Voilier Caribic 40

Parution : mars 1999

La fraternité des plaisanciers attendait les 40 Caraïbes depuis un certain temps. Si longtemps, en fait, que beaucoup ont commencé à se demander si les histoires entourant son développement étaient des faits ou de la fiction ! Mais c’est finalement arrivé, avec la première des nouvelles Caribbean 40 livrée aux propriétaires dans la seconde moitié de l’année dernière.

Il est inévitable que les performances, l’espace et les installations du 40 soient directement comparés à ceux de ses compagnons d’écurie de 35 et 45 pieds. La décision peut simplement se résumer à savoir si vous êtes en mesure de vous permettre, ou si vous avez besoin, de cette longueur supplémentaire d’un modèle à l’autre. Je soupçonne, cependant, que les améliorations apportées au style et aux moulures, ainsi que certaines des améliorations intérieures, feront de la 40 un favori visuel. Sur cette seule base, c’est un ajout bienvenu à la gamme des Caraïbes. Builders International Marine, toujours délibéré quant à tout changement, a fait beaucoup dans le moulage et la finition de ce nouveau bateau, pour l’amélioration du produit. Les lignes distinctives des Caraïbes (Bertram) sont toujours là, mais les détails du cockpit, du pont et de la superstructure ont été considérablement améliorés. Les lignes sont plus épurées et plus inclinées, les coins et les bords sont légèrement arrondis, et il y a une plus grande utilisation des moulures et de l’ajustement affleurant des composants. Le résultat est un bateau qui a l’air beaucoup plus propre et plus intelligent.

Le cockpit ne semble pas très différent des modèles de part et d’autre, avec seulement des différences marginales dans les dimensions. Il est plus soigné, avec des ferrures affleurantes, des marchepieds latéraux moulés intégralement, des bacs de rangement, etc. Il y a un évier et un casier de rangement pour la préparation des appâts à tribord, et une glacière isolée doublée d’acier inoxydable (convertie en réfrigérateur/congélateur eutectique sur le bateau d’essai) à bâbord.

L’intérieur suit des lignes conventionnelles. La cabine principale entoure le salon et le poste de pilotage inférieur avec une cuisine escamotable à bâbord. Ce salon principal est assez spacieux avec une cuisine qui est généreuse en espace de travail, en espace de banc et en installations. Le salon dispose d’un salon et d’une dînette qui peuvent tous deux accueillir jusqu’à quatre adultes supplémentaires. La cabine principale à l’avant, avec sa couchette en îlot, est de bonne taille et la deuxième cabine a des lits superposés jumeaux, chacun d’entre eux ayant presque trois quarts de largeur. J’ai remarqué que le couloir sous les ponts était assez étroit, mais ce n’était pas gênant. En effet, il n’est que très court, ce qui a permis d’avoir un peu plus d’espace dans la salle de bain et dans la deuxième cabine, où cet espace est beaucoup plus utilisable. Des options de puissance sont disponibles, mais avec un bateau qui pèse plus de 15 tonnes sur l’eau, rien de moins que deux diesels inboard de 350 à 400 ch sont nécessaires pour des performances optimales. Notre bateau d’essai de la marina Sylvania de Sydney était propulsé par une paire de Cats de 420 ch, et nous n’avons atteint que 30,4 nœuds lors d’une course à grande vitesse au large. Étant donné que le bateau d’essai manquait encore d’équipement complet (c’est-à-dire beaucoup d’équipement personnel) et qu’il venait d’être antifoulé, je m’attendrais à ce que cette vitesse de pointe se situe plus raisonnablement autour de la barre des 28 à 29 nœuds.

Les performances de croisière idéales se situent entre 2000 et 2200 tr/min, produisant de 20 à 22,5 nœuds. À cette vitesse, la coque fonctionne bien et proprement avec des niveaux de bruit raisonnablement faibles. La coque suit assez bien la trajectoire avec une bonne visibilité depuis la station inférieure ou supérieure. Je ne sais pas ce qu’il en est de moi et des tests de gros bateaux, mais il est rare que je trouve les conditions de mer assez cahoteuses pour donner à un nouveau design de coque un entraînement approfondi. C’est ce qui s’est passé en l’occurrence. Rien de plus gros qu’une chair de poule à perte de vue, donc toute révélation sur la façon dont le Caribbean 40 gère une mer devra attendre une autre fois. Le poste supérieur est aménagé en tant que poste de pilotage principal, avec de l’espace pour tous les instruments et commandes, ainsi que la possibilité d’encastrer dans la console ou au-dessus de la tête (si un toit rigide est installé), une gamme d’électronique et d’aides à la navigation en option. Le poste de pilotage inférieur est vraiment un poste « social ». Il n’est que peu équipé, avec peu de capacité à construire beaucoup plus que ce qui est fourni en standard. L’électronique peut être montée sur le dessus de la cloison, mais c’est à peu près tout. Notre bateau d’essai était équipé d’une télévision et d’une vidéo (et évidemment, cela peut être un obstacle à la conduite à la barre inférieure), mais avec une variété d’options disponibles dans l’aménagement du salon, la cabine et le poste de barre peuvent être assez bien personnalisés en fonction des besoins et des goûts de chacun.

Notre bateau d’essai n’avait pas de siège spécifique pour cette station inférieure, c’est un travail debout et de conduite à partir d’ici, bien qu’il y ait un siège plutôt curieux (du moins j’ai supposé que c’était ça) au-dessus du bar à cocktails et de la machine à glaçons. Ceci est indiqué sur la brochure comme la mise en page standard, mais là encore, cela peut être personnalisé. Pour tous ceux qui avaient des doutes sur la mise à l’eau de ce bateau, l’attente en valait la peine. Poussé par la pression des concessionnaires, International a commencé à faire avancer les choses en obtenant un bateau plus élégant, mieux fini et plus confortable sur l’eau. Je pense que les goûts personnels, ainsi que la taille du budget, aideront les acheteurs à choisir entre un 35, 40 ou 45 Caribbean, bien que ma préférence aille à ce nouveau modèle. Il a l’air mieux, est certainement supérieur en finition et en aménagement, et a une coque plus agréable qui semble être réglée, chevauchée et maniable à un niveau légèrement plus élevé.

Histoire et photos de David Toyer.