Voiliers indésirables en Polynésie !
Depuis quelques années, des démagogues locaux s'ingéniaient à pourrir la vie des voileux, boucs émissaires coupables de tout ce qui cloche : Pollution, bruit, insécurité, disparition des poissons, inflation, mauvaise image du Fenua auprès des "vrais touristes". Comprendre ceux qui sont à l'hôtel ou sur des paquebots de croisière... Allant jusqu'à nier notre apport à l'économie locale. Sur ces sujets, les médias locaux sont d'une mauvaise fois sidérante.
Les restrictions ou interdictions des zones de mouillage, l'obligation de prendre des bouées payantes, la réduction de la durée de séjour, les vexations administratives et bancaires, l'augmentation de la taxe de "papeetisation" ne suffisaient pas à nous faire partir pour laisser la place aux sociétés de location et aux charters de luxe, en cheville avec des politiciens de tous les partis. Pas un pour racheter l'autre.
Alors, ils ont trouvé l'arme fatale pour nous faire dégager : Multiplier par 5 le tarif d'amarrage, au ponton ou sur bouée, pour tous les voiliers habités.
Vivre sur son voilier de 12 m sur bouée va coûter aussi cher que louer un studio à terre. Et en marina, cela correspondra au loyer d'une belle villa !
la1ere.francetvinfo.fr[...]82.html
Et probablement pareil bientôt aux Antilles. Il suffit de regarder marine trafic pour comprendre pourquoi. Quand on voit ces hordes de plaisanciers traverser l'atlantique sur leurs appartements sur équipés on se doute que l'époque Moitessier est loin derrière et ne reviendra qu'à la coupure des gps!
un retour en arrière sans GPS, ni telephone portable ni internet, PURE FICTION !·le 21 fév. 2024 22:26
Fenua ?
Il se passe la même chose sur la façade atlantique mais à petits feux…
Tout les amoureux de la mer ne sont pas riches.
Il faudrait faire une manif et bloquer quelques entrées de port en pleine saison pour les calmer un peu
840 € par mois pour un 40 pieds en visiteur ? cela ne ressemble t'il pas un peu plus à un rattrapage de niveau ?
Bah oui quelle bonne idée, le marché immobilier est tellement fluide à Tahiti....
Le populisme des "indépendantiste" à l'œuvre, auquel on ajoute la corruption à tous les niveaux. Aucun doute, un avenir radieux attend les polynésiens lorsqu'ils seront enfin débarrassés du vilain colon (voileux ou pas d'ailleurs).
Triste, mais si peu surprenant.
Cependant, la mer est grande, tout comme le monde. Les navigants, peut être par méconnaissance, esprit grégaire ou besoin fe sécurité se pressent dans les mêmes lieux qui deviennent saturés. Aux Antilles, les français se pressent au Marin, à Ste Anne ou aux Saintes qui en deviennent complètement surpeuplés. Mais à Cuba, en République Dominicaine ou ailleurs, on ne voit plus un français.
Dans le Pacifique, c'est pareil. La Polynésie saturé alors que des milliers d'îles et d'archipels accueillants ne voient pas un voilier.
Il y a encore de quoi naviguer tranquillement en rencontrant des populations sympathiques.
oh les gros menteurs!
"Certains propriétaires songent à quitter leur bateau et habiter à terre, comme Bertrand qui vit depuis 12 ans sur son bateau à la marina Taina. "J'ai un bateau à moteur de 14 mètres. Je paie actuellement 70 000 francs pacifique de loyer. Je me suis renseigné au bureau de la marina, ils sont restés évasifs, mais ils m'ont dit que j'allais payer autour de 300 000 francs pacifique. Ca m'a coupé les jambes. J'essaie encore de comprendre encore aujourd'hui...300 à 400% d'augmentation, ce n'est pas justifié ! Je n'en ai pas les moyens. Je vais arrêter d'habiter à bord et dormir dans ma voiture.""
je lis dans l'article "ça reste moins cher ici qu'en Nouvelle-Calédonie et le prestataire demandait à augmenter encore plus.""
euh... disons 12 mètres vie à bord à port moselle : 54 000 FCFP/mois.
Je suis né à Papeete, mon rêve c'était d'y retourner avec mon bateau, y passer une année ou deux avant de continuer le voyage..
Tout ça m'attriste beaucoup beaucoup....
