Voilier de rêve ? Au final trop grand, trop complexe ...

Voilier de rêve ? Au final trop grand, trop complexe - une combinaison potentiellement dangereuse

C'est une vidéo en anglais (désolé) mais je trouve cette histoire si ridiculement tragique.
Ca amène aussi à la réflexion sur le fait de réduire une GV à temps quand on est au portant et que le temps se dégrade et au fait que depuis toujours la bôme est probablement l'élément du bateau qui est au sommet de la liste quand à sa dangerosité.

L'équipage
13 déc. 2024
13 déc. 2024

Pierre 22 minutes de video, à quel moment / minute est ce interessant ?


Pierre3:Salut Jean, la narration de l'histoire est assez bien faite dans le sens qu'heureusement ou malheureusement l'entièreté des 22 min. sont nécessaires.·le 13 déc. 19:12

Ça arrive même aux meilleurs (Tabarly ...)


Pierre3:Dans le cas de Tabarly le bateau était particulier aussi. Les gréements auriques sont particulièrement casse-gueules dans le mauvais temps dans le sens qu'une fois la grand voile partiellement affalée la corne est pire qu'une bôme car au moins dans le cas de la bôme on peut souquer l'écoute de Gv à fond, pas avec la corne. Quand aux meilleurs, certainement pas dans ce cas précis. Vu la dangerosité du gréement, faire ça de nuit sans brassière et sans être attaché et à l'âge qu'il avait. Limite suicide.·le 13 déc. 19:42
13 déc. 2024

Competences,Preparation ,anticipation, humilité..
Moi j’ai bien aime la narration ,un peu long mais bien décrit.


13 déc. 202413 déc. 2024

C'est malheureusement un accident avec comme souvent une cascade de problèmes qui deviennent difficilement gérables.

Je ne voit pas trop le rapport avec le titre. C'est pas vraiment parce que le bateau est trop grand qu'ils ont eu cet accident, c'est un ensemble de "petites" choses qui font qu'on passe d'un incident à l'accident puis d'un accident à un grave accident. Par exemple, le fait que dans le feu de l'action le skipper se mette à parler Allemand et ne se fait pas comprendre de son équipage ce qui à compliqué la manœuvre déjà scabreuse.

Le bateau n'y est pour rien dans tout ça.


Pierre3:Vers la fin de la vidéo il explique que le skipper étant HS les deux équipiers pourtant expérimentés ne savaient pas comment réduire la GV vu la complexité du système. Aussi l'illusion qu'avec toutes les aides électriques on peut gérer des surfaces de voile pareille et un bateau de cette taille. Oui....jusqu'au moment ou les bidules foirent. A ce moment quand je lis qu'ils essaye de maîtriser dans le gros temps une bôme et GV (de 60m2 ? Probablement bien plus sur un voilier de19-20 m performant) qui pête un plomb. Pourquoi pas un couple d'employés des postes qui essayent de faire une prise de catch à un tigre de sibérie. Ce ne serait ni moins idiot, ni moins dangereux.·le 13 déc. 20:37
13 déc. 202413 déc. 2024

En tous les cas c'est le type d'histoire qui fait penser à installer un frein de bôme. Encore récemment mon truc c'était d'arrimer la bôme avec un bout au portant. Je commence à me dire que c'est peut-être une connerie et que le frein de bôme est plus sure, plus polyvalent, moins drastique et a l'avantage d'être à poste en permanence.


13 déc. 202413 déc. 2024

Dans la réalité, on rencontre plus de gens bloqués par la complexité de leur voilier que par la taille. On voit de gros bateaux simples des 65' menés par des couples âgés, mais qui ont un fonctionnement relativement simple, sans équipements complexes et avec des surfaces de voiles divisées. Mais on voit aussi des bateaux plus petits, de moins de 40 pieds qui croulent sous les problèmes techniques, les pannes, les bômes immenses, les safrans suspendus et les quilles pêche sargasses.
Pour moi, dans "taille et complexité" qui sont essentiellement liés pour un motif financier (les propriétaires de gros bateau, plus nantis, ont tendance à suréquiper), le problème, c'est la complexité, pas la taille.


