Voilier 7.5m - 8.5m pour débuter en croisière côtière

place de port
voilà la bonne première question qui va surement influencer ton choix de bateau. Il semble que sur la med cela soit très difficile et cela porte beaucoup de nos marins à choisir un transportable.

Re
Bien sûr mon budget est de 12-14k€.
Ce qui m'embête un peu avec l'achat d'un voilier qui a déjà sa place: c'est qu'au final on n'a pas vraiment le choix du voilier, et on le paye au dessus du prix du marché...

Quelqu'un ici navigue dans la région de Gruissan - Port Leucate?

gruissan
je suis basé dans ce port, bien venté ;-)
et ce ne sont pas les bateaux d' occasions avec leur place qui manquent dans les tailles regardées

Achat voilier
N'achetez pas de voilier avant d'avoir acquis
un minimum d'expérience nautique en suivant une progression logique (règlementation, dériveur, stage,etc...). Ensuite essayez de louer ou de vous faire embarqué sur des bateaux que vous convoitez. Votre choix sera alors raisonné.
Cette formation correcte est indispensable surtout si vous visez la Corse mais le côtier peut aussi vous mettre à rude épreuve.
La Méditerranée peut ètre sauvage.
Beaucoup de bateaux sont valables,
beaucoup sont aussi à éviter. On peut chercher
à marier habitabilité et bonnes performances.
Avant tout achat établissez un VRAI budget dont
la place de port, à trouver, fait hélas partie.
D'une façon ou d'une autre le matériel de sécurité est indispensable et obligatoire.
Patience, persévérance, formation sérieuse.

Re
Pour être clair, je n'ai absolument pas l'intention de prendre la mer sans formation: je ne suis pas suicidaire ;-)
Lorsque j'aurai réalisé ma première semaine de stage, il me sera beaucoup plus facile de jauger mes limites, mes lacunes et mes envies.
Mon objectif est de commencer ma formation l'année prochaine, pour un l'achat d'un bâteau l'année suivante.
D'ici là, je compte me documenter au maximum afin d'apprendre le vocabulaire, les bases théoriques de la technique, et de la navigation.

Pour préciser mon budget, j'avais compter 12-14k€ pour le voilier, plus 2000€ pour la place de port à sec/mouillage la première année.

Concernant la taille du bâteau, je cible des voiliers avec une longueur de coque &lt8m, de toute façon je pourrais difficilement payer une place de port pour un 10m...

Je dirais
si on est manuel, bon bricoleur, pas trop riche, acheter un gros plus vieux, mais si 2 mains gauches un petit plus jeune. C'est mon avis mais il n'engage que moi.

le choix est pas si large
tous les voiliers son bien ou presque mais je pense que le choix ce fait sur le style du bateau,typé course ou croisiere,cotiere ou large,quel confort et quel autonomie on veut et quel moyen on a bien sur,apres ces questions possées le choix diminue tout seul,par ex dans la question: on ne peut pas comparer un sun way avec un sangria ou un fantasia,donc :quel programe + quel moyen =boat. si on veut la place avec ,ca diminue encore et a telle endroit ...

Pièces de rechanges
Parmis mes intérrogations, il y a aussi le problème des pièces de rechange.
Lorsque que l'on cassse, ou que l'on se retrouve avec des pièces en fin de vie: est-il facile de trouver les pièces pour réparer sur un voilier de 30 ans?

hamac de secours
+ de 30 ans....: jouet 27 ...pièces de rechange????...No problème....!!!!!!!!!!!!!!!! ;-)

pour les moteurs
pas tous il est plus prudent de vérifier pour certains.

hamac motorisé
coté moteur...I'm sur...laisse tomber les antiquités...à refroidissement direct.... Excuse me mister Couach...faudra remotoriser autant que faire se peut à neuf.... :-D

Ouvrage
Sinon, avez vous de bons ouvrages à conseiller, où je pourrais me documenter avec précision sur le vocabulaire maritime, la réglementation, navigation.
Bref, en gros une sorte de bible de la plaisance ?

la bible
c'est les glénants,les hors séries des magazines son bien aussi

théorie de la Vodka
Un vodka c'est bon...mais avec un soupçon d'orange...mmmmm...c'est meilleur (NE PAS ABUSER)........Idem : théorie et pratique font bon ménage......... ;-)

Paulinesy ...
C'est une belle histoire ! des fois il vaut mieux agir que de se poser trop de questions, ça s'appelle la passion ...

A+,

Bonjour et bienvenue à toi!

Parmi les voiliers présents dans ta liste, les seuls qui soient insubmersibles et homologués comme tel sont, à ma connaissance, les voiliers Etap. (Ils sont réputés pour leur très haute qualité de fabrication). :tesur:

L'Etap 23i (dériveur lesté) offre en plus l'avantage d'être transportable (à condition d'avoir la remorque ad-hoc et une voiture assez puissante). (Sa largeur étant inférieure à 2,50 m).
Déplacer ton bateau pour "travailler dessus" ou simplement pour changer de zone de navigation n'engendrera ni trop de frais, ni trop de problèmes.

Cette autonomie est très économique.
La place de port (certes confortable) ne serait plus aussi indispensable:
Tu pourrais sortir ton bateau de l'eau et le laisser au sec (c'est meilleur pour la coque), sur le parking du port entre deux périodes de navigation.
Une place de ce type est encore moins cher, et surtout plus facile à trouver qu'un emplacement au ponton.

La mise à l'eau pourrait éventuellement se faire sans grutage, et donc en toute autonomie (sur une cale), mais attention à ta remorque qui devrait être très bien rincée.

Pour terminer, je dirais que ce voilier convient à un débutant aussi bien qu'à un skipper chevronné.

La largeur de l'Etap 26 et la loi étant ce qu'elles sont, tu ne pourrais pas le transporter sur route toi-même à moins que tu ne sois chauffeur professionnel.

Pour te former

Ici, tu trouveras des livres et des DVD pas mal du tout: :coucou:

www.boutique.voilesetvoiliers.com[...]its.cfm

Libre à toi de me contacter par mail si tu le souhaites.

:goodbye:

Transportable
Le truc, c'est que pour l'instant je n'ai ni une voiture assez puissante pour tracter un voilier ni d'emplacement à la maison pour le stationner.

