardes ce qui se passe et bloque la barre à une position confortable au bon plein. À ce moment là , tu prends ton ris tout en gardant l'oeil sur les vagues qui peuvent grimper.
Le pilote , c'est plutôt en route avec vitesse.
Bonsoir,
cela fait pas mal d'années que je mets le bateau à la cape le temps de prendre un ris, il se tient bien sage pendant ce temps et il suffit de lâcher l'écoute de gênois pour le remettre en route.
Faut dire qu'à 74 ans, je ne cherche plus à manoeuvrer en tenant les écoutes avec les dents...
VdB
en principe avant de prendre un ris et surtout un second on reduit le genois ainsi les voiles sont équilibré et le pilote peut travailler sinon le bateau abat tout de suite
Je prends mes ris au près serré 30° de l’apparent mais mon pilote tient bien le bateau.
Je ne touche pas au génois.
Jamais bout au vent il faut garder de la vitesse le plus possible.
Je choque la drisse de GV depuis le cockpit et je vais accrocher l’oreille de chien avec un Sandow qui le sécurise.
Je n’utilise pas la balancine car ça m’obligerait à un AR supplémentaire en pied de mât.
Ensuite je reprends un peu de drisse et j‘étarque le ris en même temps pour limiter le fasseyage.
Mais il n’y a pas de mode d’emploi standard, ça dépend du bateau et de sa configuration.
Bonsoir, ce qui est sûr, c'est que bout au vent est la pire des allures pour prendre un ris . En revanche, au près avec la GV choquée, même le pire des pilotes sera stable et tu pourras prendre ton ris paisiblement .
bonjour
installe des ris automatiques sur ta grand voile tu te met a45° du vent tu ne sort pas du cockpit
et en 2 minutes c est réglé
j'applique la règle suivante, toujours agir sur la voile qui prend le vent en premier donc au près sur la voile d'avant histoire de ne plus être en surpuissance.
Pour prendre un ris dans la GV la cape même sans pilote cela marche parfaitement.
Juste une question pour ceux qui pratique la prise de ris à la cape en solo.
Dépendant bien entendu du bateau (chaque bateau étant différent), la cape se pratique habituellement foc/génois à contre, GV partiellement bordée, barre sous le vent.
Le fait que la GV soit partiellement bordée ne pose-t-il pas problème pour l'affalage ? (friction coulisseaux).
Aussi, si on réussi néanmoins a suffisament affaler la GV pour mettre le 2ieme ris est-ce que dans ce cas l'équilibre de la cap n'est-il pas rompu ? (centre vélique se déplaçant vers l'avant et abbatée en résultant).
Voila, ou sinon l'idée de faire un ris alors que le bateau est à la cap me plait beaucoup mais je n'ai jamais essayé.
La panne est une manœuvre qui y ressemble à certains égards, mais qui n’est pas identique. Son but est d’arrêter le bateau et de le maintenir à l’arrêt ; par exemple le temps d’une réparation, pour déjeuner tranquillement ou pour attendre un autre bateau.·le 26 mars 2022 22:10
J'ai lu "petit génois et barres poussantes" donc ce qui suit peut être n'est pas faisable, mais bon: sur mon bateau (IOR typique gros génois et petite GV) à n'importe quelle allure je borde le génois (réduit ce qu'il faut) comme si c'était du près, la GV se dévente totalement et la bôme "flotte" dans le lit du vent, aucun problème pour prendre ou enlever un ou deux ris du bon plein jusqu'au grand largue, pratiquement sans aucun changement de cap.
Tous mes redeviennent sur mon piano.Pas besoin d'aller au pied de mat!Oui cela fait des nouilles mais quel sécurité! Et c'est vite fait de donner un coup de barre quand tout est dans le cokpit !
PS: J'ai toujours rêvé mouiller dans l'aulne....bateau de 2 mètres tirant eau si tu as un bon plan....
Philou
Je crois qu'avec les pilotes électriques, beaucoup oublient qu'un bateau, quel qu'il soit, s'équilibre de lui même barre amarrée à toutes les allures en avant du travers.
J'ai souvent ramené des class8 de régate (sans pilote) et pour prendre des ris, je faisais comme ça :
1) Bateau au près bon plein, je choquais la GV entièrement et attachais la barre pour qu'il continue sa route sous foc.