Pierre3:"surface de voile divisée" Ed. J'utilise tes mots. Dans le cas qui nous occupe, quelle pouvait être la surface de la GV pour un bateau de 19 m tout récent ? 80 m2 ? En tous les cas, une fois libérée de son écoute et au portant (!!?) , elle et sa bôme ont proprement envoyé au tapis leurs proprio d'une telle manière qu'ils s'en sont jamais relevé. Donc ce que je veux simplement dire est que même si tu as à disposition un gros budget, et si le budget n'est quand même pas assez gros pour te payer un équipage de pros, tu te payes le bateau que tu sais maîtriser SANS les gadgets. Au cas ou ils tombent en panne, ce qu'ils finiront forcément par faire (je porte à l'attention de tous ici que la mer, c'est mouillé).·le 13 déc. 21:09
Alpaga:C'est surtout des trop petites séries pour être testées sérieusement. Un bateau moderne comme un câblier avec système de positionnement dynamique, compensation de houle et mille autres choses est très complexe.·le 13 déc. 21:18
ED850:Oui, c'est un peu la thèse que je défendais sur le fil des motifs d’arrêts : un excès de finances, qui engendre une complexité de bateau est aussi un motif d'arrêt.J'ai convoyé de gros Taiwan (neufs) jusqu'à 72', qui étaient simples d'usage, et j'ai vu de petits 35' aux mouvements secs et violents, qui demandaient une attention permanente.·le 13 déc. 21:19
Pat45:Sur le Neel, l'accastillage était tellement cheap qu'il était impossible d'affaler la GV sans aller au mât, alors que bien sûr tous les renvois étaient au cockpit.Aucun balcon prévu autour du mât, encore moins un antidérapant. Je me souviens que cela avait été un point de discussion très houleux avec le chantier, qui avait argué, de mauvaise foi, que le problème venait de la coupe de la GV, ce qui avait bien fait rigoler le gars de chez Tarot. Le problème était en fait récurrent, même avec les voiles-chantier.On avait bien sûr, à nos frais, fait repeindre l'immense roof à grand renfort de Kiwigrip.·le 14 déc. 01:02
13 déc. 2024

J'avais regardé cette vidéo il y a quelques mois.

Je me pose quand-même la question, les équipiers expérimentés - dont un licensed captain - ils faisaient quoi pendant que le couple d'amateurs tentait de réduire la voilure ?


13 déc. 202413 déc. 2024

J'ai trouvé la surface de la GV sur le site de CNB: 100m2.
Cette GV a net arraché tout son système d'écoute de GV.
Ce serait quoi la résistance à la rupture d'un système de palan d'écoute pour une GV de 100m2 ?
6 tonnes ? 7 tonnes ? Plus.
Un couple qui a passé sa première vie derrière un bureau va maîtriser une GV plus bôme qui dégage 6 tonnes de force au minimum dans une grosse mer ?
Je suis pas certains que deux costauds de 25 ans type équipiers de la coupe america s'y serait frotté.


Domde:A f5 je trouve 900kgf sur le point d’écoute pour 100m2·le 14 déc. 00:32
Domde:Et 2,3 t avec 60m2 (des ris sont pris) et force 8·le 14 déc. 00:39
Pierre3:En statique. Je lis en-dessous que la GV fait 120m2. Rien que le poids de cette GV et ses lattes. Disons 200 kg. A ça on ajoute la bôme. Disons 150 kg. Total 350 kg. Quand ces 350 kg passent brutalement d'un bord sur l'autre, cela se fait à quelle vitesse ? 30 km/h, 40 ? Pour un corps humain de 75 kg qui chute en escalade on considère qu'une résistance à la rupture de 3 tonnes est raisonnable (corde d'escalade). Tout ce que je veux dire est qu'une GV de 120 m2 dans les mains d'un couple de 50+, il n'y a pas de marges pour des soucis.·le 14 déc. 10:23
Alpaga:Il faut s'entraîner physiquement sinon on est surpris... F. Gabart est petit et gaullé comme une crevette à la base. Mais très bien préparé. Le Cam a plus de 60 ans... ·le 14 déc. 11:36
Numawan:Ce n'est pas une question de force physique de l'équipage. Vu les forces en jeu dans ces tailles de bateau, on n'a tout simplement pas le droit à l'erreur dans les manœuvres. ·le 14 déc. 11:43
BWV988:C'est plus une question de compétence, compétence qui doit être adaptée au bateau, qu'une question de force physique. Parmi les concurrents du VG il suffit de voir des gens comme Isabelle Joscke, Violette Dorange ou Tanguy Le Turquais, qui même s'ils sont en bonne forme physique (c'est quand même le minimum), ne sont pas des forces de la nature, ce sont juste des gens qui maîtrise le sujet.·le 14 déc. 11:53
Domde:On peut très bien faire un empannage en douceur avec de la technique, ou virer au sommet d'une vague dans une mer formée pour éviter de se faire coucher en prenant une vague de travers. Plus le bateau est gros plus les erreurs se payent cher et plus il faut être expérimenté. A l'autre bout de la chaine en dériveur ou en petit catamaran on dessale c'est pas très grave mais c'est vexant pour l'équipage.·le 14 déc. 16:15
Domde:A noter qu'un alpiniste qui chute de 10 mètres avec une corde d'escalade reçoit un coup de frein de 400 kg heureusement amorti par la corde d'escalade. Avec une drisse ce serait une blessure très grave (bassin cassé) ou pire. Les formules mathématiques existent et son précises mais pour la voile de 100 m2 c'est compliqué trop de paramètres, je pense pas que cela aille jusqu'a 6 tonnes avec un vent moyen à fort je pense plutot 2 tonnes c'est déjà énorme c'est le poids d'une grosse voiture, à l'impact le choc brutal sur lemat devrait le casser un peu au dessus du vit de mulet et la bome deviendra le fléau de dieu. ·le 14 déc. 16:25
Scotland:@Domde, si l'on en croit Franck Cammas, ça se fait plutôt dans le bas de la vague. youtu.be[...]MaWnOQs Mais bon, c'est Franck Cammas... 😉·le 14 déc. 21:10
Domde:Pour un virement face au vent au sommet de la vague pour un empannage dans le creux. ·le 15 déc. 00:17
14 déc. 2024