Mais en effet dans la liste, seuls les First 24 et Etap 23 sont transportables.

question
c'est toujours vrai cette affirmation : bateau insubmersible et pas besoin de BIB, je pensais que depuis la division 240 le BIB était obligatoire à plus de 6 milles ?

autour de 8 m ...
Bonjour ,

Dejà , moi aussi j' ai commencé un peu comme toi , donc , il faut un debut à tout !

Pour la place au port , attention , tout les gbateaux ne sont pas logé à la meme enseigne .

Style , pour moins un 6/7 mètres , pas de problème , pour 7/8 m un peu plus d' attente et pour plus de 8 mètres , plus de place possible !

C' est pourquoi j' ai un 7.5 mètres ...

Maintenant , ta liste n' a pas grande valeur . Tout ces bateaux sont valables , seul l' etat compte !
Mais comment comparer un sangria avec un SW 25 ???
le budjet n' est pas du tout le même !
Tu compares des très anciens avec des recents ...Comment te repondre ?

Sangria ...
12 K zozo pour un sangria ... oui , mais avec un lingot d' or dans le lest !!!

:-D

Insubermsibité?
Tu pourrais me détailler les inconvénients de l'insubmersibilité:
- habitabilité réduite?
- Coque plus difficile à réparer en cas d'avarie?
D'autre inconvénients?

Après, en effet ma liste n'est là que pour m'aider à "choisir" en fonction des résultats des tests presse/avis des propriétaires.

gruissan
ROWHIDER
je suis basé dans ce port, bien venté

et ce ne sont pas les bateaux d' occasions avec leur place qui manquent dans les tailles regardées

il me semble peu lucide de vouloir acheter un premier bateau sans avoir la place qui ira avec
de plus avec la crise actuelle beaucoup de bateauxs sont mis à la vente

je confirme
le vent baisse en remontant vers le Cap, plus maniable
le vent forçit en descendant vers port leucate

en voiture tu auras 1/2 heure à peu prés de plus pour te rendre au Cap mais tu auras la certitude de naviguer un poil plus souvent ;-)

dejà ...
avant de regarder la longueur d' un bateau , regarde la jauge . c' est une unité de volume .

Ainsi , 25 pieds de 4 tonneaux sera plus habitable qu' un 28 de 3 tx ...

Mais bon , en general , oui il y a un ecart important entre un 25 et un 28 car c' etait le passage de la 3 eme à la 2 eme categorie .

Pour les dufour de l' epoque du 1800 , c' est le poids qui est pris en compte .
1800 = 1800 kg .

Donc c' est vrai , le 2800 est bien plus habitable que le 1800 l'un etant un 27 pieds et l' autre un 28 ...

Pour moi , les meilleurs de la categorie sont les Neptune Trident et le Trentelle .
(rapport prix/taille/volume )

Sur le Terrain
Bonjour,

Hier j'ai profité du beau temps pour aller faire un tour au Cap d'Agde et à Gruissan.
J'ai vu pas mal de bateaux à vendre au Cap: et beaucoup d'épaves flotantes... Je n'étais jamais venu au Cap: le port de plaisance est impressionnant, mais ça fait vraiment piège à touriste.

Je suis allé me promener sur les pontons de Gruissan où j'ai rencontré un Monsieur par hasard qui m'a dit au cours de la discussion qu'il était propriétaire d'un Dufour 1800. Du coup on est allé voir son bateau qu'il a eu la gentillesse de me faire visiter. Son Dufour datait de 1980, il était très propre malgré quelques problèmes d'étanchéité au niveau des hublots et des mains courantes(en cours de réfection). Voilà, merci à lui pour sa patience et pour avoir répondu à mes questions. ;-)

J'en ai profité pour aller aux renseignements à la capitainerie: on m'a conseillé de me mettre sur liste d'attente dès à présent pour dans deux ans... :-| :-|
Au moins je sais à quoi m'en tenir :-D

Pour résumer mes impressions sur le dufour: petit bateau sympa, cockpit assez profond mais carré un peu étriqué. Qu'en est-il des autres de la même classe? Y en a-til d'un peu plus habitables? Passer de 25 à 28 pieds offre t'il un écart significatif en terme d'habitabilité?

Re Fantasia
Un Fantasia me plairait bien, mais bon: pour moi l'achat n'est pas pour tout de suite.

Mais dit moi: que peux tu me dire sur le Fantasia:
- la couchette double arrière est réellement utilisable par 2 adultes?
- Comment se comporte t'il au pres?

Compliqué ?
l'envoi d'un genoa de 32 metres carrés prend quelques mns en solo, la seule complications est de se rappeler que le tambour doit etre rempli avant de hisser

tarentelle-Jouet 27
grand cockpit, bon volume habitable, bon comportement à la mer,maneuvrant, pardonne les erreurs,bons volumes de rangement, gréement bien tenu facile à régler.....inconvénient : peu véloce dans le petit temps...mais dés que le vent monte...c'est surfs assurés ....: 17 Noeuds par 35 Noeuds de tram sur l'AR...ça déboule..faut assurer à la barre... :bravo:

euh ...
Ben moi , je n' en ai aucun et je suis toujours vivant !
c' est un truc finalement bien plus compliqué qu' on ne le croit ...
La preuve ? beaucoup les laissent à poste toute l ' année , tellement c' est compliqué à enlever et à remettre ...
Et puis finalement , sur les petits voiliers , les torchons ne sont pas si grand que ça à manipuler !

Parmi les insubmersibles il y a :
le Challenger Bravo et le super Bravo, 8 metres et 8,60 metres ( le meme avec jupe ). Le chantier existe toujours et on trouve chez eux toutes les pieces détachées si necessaire. Ces bateaux ne sont pas des racers mais ils marchent correctement et sont trés habitables ( 6 couchettes ) mais on y est mieux à 3 ou 4 . Joli coin cuisine, et toilettes. Le mien sera sans doute à vendre dans 2 ou 3 ans.
Tu peux me contacter pour renseignements supplémentaires.

bravo
Le Bravo n 'est pas QR . C' est un deriveur lesté equipé d' une derive sabre .
Et comme tout les Challenger , c' est un bon bateau .

:-D

précision
à la relecture, il n'apparait pas que je n'ai absolument pas mal pris la remarque de mon pote JJ.
Je précise car à l'écriture il est parfois malcomode le faire passer l'ironie et l'humour.