Comme écrit plus haut l'époque Moitessier est finie mais probablement autant par le fait que ce type de personnalité est devenu une exception que par le fait que l'environnement qu'il a connu a disparu. La décision de voyager en bateau a souvent comme origine la lecture de récit de voyage dans des circonstances assez rustiques et, ou la découverte et l'incertitude est présente à chaque coin de page. D'après ce que je lis souvent sur HEO les héritiers de Moitessier semblent au contraire vouloir la certitude à tous les étages, ça commence par un fil interminable sur le choix du bateau, ensuite le choix de l'assurance, ensuite de l'électronique, l'instinct et l'erreur n'a pas voix au chapitre. L'aventure ok mais faut pas pousser. Idem pour le choix des destinations. L'aventure mais plutôt celle de trouver du camembert président à l'escale que de se frotter à une escale ou le frenchie sera une curiosité. Pour me mettre à la place du "local" polynésien, si je devais choisir entre une coque blanche basse sur l'eau qui débarque un ascète qui monte aux cocotiers pieds nus et une espèce de camping car flottant (voir fil concernant le nouveau wauquiez) avec airco et en rang serré au mouillage mon choix est vite fait. Quand on voit sur photo le lagon de Moorea moi aussi je ne voudrais pas y voire le nouveau Wauquiez dedans. Voila, c'est peut-être un peu caricatural comme avis mais j'essaye de me mettre à la place de ces gens. Leurs lagons ne sont probablement pas le lieu de choix pour une version "distopian" (distopique en français ?) et de "masse" du rêve de Moitessier.
C’est assez simple il suffirait de ne plus y aller et ils comprendraient mieux leur intérêt et l’impact économique de ces « baroudeurs »
Déjà à l'époque lointaine, où j'y était. Epoque de la pose des corps morts et la reprise de la concession, le responsable du port m'avait dit qu'il préférait un yacht(un vrai ?), à une multitude de plaisanciers.
Si l'argument était réellement environnemental, on pourrait fixer un "seuil carbone" pour rejoindre la Polynésie ?
Ah, on me dit dans l'oreillette qu'il n'y aurait plus de mega yachts ni de charters mais que des vrais voileux...
Quelle bande de tartuffes.
Trop de pinpins qui on un bateau pour 3 jours par an et trop de zodiac concours de B—E en été…
L’opulence arrive à son comble et ça ne peut plus continuer ainsi
Faudrait peut-être aussi arrêter de considérer la Polynésie française, et en particulier Tahiti, comme une destination finale où on s'incruste, et où forcément on finit par faire chier le monde, si les bateaux restaient moins longtemps et continuaient leur route les choses iraient mieux. Le Pacifique est grand, et la Polynésie française n'est pas le seul endroit sympa, y'a aussi Fidji, Tonga, les Cooks, Atutaki, et même en Polynésie, des atolls comme Mopélia sont très peu visités (c'était du moins le cas lors de mon passage). Maintenant il y aussi pleins d'autres endroits en dehors de la zone tropicale, bougez bon dieu, un bateau c'est fait pour ça...quel intérêt de rester scotché pendant des années aux îles de la société...
je suis passé 2 fois en Polynésie depuis la France , en 83/2015 , et une fois j y suis allé en avion pour faire un charter ( en 97 ) , j ai bien vu le nombre de bateaux qui a explosés sur place et l ambiance qui s installe a l encontre des navigateurs , on est loin de l ambiance Moitessier ( j étais sont voisin en 83 lui étais sur son voilier Tamata ) en 83 pas trop de monde , la nav se faisait au sextant , les bateaux étaient simples , la trop de monde dans leurs lagons . mais comme dit BMW , le pacifique c est grand a découvrir et plus loin c est beau aussi .
dans une traversée du Pacifique , la passage par la Polynésie est quasi obligatoire , donc ça génère du monde
je sais pas pour les bateaux étrangers ,si ils peuvent rester 2 ans ??
La première fois que je suis allé passer quelques mois en Martinique, nous étions 18 bateaux au mouillage dans la baie des flamands, aucun bateau dans la baie du Marin et une petite vingtaine à Grande Anse. Personne à Ste Anne.
La dernière fois que je suis arrivé du Cap Vert en Martinique, en voyant le "parking" de Ste Anne, je suis parti direct au mouillage à St Pierre avant de quitter tout ça le plus rapidement possible.
Aux Galapagos en 2017, 3 bateaux aux mouillage à Puerto Baquerizo Moreno, 6 bateaux à Puerto Villamil. Aux Marquise en 2017-2018, c'était aussi très raisonnable, comme aux Tuamotu. Seulement on était rarement proche des commerces, il fallait faire le plein d'eau ou de carburant en bidonnant et être autonome en énergie.
On peut comprendre que des règles se mettent en place vu l'instinct grégaire des gens.