www.yachtworld.fr[...]276963/

Pour avoir plus de détails sur les caractéristiques du bateau. GV 120 m2 par exemple.


14 déc. 202414 déc. 2024

Merci pour le lien vers l'analyse, qui donne quelques éclaircissements.
En tant que néophyte, j'aurais beaucoup de questions.

Est-il judicieux quand on "embauche" un licensed captain, de le reléguer au rang de 2nd mate, que j'interprète comme simple équipier ?

Peut-être un syndrome de "c'est MON bateau" ?

Autre question, si le propriétaire est le skipper, sa place n'est-elle pas dans le cockpit ou à la barre pour coordonner la manoeuvre, plutôt que ferler lui-même le génois, ce qui aurait pu être fait par un équipier ?

L'article indique aussi que les boutons pour gérer les enrouleurs n'étaient pas étiquetés, et vers le mât plutôt que quelque part vers le "poste de commandement". Pas trop sûr que c'est judicieux...

L'avis de plaisanciers expérimentés m'intéresse, merci de me faire profiter de votre expérience et désolé si ces questions vous semblent naïves.

PS : les vues de l'intérieur du bateau montrent beaucoup d'angles droits et de meubles "comme à la maison", ça semble "marin" ou pas ?


14 déc. 202414 déc. 2024

j'ai lu l'article, excellent avec les commentaires d'un grand pro

Tout d'abord il s'agit d'un accident épouvantable et d'une mort atroce pour ces deux plaisanciers expérimentés pas âgés non plus, dans les 50 ans, pas du tout des rigolos mais pas des pros bien sur

Départ retardé et décision de partir dans une fenêtre pas terrible et surtout tres courte car attente des pièces pour le dessal ... bon sur un 66 pieds on doit pouvoir stocker un peu d'eau quand même !!!

Le propriétaire était le skipper car le bateau étant tres complexe il fallait une grande expérience des systèmes et de nuit avec 40 nœuds il fallait des automatismes et de l'expérience pour manipuler les nombreux boutons.

Visiblement prendre des ris même avec une bôme électrique à rouleau était tout sauf simple, alignement au degré prés du hale bas hydraulique qui a rapidement cassé. c surement tres bien en côtier mais au large un système classique avec lazy jacks aurait peut être été mieux

ensuite ils semblaient faire plutôt des navs rapides et n'avaient pas cette habitude au large de prendre un ris a la tombée de la nuit, reef early comme rappelle Sheldon

ensuite tout cette toile déroulée avec des rafales a 40 nœuds

surement nos coureurs au large auraient pu mais surtout auraient évité de se trouver sur toilé ? dans cette taille de 66 pieds pour un couple un ketch aurait peut être évité cette horreur

quelle fin épouvantable


Alpaga:Il y a plein de facteurs et aussi la faute au destin. Il y a quelques années un coureur de Volvo Ovean Race était mort d'un coup de bôme il me semble suite à empannage...·le 14 déc. 18:38
Peace And Love:Un amateur de bome motorisée qui m’a mis un moins 1 ?·le 15 déc. 08:22
14 déc. 2024

Franchement, il y a des voiliers plus petits et plus simples avec lesquels il arrive aussi des drames:

www.20minutes.fr[...]-viking

Certains qui poussent l'écologie jusqu'à l'incohérence:
voilesetvoiliers.ouest-france.fr[...]3ed3357

Ou ici pour plus de détails sur ce délire à base de pack batterie de Nissan Leaf...