Mais les sangria ont un plus sur les autre bateaux (aussi bons soient-ils) c'est l'esprit de leur communauté. La meme que celle qui unie les "corsaires", sunfizz ici, etc,...

C'est important quand on achète un bateau ancien de savoir que d'autre possèdent des pièces, (le fameux pied de mat des sangrias par ex), voire meme des fois un moteur d'occase, des voiles, des idées, ...
Ca c'est précieux.
Et c'est ca que j'essaye de mettre en place avec mon nouveau bateau.
eric

Sangria
Que peux tu me dire de leur aménagement intérieur? Il est suffisament vivable?
Comparé à un Dufour 1800, il se situe comment au niveau confort?

Aquilla
L'Aquila me plait bien, mais si je ne me trompe pas il est dans sa longueur HT est de 8.7m
Et malheureusement au niveau place de port ça commence à faire un peut cher, mais bon si je trouve une bonne occase je pense que ça peut-être un excellent choix

Jouet 27
15/17000 Euros pour un jouet 27 ça semble cher comme pour d'autres bateaux de meme type....sauf qu'à y regarder de plus prés...et donc au vu de toutes les améliorations de sécurité, d'équipement apporté, de motorisation, d'entretien de fond en comble, repensé pour une nav en solo..........mais il n'est pas à vendre !...

Voir l' état
Bj,

Tu peux vraiment trouver n'importe quoi, j' ai vu des bateaux qui étaient devenus de vrais poubelles
Donc avant de te déplacer assure toi de l' état en demandant des photos car sinon tu vas faire des kilomètres pour voir des épaves.
Un sangria à 12000 euros, c'est bcq trop.
a+

Joël

La principale carctéristique d'un Sangrai
Selon moi, ils sont simplement indestructible.

J'en ai un depuis 84 qui date de 74: pas d'osmose, pas de fuites, beaucoup de pièces sont d'origine, le pont de plie pas sous les pieds quand on marche dessus, se comporte bien dans le mauvais temps, résiste même sans broncher à des arrivées 'musclée' contre un quai en béton ;-)

Je dirais
que si le bateau est bien entretenu, bien maintenu, 12000€ peut être peu cher.

JJ

plutôt 8,28 non ?
longueur HT pour l'aquila = 8,28m

pepperbox, tu as tout faux
Le challenger bravo est un quille relevable et non un DL avec dérive sabre. Je le sais, j'en ai un.
Tu eux taper Challenger bravo sur google et tu pourras vérifier.
Cordialement

Re Poker
Le Poker est en effet pil poil dans les dimensions recherchées, mais d'un point de vue esthétique je le trouve assez vilain... Il fait très 60's. :-|
Après les photos des voiliers à vendre que j'ai pu trouver sont assez moche et ne le metent pas du tout en valeur.
Y a t'il un site de passionnés du Poker avec toutes les bonnes infos sur ce bateau?

je tiens à préciser
que si je mets mon challenger AV dans 1 ,2 ou 3 ans, ce n'est pas à cause de la crise ! les prix vont remonter ou baisser ? on verra. C'est à cause de ma santé qui se déteriore. L'entretien et la nav deviennent de + en + difficiles à cause d'une hanche et des genoux usés à bloc.
De toutes façons, je ne le braderai pas car j'ai tout refait dessus : moteur neuf + puissant, voiles, vaigrages, peintures, GPS, coussins, vannes, etc etc... Sinon, je garde.

A 7m 99 pile poil
mesuré par le port, tu retombes sur le Challenger Bravo. Tu payes donc pour moins de 8 mètres.

ça y est
je l'ai mis en vente ! Voir l'annonce sur heo: Challenger bravo insubmersible.

un autre inconvenient du Poker.
La distance entre le hauban et l'étai. Un no man's land quand la mer est bien creuse.
Un bas étai serait le bienvenu.

Aquila
Bonjour,j'ai le voilier qu'il vous faut un Aquila armé + de 6 miles qui a fait les Baleares et la Corse avec une place au port à St Cyprien.Pour plus de renseignements veulliez me contacyer,salutations.

Kelt
Je ne connais pas ce voilier, mais je ne vois pas beaucoup d'intérêt à un dériveur en méditérranée.
Surtout dans la région de Gruissan avec un vent assez puissant un instable. Pour moi c'est la raideur à la toile qui prime.
Mais je reste ouvert à toute suggestion ;-)

Le mien n'est pas à vendre, Rowhider,
mais un trident 80 ferait aussi l'affaire je pense. J'ai acheté le mien dans les mêmes conditions que toi (premier achat, même si j'avais un peu plus d'expérience de la mer). Pour des navs côtières (Marseille, Créus...) et hauturières (baléares, Corse). Bateau rapide, performant, simple, rassurant, avec du volume, j'en suis très content et il est dans tes prix (fourchette haute). Voilà, si t'en vois passer un (il y en a pas mal dans la région), fais le déplacement.

le trident
exellent voilier dessinné par TORTAROLLO
QUELQUES POINTS A V2RIFIER
les cadenes qui ont tendance à casser donc a remplacer preventivement ,l'ancrage du bas etai a rammener sur la pente du roof à l'avant
avec une contre plaque
avec le YS pas de problemes pour les pieces par contre le RMC à proscrire .
autrement exellent chpox et dans ta fourchette de prix
alain

ton budget doit te permettre te toucher un First 30
tu peux jeter un oeil sur le site de l'asso
association-first30.org[...]/

celui la 15 000 à débattre
association-first30.org[...]-E.html

Tu devrais visiter
un fantasia.
L'aménagement intérieur, dans la même configuration que le Kelt 850, est assez étonnant, tellement il délivre une sensation d'espace.
Sur ce point là, le kelt 760 et 8m sont, à mon avis bien en dessous.

Pour les qualités marines, je ne voudrais pas m'avancer.

de toute façon,
en général ils sont sur des rapports longueur largeur qui ont plus de 30 ans...et si l'on regarde les barèmes grosso modo c'est par exemple 8m x 2,60m...

et là en terme d'habitabilité c'est plus du tout pareil

quand ma chère et tendre regarde les bateaux elle regarde plus la largeur que la longueur...

Trident
Ok pour le trident, mais son pb c'est sa largeur max de 3m: ce qui le classe en 8.5-9m dans beaucoup de ports...

