vente d'un bateau

(Je ne trouve pas vraiment de solution dans les fils ou cela est de tps en tps trés différent ). Voilà J'ai mis en vente mon bateau il y a quelques temps et viens de trouver un acquéreur potentiel qui désire, ce qui est tout a fait normal le voir à terre pour vérifier les oeuvres vives,hélice.... Qu'en est-il des frais de manutention, et d'expert si cela est demandé par l'acheteur? Y-a-t-il une "régle" pour le paiement de ces frais?
Pour ce genre de vente quelle est la meilleure solution: compromis avec conditions, promesse de vente ou tout simplement visite, avec expert ou pas,accord par l'acte de vente directement puisque celui-ci précise bien que le bateau est vendu en l'état?
Merci.

L'équipage
10 juil. 2014
10 juil. 201410 juil. 2014

pas de règles à ce niveau, sauf que l'expert est payé par l'acheteur potentiel bien sur, puisque c'est le mandataire. Et la mise à terre aussi. Mais il peut demander par contre la déduction au moins de la mise à terre en cas de vente, ça se fait. Mais aucune obligation, sauf si c'est par contrat.

10 juil. 2014

Les frais d'expertise seraient à la charge de l'acquéreur puisque, comme le dit pascal8383, c'est lui qui mandate l'expert.
Concernant les frais de mise à terre et remise à l'eau, il est d'usage de les partager.

10 juil. 2014

Sterwenn: C'est Breton ça ?
N'es tu pas sur une mer à marée ?

10 juil. 2014

Exact, ce nom est breton, et fier de l'étre !!!!!
Cela veut dire "riviére blanche"

10 juil. 2014

Dans un contrat de droit privé qui fait force de loi entre les partis on peut convenir tout ce qu'on veut à condition que ce ne soit pas contraire à la loi, ou qu'il ne soit pas de type léonin (apprécié en justice). De toutes façons il y a le délai de rétractation, et implicitement la close de vice caché, la notion de en l'étât ne garantissant pas tout, le contrat pouvant toujours ètre remis en question en Justice (qui ne peut théoriquement cautionner une autentique arnaque) .
Il y a un vendeur qui veut vendre et un acheteur qui veut ou qui peut acheter. A chacun de savoir ce qu'il veut.
Des deux côtés un minimum de sincérité et de bonne volonté facilite la transaction. Et personne n'est tenu (sauf contrainte, ce qui est contraire à la loi) d'accepter et de signer n'importe quoi. On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre (sauf beaucoup de chance).
Le compromis de vente engage les deux partis. La caution peut ètre très motivante pour l'acheteur. Il faut faire en sorte que le vendeur soit assuré du paiement à l'enregistrement du transfert de propriété.

10 juil. 201410 juil. 2014

Merci pour ces renseignements.
Autre chose, en cas de compromis de vente, qu'en est-il s'il y a une condition suspensive? Des dommages et intérets peuvent étre demandés a priori, mais cela est-il possible pour les deux parties? (le vendeur ou l'acheteur ne respectant pas cette ou ces conditions).

10 juil. 2014

Il es évident qu'il faut préciser les conditions financières diverses:
disposition ou obtention des finances pour une date donnée, etc... propriété acquise seulement au paiement complet, condition de restitution de l'avoir, clause de renonciation, etc...
Comme vous n'allez pas sortir le bateau à chaque acheteur vous pouvez le faire expertiser une fois à vos frais avec expert et fournir le document si le bateau est remis ensuite à l'eau (ou le laisser sorti, si vous pouvez trouver une place et ventiler les frais sur le prix de vente). L'acheteur alors une nouvelle expertise s'il le veut. Ne signez pas de clause qui pourrait se retourner contre vous ou vous lèser; une transaction n'est pas une oeuvre charitable, c'est une affaire entre deux personnes consentantes.
Soyez honnète mais pas naïf!!!!!
Il y a vivement intérèt à ce que les termes utilisés ne soient pas facilement réinterprétables en Justice (c'est quelques fois très surprenant quand vous n'ètes pas habitué au milieu juridique)
si l'affaire tourne au vinaigre. Vendre à un emm... pro n'est pas toujours une bonne affaire.
Faites aussi attention aux conséquences fiscales en tous genres.

Quand on passe par un pro, il y a une condition suspensive qui est l'obtention d'un crédit bancaire. C'est peut-être la même chose avec un particulier ?
Une expertise qui révèlerait des anomalies ou vices cachés onéreux à réparer ou présentant des risques à la navigation peut également être suspensif.