Ou certains qui disparaissent sans laisser de traces malgré des conditions maniables:
tvpworld.com[...]tlantic

J'éviterais personnellement de tirer des généralités à partir d'un cas particulier, même s'il s'agit souvent d'enchaînements d'erreurs.
Et ce quelle que soit la taille du bateau ou l'expérience de l'équipage.


Peace And Love:Un cas très particulier d’un couple sur un voilier assez performant de 66 pieds, il ne s’agit pas de généraliser à partir d’un drame exceptionnel sur un bateau d’exception sauf pour rappeler que pouvoir affaler une gv dans des conditions difficiles est indispensable ·le 15 déc. 00:15
14 déc. 2024

Au final en lisant l'article, la cause principale du drame est la bôme enrouleur.
C'est halucinant&dangereux de devoir mettre le moteur et se mettre au près pour réduire la GV.
Avec une GV lattée sur chariot à bille prendre un ris au portant est un jeu d'enfant.
On s'est fait surprendre un paquet fois par 40kts avec un ris et c'est pas compliqué de prendre 3 ris au grand largue, ça prend 5 minutes. GV certe de seulement 65m2 mais c'est le même principe pour plus grand.


Peace And Love:La fausse bonne idée …sur le papierQuelle tristesse·le 14 déc. 22:04
Pierre3:J'ai l'impression que quand on arrive avec pas mal de tune pour un bateau on arrive a avoir plein de gens qui vous explique que tout est facile et possible du moment que vous vous délestez de votre bonne oseille. Dans ce cas, une GV de 120m² pour un couple "amateur, oui pas de soucis. Un petit coup d'enrouleur et hop...Pour Bayesian, "quoi vous voulez un mât de 75m de haut, aucun soucis, comment ? La stabilité du bateau ? On va descendre la cave à vin de 20cm et tout rentrera dans l'ordre".·le 14 déc. 22:50
Pat45:Des copains sur leur Oceanis 42 CC ont également un système d'enrouleur dans la bôme, qui du coup est impressionante question empattement.Lors d'une navigation de concert , j'avais été surpris de les voir se mettre presque bout au vent pour réussir à réduire la GV.Ils m'avaient confirmé qu'ils ne pouvaient pas faire autrement. A bord de mon percheron sous toilé avec ses 4.5T de lest, je n'avais même pas eu à réduire, malgré les rafales à 28-30 noeuds...juste à lâcher un peu d'écoute. ·le 14 déc. 23:19
14 déc. 2024

En tous les cas ça me décide pour m'équiper d'un frein de bôme même si ma GV ne fait que 31m²...