First 26
C'est vrai que le First 26 est intéressant, mais on en voit très peu sur le marché de l'occasion. Du coup je n'ai pas encore eu l'occasion d'en approcher un.

Trident 80 !
Je confirme, il fait bien 2?92 m de large. Et ça tombe bien, le mien est à vendre ! ;-)

www.leboncoin.fr[...]351.htm

Sûr, solide, marin, rapide et habitable : le bateau idéal, non ? :-)

A voir !

Luc

Merci beaucoup
Sans doute à bientôt sur la grande flaque!

BDF
Merci Jean-Pierre, je te souhaite de trouver acheteur rapidement, si ce n'est déjà fait.

félicitations Rowhider tu a bien fait de prendre un BDF
C'est un bon bateau ,et tu verra ,un mètre cinquante de plus ca compte .
:-)

Bravo Cyril et merci pour ce compte rendu...
...et l'historique de la réalisation de ton rêve.

Espérons que Dilemme vous emmènera pour de longues et plaisantes croisière, au cours des années à venir.

Nous nous verrons cet été.
Amitiés

ok ça serait super ,on se tiens au courant en MP
:-)

quelle bonne lecture!
- effectivement, rares sont les bateaux à une seule hélice qui vont droit quand ils battent en arrière.

• toujours établir la GV, avec un ou deux ris si nécessaire, avant d'établir une voile d'avant, c'est élémentaire, c'est la première chose que j'ai apprise en débutant. Les autres confirmeront ou infirmeront, ce serait intéressant d'avoir leur avis.

• le mal de mer, j'ai le même problème, dans un cockpit tout va bien, mais dès que je me dirige vers l'avant ou que je descends dans la cabine, je deviens vert. Ce qui m'incommode le plus, c'est le tangage, alors que le roulis ne me fait absolument rien. Et je vous dis pas mon épouse, je l'ai déjà amarinée un peu, et à chaque fois, elle m'a fait des "pizzas" partout...

mais bon, je ramène ma fraise, alors que mon premier bateau se languit de moi, attaché à son ponton. Si mon assureur voulait se bouger un peu, ce serait bien...

Laurent

Alors, je te souhaite de bonnes navigations
Et surtout, soit prudent sur l'eau mais j'ai constaté que tu avais déjà pris la mesure des dangers. Cependant, n'oublie jamais que peu se souviennent que "tribord amure, roi des mers" et que, malgré les priorités établies par le code de la mer, tu dois toujours anticiper la réaction des autres plaisanciers (!) et leur montrer clairement tes intentions de manoeuvre.
Salutations nautiques.

AR toute
tout le monde sait- m'enfin- qu'en marche AR le bateau part sur son AR babord (en raison du pas de l'hélice et autre facteur..). la technique consiste à se présenter en AR suffisamment éloigné du point à rejoindre. ensuite positionner,présenter son bateau de travers c'est à dire tribord AR vers tribord. Puis Barre à zéro en AR lente...le bateau va commencer à reculer en abattant de l'AR sur son babord...et dés qu'il a pris suffisamment d'erre régler la barre en douce et vous le menez là ou vous voulez....ceci étant-m'enfin- s'il y a du vent et du courant , faudra composer avec...... :-)

super Cyril
t'inquiète pas ,il te faudra quelques temps pour te faire la main ,la marche arrière faut y aller doucement la barre droite pour qu'il prenne un peu d'ère .
quand au petits inconvénients matériel ,tu les découvriras au fur et a mesure ,puis au bout d'un certain temps tu le rendra sans problèmes
:-)

Bravo Cyril pour ce compte rendu de ta première sortie.
Je ne l'avais pas encore vu, étant absent comme tu le sais, en juillet août.

Je rajoute donc au dernier post, que nous nous sommes bien retrouvés à Cap d'Agde le 19 août et que nous avons sablé le champagne que vous aviez apporté. C'était très sympa !

J'espère que nous continuerons à nous voir régulièrement au port ou sur l'eau et que l'année prochaine, vous pourrez envisager une croisière déjà plus longue.
Les Baléares en escadre avec Gabier II ?
Amitiés

Notre première sortie en mer
Après un Samedi sous Force 6 à 8 B (avis de Grand Frais sur la région), Eole s'est calmé à partir de Dimanche midi et nous avons pu faire une sortie en mer Dimanche à partir de 13h (Vent 3 à 4B)

Super excité et un peu inquiet (il faut le dire):
- J'ai détaché les fermetures du Lazy-Bag
- Armé les premiers guides de la GrandVoile dans son rail
- Préparé le Génois pour être prêt à l'envoyé
- Mis à poste le feu à retournement, la bouée fer à cheval et hissé le drapeau tricolor

Enfin j'ai vérifié une dernière fois que tout était bien rangé dans le bateau et que important les vannes du moteur était bien ouvertes!

Après quelques instants d'hésitation: j'ai mis en route le moteur qui a démarré au quart de tour.

Petit flashback à la veille:
J'avais rebranché la batterie et bricolé un peu mon tableau électrique car ma VHF récalcitrante refuse de démarrer. Elle est sans doute morte, ou alors un fusible à sauté à l'intérieur. Il va falloir que j'y regarde sérieusement. Bref tout ça pour dire que j'avais poussé un peu les boutons et que malheureusement je ne me suis rendu-compte qu'à la nuit tombée en revenant du bloc sanitaire (je vous passe les détails) que le feux de mât était allumé!
Panique à bord, je coupe tous les feux après avoir essayé toutes les combinaisons de boutons: je descend dans la cale avec le voltmètre et je mesure la tension de la batterie: 12.25V C'est pas beaucoup, mais je pense que cela suffira.

Retour à notre sortie première sortie en mer:

Moteur démarré, il tourne tranquillement au ralenti, je vérifie que la pompe à eau fonctionne: tout va bien, le moteur recrache son eau derrière.
Je saute à quais, défait les amarres unes à unes puis la dernière. Le vent plaquant Dilemme contre son catway il ne risque pas de se sauver, je saute à bord.
C'est alors qu'arrive l'instant tant redouter: j'enclenche la marche arrière et comme la dernière fois (mais avec un marin expérimenté à la barre) il fait n'importe quoi. Quelque soit la position de la barre, il part en crabe. Après un rodéo sauvage entre les voiliers, un plaisancier comprenant ma douleur m'indique qu'il y a suffisamment de place à l'avant pour manoeuvrer et enfin je parviens à faire demi-tour pour mettre le cap sur la lagune de Port Leucate.
Ouf, ce Brin de Folie: en marche arrière c'est quelque chose, autant en marche avant il tourne presque sur place autant en marche arrière il est imprévisible. Pourtant l'hélice est une tripale! Voilà qui va me guérir définitivement de l'envie d'installer une bipale bec de canard!!!