10 juil. 2014

Tout a fait d'accord. Ce que je veux dire, c'est que dans mon cas l'acquéreur me propose d'inclure dans le conpromis une clause disant que si des travaux sont nécessaires aux oeuvres vives, les frais seraient à ma charge jusqu'a une somme atteignant en fin de compte 15% du prix de vente.....donc si je refusais ces travaux la vente serait annulée bien sur mais en plus je devrai des dommages et intérets à l'acheteur?
Vrai ou faux?

10 juil. 2014

et meme s'il n'a pas menti ou dissimulé.....si c'était de bonne fois.

10 juil. 2014

refuser cette clause !

10 juil. 201410 juil. 2014

Tu connais ton bateau et l'état de ses œuvres vives, non ? Il n'y a donc aucun risque pour toi à accepter cette clause, n'est-ce pas ? Alors, ou est le problème ?

Il faut se mettre un peu à la place de l'acheteur qui peut s'être fait entuber par un vendeur précédent, comme cela n'est arrivé, en se retrouvant à payer une mise à terre et une expertise pour une coque visiblement osmosé, alors que le vendeur, main sur le cœur, m'avait assuré du contraire. Le bateau est retourné à l'eau sans que nous ne trouvions un accord et attend gentiment son prochain pigeon (mais je crois que radio-ponton a bien fonctionné...)

Si j'étais l'acheteur, j'exigerai moi aussi que le vendeur prenne à sa charge l'expertise et la mise à terre si l'expertise détecte des défauts > au 15% prévus. En tant que vendeur acceptant cette clause, j'exigerai de participer au choix de l'expert et de limiter les dommages au montant des frais engagé par l'acheteur.

Vendre en l'état en l'état entre particulier n'exonère pas d'être sincère. L'acheteur a tout loisir de se retourner contre le vendeur pour vice caché s'il s'avère que le vendeur a menti ou dissimulé.

10 juil. 2014

Comme Bil56. Refuse cette clause. Conditions suspensives peut etre : "annulation de la vente si les frais sont supérieur à 15% de la valeur du bateau", pourquoi pas. mais c'est tout. Et faire gaffe à certains experts qui ont tendance à voir des choses qui sont liées à l'usure normale du bateau et en faire tout un article, jusqu'à refroidir l'acheteur si ce dernier n'est pas connaisseur... je l'ai vécu.

10 juil. 2014

Pour compléter. Extrait du compromis de vente que j'ai signé pour mon bateau :

"Si le coût des travaux de réparation défini à la section 4.3 dépasse 7500 €, ou lorsque l'expert déclare le navire inapte, l'acheteur et le vendeur ont le droit de dissoudre cet accord. Si l'acheteur ou le vendeur exerce le droit susmentionné, l'acheteur est immédiatement remboursé de son acompte comme indiqué à l'article 2, sous la condition que l'acheteur ait payé tous les frais d'expertise et les frais directs engagés par l'agent afin de réaliser l'expertise."

il y a avait aussi une clause comme quoi nous nous engagions mutuellement à payer 10% du prix de vente en pénalité à l'autre partie si nous souhaitions stopper la vente, hors conditions prévues au contrat.

Et cela n'a posé de problème à personne. C'est le contrat standard du broker qui nous a servi d'intermédiaire.

Comme le dit outremer, il faut que le contrat soit équilibré. pour parler clair, le :
- expertise mon beau bateau à tes frais
- mince, tu as découvert la grosse merdouille que j'ai oublié de te dire !
- pas grave, stoppons la ! Je vendrai bien le bateau à quelqu'un d'autre
Je trouve que cela n'est pas très propre au vu des frais engagés par l'acheteur.

Qu'on trouve ce genre de clause abusif me met totalement hors de moi. C'est véritablement encourager les pratiques de bonimenteurs de foire, qui n'ont de mon point de vue rien à faire dans les ventes de bateau, fussent-elles entre particuliers.

Le vendeur doit s'engager sur la qualité du bien vendu. Les sommes en jeux sont importantes. Il y a aussi l'aspect sécurité. Et cette clause est à mon avis le moyen le plus simple de le garantir.

10 juil. 2014

Pour le chèque impérativement demander un chéque certifié par la banque

10 juil. 2014

Ok. Mais le mieux est à priori un virement banquaire.