2) Je faisais ma prise de ris tranquille
3) je retournais dans le cockpit, reprenais la barre et bordais la GV arrisée.
4) je rééquilibrais le bateau à son cap initial.
Bien sur, la prise de ris au portant seul sans pilote n'est pas possible. Il faut revenir en avant du travers.
Bonjour, contrairement à ce qui est dit plus haut, je prends le ris avant la réduction de génois, tout simplement parce que au delà de trois tours, le génois ne permet plus de faire du près, alors que la GV supporte très bien les prises de ris. Comme j'ai 70 balais, bien que je me permette encore des fantaisies sur plan d'eau abrité, en mer je commence à réduire vers 18 nds de vent apparent au près ou même moins selon l'état de la mer. Mon schéma de réduction est le suivant :
1 : 1 ris dans la GV.
2 : 1 ris + 3 tours de rouleau dans le génois.
3 : 2 ris + 3 tours.
4 : 2 ris + trinquette entière et génois entièrement roulé.
5 : 3 ris + trinquette entière.
6 : 3 ris + trinquette à 3 tours.
7 : GV affalée et trinquette roulée autant que nécessaire, il n'est plus question de remonter au vent.
8 : j'allume un cierge !
Pour info, j'ai des prises de ris automatiques, le génois et la trinquette sur enrouleur, je fais tout depuis le cockpit, une prise de ris me prends deux à trois minutes. J'ai retaillé pour l'aplatir un foc de petit voilier pour le transformer en trinquette, il n'est plus très propulsif, mais je peux le rouler autant que je veux sans faire de poches.
J'ai un pilote Autohelm qui est incapable de tenir le bateau au près dans des conditions difficiles, j'abats donc jusqu'au bon-plein débridé pour prendre les ris. Si le pilote est vraiment trop en difficulté, je mets le moteur (hors-bord couplé aux safrans) au ralenti accéléré pour l'assister. J'ai dû me dérouter et abattre avec 40 nds de vent et une mer très chaotique, non pas à cause de la tenue du bateau mais parce que le pilote n'arrivait pas à faire du près, et que je me voyais pas barrer pendant 20 heures dans ces conditions.
Les prises de ris : cata.iroquois.free.fr[...]to.html
Un petit mot pour dire que j’apprécie énormément cette discussion et remercie tous les participants de leur contribution positive. C’est vraiment exceptionnel de pouvoir bénéficier de cette connaissance collective.
Mon grain de sel... Je pense que Pexcha doit d'abord s'entraîner avec SON bateau à la manoeuvre suivante: Combien de génois (taille et degré de débord) pour faire une route STABLE à 45° du vent avec la GV bien choquée (dans le lit du vent). La vitesse importe peu si la route est stable: une vitesse faible diminue de toute façon le vent apparent... La prise de ris ne peut se faire que si le vent ne porte pas sur la GV.
PS Si on n'y arrive pas sous voiles seules, alors il faut mettre un peu de moteur. Ce n'est pas glorieux, mais bien utile...
Je pense que chaque bateau a sa manière, on le lit dans ce fil, à toi de trouver la bonne en essayant, ce qui marche sur ma vieille anglaise est certainement très différent de ton 32.
C'est agréable de découvrir son bateau ;-)
J’ai la chance pour l’équilibre de la route sous voile d’avoir un ketch, tout dessus je réduis le génois et un ris dans la gv puis un deuxième ris que je prends en équilibrant génois et artimon grand voile choquée aucun souci pour prendre les ris en conservant ma route, le bateau est sur un rail, (sans pilote il tient plusieurs minutes barre bloquée).
Je peux aussi tranquillement affaler la gv puis continuer sous artimon et génois partiellement enroulé et hisser la trinquette après 25/30 n établis si je veux tirer des bords.
Pexcha, ton pilote est-il adapté à la taille de ton bateau? (c'est le Sun Odyssey 32.1 de ton profil?)
Perso, je me mets au près, et je choque en grand la GV
Quand le bateau a suffisamment cassé son ère du fait du fasseyement de la GV, je lance un virement sans toucher l'écoute de la voile d'avant, j'adore la barre sous le vent.