Revenons à nos moutons: Dilemme vogue tranquillement dans la lagune protégée, je confie anxieusement la barre à mon amie qui zigzague à mon grand désarroi... Je profite de ces quelques instants pour dérouler le Génois. je déroule l'enrouleur, la voile se gonfle et nous ressentons une petite accélération. A cet instant avec le recul j'aurais plutôt hissé la GV, pour sortir du port je dois mettre le voilier au vent: la Tramontane vient de NO-NNO alors qu'une fois en mer cela me fait faire demi-tour pour la hisser... Bref je saurais pour la prochaine fois.

Nous sortons de la lagune 15 à 20min plus tard, (qu'elle est longue cette lagune!) et entrons en mer. Je mets le cap au 70 (au largue) et je coupe le moteur. Propulsé par le seul génois Dilemme navigue entre 4 et 5 noeuds avec des pointes à 6 (Génois enroulé de 3 à 4 tours), ne souhaitant pas faire demi-tour pour me mettre face au vent je garde le génois seul. Nous nous éloignons un peu des côtes: la vue est magnifique, notre champ de vision va du Cap d'Agde jusqu'à Port-Vendres!
Quant au voilier, il passe dans les vagues en ne nous éclaboussant que très peu: la mer est peu agitée (vague de 1 à 1.5m) et le vent régulier: les désagréables rafales que nous ressentons à l'intérieur du port semblent causées par les bâtiments qui perturbent la circulation du vent. Pour l'instant RAS, tout le monde à bord va bien pas de mal de mer. Je suis tout de même conscient qu'un séjour dans la cabine suffirait à déclencher un mal de mer en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
Nous passons un premier bord et mettons le cap au sud. Je m'aperçois que nous dérivons trop au sud et je souhaite alors virer à 180° et c'est le drame. L'un des bouts qui commande le Génois file et se met à battre joyeusement, de l'autre côté le bout qui tient encore s'est enroulé autour de la passerelle posée sur le pont et bât dans tous les sens comme un dingue. J'enroule le génois et je passe à l'avant. Je dégage la passerelle, attrape le bout et me je m'aperçoit qu'ils sont complètement emmêlés l'un dans l'autre. En même temps que Dilemme accuse une houle de face, je me pose sur la plage avant et je commence à déméler l'ensemble. Après quelques minute à regarder par terre tout en étant secoué, le mal de mer me prends. N'étant plus en état de démêler les deux boûts, je regagne le cockpit et allume le moteur pour reprendre un cap plus confortable. Tandis que je reprends mon souffle et que mon estomac se remets doucement à sa place, nous regagnons tranquillement le port au moteur (honte à nous).

Nous profitons de ces instants pour nous rendre compte de plusieurs choses:
- A l'entrée du port, des vedettes rapides croisent notre route: ils nous passent devant à fond sans se soucier des vagues d'étrave ni du code
- Les seuls plaisanciers à dire quasi systématiquement bonjour sont les Voileux, seuls quelques amateurs de moteurs daignent faire un signe lorsqu'on les croise.
- Personne ne porte son gilet de sauvetage: nous sommes les seuls sur l'eau à en porter. Ils ne sont peu-être pas indispensables étant donné le vent et la mer mais quand même: nous avons croisé des familles entières avec 3 ou 4 enfants sur la plage avant et sans gilet! Par ailleurs certains n'étaient pas loin de 8 sur des voiliers de moins de 10m, je ne suis pas certain qu'ils respectent le nombre de passagers max à bord.

Bref, nous remontons la lagune dans le sens inverse: regagnons le port. Arrivé au niveau de notre place, en marche avant Dilemme pivote au poil et nous sommes garés correctement du premier coup! Hourra tout le monde est sauf: le voilier comme l'équipage!!! Je saute à quais, amarre solidement Dilemme, range les bouts, referme le Lazy-bag (qui pour le coup n'a pas servit!), démèle les bouts du Génois etc...
Je contrôle le reste du bateau: après ce petit trajet retour au moteur la batterie est chargée à bloc, j'ouvre le capot moteur: la cale est pleine d'eau que je vide aussitôt (j'ai une petite fuite d'eau de mer au niveau de la pompe du moteur: il faut que j'y regarde sérieusement) Je laisse refroidir tout ça et je rebranche l'électricité du bateau. Le frigo redémarre et nous nous prenons rapidement une glace et de grandes rasades d'eau fraiche, nous l'avons bien mérité.

Voilà, nous avons passé notre premier Cap Horn: la première sortie en mer et tout seul en plus, le tout sans aucun bobo.

Mes conclusions:
- La marche arrière c'est vraiment vraiment chiant
- Etant donné le vent archi-dominant de la région, il est préférable de hisser la GV dès la sortie des quais
- Le Brin de Folie navigue bien: pour cette sortie nous n'avons jamais eu peur du comportement du bateau: très peu de gite même au prêt, même s'il est vrai que nous n'avions que le Génois.
- Le Brin de Folie avance à un rythme respectable: 4 à 5 noeuds me semble le rythme de croisière sans aucun effort sur ce voilier. Nous verrons lorsque toute la toile sera dehors.
- Le Brin de Folie mouille peu, nous n'avons pris que quelques rares embrunts
- Grand débutant, je me vois mal partir de suite pour une traversée: certains le fond mais visiblement nous n'avons pas le même instinct de survie
- Le mal de mer risque de me prendre dès que je quitte le cockpit, pas de problème dans le cockpit (mer peu agitée quand même)
- Les amateurs de moteurs ne sont pas sympa
- En mer; la sécurité n'est pas la priorité de tout le monde.
- Les coups de soleil ça fait mal ! (prévoir chapeau, T-Shirt ou Chemise à manche longue)
- Régler les voiles, c'est du sport! (j'ai des courbatures plein les bras, encore heureux que les winchs sont là!)
- Madame est plus rassurée au port, même si au final elle est prête à remettre ça

Stage de voile
En fait j'ai un stage de voile programmé aux Glénans pour mi-septembre.
J'étais censé faire le stage avant d'avoir le bateau (je devais acheter en 2011), mais je suis tombé sur une occasion intéressante...
Voilà le pourquoi du comment
;-)

Entrainement
En fait j'en ai discuté avec un ami skipper qui m'a donné le même conseil que toi: s'entrainer à maîtriser la marche arrière en eau calme. Tester les différentes options...