Il faut dire aussi que ça concerne ceux qui vivent à bord de leur voilier et par conséquent squattent en longue durée les places de ceux qui aimeraient aussi pouvoir passer quelques jours dans le coin.
au info d'outre mer de cemidi
2 paquebots de croisière viennent de dégueuler a ''paspeter'' plus de 4000 touristes multinationalité .
ha ça c'est le top pour le commerce !....
Bonjour
le problème en Polynésie vient principalement du nombre. Ces dernières années, les polynésiens ont vu arriver quantités de bateaux à voile, qui sont restés...
Le phénomène s'est beaucoup amplifié avec le COVID.
Aujourd'hui, il y a un très fort rejet des plaisanciers de la part de la population locale.
Une des pistes explorées est le retour à une durée maximale de séjour d'un an, avec peut-être la mise en place d'un système de caution pour limiter le phénomène bien réel des bateaux laissés à l'abandon dans nos lagons.
Il y a plus de 700 bateaux en admission temporaire en Polynésie aujourd'hui, ce qui semble trop car la grande majorité se concentre autour de Tahiti, Moorea et les îles sous le vent.
Faut partager?
Arriver avec sa mentalité et décider pour l'indigène du bout du monde qu'il doit l'adopter?
Se mettre au mouillage devant chez quelqu'un qui habite peut être à cet endroit depuis des générations.
Faut partager? Et se servir en fruits sans demander, débarquer ses sacs poubelles, rester des mois ou des années, puis abandonner son bateau et rentrer dans son pays ?
Je vous invite à aller sur la page Facebook de l'association des voiliers en Polynésie, où sont affichés des exemples de bateaux laissés à l'abandon qui rendent furieux les locaux .
Les commentaires sont aussi édifiants.
Et si 700 est le nombre à Glénan, bien, mais les polynésiens n'ont peut être pas envie que leurs îles ressemblent aux Glénan ou à Porquerolles en été.
Expliquer "il faut", c'est le plus sûr moyen de se mettre à dos les locaux.
A l'inverse, essayer de les comprendre, adopter un comportement exemplaire, éviter au maximum de se tasser à trente bateaux devant une plage etc peut sans doute aider.
Un peu comme 30 personnes du voyage qui viennent poser leurs caravanes dans ton jardin.
N'étant pas d'un endroit, la xénophobie me fait horreur et je tiens le racisme comme la pire des choses humaines. J'ai horreur du facho qui hais les juifs, des juifs qui voient les arabes comme des sous hommes, des suprémacistes trumpistes qui se voient supérieurs aux noirs.
J'ai horreur du breton bretonnant, de l'indépendantiste corse, du basque ne parlant qu'aux basques ou du parisien ne voyant que des ploucs hors Paris.
Ce dont j'ai horreur dans le monde me fait tout autant gerber quand c'est le fait de populations tropicales. Les quelques martiniquais odieux, les quelques tahitiens manipulés et intéressés.
Ce n'est pas parce que t'es "chez toi" qu'il faut agresser l'autre, l'étranger. Ces comportements xénophobes n'ont pas plus à être acceptés de la part d'iliens abreuvés de bière hinano que les élucubrations zemmouriennes sur le "grand remplacement".
Nos copains tahitiens ne se retrouvent aucunement dans ces actions xénophobes menées par quelques excités.
@ED850
Parfaite illustration de ce que je disais. Vous venez plaquer en Polynésie vos idées d'occidentaux.
Que viennent faire Zemmour, les juifs ou Donald Trump avec le fait qu'un polynésien ne veut pas que le lagon de son île se transforme en parking pour européens en mal d'exotisme?
Mes "copains tahitiens" à moi pensent juste que quelques bateaux c'est bien, mais que beaucoup de bateaux, c'est moins bien.
Et ils n'en ont strictement rien à faire des injonctions des bien pensants.
un recours a toutes les chances de prospérer, au vu du caractère soudain d'une augmentation de cette nature.
j'ai vu que l'asso a un conseil, donc l'action juridique devrait suivre.
de manière générale, quand on n'est pas voulu sur une destination j'ai tendance à ne pas y aller.
je suis allée de nombreuses fois à l'île des pins. désormais c'est non. mouillage obligatoire à un seul endroit, adieu les autres.
donc je n'irai plus, je n'achèterai plus de bougnat, je n'achèterai plus de langoustes aux pêcheurs.
dommage mais bon...
ps : il faut que je me renseigne sur l'action de la province des îles et ses réserves coutumières en mer interdites aux gens de passage. de toutes les façons, si c'est pour se retrouver avec des mecs armés qui vont à l'assaut du bateau, pas la peine même si le droit est de son côté.