Privé de vitesse, le bateau ne peut évidemment pas virer, mais il reste suffisamment près du vent pour qu'il soit possible d'amener la grand voile et prendre confortablement un ris.
L'allure est très stable sur mon gibsea 105, le bateau ne m'a jamais fait de coup fourré.
Je fais comme ça aussi bien en solo qu'en équipage
Il ne faut pas lire j'adore la barre sous le vent mais j'amarre la barre sous le vent
Comme si je voulais virer
Comme dit Pytheas54, je mets le moteur et le pilote suit
Pour commencer, j’essaye de toujours avoir la voile du vent réel même si au portant il est tentant d’avoir un peu plus, surtout sur des parcours oú je vais devoir changer d’allure. Ensuite, au près, je garde mon cap et je choque ma grand voile jusqu’à ce qu’elle ne porte plus mais pas excessivement pour lui éviter de claquer. Il est important de ne pas perdre trop de vitesse pour que le pilote reste efficace et s’il faut abattre un peu je le fais. De là il m’est facile de prendre un ris rapidement et poursuivre ma route.
Bon vent à toi et beaucoup de plaisir avec ton nouveau bateau.
Une petite vidéo de ma sortie :
C’est un peu pourri (c’est ma 1ère) mais j’y travaille 😄
Hello,
Fil très instructif...on est deux à bord, mais ça n'empêche que j'évite en ce qui me concerne d'aller au mât quand ça commence à secouer.
Mon bateau étant sous toilé et lourd, il accepte sans trop d'inconfort 25 noeuds et la mer qui va avec, sans réduire.
Si trop de gîte, et trop de vitesse, je me contente de lâcher de l'écoute de GV, et de rouler le génois.
Je préfère aussi prévoir, donc je pars souvent avec un ris dans la GV, voir 2 .
J'ai pu me rendre compte que les perfs ne s'en ressentent pas, avec le confort en plus, et un pilote qui travaille et consomme moins(avec du vent bien sûr )
Une petite question, comment bloquer une barre hydraulique?
Sandow, bout sur un winch?🙄
C'est la première vidéo, ou la première sortie?
Mais beau temps, belle mer :-)
Mes remarques tatillonnes:
- Pourquoi les doigts de self tailing sont symétriques par rapport à l'axe du bateau et pas dans la même direction, ce qui serait plus logique.
- Pour la manoeuvre de lof. Plutôt que de commencer par le foc, qui fait abattre, commencer par la GV qui fera lofer le bateau tout seul.
- Pour le virement de bord laborieux: tu pars de loin, les voiles faseyent rapidement, ce qui ralentit le voilier au point de rendre le virement laborieux, si ce n'est un manque à virer. Le remède est en accompagnant le lof en bordant la GV, ce qui permet de conserver de la puissance propulsive, comme tu es en solo tu ne peux aussi border le foc, ce qui serait un plus.
- Pour réduire le génois, garder un ou deux tours sur le winch d'écoute pour avoir du frottement qui permet de mieux serrer la voile et de limiter le faseyement . D'accord, il faudra forcer un peu plus pour enrouler :-(
Je plussoie ce que dit Polmar !
Ta GV n'est pas assez bordée, plus bordée, elle aide ton virement. Et sois sûr de bien être au près pour commencer à virer. Et le point de tire de l'écoute de GV me semble très débordé, au moins sur le 1er virement Il doit être dans l'axe au moment du virement. Tu largues l'écoute de génois trop tôt. Il porte très longtemps pendant le virement, la rotation du bateau "contre" le vent le laisse gonfler donc propulseur. Pour larguer l'écoute, attendre que le point d'écoute soit pratiquement en pied de mât et reprendre rapidement l'écoute sur l'autre bord.
On ne voit pas très bien, mais j'ai l'impression que ta balancine de GV n'est pas suffisamment choquée.