Merci de tes conseils JeanLittlewing

Protéus, je fais l'inverse...
... a moins d'être dans un coin super-abrité.

Pourquoi :

Avec un petit bout de génois le bateau est calé à la voile et les mouvements dus au vagues sont moins désordonnés. Surtout si c'est une sortie de port face au vent et au vagues avec le ressac des digues. Donc situation plus calme et plus sécurisante sur la manœuvre.

Une fois dégagé donc, je viens au près ou bon plein et sur-borde le génois. Je hisse la voile. Le génois renvoie suffisamment d'air dans la grand voile pour que cette dernière se hisse sans trop de problèmes. Si je n'ai pas assez bordé et que la GV colle un peu au mat, un petit coup de près de 2 ou 3 secondes pour hisser rapidement le tout et je reviens sur mon allure. J'étarque, je règle ma balancine range les drisses reprend le halebas et retourne au cockepit pour border la voile.

Pour Rowhider,

Arrivée départ de cat-way, rassure toi, celui qui te dira qu'il les réussit toutes se trouve dans des circonstances adéquates : grande distance entre pannes, beaucoup de place, pas de vent, pas de courant, des taquets partout et des équipiers et un barreur aguerris.
Pour peu qu'il y ait du vent ou du courant faut composer avec. Si ton équipier est hésitant et se demande comment fixer son aussière sur le taquet du cat-way qui n'est pas comme les autres, on a vite fait de louper la manœuvre.

Sécurité. Chacun fait ce qu'il veut, je mets ma brassière dès la première réduction de voilure. Et le harnais dès qu'il y a de la mer.

Tirer sur les écoutes c'est fatigant? mais on peut toujours loffer et border quand cela devient mou. Sauf pour le près serré ou en général on s'aide du winch dans le sens démultiplié avec la poignée.

Pour le bronzage, il faudra te contenter du visage et des mains, bref un bronzage de marin sauf cabine UV ou longs séjours à rôtir.

Vacances des membres
Juste un petit coucou entre deux séjours à Leucate que nous avons vu arrivé hier soir nos amis KOALA, Christian et son épouse remontent vers Port Camargue en prenant leur temps. Si le temps le permet nous partirons les rejoindre vers le Cap d'Agde avec Dileme :-)

logueur du hamac ?
grand bateau = grand problèmes et + de sous....petit bateau = petits problèmes et moins de sous.Des 6,5m traversent l'Atlantique...m'enfin çà fait vraiment un peu juste tout de meme....aux alentours de 8m c'est pas mal dans la globalité...surtout en solo : habitabilité suffisante, facilités de maneuvre, moins cher à entretenir,etc..etc..etc.... No problème pour les longs cours....mais c'est une question de : capacité,et de préparation du bateau...donc de "sens marin"......... :-)

Stage aux Glénans: le 3ème jour

Au cours de la nuit, Amir nous gratifiera à nouveau de ses ronflements généreux: mais étant fatigué je parviens à dormir environ 5heures jusqu'au réveil annoncé à 6h00
Cette fois la météo est en avance: à 6h45 nous apprenons un BMS pour force 7 à 8 de Bear au Cap d'Agde et 4 à 5 du Cap à Port Camargue.
Etant motivé pour ne pas traîner en route, je saute sur le pont: je monte l'étais largable, le Solent, je libère la GV. En 5 min, le Dufour est prêt à appareiller.

Tout le monde est à bord, les ablutions terminées: nous libérons les amarres et faisons cap au moteur vers la sortie du port.
Le vent donne environ 15 noeuds, nous envoyons la GV et le Solent: Enfin, le loch annonce 4 noeuds!!!
Comme il ne faut pas pousser mémé dans les orties, nous prenons de suite deux Ris et croisons autour des 4 noeuds, le vent fraichissant progressivement.
Le vent sétablie alors à environ 20-22 noeuds, la bonne entente reigne dans l'équipage et nous réalisons de très jolie manoeuvre pour l'étonnement et la joie de notre chef de bord.
Nous sentant à l'aise, Hélène donne le cap au près serré. A la barre, je demande à mon équipier à la GV de border au maximum: le voilier prend de la gite (15° environ) et file maintenant à un bon 4.5 noeuds.
Les sensations sont bonnes, même mes équipiers craintifs devant tant de gite commence à prendre du plaisir. Nous passerons la matinée complète à croiser sur ce rythme, pour le plus grand plaisir de tous (surtout du mien!)

Juste avant de rentrer au port, nous affalons les voiles, lançons le moteur et faisons route vers le quai.
Au moment d'entrer nous apercevons une péniche qui arrive dans le sens inverse et nous décidons de faire demi-tour.
Après quelques minutes nous ne voyons pas sortir la péniche en question alors nous avençons pour voir ce qui se passe:
La péniche a tout simplement embouti l'une des noubreuses épaves flottantes qui bordent le canal!!!
Au bout de quelques minutes, elle entre sur l'étang de Thau et nous nous engoufrons dans le canal.
L'emplacement approche, alors que nous pensons réaliser une simple marche avant pour notre mettre à quai, aux Glénans nous choisissons toujours la facilité: c'est une marche arrière qui l'emporte!
Après moult essais et le voilier fini quand même par tourner dans le bon sens, et termine sa course amarré comme il se doit pour 12h30

Vient maintenant le moment tant attendu du démontage et de l'inventaire: après avoir passé 4h le premier jour à tout inspecter, nous remettons le couvert pour cette dernière demi-journée.
A 16h tout est terminé, nous passons la dernière heure à faire un entretien individuel avec le chef de bord pour conseiller les stagiaires.

En ce qui me concerne, Hélène pense que j'aurai sans doute dû m'inscrire directement à un stage niveau 2. Je pense également que le stage niveau 1 s'adresse à ceux qui montent sur un voilier pour la première fois.
Je n'ai pris réellement du plaisir que cette dernière demi-journée avec son vent sympathique et surtout des voiles réglées pour faire avancer le rafiot.
Voilà pour ce séjour.