Pat45:On avait un Walder (peut être pas bien réglé )à bord du Tayana 37, ça ne nous avait pas empêché d'empanner violemment un peu avant Tarifa, suite à quelques secondes d'inattention de ma part, alors que j'étais à la barre, avec + de 30 noeuds de vent (à peine 15 au travers prévus )plein cul.La bôme était partie dans les haubans, et avait été profondément marquée. Heureusement pas d'autres dégâts.🙄Si les prévisions météo avaient été pertinentes ce jour là, on aurait laissé la GV dans son sac, et on aurait navigué sous génois seul.·le 14 déc. 23:31
Peace And Love:Ou deux retenues qui est ma config standardUne sur chaque bord si jamais le bateau ou plutôt le barreur fait n importe quoiUn walder c cher c lourd ça freine les empannages standard mais je sais que les utilisateurs en sont content·le 15 déc. 00:34
Pierre3:Ok...merci du retour.·le 15 déc. 00:34
Now:Moi aussi il m'arrive de mettre une retenue de bôme, mais des fois je me dis que c'est peut être une bêtise, en cas d'empanage violent si le vent est un peu plus fort que prévu, je me demande si la bôme peut tout arracher? ·le 15 déc. 10:07
Hubert, de Cherbourg:oui une retenue peut tout arracher.sur un Garcia bateau alu avec chandeliers soudés au pont : le copain y a laissé deux chandeliers et le balcon avant.·le 15 déc. 10:27
Peace And Love:Bout souple ·le 15 déc. 10:41
Hubert, de Cherbourg:que veux tu dire ?il faut un bout souple ?où il a tout arraché parce que le bout était souple ?·le 15 déc. 10:53
ED850:Chacun fait comme il veut, mais pour moi, l'important, c'est que la bôme ne puisse pas bouger d'un chouïa. Donc, la retenue est en bout d'écoute, sans aucune élasticité, passe par une poulie à l'avant et est souquée au winch du cockpit. Du coup, en cas d'empannage involontaire (ce qui, sur notre bateau à quille longue avec une forte stabilité de route est très rare), la bôme ne prend aucun élan et ne bouge pas. Aucun dégât possible.On a eu, sur l'évasion 37 un frein de bôme Walder. Je n'ai pas été convaincu et l'ai revendu au retour du TdM. Sans doute que n'étant pas convaincu, je ne m'y suis jamais vraiment intéressé et n'ai pas su m'en servir comme il fallait.·le 15 déc. 11:40
outremer:Un frein Walder ou autre bien installés et bien règlés apportent une TRES grande sécurité. le but n'étant pas de bloquer mais au contraire de freiner pour absorber l'énergie potentiellement destructrice, au même titre que les freins sur un véhicule terrestre. Dans le cas de cet accident lamentable, le problème se situe surtout au niveau du comportement totalement anormal du Skipper puis de son épouse: l'incroyable manque d'anticipation du Skipper a déclencher tout le problème et les comportement final absurde des époux leur a couté la vie.Le bateau abandonné a été récupéré plus tard et toujours apte à naviguer, preuve que le vrai problème était le Skipper pas du tout à la hauteur de la situation. Les équipiers valables embarqués avec un tel chef de bord ont fait ce qu'ils ont pu, mais ils ne pouvaient à l'évidence pas contrer les décisions absurdes du skipper en titre.·le 15 déc. 11:47
outremer:Naturellement si la bôme est contrôlée par deux palans et peut donc être totalement contrôlée et verrouilée en position le problème ne se pose pas vraiment mais ce n'est plus la mode depuis longtemps.·le 15 déc. 12:04
Pierre3:Le coup de la poulie à l'avant est effectivement une bonne manière de garder la bôme 100% sous contrôle. Je vais essayer ça avant le (cher) frein de bôme.·le 15 déc. 12:10
Peace And Love:Sur LW au contraire je ne mettrai jamais du Dyneema !!! Une amarre que je vois s allonger et ça donne le temps de réagir ·le 15 déc. 12:13
BWV988:Pour les longs bords de vent arrière dans les alizés, je faisais comme ED, sauf que je j'utilisais du cordage ayant un minimum d'élasticité, considérant que ce qui valable pour des amarres l'est aussi pour une retenue de bôme. J'ajoute que l'utilisation d'un cordage qui ne soit trop raide, du genre drisse, ne signifie pas pour autant que la retenue pourra bouger, mais juste qu'en cas de contrainte très forte elle pourra absorber une partie de l'effort sans le transmettre intégralement à son environnement, exactement comme une amarre le fait quand utilise le matériau adéquate.·le 15 déc. 12:15
Hubert, de Cherbourg:Le pb avec une amarre un peu elastique, quand la voile se prend à contre l'angle de tire de la retenue devient trop aigu et elle pete ou arrache les chandeliers·le 15 déc. 13:06
Peace And Love:Ok Hubert cela ne m est jamais arrivé en 26 ans J ai eu de la chance, en général on choque en douceur et basta, mes deux retenues reviennent sur des winches de roof et on atten pas !·le 15 déc. 13:20
J Ph:La saison prochaine, avant le frein de bôme cher, je vais tester celui-ci www.hisse-et-oh.com[...]as-cher Je vais aussi tenter de border les deux brins, pour voir si cela permettrait de passer d'un frein de bôme à presque une retenue de bôme.·le 15 déc. 13:23
BWV988:Je précise que par rapport à la configuration décrite par ED, j'ajoutais une poulie prise sur le rail de fargue avant le point d'ancrage sur la bôme, à de façon à ce que la retenue serve aussi à soulager le hale-bas de bôme. Cette poulie était positionnée à mi-chemin à peu près ente la poulie de l'avant et la bôme. Donc la retenue part de la bôme, passe dans la poulie sur le rail de fargue, ensuite passe dans une poulie à l'étrave et revient sur l'autre bord par le même chemin sur un taquet Cela dit quand je parle de bout élastique, il faut relativiser, disons que ce n'est pas le matériau utilisé pour des drisses ou des écoutes, mais simplement du polyamide tressé, et de manière générale j'ai plus d'accointances avec le roseau qu'avec le chêne. ·le 15 déc. 13:37
Hubert, de Cherbourg:cela m'est arrivé une fois avec une corde d'escalade, trop souple.la bôme est venue dans l'axe assez doucement puis la retenue a cassé bilan un chandelier un peu tordu.·le 15 déc. 14:09
Pat45:Des Anglais m'avaient conseillé, quand j'avais le cata, de fixer la retenue de bôme tout à l'arrière de celle ci, jamais aux 2/3, au risque de la casser.Je la souquais sur le taquet arrière, elle ne pouvait plus bouger. Sur le Neel, j'avais fait ajouter une 2ème écoute, c'était pas mal, mais du coup les réglages étaient plus long, et ça ajoutait un peu plus de bordel dans le cockpit.Désormais, sur le mono, je ne mets une retenue qu'au mouillage...et je navigue sous génois seul si l'angle est trop ouvert, GV affallée.Je vais peut-être un peu moins vite, mais j'ai l'esprit tranquille, le bateau étant de toute façon bien plus performant et confortable aux autres allures, près y compris.·le 15 déc. 14:54
Now:Hubert, tu parles de chandeliers, mais ta retenue n'est tout de même pas fixée sur un chandelier? C'est le bout en claquant qui tors le chandelier? Moi j'ai de chaque coté une cadène double un peu en avant du mat. Je frappe la retenue dessus ,mais ce qui me pose question, c'est si la bôme "avance" sur une vague puis empannage et la le choc peut être violent car la bôme peut prendre de l'élan et accélérer. Je me demande si ma cadène tiendrait. ça n'est pas moi qui la posé, je pense que c'est d'origine chantier, mais bon, c'est pas une garantie.·le 15 déc. 16:50
Hubert, de Cherbourg:je fixe la retenue sur le rail de fargue. largement en avant des haubans et l'autre extrémité en bout de bôme.·le 15 déc. 17:41
Hubert, de Cherbourg:normalement la bôme ne peut pas avancer puisque retenue par l'écoute.·le 15 déc. 17:42
Now:Oui, tu as raison, l'écoute d'un coté et la retenue de l'autre, ça ne devrait pas bouger. ,La GV peu claquer, mais normalement la bôme ne devrait pas bouger et donc pas d'accélération... je ne suis pas rationnel sur ce coup la.·le 15 déc. 17:46
15 déc. 2024