À propos, puisque la prise de ris était le sujet initial, je rajoute une petite précision : comme je suis en solo, même si mon épouse m'accompagne parfois, je prends systématiquement un ris au coucher du soleil, quel que soit le vent…
Le sujet c’était la prise de riz sur la gv... elle n’apparaît pas sur la vidéo. Ce que je vois c’est que tu l’argüe bien trop tôt ton écoute de genois. Tu as le temps, laisse le passer pratiquement à contre tu perdra moins de vitesse et il passera rapidement de l’autre côté. Quant à ta grand voile, parfois elle n’est pas assez bordée si tu es au près. Sur un virement à cette allure, tu n’as pas à t’en occuper lors de la manœuvre lorsque c’est bord sur bord. Concentre toi sur le génois. À le libérer trop tôt du risque également le manque à virer. Pour ce qui est de la balancine, sur mon bateau elle est choquée lorsque là grand voile est hissée.
En tout cas, pour une première, je trouve que tu te débrouille pas mal.
Bon vent à toi.
et bien a vous lire je garderai encore un bon bout de temps mon antique bôme à rouleaux ..
pas de bouts ..reduire quelque soit l'allure du moment ,au pres comme au portant , rapidité ,sécurité ,et on reduit la surface que l'on veut ....et tout celà en solo
il suffit de donner du mou à la drisse et retendre la voile avec quelques tour de bôme avec un simple cliquet ..qui a 54 ans et fonctionne toujours impeccablement ..
Pour mémoire sur l'avantage des voiles à enroulement.
Se rappeler de la victoire de Phil Weld à l'Ostar sur Moxie.
A quelqu'un qui lui faisait remarquer que les voiles à enrouleur sont (sur le papier) pas terribles pour la performance.
Il répondit:
Je ne suis plus très jeune, il me faut m'économiser.
L'intérêt des voiles à enrouleur est qu'on n'hésite pas à adapter exactement la voilure aux conditions de mer et vent de l'instant; ce qui sur la durée est rarement le cas avec des voiles à ris.
Les voiles à enrouleur, le must pour la croisière tranquille et sécure?
C'est déjà devenu la réalité pour les voiles d'avant!
Sur mon bateau, lourd, stable, tolérant, on porte tout dessus au près jusqu'à 25/26 kn apparents.
Au portant, j'ai GV haute avec 30 kn à l'anémo, soit 35/40 réels.
Contrairement au cours des Glénans, j'ai tendance à réduire l'avant en premier, et beaucoup.
La raison est que je pense que ce qui tire sur le gréement, c'est le génois, puis le foc. La GV , ça ne force pas. En plus, stabiliser la GV, c'est facile. Au portant, la retenue est à poste passant dans une poulie à l'avant pour revenir au cockpit.
C'est à dire qu'avec cette optique, je ne sors jamais de mon cockpit fermé.
Quand on dépasse 30/35 kn au près ou 40 au portant, eh bien j’abat la GV et je renvoie un peu de voile d'avant (suis en ketch)
Je crois qu'il ne faut pas raisonner qu'en terme de performance. Certes, un génois roulé n'est pas aussi performant, mais au delà de 30 kn au près, de toute façon la mer t'empêche de faire mieux que 110° d'un bord sur l'autre. Le frein, ce n'est pas ta voile, mais la mer.
Pour toutes les manœuvres,virement de bord, prises de ris..., dès que nous le jugeons souhaitable, nous n' hésitons pas à mettre le moteur en route pour placer le bateau dans les meilleures conditions suivant l'état de la mer et du vent. Afin d' éviter les manques à virer et les prises de ris scabreuses.
Tiens ca me rappelle mes premiers sorties :)
La premiere leçon que j'ai apprise, c'est de s'éloigner a tout prix de la cote, de telle sorte en cas de pepin ou de difficulté a manœuvrer on peu se mettre au portant et calmer le bateau. Si l'on est trop proche de la cote et pas suffisamment d'eau a courir ca devient vite "Grave".
Me concernant je préfère me mettre rapidement au portant, et je sécurise la baume avec un bout pour ne pas la prendre en cas d'empannage.
Il faut commencer par réduire ce qui est facile, comme l'enrouleur avant.
Pour la GV je ne vais pas donner de conseil car j'ai un enrouleur. Mais en général je trouve plus simple de la ramener dans l'axe a la limite du fasayement pour la réduire.
Sinon l'autre technique la plus simple en effet c'est de démarrer le moteur. Attention qd meme a calmer rapidement le gite du bateau car le moteur n'aime en général pas trop.
Et bien sur toujours s'assurer....