Maintenant, je vais exprimer mon avis sur les Glénans:
Sur les Glénans j'avais entendu du bon et du moins bon, pour moi, parmis le bon il y a l'esprit de camaraderie, l'échange permanent, l'accent porté sur la maîtrise du bateau.
Pour le moins bon, je dirais la trop grande "rigidité" de l'enseignement: il me semble qu'ils ont un peu de mal à improviser en fonction des éléments. De même mettre des gilets de sauvetages pour des manoeuvres de port, c'est quand même un peu exagéré.
J'ai été assez surpris du fait que le moteur soit autant utilisé pour les manoeuvres comme pour le repêchage de l'homme à la mer, comme quoi ça a bien évolué quand même chez eux.

Le bateau quant à lui: le Dufour 325, si j'ai apprécié ces aménagements, je regrette le peu de rangements qu'il y a à bord, de plus l'accastillage me semble un peu léger: seulement 4 wichs pour une unité de presque 10m.
De plus, assez surprenant: la barre d'écoute de la GV est au milieu du cockpit, comme sur mon vieux Brin de Folie

Par rapport à Hélène, notre formatrice, je salue bien bas son engagement, le grand sérieux avec lequel elle a pris a coeur "sa mission" d'enseigner la voile aux stagiares.
Je pense par contre, qu'elle manque un peu d'expérience au niveau des manoeuvres de port: c'est sans doute le point qu'elle doit travailler.
Elle, venant de Paris, a payé son billet de train pour venir encadrer le stage, a payé la bouffe qu'elle a consommé pendant le séjour. Alors quelle est la motivation de ces gens qui s'engagent aux Glénans? La passion, ni plus ni moins.
Donc, Hélène, si tu me lis un jour, je te souhaite de tout coeur de réaliser ton rêve, de partir en mer avec ta famille.

Alors quelque soit l'avis que l'on porte sur cette association, il ne faut pas oublier qui nous avons en face de nous. Quant aux géniards qui savent tout mieux que tout le monde, ils n'ont qu'a y aller aux Glénans pour former les futurs plaisanciers et marins.

Sur ce, bon vent à tous.

Stage aux Glénans: 2ième jour
Vient ensuite vers minuit l'heure de dormir et là c'est le drame: à six dans un voilier avec 2 ronfleurs à bords, je vous laisse imaginer!
Devant partager la cabine arrière avec Amir: je suis aux premières loges pour écouter les choeurs qu'il forme avec Yves qui dort dans le carré.
A 2h du matin pétante, mes équipiers entament leur chant gutural ressemblant à s'y méprendre à celui d'un troupeau de cerfs en période de Brâme.
Je me réveille en sursaut avec en plus une méchante envie d'aller aux toilettes: rien à faire, faut y aller! Je parviens à pousser mon équipier pour m'extraire de la cabine arrière sans diminuer le niveau des décibels qu'il émet, je me faufile jusqu'à la porte de la descente,
et je fais le maximum pour sortir la porte sans réveiller personne. Evidement un grincement retenti et je sors du voilier en ayant réveillé ceux qui ont le sommeil léger, autrement dit: ceux qui ne ronflent pas.
Mon affaire terminée je rentre à nouveau dans mon duvet et j'ai le loisir d'entendre mes équipiers sortir également les uns après les autres pour se rendre aux toilettes. Faut croire qu'ils attendaient tous que quelqu'un sorte en premier...

La deuxième journée commence de bonne heure: 6h30, à 7h03 il faut être prêt pour entendre la météo retransmise par le CROSS. Après un rapide passage par la douche, tout le monde est prêt à l'heure indiquée.
Manque de bol, pas de CROSS au rendez-vous: la météo arrivera 15min plus tard. Bilan, BMS 304 avec Force 6-7 pour l'après-midi.
Pour cette deuxième journée nous avons au programme des manoeuvres toute la matinée avec un déjeuner prévu à Balaruc les Bains et une nuit au port de Mèze.
Le port de Mèze a la spécificité d'avoir des emplacements délimités par des Duc-d'Albe, nous établissons de suite une stratégie d'approche pour y placer au mieux notre Dufour.
Nous lançons le moteur à 9h15, 40min plus tard nous ne sommes pas parti: impossible de quitter l'emplacement. Décidement les manoeuvres de port ce n'est pas le point fort de notre formatrice.
A force de vouloir appliquer à la lettre la théorie, on en oublie le bon sens! Au final, on appelle à l'aide le chef de base qui nous sort de l'emplacement en 2min chrono!

Notre sortie commence donc avec près d'une heure de retard sur le programme et pour courronner le tout Eole est à la bourre lui aussi.
Nous croisons à un très mou 1.5-1.8 noeuds au Grand Largue toutes voiles dehors. Le temps passe lentement et nous en profitons pour faire quelques points de relèvements, de mise à la cape et d'empanages.
Vers 12h30, nous n'avons pas fait la moitiée du chemin et nous décidons de manger en route, je descend dans la cabine avec Yves pour préparer la salade tandis que nos équipiers pratiquent des empanages.
Quelques minutes plus tard nous nous régalons, et une fois terminé laissons la place à nos équipiers.

Après quelques minutes nous faisons une mise à la cape qui permettra à Hélène de descendre déjeuner l'esprit tranquille.

Nous faisons à notre tour quelques points de relèvement avec la règle Cras: franchement je dois dire que ce truc ne m'a pas convaincu du tout. Nous ne sommes jamais parvenu à obtenir avec 3 points un triangle de moins d'un demi-mile de côté.