Un autre accident tragique du même genre avait déjà faut du bruit il y a quelques années :
www.cruisersforum.com[...]25.html
Bateau de 65 pieds, bôme à enrouleur de 600kg : 2 morts suite à l'arrachement du rail de GV et une retenue de bôme mal conçue.
Je suis vraiment opposé à tout système de réduction de voilure par enroulement interne. C'est moins performant (notamment les mats enrouleurs), et surtout dangereux quand ça se coince.

Avec un système de prise de ris on peut gérer des surfaces de grand-voile très importantes, simplement, rapidement, et à pratiquement toutes les allures. Ris auto, semi auto ou traditionnel en pied de mat, chaque système a ses partisans.


15 déc. 202415 déc. 2024

Trouvé une photo du - je pense - bateau en question et de l'infortunée propriétaire.
Je trouve qu'il n'y a pas beaucoup de brins sur l'écoute, qui ne me semble pas bien grosse...

Pas de rail d'écoute, d'ailleurs.

Par ailleurs, manœuvrer au pied du mât nécessite de faire tout le tour du roof, et semble bien isolé du cockpit.


Now:Oui, curieux, on dirait un simple aller/retour? (deux brins?) Sur ma GV de 34 m2 j'ai une écoute 6 brins. ·le 15 déc. 16:55
CfCfCf:Quand t'as un winch Harken ST60 électrique pour border l'écoute, je ne suis pas sur qu'il faille plus que 2 brins sur le palan...·le 15 déc. 17:30
Sailortoun:Pour border probablement, mais par contre je voudrais pas avoir besoin de choquer en urgence, un truc à te cramer les pattes !!!·le 15 déc. 17:39
Hubert, de Cherbourg:mais la moindre erreur de manipulation de l'écoute en particulier pour choquer peut-être catastrophique ·le 15 déc. 17:45
Lorem Ipsum:C'est probablement ce qui est arrivé, non ?·le 15 déc. 20:12
Numawan:C'est intéressant de démultiplier l'écoute de GV si ça permet de la manipuler sans winch. A partir du moment où l'utilisation d'un winch devient indispensable, la démultiplication est plus gênante qu'autre chose. Pour ma GV de 47 m2, deux brins + winch.·le 15 déc. 20:22
Pat45:3 poulies+un renvoi au winch pour ma GV de 43m2.J'en avais rajouté un sur les conseils d'un copain pro.Aucun souci pour choquer en douceur...·le 15 déc. 21:34