10 juil. 2014

Bonjour
Le sujet est des plus intéressants . Merci pour votre question

Jean Bressier

10 juil. 2014

Il y a aussi la solution suivante : tu fais faire une expertise, à tes frais... tu en tiens compte dans le prix de vente du bateau en fournissant le rapport de l'expert.
Le problème étant de déterminer ce que l'on veut demander à l'expert d'expertiser... car le coût de son expertise sera fonction de ça.

10 juil. 2014

En supposant que je sois l'acheteur , je ferai passer en premier l'expert et suivant son rapport , si le bateau m’intéresse toujours , je tenterai de négocier pour partager le prix de sortie et mise à l'eau , voir le faire déduire du prix de vente si l'affaire se fait .

Sterwenn , je pense que Aica te demandait si tu n'était pas sur une mer à marée car si c'est le cas il est peut-etre possible d'éviter les frais de manutention en faisant " inspecter " la coque à marée basse .

10 juil. 2014

C'est ce que j'avais pour l'état d'osmose signalé par un vendeur honnête dans un port ou il avait possibilité de se mettre le long d'un quai pour vois la coque à marée basse .

10 juil. 2014

Merci pour toutes ces réponses et idées. Je vais voir de quelle maniére je vais agir pour que les deux parties s'entendent et aboutissent ,de telle sorte que personne ne soit lésé. je prends d'autres idées bien sur.

10 juil. 2014

Salut,
un peu de lecture pour la différence entre le "vice apparent" et le "vice caché"...
www.service-public.fr[...]56.html
Mamita

10 juil. 2014

Cette année, j'ai vendu un bateau puis j'en ai racheté un autre d'occasion, et à l'étranger, ce qui complique un peu les choses.

Quelques avis très personnels qui n'engagent que moi :

  • si l'on a un peu d'expérience ou si l'on peut se faire assister d'un tiers compétant, un expert ne sert pas à grand chose. De toutes façon, leurs rapport est toujours sous réserve de... pleins de choses donc en cas de gros pépin après la vente, il n'y a peu de recours contre un expert.

  • Un expert facture 500 à 600 € TTC environ (pour un bateau de 10m) soit une journée de travail, rapport compris. Un amateur éclairé verra au moins autant de choses si il prend effectivement 1 journée à examiner le bateau.

  • Perso, je me prépare une check list, j'informe le vendeur avant la visite de mon programme d'investigation et donc de sa durée.

  • Lors de la visite, je fait un premier tour rapide (30mn) et si il n'y a pas de point bloquant, alors seulement je commence à dérouler ma check list. Le but de la check list est de ne pas se perdre à chaque point sujet à discutions, de ne rien oublier, voir de travailler à plusieurs.

  • Il y a un temps pour l'expertise et un temps pour la discussion.
    si on commence à discuter pendant l'examen du bateau, on risque de passer à coté de pas mal de chose. Si le vendeur veut discuter ou justifier certain points, idem : on voit cela après l'examen.

  • Il est d'usage que les frais d'expertise et les frais de manutention pour examen à terre ou pour essai en mer avant la vente soit à la charge de l'acquéreur. C'est un peu dissuasif mais c'est l'usage. Si un acheteur prétend être prêt a investir plusieurs dizaines de milliers d'euros dans un bateau et qu'il se bloque sur une manutention à 200 ou 300 €... on peut avoir des doutes. Après on peut toujours proposer de déduire du prix de vente ou de rembourser en cas de malfaçon ou de dysfonctionnement manifeste lors de l'examen ou de l’essai.

  • A mon sens, les clause suspensives ne doivent concerner que l'obtention d'un prêt ou des réserves sur des points à mettre en conformité d'ici la vente ou des points qui n'ont pas pu être vérifiés avant la vente ( genre un équipement qui n'était pas a bord).

  • Si un acheteur veut faire du papier avant la vente, c'est normal, il a besoin d'être rassuré. Mieux vaut lui proposer du temps pour revisiter, refaire un essai sur l'eau avec des conditions différentes... que de s'embarquer a vouloir tout border avec du papier. De toutes façon, même plusieurs mois après, on découvre encore des trucs sur un bateau...

  • Perso, j'essaye par contre de border par écrit et assez vite tout ce qui va se passer entre l'engagement de principe et la livraison effective du bateau : documents à fournir, mesure conservatoires (le bateau peut naviguer ou pas), stationnement du bateau et frais, accès au bateau etc...

En pièce jointe, le contrat type que j'ai utilisé pour la vente puis pour l'achat.

A l'interieur du phare Amédée Nouvelle Calédonie

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2022