En à peine 15 minutes, le vent qui souflait à un petit 3-4 noeuds fait un bon à 15 puis 21noeuds. Et là je me dit: ENFIN!!!
Manque de pot je suis le seul à me réjouir, Hélène nous fait mettre à la cape et nous demande de prendre 2 ris à la GV, puis nous enroulons complètement le Génois et avançons à 1.8 noeuds au près par 20noeuds de vent...
Il est environ 14h, le vent s'étant bien levé Hélène met le cap sur le port de Mèze.
Quelques minutes après, nous voyons un dériveur chavirer et son passager passer à l'eau. Nous mettons le cap vers lui, en même temps je passe à l'avant pour préparer les haussières en vue du prochain amarrage au port.
A son niveau je lui demande s'il souhaite être remorqué: il nous répond que oui et après un petit tour nous le prenons à bord.
L'homme est agé d'une quarantaine bien tassée et nous regardant équipé de nos gilets de sauvetage nous dit: "Vous me faites rigoler avec vos gilets et vos harnais, moi je n'ai jamais mis un gilet de ma vie!"
Même si les Glénans sont des intégristes de la sécurité, là c'est quand même exagéré: Il a oublié un peu vite qu'il a chaviré au beau milieu de l'étang de Thau et que si nous n'étions pas là, il aurait sans doute attendu de longues heures avant de se faire récupérer.
Nous avançons désormais face au vent grâce au moteur et à proximité de la berge, il décide de remettre son embarcation à flot:
- Il saute à l'eau, agrippe la dérive de son engin et met tout son poids dessus pour faire basculer son dériveur.
- Et là catastrophe: la dérive casse sous son poids au raz de la coque!
- Il remonte à bord et retour à la case départ.
Nous remettons le moteur et continuons vers le port de Meze, nous voyons alors une multitudes de petits dériveurs barrés par des enfants qui s'éclatent devant le port.
Nous faisons de grands signes et le zodiac de l'encadrant fait immédiatement route vers nous. Nous lui éxpliquons la situation et il accepte de ramener notre naufrager sur la berge.
Nous les observerons alors batailler de longues minutes pour remettre le dériveur à l'endroit pour enfin rejoindre la rive.

Bref, cette histoire achevée sur une bonne note: nous entrons dans le port. Il est dimanche et la capitainerie est fermée, impossible de savoir où se trouvent les places visiteurs.
Nous voyons un emplacement dispo à proximité de la capitainerie et nous nous y engoufrons. Au passage des Duc-d'Albe, nous passons les aussières tandis que les équipiers à l'avant sautent à quai pour y passer les amarres.
Jean-François fait alors remarquer que des amarres sont à poste sur cet emplacement, et qu'il est donc probablement utilisé par un usager du port.
Ce dernier point est ignoré et nous descendons à terre vers 15h10 en se donnant rendez-vous dans 45min pour le débriefing.
Je pars de mon côté avec Yves vers la capitainerie pour récupérer les horaires d'ouverture et nous demandons gentiment à des plaisanciers en plein farniente dans leur cockpit quel est le code pour les toilettes du port.
Nous expliquons que nous sommes des Glénans et que nous là pour la nuit, les plaisanciers nous répondent très gentiment avec le sourire.
Pendant ce temps, Amir a fait cap sur la plage pour un bain rafraichissant tandis que Hélène s'est trouvée une bierre sur la terrasse d'un troquet.
De leur côté Josianne et Jean-François se promènent bras dessus, bras dessous.

Alors qu'Yves et moi cherchons un resto sympa pour le diner, nous voyons un plaisancier rentrer au port bruyament et faire des tours dans le port.
Comprennant immédiatement se qui se trame, nous regardons dans l'autre direction pour ne pas attirer l'attention.
Le plaisancier hurle aux Glénans et c'est alors que Jean-François et Hélène rejoignent de suite le voilier. Voyant que l'équipage de rassemble, nous faisons de même.
Bref, nous avons pris la place du plaisancier, qui n'est pas content et qui fait savoir à tout le monde que les Glénans sont des cons.
Je remonte à bord et on me demande de passer mon gilet de sauvetage pour faire des manoeuvres de port, je m'execute et une fois 5 à bord nous réalisons qu'Amir est à la plage.
Nous envoyons très rapidement quelqu'un le chercher mais sans succès.
Nous sortons alors de l'emplacement sous l'oeil agacé du plaisancier qui tourne en rond devant nous.
Après quelques manoeuvres ratées en marche arrière, notre chef de bord décide de ressortir du port pour re-rentrer à nouveau.
Au moment de re-rentrer, tout le port est sur les quais le sourire aux lèvres, en train de se payer notre tête: nous voyons un emplacement libre et nous nous y amarrons du 1er coup. (ouf)
Yves saute à terre et prend la direction de plage pour y récupérer notre équipier abandonné à son sort.
Nous voyons alors Amir revenir en compagnie d'Yves, a peine arrivé sur la plage, Amir le sourire charmeur avait de suite attiré l'attention d'une très jolie brune.
Yves arrivant, lui a annoncé "Hélène te demande de revenir tout de suite au bâteau!!!". Son "coup" étant brisé dans l'oeuf il a dû se résoudre à rentrer à la maison...

Pendant ce temps, le plaisancier colérique est venu nous voir pour faire le gentil et nous apprendre comment faire des noeuds...
Il nous a expliqué alors toutes les méthodes pour rentrer au port. (Aucun commentaire)

Ne voyant personne venir réclamer cette place, nous allons au centre du port pour y consommer une bonne bière bien fraîche amplement méritée.
Nous revenons ensuite au bateau pour y apprendre que notre place est prise, les plaisanciers étant rentrés pendant notre absence.
Comme ils n'ont trouvé personne à bord, il se sont garés sur l'emplacement libre à côté et nous ont très gentiment laissés sur leur emplacement pour la nuit.
Nous débriefons la journée et ensuite prenons place sur la terrasse d'un resto pour y diner d'excellent fruits de mer et autre dorade braisée.

FIN DE LA DEUXIEME JOURNEE

Stage
Bravo pour ton récit. Il est complet, agréable à lire et, il me semble, objectif.

Je recherche un stage de perfectionnement et je m'intéresse au centre des Glénans à Marseillan.
J'ai du mal à situer le niveau à sélectionner. J'ai passé un coup de fil aux Glénans mais mon interlocuteur ne m'a pas du tout aidé, se limitant à répéter ce qu'il y a dans la brochure.
Selon ton récit, le niveau 2 me parait être un minimum.

Quelques questions : à six sur le bateau, avez-vous pu répéter les manoeuvres plusieurs fois chacun ?
Le planning des points à travailler dans tout le stage était-il défini dès le début ?
La monitrice a-t-elle laisser la main aux stagiaires pour s'entraîner aux manoeuvres de port ?
Avez-vous répété les manoeuvres de sécurité : homme à la mer ?

Merci d'avance,

Terje

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