Surprenant que sur un si grand bateau, on ne trouve pas de balcons de mâts. Il y en a sur le wauquiez 48 et c'est bien sécurisant quand on manoeuvre au pied de mât, surtout avec le rail de génois juste devant


Pat45:Oui, même reflexion concernant les Neel.Pour le chantier, vu que tout revient au cockpit, on n'aurait jamais besoin d'aller au mât. Donc même pas une petite couche d'antiderapant prévue. De série, par contre, il y a le magnifique coussin pour le "bain de soleil'!On est sauvé...🙄😁·le 16 déc. 17:21
brufan:C'est qu'en principe, on a rien à faire au pied de mat en navigation.
Et, même, que voulez-vous pouvoir faire au pied de mat avec un vis de mulet et une bôme énorme à 2 m au dessus du pont ? Intervenir sur le mécanisme de bôme à bout de bras dans une mer formée ?Ce sont juste des bateaux trop gros et trop puissants pour être menés par des équipages réduits que le temps se gâte.Perso, déjà ma GV de 35 m² full batten peut parfois me faire peur avec sa bôme qui m'arrive entre la poitrine et les épaules. Et encore, j'essaye de ne naviguer que par temps maniable car je n'ai surtout pas envie de me faire mal (et moins encore de faire mal à mon équipage), d'être dans le complet inconfort et de casser ou user inconsidérément du matériel.·le 16 déc. 18:04
Lorem Ipsum:Dans le cas de l'accident, on dirait qu'il faut aller au pied du mât pour enrouler la GV et le génois...·le 16 déc. 18:06
CfCfCf:Sur la photo du voilier, on voit 2 gros winchs à droite et au gauche du pied du mat. Donc il y a forcement des manœuvres qui se font au pied du mat.·le 17 déc. 11:52
5j5j

Pour moi c'est tout simplement la folie des grandeurs. Les gens qui n'ont pas de problème de budget se laissent trop vite tenter par acheter le bateau le plus gros et confortable qu'ils peuvent s'offrir , sans réaliser qu'il faut souvent des compétences pour les mener, qui n'ont pas trop avoir avec le poids du porte-monnaie , mais plutôt l'expérience .
Je pense que pour une sécurité maximum ou juste sérieuse , tout bateau de croisière devrait être manœuvrable en solo par le skipper principal, et même par un équipier /ou la femme dans le cas d'un couple , si le skipper lui-même est dans l'incapacité de le faire , après blessure ou autre.
Déjà le simple fait qu'ils aient des skippers plus ou moins officiels à bord prouve qu'il n'étaient pas certains de leurs propres compétences.
De mon point de vue les adages "petits bateaux, petits problèmes ", et "keep it simple, stupid " sont intemporels .
Selon moi un des critères de base c'est de rester sur un "human size" boat où le maniement des voiles, des ancres, des écoutes (y compris sans winch) ne devient pas une épreuve physique, y compris dans le gros temps pour éviter de dépasser ses propres capacités physiques.
Et même si perso je suis plutôt du genre musclé physiquement, j'ai fixé la taille confortable / easy donc safe à un bateau de 27 pieds / 2,5 tonnes maximum en solo .
Mon précédent voilier de 30 pieds / 3,2t , était bien sur gerable aussi en solo , mais je trouvais déjà tout beaucoup trop lourd pour naviguer cool, que ce soit les ancres plus lourdes, la bome, hisser la GV , installer le génois , stopper le bateau au pied ou à la main en arrivant sur un quai, and co .
Après chacun ses choix bien sûr


Lorem Ipsum:En aviation il y a un dicton "A fool and his money are soon flying more aircraft than he can handle". Ça s'applique visiblement aussi au bateau.·le 17 déc. 11:08
CfCfCf:Le problème du "human size", c'est que c'est éminemment variable. Certains font un marathon en presque deux heures, ou lèvent 225kg d' haltères à l'arraché. D'autres sont incapables de terminer un marathon ou de lever une barre d'haltères vide.·le 17 déc. 13:58
Pat45:Oui, je me sens, à 60 ans, toujours capable de mener mon 39 pieds tout seul, sachant que ce n'est pas un Pogo ou même un First.Le truc avec les acheteurs aisés, c'est qu'ils ne veulent souvent pas entendre parler de sécurité à bord, ce qui rime souvent avec inconfort.Quel est l'intérêt d'investir 1 million ou plus pour se faire brasser par la suite?Le chantier NEEL avait bien compris ça, insistait sur la courbe de stabilité de leurs bateaux, tout en ne proposant par exemple aucune main courante, ni à l'intérieur, ni à l'extérieur. Je me souviens de la tronche de mon frère durant la traversée du Gascogne en Janvier, lorsque son joujou s'était tout d'un coup mis à remuer furieusement d'un flotteur sur l'autre, nous ballottant d'un côté et de l'autre du magnifique cockpit de 7m de large.Même mon amie qui n'avait jamais eu le mal de mer n'avait pu quitter sa cabine, et ce durant 48h.Rien de neuf de mon côté, malade comme d'habitude, mais habitué à la chose...🙄😁·le 17 déc. 14:18
Pierre3:Y aller très progressivement et se trouver des "trucs" pour se rendre la vie plus facile repousse (je pense) la taille de voilier qu'on peut maîtriser en solo. Eviter de penser qu'envoyer au problème des pelles à neige de cash pour se payer des solutions électriques et complexe va résoudre le binz. Aussi souvent (mais pas toujours) les personnes qui ont tenus des positions élevées dans des grosses boites (ce bateau a coûté 2 mio d'USD) a ce que j'ai pu observé ont une tendance "control freak". Dans certains cas cette attitude tue. Si une GV de 120m2 a cassé son écoute dans un coup de vent, parfois il vaut mieux admettre que dans l'immédiat on ne peut rien y faire. C'est le chaos ? Bin oui, c'est aussi ça la vie. Ca donne le temps de prendre du recul, penser à une stratégie et surtout " to live for another day". ·le 17 déc. 15:23
Pat45:Presque toutes les equipieres expérimentées(question voile, hein...) qui m'ont accompagné avaient des histoires plus ou moins drôles à raconter concernant des capitaines plus du tout en état de naviguer.C'était alors à elles d'assurer, souvent à bord de bateaux récents .C'est pourquoi elles posent toujours la question"can you handle your boat alone?"🙄😁·le 17 déc. 15:34

Si je dois donner un conseil pour éviter de se prendre la bôme dans la tête c'est tout simplement remonter la fixation de la bôme sur le mat, de façon à ce que avec 3 ris dans la GV,la bôme passe au dessus des têtes de l’équipage. On voit souvent des voiliers sur-toilés avec une bôme prise trop basse sur le mat.


Hubert, de Cherbourg:si les ris sont bien positionnés au troisième ris le point d'écoute est plus haut que sans ris, pour retarder le moment où la bôme trainerait dans l'eau.·le 17 déc. 16:01
Meaban:Il suffit que la bôme ne soit pas parallèle au pont . Voir certains imocas qui ont le vis de Mulet carrément sur le pont, et le point d’écoute assez haut. Cette angulation évite en plus à la bôme de toucher l’eau dans un coup de gite au portant. et facile beaucoup l’accès au point d’amure évidemment. Mais ça doit aussi avoir des inconvénients, sinon tous les croiseurs seraient ainsi.·le 17 déc. 21:33
Pierre3:L'idée est de quand même garder le centre de voilure le plus bas possible, du moment que la bôme passe au-dessus de quelqu'un qui est debout dans le cockpit c'est OK et hors du cockpit, il faudrait une bôme vraiment très haute pour ne pas faucher quelqu'un sur le rouf. Je comprends mal cette remarque.·le 17 déc. 23:02
Jacoco:Dans le cockpit, bien sur. Hors du cockpit on marche à quatre pattes par mauvais temps. C'est une modification que j'ai fait sur mon Etap 35.·le 18 déc. 10:01
Patxaran:sur le mien j'ai fait remonter le vit de mulet de 10cm et cela réduit d'autant la surface de voile, mais j'avais pensé à la même chose que Méaban de mettre juste le point d'écoute plus haut, ce qui d'ailleurs réduit moins la surface de voile.·le 18 déc. 10:25
Patxaran:cela a été dit plus haut, la bôme passe au-dessus des têtes quand on a les pieds posés au fond du cockpit. A ce genre d'allure, personne debout sur les bancs du cockpit.·le 18 déc. 10:27
Hubert, de Cherbourg:parmi d'autres raisons, j'avais renoncé à acheter un kelt 39 car debout dans le cockpit on se prenait la bôme en pleine tête.·le 18 déc. 18:27
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